AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

PremiĂšres migrations des Hominines hors d'Afrique

Plusieurs migrations d'Afrique vers l'Eurasie d'espĂšces humaines archaĂŻques (appartenant au genre Homo) ont eu lieu au cours du PalĂ©olithique infĂ©rieur et au dĂ©but du PalĂ©olithique moyen, de 2,1 Ă  0,2 millions d'annĂ©es (Ma). Ces migrations sont appelĂ©es « Out of Africa I » pour les diffĂ©rencier de celles, Ă©galement de l'Afrique vers l'Eurasie, d'Homo sapiens, qui ont commencĂ© il y a au moins 200 000 ans[1] et qui sont connues sous le nom de « Out of Africa II »[2].

Dispersions successives des:
Homo erectus (jaune), expansion maximale ;
Homo neanderthalensis (ocre), expansion maximale ;
Homo sapiens (rouge), migrations et leurs dates

Les traces les plus anciennes d'une prĂ©sence humaine ou prĂ©-humaine en dehors de l'Afrique remontent Ă  2,8 Ma, il s'agit de traces de boucherie et d'au moins un outil en place, dĂ©couverts en Inde sous-himalayenne Ă  Masol[3] - [4] - [5] - [6]ainsi que des outils de 2,5 Ma dĂ©couverts en Chine Ă  Longgupo[7] - [8] ceux de 2,1 Ma dĂ©couverts en Chine sont donc plus tardifs. Les restes fossiles humains sont considĂ©rablement plus rares que les outils et les fossiles d'herbivores consommĂ©s, les plus anciens connus hors d'Afrique datent, quant Ă  eux, de 1,77 Ma. Ce sont ceux dĂ©couverts Ă  Dmanissi, en GĂ©orgie, attribuĂ©s Ă  Homo georgicus.

D'autres vagues de migration se sont produites ultĂ©rieurement, notamment celles d'Homo heidelbergensis il y a peut-ĂȘtre 800 Ă  700 ka (il s'agit de groupes de culture acheulĂ©enne)[9].

PremiĂšres dispersions

La plus ancienne prĂ©sence humaine ou prĂ©-humaine connue en dehors de l'Afrique remonte Ă  plus de 2 millions d'annĂ©es. Selon une Ă©tude parue dans la revue Nature en 2018, des outils dĂ©couverts en Chine dans le vaste plateau de LƓss, Ă  Shangchen, attestent une prĂ©sence humaine dans le centre de la Chine dĂšs 2,12 Ma ; ces outils archaĂŻques ont fait l'objet d'une datation magnĂ©tostratigraphique[10].

Homo floresiensis (l'Homme de FlorĂšs, en IndonĂ©sie) descendrait de cette migration prĂ©coce. La question de savoir si ces premiers hominiens quittant l'Afrique sont des Homo habilis, ou une forme d' Homo prĂ©coce, ou d' AustralopithĂšque tardif Ă©troitement liĂ©e Ă  Homo habilis, ou encore une forme trĂšs prĂ©coce d' Homo erectus, n'est pas tranchĂ©e. Dans tous les cas, la morphologie de Homo floresiensis a montrĂ© une grande similitude avec Australopithecus sediba, Homo habilis et Homo georgicus, ce qui conduit Ă  envisager la possibilitĂ© que les ancĂȘtres de Homo floresiensis aient quittĂ© l'Afrique avant l'apparition de Homo erectus[11]. Une analyse phylogĂ©nĂ©tique publiĂ©e en 2017 suggĂšre que Homo floresiensis descend d'une espĂšce (vraisemblablement australopithĂ©cine) ancestrale d'Homo habilis, ce qui en ferait une "espĂšce sƓur" d'H. habilis, et sa lignĂ©e serait plus ancienne que Homo erectus lui-mĂȘme. Sur la base de cette classification, H. floresiensis est supposĂ© reprĂ©senter une migration jusque-lĂ  inconnue et trĂšs prĂ©coce hors d'Afrique. NĂ©anmoins, d'autres Ă©tudes rapprochent Homo floresiensis des Homo erectus, une espĂšce plus rĂ©cente et bien connue en Asie[12] - [13] - [14].

Homo erectus

Diffusion de l'Acheuléen

Homo erectus apparaßt en Afrique il y a 2 millions d'années[15]. La premiÚre preuve connue de H. erectus africain, surnommé Homo ergaster, est un seul os occipital (KNM-ER 2598), décrit comme «semblable à H. erectus», et daté d'environ 1,9 Ma. Le fossile suivant disponible est daté de 1,6 million d'années, il s'agit du crùne KNM-ER 3733[16]. Les premiers H. erectus auraient coexisté avec Homo habilis en Afrique de l'Est pendant prÚs d'un demi-million d'années[17].

En Asie

Le premier site eurasien est Dmanissi, en Géorgie, daté de maniÚre incontestée de 1,77 Ma[18] - [19].

