Accueil🇫🇷Chercher

Centrale thermique de Ronchamp

La centrale thermique de Ronchamp est une centrale électrique à charbon implantée à proximité du puits du Chanois dans la ville de Ronchamp, en Haute-Saône, dans la région française de Bourgogne-Franche-Comté.

Centrale thermique de Ronchamp
La centrale thermique après 1924.
Administration
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Ville
Coordonnées
47° 41′ 39″ N, 6° 37′ 38″ E
Propriétaire
SHR (1907-1946)
EDF (1946-1958)
Construction
Mise en service
1907, 1910-19, 1924
Mise à l’arrêt définitif
1958
Statut
Démantelée
Caractéristiques
Type d'installation
Thermique Ă  flamme
Énergie utilisée
Nombre de turbines
3 de 1,5 MW
1 de 3 MW
1 de 6 MW
d'autres cumulant 16,5 MW
Type de turbine
Puissance installée
30 MW
bridĂ©e Ă  16 MW[1]
Production d’électricité
Production annuelle
5 Ă  37 GWh (1924-1950)
Facteur de charge
10 Ă  50 %
GĂ©olocalisation sur la carte : bassin minier de Ronchamp et Champagney
(Voir situation sur carte : bassin minier de Ronchamp et Champagney)
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
(Voir situation sur carte : Haute-SaĂ´ne)
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Elle est exploitĂ©e par les houillères de Ronchamp de sa construction entre 1906 et 1907 jusqu’à la nationalisation en 1946, elle devient alors propriĂ©tĂ© d'ÉlectricitĂ© de France jusqu'Ă  sa fermeture en 1958. Elle est agrandie deux fois entre 1910 et 1924, pour atteindre une puissance de 30 MW. Sa production annuelle varie alors entre 5 et 37 GWh jusqu'en 1950.

Après sa fermeture en 1958, ses installations sont rapidement démantelées, mais les bâtiments sont lentement démolis tout au long de la seconde moitié du XXe siècle. Des vestiges et des traces subsistent au début du XXIe siècle.

Localisation

La centrale est situĂ©e Ă  Ronchamp, dans le dĂ©partement de la Haute-SaĂ´ne en rĂ©gion française de Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Elle est implantĂ©e entre le centre-ville et la plaine du Chanois, Ă  proximitĂ© du lit du Rahin. Sa position forme un triangle avec le puits du Chanois, situĂ© Ă  une centaine de mètres, et les installations de triages-lavage-cokerie, situĂ©es Ă  200 mètres[2].

Histoire

Construction

La décision de construire une centrale électrique est prise en 1905 par les houillères de Ronchamp pour recycler les déchets de lavage invendables (schlamms) mais pouvant être utilisés dans les chaudières d'une centrale. La construction commence l'année suivante sur le carreau du puits du Chanois selon les plans architecturaux de Léon Poussigue et dure un an (1906-1907). Le bâtiment des chaudières est composé d'une structure métallique remplie de briques tandis que les bâtiments des machines et des transformateurs sont construits en pierres ornées de briques dans une architecture similaire à celle des bâtiments du puits Arthur-de-Buyer. Trois turbines à vapeur, couplées à des alternateurs, alimentées par deux batteries de cinq chaudières et des transformateurs, sont installées[3].

  • La construction du bâtiment des chaudières pendant l'Ă©tĂ© 1907.
  • Photo noir et blanc montrant une structure mĂ©tallique.
  • Photo noir et blanc montrant une structure mĂ©tallique.
  • Photo noir et blanc montrant une structure mĂ©tallique.
    Les chaudières.
  • Photo noir et blanc montrant deux bâtiments et une cheminĂ©e, une personne pousse une brouette entre des rails.
    Vue d'ensemble à la même période.

Agrandissements

Bien que modeste à ses débuts, la centrale est conçue pour s'agrandir petit à petit. Après un rapide agrandissement vers 1910, les déchets de lavage ne suffisent plus à alimenter les chaudières de la centrale, et le charbon vendable est alors consommé. La production d'électricité restant insuffisante face à la demande croissante, un accord est conclu avec une société d'énergie hydroélectrique suisse afin que celle-ci fournisse à la Société de Ronchamp quelques milliers de kilowatts. Les premières livraisons d'électricité débutent en 1914[3]. En 1912, les génératrices électrique des usines de Gouhenans sont connectés au réseau et l'alimente de façon complémentaire[4].

