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Puilaurens

Puilaurens (également nommée Lapradelle-Puilaurens non officiellement, en occitan LapradÚla-PuÚglaurenç) est une commune française, située dans le sud-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Puilaurens
Puilaurens
Lapradelle vue du chĂąteau de Puilaurens.
Blason de Puilaurens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes des Pyrénées audoises
Maire
Mandat
Jacques Galy
2020-2026
Code postal 11140
Code commune 11302
DĂ©mographie
Gentilé Puilaurenois
Population
municipale
263 hab. (2020 en stagnation par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 48â€Č 38″ nord, 2° 18â€Č 21″ est
Altitude Min. 399 m
Max. 1 420 m
Superficie 33,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Puilaurens
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Puilaurens
    Puilaurens (commune de Lapradelle-Puilaurens)
    Lapradelle (commune de Lapradelle-Puilaurens)
    Cour intérieure du chùteau de Puilaurens.

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pays de Sault, un plateau situĂ© entre 990 et 1310 mĂštres d'altitude fortement boisĂ©. ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Boulzane et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « pays de Sault ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Puilaurens est une commune rurale qui compte 263 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 024 habitants en 1831. Ses habitants sont appelĂ©s les Puilaurenois ou Puilaurenoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protĂ©gĂ© au titre des monuments historiques : le chĂąteau de Puilaurens, classĂ© en 1902.

    GĂ©ographie

    Commune située sur la Boulzane et la Méridienne verte. Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Orientales.

    Puilaurens, l'ancien chef-lieu de la commune, est en bas du chùteau et à environ 1,5 km de Lapradelle, le chef-lieu actuel, situé au carrefour de la RD 117 et de la RD 22.

    Les panneaux d'entrée de Puilaurens indiquent Puilaurens Lapradelle et ceux de Lapradelle portent Lapradelle Puilaurens, avec la traduction éventuelle en occitan. Sur la mairie, située sur la RD 117, est inscrit Mairie Lapradelle-Puylaurens, avec un y. A Lapradelle, le panneau indiquant la direction de Puilaurens ne porte cependant que ce nom.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est dans la rĂ©gion hydrographique « CĂŽtiers mĂ©diterranĂ©ens »[2], au sein du bassin hydrographique RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e-Corse[3]. Elle est drainĂ©e par la Boulzane, le ruisseau d'AliĂšs, le ruisseau de Coumes Vieules, le ruisseau de Fabournet, le ruisseau de la CrĂ©made, le ruisseau de Roque Brune, le ruisseau du Doumergal, le ruisseau du Magnat, le ruisseau du Moulin et le ruisseau du Sarrat Bezolo, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 19 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Boulzane, d'une longueur totale de 33,9 km, prend sa source dans la commune de Montfort-sur-Boulzane et s'Ă©coule vers le nord puis se rĂ©oriente vers l'est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Agly Ă  Saint-Paul-de-Fenouillet, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[6].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 874 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 9,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Louis-et-Parahou », sur la commune de Saint-Louis-et-Parahou, mise en service en 1978[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 071,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et Ă  45 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  14,1 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  14,5 °C pour 1991-2020[17].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « pays de Sault »[19], d'une superficie de 71 499 ha, prĂ©sentant une grande diversitĂ© d'habitats pour les oiseaux. On y rencontre donc aussi bien les diverses espĂšces de rapaces rupestres, en particulier les vautours dont les populations sont en augmentation, que les passereaux des milieux ouverts (bruant ortolan, alouette lulu) et des espĂšces forestiĂšres comme le pic noir[20].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[21] :

    • la « forĂȘt d'En Malo - Bac d'Estable » (2 450 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[22] ;
    • la « forĂȘt des Fanges » (1 319 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[23] ;
    • le « pech dels Escarabaters et forĂȘt domaniale d'Aigues-Bonnes » (907 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans l'Aude et 1 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[24] ;
    • la « serre d'AlquiĂšres » (360 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans l'Aude et 2 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[25] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [21] : les « FenouillĂšdes audois » (12 141 ha), couvrant 13 communes dont 11 dans l'Aude et 2 dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales[26].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Puilaurens.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Puilaurens est une commune rurale[Note 7] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (86,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (6,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2 %), prairies (1,5 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Puilaurens est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1996, 2009 et 2020[32] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Puilaurens.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 67,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (75,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 264 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 264 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 94 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33] - [Carte 3].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[34].