Selon une étude publiée en 2022, à Sangiran, à Java, en Indonésie, les plus anciens fossiles présumés humains datent d'environ 1,8 million d'années[20].

Ferring et ses collÚgues (2011) suggÚrent que c'est encore Homo habilis qui a atteint l'Asie occidentale et que H. erectus s'y est développé. H. erectus se serait alors dispersé d'Asie occidentale, en Asie de l'Est (Homme de Pékin), en Asie du Sud-Est (Homme de Java)[21] - [22].

En Afrique du Nord, le plus ancien site est Aïn Boucherit, dans le nord de l'Algérie (environ 2 millions d'années[23] ), qui a livré des outils oldowayens[24] :2.

En Europe

En Europe, les plus anciens sites connus sont Barranco León, dans le sud-est de l'Espagne daté de 1,4 Ma[25], Pirro Nord, dans le sud de l'Italie, daté de 1,6 à 1,3 Ma[26]. Le site de la Sima del Elefante a livré en juin 2022 un maxillaire humain dont la datation estimée est de 1,4 Ma[27] mais qui n'a pas encore été publié dans la littérature scientifique. La paléobiogéographie des premiÚres dispersions humaines dans l'ouest de l'Eurasie caractérise Homo erectus comme sténobiote (qui a besoin d'un milieu externe stable), sensible à la température ; il n'a pas réussi à se disperser au nord de la ceinture alpine[28]. La plaine de Pannonie, située au sud-ouest des Carpates, était apparemment caractérisée par un climat relativement chaud similaire à celui de la zone méditerranéenne, tandis que le climat de la zone paléobiogéographique d'Europe occidentale était atténué par l'influence du Gulf Stream et pourrait soutenir les dispersions épisodiques des hominines vers la péninsule Ibérique[29] - [30].

Il y a 1 Ma, Homo erectus s'était propagé à travers l'Eurasie ; il était limité principalement aux latitudes au sud du 50e parallÚle nord[31]. Il est difficile de dire si la colonisation a été continue en Europe occidentale, ou si des vagues successives ont repeuplé le territoire lors d'intermédiaires glaciaires.

La prĂ©sence de restes humains du PalĂ©olithique infĂ©rieur dans les Ăźles indonĂ©siennes est une bonne preuve de la pratique de la navigation par Homo erectus Ă  la fin du PlĂ©istocĂšne infĂ©rieur. R. G. Bednarik suggĂšre que la navigation est apparue il y a 1 Ma, peut-ĂȘtre pour exploiter les zones de pĂȘche hauturiĂšre[32]. Il a reproduit un radeau dirigeable (orientable) primitif pour dĂ©montrer la faisabilitĂ© de la traversĂ©e du dĂ©troit de Lombok sur un tel appareil, traversĂ©e qui aurait Ă©tĂ© effective selon lui avant 850 000 ans. Le dĂ©troit a conservĂ© une largeur d'au moins 20 km pour l'ensemble du PlĂ©istocĂšne.

Une telle réalisation par Homo erectus au PléistocÚne inférieur donne une certaine force à l'hypothÚse de ces routes d'eau hors d'Afrique, car les routes de sortie par Gibraltar, la Sicile et Bab-el-Mandeb sont plus difficiles et incertaines, les modes de navigation qu'elles impliquent sont jugées au-delà des capacités de l'Homo erectus.

Homo heidelbergensis

Les humains archaĂŻques en Europe apparaissent il y a environ 800 000 ans ; il s'agit de groupes de culture acheulĂ©enne maĂźtrisant l'industrie du hachereau, connus sous le nom d'Homo heidelbergensis[9]. À partir d'environ 400 000 ans, H. heidelbergensis dĂ©veloppe sa propre industrie caractĂ©ristique, connue sous le nom de Clactonien.

Homo sapiens

Homo sapiens apparaßt en Afrique il y a environ 300 000 ans[33]. La premiÚre vague de migrations de Homo sapiens hors d'Afrique (appelée Out of Africa II") et la plus ancienne présence de H. sapiens en Asie occidentale, peut dater de 300 000 à 200 000 ans[34]. La recherche génétique indique également qu'une vague de migrations plus tardive de H. sapiens (de 70 000 à 50 000 ans) d'Afrique est responsable de la plupart de l'ascendance des populations non africaines actuelles[35] - [36] - [37].

Routes de sortie

En ce qui concerne l'itinéraire emprunté de l'Afrique vers l'Asie occidentale le corridor terrestre du Levant et le détroit de Bab-el-Mandeb apparaissent comme les deux voies de passage les plus probables. Le détroit de Bab-el-Mandeb relie la Corne de l'Afrique et l'Arabie, et peut avoir permis un passage maritime moins long pendant certaines périodes du PléistocÚne. Un autre itinéraire possible est le détroit de Gibraltar. Une route à travers le détroit de Sicile a été suggérée dans les années 1970 mais elle est maintenant considérée comme peu vraisemblable.