  • Comparaison avant/pendant/après le premier agrandissement avec l’apparition d'une seconde cheminĂ©e.
  • Autre vue de la centrale avec un grand bâtiment typĂ©s 1900 avec de grandes baies vitrĂ©s arrondies, Ă  l'arrière la cheminĂ©e.
    Avant.
  • Photo noir et blanc montrant un long bâtiment mĂ©tallique surmontĂ© d'une cheminĂ©e.
    Pendant.
  • MĂŞme image, mais avec deux deux cheminĂ©es.
    Après.
  • Idem avec deux cheminĂ©es et une vue plus Ă©loignĂ©e.
    Vue éloignée avec le puits du Chanois.

Après l'armistice de la Première Guerre mondiale, la consommation électrique en France et le service électrique de Ronchamp sont en plein essor, ce qui entraîne l'installation d'un nouvel alternateur à la centrale de Ronchamp et aussi le développement de l'énergie hydroélectrique en Suisse. En 1924, après plusieurs années de travaux, le service électrique de Ronchamp possède des installations assez puissantes avec cinq turboalternateurs[3].

En 1935, les houillères intègrent la centrale hydroélectrique de Montbozon en Haute-Saône, qui produit de l'électricité depuis 1893 à partir du courant de l'Ognon[5].

Nationalisation

Lettre manuscrite = Société des Houillères de Ronchamp, Haute-Saône ; lettres rouges = service électrique.
En-tête du service électrique des houillères en 1913.
Logo reprenant la forme de la France parcourue par un éclair entouré des lettres E, D et F.
Logo d'EDF en 1946.

Lors de la nationalisation des houillères françaises en 1946 sous l'impulsion du Gouvernement provisoire menée initialement par Charles de Gaulle, le bassin minier de Ronchamp est confié à Électricité de France (EDF), parce qu'il est trop éloigné des autres grands bassins miniers et qu'il possède une importante centrale thermique. Cette dernière rejoint donc le réseau national qu'elle sert pendant les douze dernières années de son existence[6].

En 1947, la centrale hydroélectrique de la forge de Montagney, datant de 1922, intègre la partie production du réseau électrique[7].

Dès 1950, EDF tente d’abandonner l’exploitation du charbon à Ronchamp, mais les mineurs constituent un comité de défense de la mine qui se bat pour prolonger la durée de vie de l'exploitation (voire la relancer) et pour moderniser la centrale, la qualifiant de rentable. Mais aucune modernisation n'a lieu et les puits ferment les uns après les autres[1].

Démantèlement

Après la fermeture des mines en 1958, la centrale thermique, devenue inutile, est rapidement démantelée et partiellement démolie au cours des années 1960 ; il ne reste que le plus haut bâtiment, une cheminée tronquée et la base du château d'eau qui tombent en ruine[8] - [9]. Ces friches industrielles sont démolies (à l'exception du château d'eau et de quelques petits bâtiments reconvertis) en 1991 pour être remplacées par un déconstructeur automobile[10] - [11].

Installations

Schématisation des installations du puits du Chanois, de la centrale électrique, des terrils et cités minière.
L’environnement du puits du Chanois et de la centrale en 1949.
  • ForĂŞts
  • Terrils
  • Bâtiments miniers
  • CitĂ© minière
  • Plans d'eau
  • Autres constructions
  • Voies ferrĂ©es

Le combustible

Le combustible utilisé par la centrale est la houille qui est directement extraite sur place, dans les quatre charbonnages des mines locales alors en activité dans le bassin minier de Ronchamp et Champagney. Géologiquement, elle appartient au secteur ouest du bassin houiller stéphanien sous-vosgien, qui représente sa partie la plus riche et la plus facilement exploitable.

Liste des puits alimentant la centrale
NomGéolocalisationDistanceTransportDurée de l'approvisionnementPhoto
Puits du Magny47° 41′ 16″ N, 6° 38′ 00″ E0,8 kmRail1907 — 1916
1927 — 1958
Puits du Chanois47° 41′ 36″ N, 6° 37′ 47″ E0,1 kmRail1907 — 1951
Puits Arthur-de-Buyer47° 40′ 37″ N, 6° 36′ 51″ E2,1 kmRail1907 — 1954
Puits de l'Étançon47° 42′ 33″ N, 6° 38′ 46″ E2,2 kmRoute1950 — 1958

