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Prise de la Martinique (1794)

La prise de la Martinique est un événement des guerres de la Révolution française. Une force amphibie commandée par l'amiral John Jervis, et soutenue par les planteurs français et les émigrés royalistes, conquiert la Martinique défendue par la garnison française du général Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau.

Prise de la Martinique
Description de cette image, également commentée ci-après
Capture de Fort Louis, le 20 mars 1794.
Informations générales
Date de janvier à mars 1794
Lieu Martinique
Issue Victoire britannique
Forces en présence
6 000 hommes
3 vaisseaux de ligne
5 frégates
900 hommes de troupe

Batailles

Coordonnées 14° 40′ nord, 61° 00′ ouest
Géolocalisation sur la carte : Océan Atlantique
(Voir situation sur carte : Océan Atlantique)
Prise de la Martinique
Géolocalisation sur la carte : Caraïbes
(Voir situation sur carte : Caraïbes)
Prise de la Martinique
Géolocalisation sur la carte : Martinique
(Voir situation sur carte : Martinique)
Prise de la Martinique

Contexte

La Martinique connait de nombreux troubles pendant les débuts de la Révolution française. L'assemblée insulaire, dirigée par le puissant planteur Louis-François Dubuc, refuse l'abolition de l'esclavage et l'avènement de la république. Le capitaine de vaisseau Lacrosse, chargé par la Convention de faire respecter le pouvoir de la République, organise une véritable campagne de propagande en faveur de la cause républicaine qui porte ses fruits. Ville par ville, la Martinique se rallie et l'Assemblée coloniale doit s'incliner et reconnaître la République le 9 janvier 1793.

Le général Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau, en devient officiellement le gouverneur..

Déroulement

En , une escadre britannique sous les ordres de l'amiral Jervis parait au large de l'île. Elle débarque 6 000 hommes près de Fort-de-France[1]. Les 900 hommes de la garnison ne peuvent compter sur le soutien des milices locales et capitulent après 32 jours de siège[1].

Conséquences

La Martinique reste anglaise jusqu'à la paix d'Amiens en 1802. La présence anglaise permet à l'île de connaitre une période de calme, contrairement à sa voisine guadeloupéenne[2] mais l'île ne connaît pas l'abolition de l'esclavage décidée par le décret du 4 février 1794[3].

Notes et références

  1. Gillet 2010, p. 134-135
  2. Tulard 1999, p. 283
  3. « REPÈRES HISTORIQUES », sur patrimoines-martinique.org (consulté le )

Bibliographie

  • Jean-Claude Gillet, La Marine impériale : Le grand rêve de Napoléon, Paris, Bernard Giovanangeli Éditeur, , 350 p. (ISBN 978-2-7587-0062-3)
  • Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. I-Z, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 2-213-60485-1)

Articles connexes

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