Couloir levantin

L'utilisation par les humains du corridor levantin, reliant l' Égypte via la pĂ©ninsule du SinaĂŻ Ă  la MĂ©diterranĂ©e orientale, a Ă©tĂ© associĂ©e au phĂ©nomĂšne de hausse et de baisse de l'humiditĂ© de la ceinture dĂ©sertique de l'Afrique du Nord, connue sous le nom d'effet de pompe du Sahara. Les nombreux sites du Levant, comme Ubeidiya et la grotte de Misliya, sont utilisĂ©s comme indicateurs de cette route de migration.

Corne de l'Afrique vers l'Arabie (Bab el-Mandeb)

Le détroit de Bab-el-Mandeb.

Bab-el-Mandeb est un détroit de 30 km entre l'Afrique de l'Est et la péninsule arabique, avec une petite ßle, Périm, 3 km au large de la rive arabe.

Le lien terrestre avec l'Arabie a disparu au PliocÚne[38], et bien qu'il ait pu se reformer briÚvement[39], l'évaporation de la mer Rouge et l'augmentation associée de la salinité auraient laissé des traces dans les archives fossiles aprÚs seulement 200 ans, et des dépÎts d'évaporite aprÚs 600 ans. Aucun dépÎt de ce type n'a été détecté[40]. Un fort courant s'écoule de la mer Rouge dans l'océan Indien, et la traversée aurait été difficile sans connexion terrestre.

Des outils de la tradition Oldowayenne sont signalĂ©s dans l'Ăźle Perim[41], ce qui implique que le dĂ©troit aurait pu ĂȘtre traversĂ© au PlĂ©istocĂšne infĂ©rieur, mais ces dĂ©couvertes n'ont pas encore Ă©tĂ© confirmĂ©es[42].

DĂ©troit de Gibraltar

Dans le détroit de Gibraltar, situé entre l'Atlantique de la Méditerranée, les rives espagnoles et marocaines sont distantes de 14 km.

Au PlĂ©istocĂšne, la baisse du niveau de la mer due Ă  la glaciation aurait rĂ©duit la distance entre les rives; mais cette distance n'aurait pas Ă©tĂ© infĂ©rieure Ă  10 km. L'entrĂ©e en Eurasie par le dĂ©troit de Gibraltar pourrait expliquer les restes humains Ă  Barranco LeĂłn dans le sud-est de l'Espagne (1,4 Ma)[25] et Ă  Sima del Elefante dans le nord de l'Espagne (1,2 Ma)[43] - [44]. Mais le site de Pirro Nord dans le sud de l'Italie, datĂ© en principe de 1,3 Ă  1,6 Ma[26], suggĂšre une possible arrivĂ©e par l'Est. Les preuves sont insuffisantes pour rĂ©pondre Ă  ces interrogations[45]. NĂ©anmoins, des sites contemporains et plus anciens en Asie de l'Ouest (Dmanisi, dans le Caucase gĂ©orgien, datĂ© entre 1,77 er 1,85 Ma, KocabaƟ, dans l'Ouest de l'Anatolie, datĂ© entre 1,2 et 1,6 Ma) et en Europe de l'Est (Kozarnika, en Bulgarie, datĂ© potentiellement Ă  1,6 Ma) laissent envisager une arrivĂ©e de ces hominines par la terre ferme et le levant[46].

DĂ©troit de Sicile

Le passage Ă  travers le dĂ©troit de Sicile a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© par Alimen (1975)[47] sur la base de la dĂ©couverte en 1973 d'outils de la tradition Oldowayenne en Sicile[48] (du PalĂ©olithique infĂ©rieur). Les datations radiomĂ©triques, cependant, n'ont pas Ă©tĂ© produites, et les artefacts dĂ©couverts pourraient tout aussi bien ĂȘtre plus tardives, du PlĂ©istocĂšne moyen[49], et il est peu probable qu'il y ait eu un pont terrestre pendant le PlĂ©istocĂšne[24] :3.

Causes de dispersion

Flexibilité des humains et changement climatique

Pour une espĂšce donnĂ©e, les ressources disponibles dans son premier environnement limitent le nombre d'individus qui peuvent y survivre : c'est ce que l'on appelle la capacitĂ© porteuse d'un milieu. Une fois ce seuil atteint, les individus privilĂ©gient un nouvel environnement pĂ©riphĂ©rique plus pauvre mais moins exploitĂ© que l'habitat originel pour y collecter des ressources. Homo habilis pourrait avoir dĂ©veloppĂ© une certaine flexibilitĂ© comportementale avant sa migration dans les pĂ©riphĂ©ries (comme en tĂ©moigne sa participation Ă  la prĂ©dation intraguilde[50] - [51]). Cette flexibilitĂ© aurait alors pu ĂȘtre amplifiĂ©e, conduisant Ă  l'adaptation d' Homo erectus aux habitats sans arbres pĂ©riphĂ©riques[52]. Une nouvelle population humaine flexible sur le plan environnemental a pu revenir Ă  son ancienne niche Ă©cologique et remplacer la population ancestrale[53].