La centrale

Plan de masse simplifié.
Les installations après 1924.
  • Bâtiments des chaudières 1907 (pâle), 1910 (clair), 1924 (foncĂ©)
  • Bâtiments des turboalternateurs 1907 (pâle), 1910 (clair), 1924 (foncĂ©)
  • Bâtiments des transformateurs et salle de contrĂ´le
  • Chargement des chaudières
  • Château d'eau
  • AĂ©rorĂ©frigĂ©rants
  • Autres bâtiments miniers
  • CitĂ© minière
  • Autres constructions
  • Voies ferrĂ©es

Au dĂ©part la centrale compte trois turbines Ă  vapeur Zoelly accouplĂ©es Ă  des alternateurs de 1 500 kilowatts. Ces turbines sont alimentĂ©es par deux batteries de cinq chaudières semi-tubulaires avec surchauffeurs et rĂ©chauffeurs Green de 250 m2 de surface de chauffe. Le courant primaire Ă  5 000 volts et 50 hertz Ă©tait survoltĂ© Ă  30 000 volts par des transformateurs statiques de 1 500 kW de puissance Ă  l'exception de celui qui Ă©tait envoyĂ© directement aux cabines de distribution du voisinage. Peu de temps après sa construction, la centrale est agrandie avec une nouvelle turbine de 3 000 kW accompagnĂ©e de ses chaudières pourvues de foyers automatiques. Après l'armistice de la Première Guerre mondiale, un alternateur de 6 000 kW est ajoutĂ©, puis d'autres moins puissants en 1924, cumulant 16,5 MW[3].

En 1924, la centrale se trouve dans sa configuration dĂ©finitive. Elle compte un hall des chaudières avec quatre batteries de cinq chaudières semi-tubulaires de 570 m2 de surface de chauffe qui fournissent une vapeur Ă  une pression de 18 kg/cm2, surchauffĂ©e Ă  375 °C. Les fumĂ©es sont Ă©vacuĂ©es par deux cheminĂ©es de 50 mètres. La salle des machines est desservie par un pont roulant et abrite cinq turboalternateurs principaux : trois de 1,5 MW, un de MW, un de MW et d'autres moins puissants, fournissant au total une puissance de 30 MW (deux fois moins que la centrale Lucy I Ă  Montceau-les-Mines en SaĂ´ne-et-Loire, l'une des plus importantes centrales Ă  charbon de l'entre-deux-guerres en France). En mai 1954, la puissance finale est bridĂ©e Ă  16 MW. Un autre bâtiment est affectĂ© Ă  la transformation et au contrĂ´le du courant produit par les alternateurs[3] - [1].

  • L'intĂ©rieur de la salle des machines et des turbines-convertisseurs.
  • Photo noir et blanc montrant une grande salle avec les gĂ©nĂ©rateurs Ă©lectriques.
  • Autre vue des gĂ©nĂ©rateurs avec les panneaux de contrĂ´les en arrière plan.
  • Vue d'ensemble plus basse et plus rapprochĂ©e des gĂ©nĂ©rateurs.

Le poste de Ronchamp

47° 41′ 44″ N, 6° 37′ 40″ E

Le poste Ă©lectrique de Ronchamp est implantĂ© sur un site indĂ©pendant situĂ© Ă  moins de 200 mètres au nord de la centrale, sur l'autre rive du Rahin, plusieurs ponts assurant la liaison entre les deux. Ce site accueille le dĂ©part des lignes Ă  haute tension du rĂ©seau, mais aussi la sous-station qui alimente directement les habitants des environs.

Après la fermeture de la centrale, le site est toujours exploitĂ© par EDF puis par la sociĂ©tĂ© RTE[12]. Les diffĂ©rentes infrastructures qui composent ce poste sont modernisĂ©es Ă  plusieurs reprises et il ne reste plus d'Ă©lĂ©ments d'origine au dĂ©but du XXIe siècle. De plus, quelques-unes des lignes de 150 000 volts qui en dĂ©pendent sont dĂ©mantelĂ©es, comme la ligne Ronchamp-Fougerolles-Plombières, inactive depuis 1996 et dĂ©montĂ©e fin 2010[3] - [13] ou la ligne Ronchamp-Étupes en 2008 (longue de 24 km)[14].

En 2013, quatre lignes sont connectées au poste de Ronchamp[15]. En 2017, un projet de construction de neuf éoliennes à Saulnot prévoit de distribuer une partie de l'énergie produite via le poste de Ronchamp[16]. En 2020, un projet de construction d'une centrale photovoltaïque sur les terrils du Chanois prévoit également d'utiliser le poste pour la diffusion[17].