    Histoire

    Le chĂąteau de Puilaurens est citĂ© pour la premiĂšre fois en 958 dans une charte oĂč Lothaire concĂšde Ă  l'abbaye Saint-Michel de Cuxa la prĂ©vĂŽtĂ© de Puilaurens qui est composĂ©e de la vallĂ©e de la Boulzane ou vallĂ©e Saint-Croix.

    L'agglomération de Lapradelle n'existe que depuis le XIXe siÚcle et doit son développement à l'implantation d'activités liées à la force hydraulique puisée dans la Boulzane : filature et scieries.

    En 1868, Puilaurens perdit les hameaux de Salvezines et du Caunil, érigés en commune distincte sous le nom de Salvezines.

    En 1904, une voie ferrée est construite de Quillan à Rivesaltes (ligne Carcassonne - Rivesaltes) en passant à Lapradelle sur un viaduc enjambant le cours de la Boulzane. Cette ligne ne transporta que des voyageurs jusqu'en 1939. AprÚs avoir servi au transport du feldspath entre l'Aude et les Pyrénées-Orientales, la voie accueille aujourd'hui un train touristique de Rivesaltes jusqu'aux gorges de la Pierre-Lys.

    HĂ©raldique

    Blason de Puilaurens Blason
    D'azur, à une croix latine haussée et alésée d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1988 Jacques Arcens PS
    Marcel Boyer
    mars 2001 En cours Jacques Galy[35] PS Retraité ERDF
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[37].

    En 2020, la commune comptait 263 habitants[Note 8], en stagnation par rapport Ă  2014 (Aude : +2,66 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6916347961 0191 0241 0009809851 013
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    951875950574530515492475476
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    845463468465411363366309345
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    324378257222219236252254265
    2017 2020 - - - - - - -
    271263-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Église Notre-Dame-du-Rosaire de Lapradelle

    Économie

    Revenus

    En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 123 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 238 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 250 â‚Ź[I 4] (19 240 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    Division200820132018
    Commune[I 6]14,3 %17,3 %13,4 %
    DĂ©partement[I 7]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  162 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (56,7 % ayant un emploi et 13,4 % de chĂŽmeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 44 emplois en 2018, contre 37 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49 %[I 10].

    Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    19 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Puilaurens au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 31,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 19 entreprises implantĂ©es Ă  Puilaurens), contre 32,3 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations5322
    SAU[Note 12] (ha)132231358144

    La commune est dans le Pays de Sault, une petite région agricole occupant le sud-ouest du département de l'Aude[40], également dénommée localement « Pyrénées centrales et pays de Sault »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[Carte 6]. Deux exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 144 ha[42] - [Carte 7] - [Carte 8].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Au col de CampĂ©riĂ© : stĂšle commĂ©morative (inaugurĂ©e le 24 juin 2012, panneau explicatif dĂ©voilĂ© en aoĂ»t 2017) du crash le 20 dĂ©cembre 1940 de l'avion Caudron GoĂ«land C-445, sur la face nord de la montagne, dans lequel pĂ©rirent quatre aviateurs : le sous-lieutenant Marcel Wingert (34 ans, pilote de chasse, chevalier de la LĂ©gion d'honneur), l'adjudant-chef Hilaire Margouet (31 ans, mĂ©canicien), l'adjudant Jean Pater (29 ans, radio) et le capitaine RenĂ© Parpiel (35 ans, pilote de chasse)[43].

    Tourisme

    La forĂȘt domaniale des Fanges.
    • Gare de Lapradelle-Puilaurens[44].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Puilaurens » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites rĂ©gions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consultĂ© le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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