De plus, un rĂ©trĂ©cissement progressif de la forĂȘt, et la rĂ©duction associĂ©e de la capacitĂ© porteuse de l'Ă©cosystĂšme forestier pour les humains autour de 1,8 Ma, 1,2 Ma et 0,6 Ma auraient accentuĂ© la pression de la capacitĂ© porteuse de l'environnement, contraignant Homo erectus Ă  s'adapter aux terrains ouverts[54] - [55].

Des flux climatiques favorables ont probablement amenĂ© Homo erectus vers le couloir levantin, peut-ĂȘtre de maniĂšre sporadique, au PlĂ©istocĂšne infĂ©rieur[24].

QuĂȘte de nourriture

L'analyse lithique implique que les humains de culture Oldowayenne n'étaient pas des chasseurs[56]. Cependant, l' Homo erectus semble avoir suivi les migrations d'animaux vers le nord pendant les périodes plus humides, probablement comme source de nourriture charognée. Les fossiles des premiers Homo sont souvent associés à ceux de grands félins, probablement parce que les humains se nourrissaient des carcasses des animaux abandonnées par ces prédateurs[57]. Ainsi le tigre à dents de sabre Megantereon, qui a vécu au PléistocÚne inférieur et moyen (avant MIS 12), éteint en Afrique il y a environ 1,5 Ma[58], avait migré à travers le Sinaï ; il fait partie des vestiges fauniques du site des humains levantins d'Ubeidiya, datés de 1,4 Ma environ[30]. Il ne pouvait pas briser la moelle osseuse et ses proies étaient probablement une source de nourriture importante pour les humains[59], en particulier pendant les périodes glaciaires[60].

Maladies zoonotiques coévoluées

Bar-Yosef et Belfer-Cohen[9] suggÚrent que le succÚs des humains en Eurasie est en partie dû à l'absence de maladies zoonotiques en dehors de leur habitat d'origine. Les maladies zoonotiques sont celles qui se transmettent des animaux aux humains. La majorité de ces maladies sont encore limitées aux environnements africains chauds et humides. Quand les humains se sont déplacés vers des habitats plus secs et plus froids de latitudes plus élevées, un facteur limitant majeur de la croissance de la population s'est trouvé éliminé.

Traits physiologiques

Si Homo habilis était certainement bipÚde, ses épaules sont révélatrices d'une adaptation arboricole[61]. Homo erectus avait des jambes plus longues et des épaules modernes : il était ainsi adapté à la locomotion terrestre exclusive[62]. La taille du corps semble avoir permis une meilleure efficacité énergétique et une meilleure endurance dans l'exercice de la marche[63]. Un Homo erectus plus grand se déshydraterait également plus lentement et pourrait ainsi parcourir de plus grandes distances avant de faire face à des limitations thermorégulatrices[64] - [65].