  • Photo noir et blanc montrant des bâtiments trapus et des structures mĂ©talliques, derrière se trouve une grande cheminĂ©e et des bâtiments de charbonnage
    Le poste Ă©lectrique de Ronchamp et le puits du Chanois.
  • Des pylĂ´nes et des bâtiments avec une colline Ă  l'arrière plan.
    Vue générale.
  • Un pont puis un portail.
    Pont d'accès.
  • Panneaux de danger et de renseignement.
    Signalétique.

Le réseau

Le rĂ©seau Ă©lectrique est composĂ© de plusieurs sous-stations de transformation qui sont Ă©tablies Ă  Belfort, Frahier, Giromagny, Plancher-Bas, Lure, Luxeuil, Fougerolles, Val d'Ajol et au Thillot, entre autres. Au total 62 communes sont desservies par la centrale thermique de Ronchamp grâce Ă  600 kilomètres de lignes qui alimentent la rĂ©gion en Ă©lectricitĂ©[3] - [18].

Au total, la compagnie compte 5 500 clients pour l'Ă©clairage et 650 pour la motorisation, ce qui reprĂ©sente une puissance de 17,245 MW exigeant l’installation de 250 transformateurs et 3 500 compteurs. Les lignes sont divisĂ©es par voltage : 60 km Ă  55 000 volts, 240 km Ă  30 000 volts, 200 km Ă  5 000 volts et 100 km Ă  basse tension[3].

En 1913, le réseau électrique des houillères alimente le chemin de fer d'intérêt local du Territoire de Belfort qui utilise des automotrices électriques. Ce réseau est desservi par la sous-station de Belfort. En 1922, le contrat n'est pas renouvelé et le chemin de fer opte pour la traction à vapeur[19].

Après un accord avec une sociĂ©tĂ© d'hydro-Ă©lectrique suisse, une station de rĂ©ception et de contrĂ´le est construite sur la commune de RĂ©chĂ©sy, ainsi qu'une ligne Ă©lectrique allant de cette station Ă  une autre situĂ©e Ă  Belfort, oĂą un transformateur abaissait le voltage de 55 000 Ă  30 000 volts[3].

Pour construire de nouvelles lignes, les houillères prĂ©fèrent passer des accords avec les communes concernĂ©es pour obtenir une concession et laisser les arbres abattus pour la construction aux municipalitĂ©s pour qu'elles les revendent. C'est par exemple le cas avec Champagney, en octobre 1931, pour l'Ă©dification de la ligne Ronchamp-Andelnans, oĂą la commune accorde pour 1 815 francs par an, une concession renouvelable de 36 ans. La forĂŞt communale est traversĂ©e sur 1,625 km et les arbres sont abattus sur seize mètres de large, leur vente rapporte 3 995 francs Ă  la municipalitĂ©[20].

  • Photo noir et blanc montrant un bâtiment trapu neuf avec des fenĂŞtres rectangulaires.
    La station de Réchésy en 1917.
  • Photo noir et blanc montrant un bâtiment similaire mais avec des fenĂŞtres plus arrondies, Ă  l'arrière plan se trouve un haut bâtiment de caserne.
    La station de Lure en activité.
  • Le mĂŞme bâtiment fortement dĂ©gradĂ© en hiver.
    La station de Lure en 2013.
  • Petit bâtiment trapu du mĂŞme style que prĂ©cĂ©demment.
    La station de Frahier.
  • Bâtiment identique avec un Ă©tage supplĂ©mentaire.
    La station de Fougerolles.
  • Un grand bâtiment de mĂŞme architecture reconverti en logement.
    La station d'Essert, Ă  Belfort.

Production

Avant la fin des agrandissements, la production est faible et dĂ©passe rarement 10 GWh par an. Entre 1924 et 1950, la production annuelle est comprise entre 5,1 GWh (1924) et 36,3 GWh (1949). Au cours de cette pĂ©riode, la centrale a quasiment toujours fonctionnĂ© avec des facteurs de charge annuels compris entre 2 et 15 % de sa capacitĂ©. Elle a atteint deux fois 25 % en 1929 puis en 1949[1].

Évolution de la production[1]
1920192219241926192819301932193419361938194019421944194619481950
Production en GWh11,82,85,112,021,513,210,017,816,316,46,75,57,215,921,615,9
192119231925192719291931193319351937193919411943194519471949
Production en GWh10,04,85,518,234,95,517,517,117,711,710,07,77,917,836,3


  • Histogramme
  • Production entre 1920 et 1950 avec deux pics importants en 1829 puis 1949.