Références

  1. « Des Hominines pourraient avoir peuplĂ© la Chine bien plus tĂŽt que ce que l’on pensait », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Marco Langbroek, Out of Africa : an investigation into the earliest occupation of the Old World, p.61, 2004 ; J. G. Fleagle et al. (dir.), Out of Africa I : The First Hominin Colonization of Eurasia, 2010 ; Herschkovitz, Israel, « The earliest modern humans outside Africa », Science, vol. 359, no 6374,‎ , p. 456–459 (PMID 29371468, DOI 10.1126/science.aap8369, Bibcode 2018Sci...359..456H)
  3. (en) Anne Dambricourt Malassé, Human origins in the Indian sub-continent - Comptes Rendus de l'Académie des sciences, Palevol, Vol 15 - N° 3-4., Paris, Elsevier-Masson SAS, , 175 p. (lire en ligne), p. 279-452
  4. (en) Yves Coppens, « Origines de l’homme dans le sous-continent Indien », Comptes Rendus de l'AcadĂ©mie des Sciences, Palevol,‎ , p. 279-280 (lire en ligne)
  5. (en) Dominique Cauche et al., « Pre-Quaternary hominin settlements in Asia: Archaeology, bio-lithostratigraphy and magnetostratigraphy evidences at Masol, Siwaliks, Northwestern India », L'Anthropologie,‎ , Doi : 10.1016/j.anthro.2021.102846 (lire en ligne)
  6. Anne Dambricourt MalassĂ©, « ActivitĂ©s hominiennes dans la plaine inondable sous-himalayenne Ă  la fin du PliocĂšne. », Who was who, and who did what, where and when. In : Coppens Y. et Vialet A (eds). AcadĂ©mie pontificale des sciences et CNRS Editions.,‎ , p. 197-212 (lire en ligne AccĂšs limitĂ©)
  7. (en) Fei Han et al., « The earliest evidence of hominid settlement in China: Combined electron spin resonance and uranium series (ESR/U-series) dating of mammalian fossil teeth from Longgupo cave », Quaternary International, Volume 434, Part A,‎ , p. 75-83 (lire en ligne)
  8. Eric Boeda, « SĂ©jour d’étude en Chine, site de Longgupo, 2,4-2,6 Ma, 12/2019 » (consultĂ© le )
  9. Bar-Yosef et Belfer-Cohen, « From Africa to Eurasia — early dispersals », Quaternary International, vol. 75, no 1,‎ , p. 19–28 (DOI 10.1016/S1040-6182(00)00074-4)
  10. Zhu Zhaoyu (æœ±ç…§ćź‡), Dennell, Huang Weiwen (黄慰文) et Wu Yi (ćŽçżŒ), « Hominin occupation of the Chinese Loess Plateau since about 2.1 million years ago », Nature, vol. 559, no 7715,‎ , p. 608–612 (ISSN 0028-0836, PMID 29995848, DOI 10.1038/s41586-018-0299-4, Bibcode 2018Natur.559..608Z) "Eight major magnetozones are recorded in the Shangchen section, four of which have normal polarity (N1 to N4) and four of which have reversed polarity (R1 to R4). By comparison with the geomagnetic polarity timescale [...] magnetozone N4 corresponds to the RĂ©union excursion (2.13–2.15 Ma) in L28."
  11. Dembo, M., Matzke, N. J., Mooers, A. Ø. and Collard, M., « Bayesian analysis of a morphological supermatrix sheds light on controversial fossil hominin relationships », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 282, no 1812,‎ , p. 20150943 (PMID 26202999, PMCID 4528516, DOI 10.1098/rspb.2015.0943)
  12. Yousuke Kaifu, Reiko T. Kono, Thomas Sutikna et Emanuel Wahyu Saptomo, « Unique Dental Morphology of Homo floresiensis and Its Evolutionary Implications », PLOS ONE, vol. 10, no 11,‎ , e0141614 (ISSN 1932-6203, DOI 10.1371/journal.pone.0141614, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. ValĂ©ry Zeitoun, VĂ©ronique Barriel et Harry Widianto, « Phylogenetic analysis of the calvaria of Homo floresiensis », Comptes Rendus Palevol, vol. 15, no 5,‎ , p. 555–568 (ISSN 1631-0683, DOI 10.1016/j.crpv.2015.12.002, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. ClĂ©ment Zanolli, Yousuke Kaifu, Lei Pan et Song Xing, « Further analyses of the structural organization of Homo luzonensis teeth: Evolutionary implications », Journal of Human Evolution, vol. 163,‎ , p. 103124 (ISSN 0047-2484, DOI 10.1016/j.jhevol.2021.103124, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. Van Arsdale, « Homo erectus - A Bigger, Smarter, Faster Hominin Lineage », Nature Education Knowledge, vol. 4, no 1,‎ , p. 2
  16. Kimbel et Villmoare, « From Australopithecus to Homo: the transition that wasn't », Philosophical Transactions of the Royal Society B, vol. 371, no 1698,‎ , p. 20150248 (PMID 27298460, PMCID 4920303, DOI 10.1098/rstb.2015.0248)
  17. Spoor, Leakey, Gathogo et Brown, « Implications of new early Homo fossils from Ileret, east of Lake Turkana, Kenya », Nature, vol. 448, no 7154,‎ , p. 688–91 (PMID 17687323, DOI 10.1038/nature05986, Bibcode 2007Natur.448..688S)
  18. 1.85-1.78 Ma 95% CI. Ferring, Oms, Agusti et Berna, « Earliest human occupations at Dmanisi (Georgian Caucasus) dated to 1.85-1.78 Ma », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 108, no 26,‎ , p. 10432–10436 (PMID 21646521, PMCID 3127884, DOI 10.1073/pnas.1106638108, Bibcode 2011PNAS..10810432F)
  19. Garcia, FĂ©raud, FalguĂšres et de Lumley, « Earliest human remains in Eurasia: New 40Ar/39Ar dating of the Dmanisi hominid-bearing levels, Georgia », Quaternary Geochronology, vol. 5, no 4,‎ , p. 443–451 (DOI 10.1016/j.quageo.2009.09.012)
  20. (en) Laurent Husson, Tristan Salles, Anne-Elisabeth Lebatard et Swann Zerathe, « Javanese Homo erectus on the move in SE Asia circa 1.8 Ma », Scientific Reports, vol. 12, no 1,‎ , p. 19012 (ISSN 2045-2322, PMID 36347897, PMCID PMC9643487, DOI 10.1038/s41598-022-23206-9, lire en ligne, consultĂ© le )
  21. Ferring, Oms, Agusti et Berna, « Earliest human occupations at Dmanisi (Georgian Caucasus) dated to 1.85-1.78 Ma », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 108, no 26,‎ , p. 10432 (PMID 21646521, PMCID 3127884, DOI 10.1073/pnas.1106638108, Bibcode 2011PNAS..10810432F)
  22. Augusti et Lordkipanidze, « How "African" was the early human dispersal out of Africa? », Quaternary Science Reviews, vol. 30, nos 11–12,‎ , p. 1338–1342 (DOI 10.1016/j.quascirev.2010.04.012, Bibcode 2011QSRv...30.1338A)
  23. Geraads, Raynal et Eisenmann, « The earliest occupation of North Africa: a reply to Sahnouni et al. (2002) », Journal of Human Evolution, vol. 46, no 6,‎ , p. 751–761 (PMID 15183674, DOI 10.1016/j.jhevol.2004.01.008, lire en ligne)
  24. M. M. Lahr, Out of Africa I: The First Hominin Colonization of Eurasia, Springer Netherlands, , 27–46 p. (ISBN 978-90-481-9035-5), « Saharan Corridors and Their Role in the Evolutionary Geography of ‘Out of Africa I’ »
  25. Toro-Moyano, MartĂ­nez-Navarro, AgustĂ­ et Souday, « The oldest human fossil in Europe, from Orce (Spain) », Journal of Human Evolution, vol. 65, no 1,‎ , p. 1–9 (PMID 23481345, DOI 10.1016/j.jhevol.2013.01.012)
  26. Arzarello, Marcolini, Pavia et Pavia, « Evidence of earliest human occurrence in Europe: the site of Pirro Nord (Southern Italy) », Die Naturwissenschaften, vol. 94, no 2,‎ , p. 107–12 (PMID 17061119, DOI 10.1007/s00114-006-0173-3)
  27. « Paléontologie. Découverte en Espagne du plus vieux fossile humain connu », sur Courrier international, (consulté le )
  28. Croitor, « Paleobiogeography of early human dispersal in western Eurasia: Preliminary results », Comptes Rendus Palevol, vol. 17, nos 4–5,‎ , p. 276–286 (DOI 10.1016/j.crpv.2017.09.004)
  29. Croitor, « A Description of Two New Species of the Genus Rucervus (Cervidae, Mammalia) from the Early Pleistocene of Southeast Europe, with Comments on Hominin and South Asian Ruminants Dispersals. », Quaternary, vol. 1, no 2,‎ , p. 17 (DOI 10.3390/quat1020017)
  30. MartĂ­nez-Navarro, Belmaker et Bar-Yosef, « The large carnivores from 'Ubeidiya (early Pleistocene, Israel): biochronological and biogeographical implications », Journal of Human Evolution, vol. 56, no 5,‎ , p. 514–24 (PMID 19427671, DOI 10.1016/j.jhevol.2009.02.004)
  31. the northernmost known Middle Pleistocene site is Whithlingham, at 52.6° N. Mourre, V., Implications culturelles de la technologie des hachereaux, doctoral thesis, Université de Paris X - Nanterre (2003) Fig. 48 (p. 115).
  32. Bednarik, « Replicating the first known sea travel by humans: the Lower Pleistocene crossing of Lombok Strait », Journal of Human Evolution, vol. 16, no 3,‎ , p. 229–242 (DOI 10.1007/bf02437414)
  33. Callaway, « Oldest Homo sapiens fossil claim rewrites our species' history », Nature,‎ (DOI 10.1038/nature.2017.22114, lire en ligne, consultĂ© le ) - Posth, « Deeply divergent archaic mitochondrial genome provides lower time boundary for African gene flow into Neanderthals », Nature Communications, vol. 8,‎ , p. 16046 (PMID 28675384, PMCID 5500885, DOI 10.1038/ncomms16046, Bibcode 2017NatCo...816046P)
  34. Armitage, Jasim, Marks et Parker, « The southern route "out of Africa": evidence for an early expansion of modern humans into Arabia », Science, vol. 331, no 6016,‎ , p. 453–6 (PMID 21273486, DOI 10.1126/science.1199113, Bibcode 2011Sci...331..453A)
  35. Pagani, « Genomic analyses inform on migration events during the peopling of Eurasia », Nature, vol. 538, no 7624,‎ , p. 238–242 (PMID 27654910, PMCID 5164938, DOI 10.1038/nature19792, Bibcode 2016Natur.538..238P)
  36. « Pleistocene Mitochondrial Genomes Suggest a Single Major Dispersal of Non-Africans and a Late Glacial Population Turnover in Europe », Current Biology, vol. 26, no 6,‎ , p. 827–833 (PMID 26853362, DOI 10.1016/j.cub.2016.01.037)
  37. « A Rare Deep-Rooting D0 African Y-chromosomal Haplogroup and its Implications for the Expansion of Modern Humans Out of Africa », Genetics, vol. 212, no 4,‎ , p. 1421–1428 (PMID 31196864, PMCID 6707464, DOI 10.1534/genetics.119.302368)
  38. Redfield, Wheeler et Often, « A kinematic model for the development of the Afar depression and its paleogeographic implications », Earth and Planetary Science Letters, vol. 216, no 3,‎ , p. 383–398 (DOI 10.1016/s0012-821x(03)00488-6, Bibcode 2003E&PSL.216..383R)
  39. Haq, Hardenbol et Vail, « Chronology of fluctuating sea levels since the Triassic », Science, vol. 235, no 4793,‎ , p. 1156–67 (PMID 17818978, DOI 10.1126/science.235.4793.1156)
  40. Fernandes, Rohling et Siddall, « Absence of post-Miocene Red Sea land bridges: biogeographic implications », Journal of Biogeography, vol. 33, no 6,‎ , p. 961–966 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2006.01478.x)