Personnel

Les membres du personnel sont souvent d'anciens mineurs reconvertis en électriciens. Ces ouvriers font alors un métier très différent et plus varié, bien qu'ils soient toujours employés par la même société. Le travail consiste à poser des lignes, installer des transformateurs, faire des réparations. Certains doivent aussi se charger de l'approvisionnement en charbon et du déversement des cendres sur les terrils des environs. Le personnel de la centrale compte également des machinistes, des techniciens, des mécaniciens et des chauffeurs issus des houillères[18].

Vestiges

De rares vestiges de toutes ces installations subsistent au début du XXIe siècle : les ruines des stations de Lure et Frahier, la grande station de Belfort reconvertie en logements et d'anciens pylônes métalliques d’époque. Quelques traces de la centrale subsistent, tel un petit mur circulaire (vestige du château d'eau), de petits bâtiments reconvertis ainsi que l’emplacement du plus haut bâtiment, resté en friche[18] - [3] ou encore le nom de la « rue de la Centrale ».

  • Une maçonnerie circulaire entourĂ©e d'Ă©paves automobiles.
    Les ruines du château d'eau.
  • Panneau en bois devant un grillage.
    Un ancien bâtiment annexe.
  • Un long bâtiment dĂ©labrĂ©.
    Un bâtiment situé entre le puits du Chanois et la centrale.
  • Deux petits bâtiments gris l'un avec un toit Ă  deux pans l'autre Ă  un seul pan.
    D'anciens bâtiments annexes.
  • Un petit bâtiment gris avec toit Ă  deux pans et ouverture fermĂ©e dans un jardin privĂ©.
    Un ancien bâtiment annexe.

Notes et références

  1. CDM 1954, p. 9-10.
  2. Positions et mesures vérifiables sur Géoportail.
  3. « Les ateliers dans la plaine du Chanois », sur Les Amis du Musée de la Mine (consulté le ).
  4. Pierre Semonin, Usines de Gouhenans : La grande cheminée, (lire en ligne), p. 2.
  5. « Centrale hydroélectrique de Montbozon », notice no PA70000316, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. Jean-Jacques Parietti 2001, p. 73.
  7. « La sauvegarde de la forge et du haut fourneau de Montagney dans le Doubs », sur ermina.fr (consulté le ).
  8. [PDF] Yves Clerget, « Les ruines de la centrale », sur Il était une fois une exploitation de charbon à Ronchamp, service éducatif du musée Cuvier, , p. 8.
  9. « La déconstruction de la centrale », sur Les Amis du Musée de la Mine (consulté le ).
  10. Missions de photographie aérienne disponible sur Géoportail par années.
  11. « ACG déconstructeur automobile », sur societe.com (consulté le ).
  12. PNRBV, p. 14.
  13. « « Dépose » sous haute tension » [archive du ], sur quoideneufenfranchecomte.com (consulté le ).
  14. [PDF] « RTE dans l'est : Bilan 2008 et perspectives 2009 en Franche-Comté », sur RTE, , p. 10.
  15. [PDF] « Plan du réseau français de transport d'électricité », sur RTE.
  16. Parc Ă©olien du DĂ´me Haut-SaĂ´nois : dossier de concertation, Velocita, (lire en ligne), p. 10.
  17. Ch.L., « Une centrale photovoltaïque sur l’ancien terril », .
  18. Parietti 2010, p. 43.
  19. Conseil général du Territoire de Belfort 2013, p. 30 et 31.
  20. « Histoire de l’électrification de Champagney - 1900-1950 », sur le blog d'Alain Jacquot-Boileau, historien locale (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Jacques Parietti, Les Houillères de Ronchamp vol. I : La mine, Vesoul, Éditions Comtoises, , 87 p. (ISBN 2-914425-08-2). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Jacques Parietti, Les Houillères de Ronchamp vol. II : Les mineurs, Noidans-lès-Vesoul, fc culture & patrimoine, , 115 p. (ISBN 978-2-36230-001-1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Conseil gĂ©nĂ©ral du Territoire de Belfort, Vivre le Territoire : Le magazine du conseil gĂ©nĂ©ral du Territoire de Belfort, Belfort, , 142e Ă©d., 31 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [PDF] CDM, Livre jaune pour le maintien en activitĂ© de l'exploitation minière et de la centrale thermique de Ronchamp, ComitĂ© de dĂ©fense de la mine et de la centrale thermique de Ronchamp, (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • PNRBV, Le charbon de Ronchamp, DĂ©chiffrer le patrimoine, Parc naturel rĂ©gional des Ballons des Vosges (ISBN 978-2-910328-31-3 et 2-910328-31-7). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.