  41. Chauhan, P. R. (2009). "Early Homo Occupation Near the Gate of Tears: Examining the Paleoanthropological Records of Djibouti and Yemen", in: E. Hover and D.R. Braun (Eds.) Interdisciplinary Approaches to the Oldowan, Springer Netherlands, 49–59. DOI 10.1007/978-1-4020-9059-2
  42. Groucutt et Petraglia, « The prehistory of the Arabian peninsula: deserts, dispersals, and demography », Evolutionary Anthropology, vol. 21, no 3,‎ , p. 113–25 (PMID 22718479, DOI 10.1002/evan.21308)
  43. Carbonell, Bermudez de Castro, Allue et Bastir, « An Early Pleistocene hominin mandible from Atapuerca-TD6, Spain », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 102, no 16,‎ , p. 5674–5678 (PMID 15824320, PMCID 556125, DOI 10.1073/pnas.0501841102)
  44. Carbonell, BermĂșdez de Castro, ParĂ©s et PĂ©rez-GonzĂĄlez, « The first hominin of Europe », Nature, vol. 452, no 7186,‎ , p. 465–9 (PMID 18368116, DOI 10.1038/nature06815, Bibcode 2008Natur.452..465C, lire en ligne)
  45. Straus et Bar-Yosef, « Out of Africa in the Pleistocene: an introduction », Quaternary International, vol. 75, no 1,‎ , p. 2–4 (DOI 10.1016/s1040-6182(00)00071-9)
  46. Christophe FalguĂšres, « The first human settlements out africa into Europe: A chronological perspective », Quaternary Science Reviews, vol. 247,‎ , p. 106551 (ISSN 0277-3791, DOI 10.1016/j.quascirev.2020.106551, lire en ligne, consultĂ© le )
  47. Alimen, H. (1975). "Les 'Isthmes' hispano-marocain et Sicilo-Tunisien aux temps AcheulĂ©ens". L'Anthropologie, 79, 399–436.
  48. Bianchini, G. (1973). "Gli 'hacheraux' nei giacimenti paleolitici della Sicilia sud occidentale". Proceedings of the XV Scientific Meeting of the Italian Institute of Prehistory and Protohistory, 11–25 October 1972.
  49. Villa, « Early Italy and the colonization of Western Europe », Quaternary International, vol. 75,‎ , p. 113–130 (DOI 10.1016/s1040-6182(00)00083-5)
  50. Brantingham, « Hominid–Carnivore Coevolution and Invasion of the Predatory Guild », Journal of Anthropological Archaeology, vol. 17, no 4,‎ , p. 327–353 (DOI 10.1006/jaar.1998.0326)
  51. Lewis, M. E., & Werdelin, L. (2007). "Patterns of change in the Plio-Pleistocene carnivorans of eastern Africa: Implications for hominin Evolution". In R. Bobe, Z. Alemseged, & A. K. Behrensmeyer (Eds.), Hominin environments in the East African Pliocene: An assessment of the faunal evidence. Springer, 77–106.
  52. Marean, « Sabertooth cats and their relevance for early hominid diet and evolution », Journal of Human Evolution, vol. 18, no 6,‎ , p. 559–58 (DOI 10.1016/0047-2484(89)90018-3)
  53. Eldredge et Gould, « On Punctuated Equilibria », Science, vol. 276, no 5311,‎ , p. 337–341 (PMID 9139351, DOI 10.1126/science.276.5311.337c)
  54. Potts, « Evolution and climate variability », Science, vol. 273, no 5277,‎ , p. 922–923 (DOI 10.1126/science.273.5277.922)
  55. Cerling, Harris, MacFadden et Leakey, « Global vegetation change through the Miocene/Pliocene boundary », Nature, vol. 389, no 6647,‎ , p. 153–158 (DOI 10.1038/38229, Bibcode 1997Natur.389..153C)
  56. Shipman, P. A. T. (1984). Hunting in Early Hominids: Theoretical Framework and Tests, 27–43.
  57. Henry de Lumley, « La grande histoire des premiers hommes europĂ©ens (note d'information) », Comptes rendus des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 152, no 1,‎ , p. 95–104 (DOI 10.3406/crai.2008.92103, lire en ligne, consultĂ© le )
  58. Arribas et Palmqvist, « On the Ecological Connection Between Sabre-tooths and Hominids: Faunal Dispersal Events in the Lower Pleistocene and a Review of the Evidence for the First Human Arrival in Europe », Journal of Archaeological Science, vol. 26, no 5,‎ , p. 571–585 (DOI 10.1006/jasc.1998.0346)
  59. Lewis, M.E., Werdelin, L. (2010). "Carnivoran Dispersal Out of Africa During the Early Pleistocene: Relevance for Hominins?". In: A. Baden et al. (Eds.), Out of Africa I: The First Hominin Colonization of Eurasia. Springer Netherlands, pp. 13-26.
  60. Turner, « Assessing earliest human settlement of Eurasia: Late Pliocene dispersions from Afric », Antiquity, vol. 73, no 281,‎ , p. 563–570 (DOI 10.1017/s0003598x0006511x)
  61. Ruff, « Relative limb strength and locomotion in Homo habilis », American Journal of Physical Anthropology, vol. 138, no 1,‎ , p. 90–100 (PMID 18711733, DOI 10.1002/ajpa.20907)
  62. Steudel, « Limb morphology, bipedal gait, and the energetics of hominid locomotion », American Journal of Physical Anthropology, vol. 99, no 2,‎ , p. 345–55 (PMID 8967332, DOI 10.1002/(SICI)1096-8644(199602)99:2<345::AID-AJPA9>3.0.CO;2-X)
  63. Steudel, « Locomotor energetics and hominid evolution », Evolutionary Anthropology: Issues, News, and Reviews, vol. 3, no 2,‎ , p. 42–48 (DOI 10.1002/evan.1360030205)
  64. Wheeler, « The thermoragulatory advantages of large body size for hominids foraging in Savannah environments », Journal of Human Evolution, vol. 23, no 4,‎ , p. 351–362 (DOI 10.1016/0047-2484(92)90071-g)
  65. Klein, R. G. (1999). The human career: Human biological and human origins, (2nd ed.). Chicago: Chicago University Press. 249-250.

Bibliographie

  • (en) Susan C. AntĂłn, Carl C. Swisher III, Early Dispersals of Homo from Africa, Annual Review of Anthropology, 33, 2004: 271–96
  • (en) Eudald Carbonell, Marina Mosquera, XosĂ© Pedro RodrĂ­guez, JosĂ© MarĂ­a BermĂșdez de Castro, Francesc Burjachs, Jordi Rosell, Robert Sala, Josep VallverdĂș, Eurasian Gates: The Earliest Human Dispersals, Journal of Anthropological Research, 64 (2), 2008: 195–228
  • (en) Russell L. Ciochon, Divorcing Hominins from the Stegodon–Ailuropoda Fauna: New Views on the Antiquity of Hominins in Asia, in John G. Fleagle et al. (eds.), Out of Africa I: The First Hominin Colonization of Eurasia, Vertebrate Paleobiology and Paleoanthropology Series, Dordrecht: Springer, 2010, p. 111–126 (ISBN 978-90-481-9035-5 et 978-90-481-9036-2).
  • (en) Robin Dennell, The Palaeolithic Settlement of Asia, Cambridge World Archaeology, Cambridge: Cambridge University Press, 2009 (ISBN 978-0-521-84866-4 et 978-0-521-61310-1).
  • (en) Robin Dennell, Out of Africa I: Current Problems and Future Prospects, in John G. Fleagle et al. (eds.), Out of Africa I: The First Hominin Colonization of Eurasia, Vertebrate Paleobiology and Paleoanthropology Series, Dordrecht: Springer, 2010, p. 247–274 (ISBN 978-90-481-9035-5 et 978-90-481-9036-2).
  • (en) Ryan J. Rabett, Human Adaptation in the Asian Palaeolithic: Hominin Dispersal and Behaviour during the Late Quaternary, Cambridge: Cambridge University Press, 2010 (ISBN 978-1-107-01829-7).
  • (en) Yahdi Zaim, Geological Evidence for the Earliest Appearance of Hominins in Indonesia, in John G. Fleagle et al. (eds.), Out of Africa I: The First Hominin Colonization of Eurasia, Vertebrate Paleobiology and Paleoanthropology Series, Dordrecht: Springer, 2010, p. 97–110 (ISBN 978-90-481-9035-5 et 978-90-481-9036-2).
  • (en) Alon Barash, Miriam Belmaker, Markus Bastir, Michalle Soudack, Haley D. O’Brien, Holly Woodward, Amy Prendergast, Omry Barzilai et Ella Been, « The earliest Pleistocene record of a large-bodied hominin from the Levant supports two out-of-Africa dispersal events », Scientific Reports, vol. 12, no 1721,‎ (DOI 10.1038/s41598-022-05712-y, lire en ligne)

Lien externe

Voir aussi

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.