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Piqûre d'insecte

Une piqûre d'insecte est une lésion, qui résulte de l'insertion dans le corps d'un autre animal soit d'un dard, soit d'un rostre. Dans le premier cas, il s'agit d'hyménoptères comme les guêpes, les abeilles et les fourmis au comportement de prédation ou de défense. Il y a alors inoculation de venin paralysant ou mortel pour les proies et plus ou moins toxique et douloureux pour les mammifères. Une faible proportion de ces espèces est dangereuse et provoque des allergies chez les humains. Dans le second cas, il s'agit d'un comportement alimentaire, l'hématophagie, de diptères comme les mouches et les moustiques ainsi que de puces où les insectes se nourrissent du sang de mammifères. Leur piqûre est généralement indolore et accompagnée de l'inoculation d'un anticoagulant qui provoque des démangeaisons.

Piqûre d'insecte
Description de cette image, également commentée ci-après
Aedes aegypti, moustique vecteur principal de la dengue et de la fièvre jaune.
Classification et ressources externes
CISP-2 S12
CIM-10 T14.1, X23-X25, W57
CIM-9 919.4, 989.5, E905.3, E905.5, E906.4
MedlinePlus 000033
eMedicine 769067
MeSH D007299

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Espèces concernées

(A) Dard d'une fourmi Pogonomyrmex montrant l'aiguillon, la glande de Dufour, et le réservoir à venin sphérique muni d'un long conduit de venin menant à l'aiguillon. (B) Réservoirs de venin isolés.

Hyménoptères

Les guêpes nourrissent leurs larves avec des protéines animales. L'aiguillon des espèces solitaires leur sert à paralyser leur proies plus rarement à les tuer. Subissant une pression de prédation faible, il leur sert peu voire pas du tout à la défense et leur piqûre n'est généralement pas très douloureuses ou toxiques pour les vertébrés. En revanche, les guêpes sociales comme les guêpes germaniques et les frelons n'utilisent jamais leurs dards et leurs venins pour soumettre leurs proies. Les puissantes mandibules sont utilisées pour capturer et démembrer les proies et le dard n'est utilisé que pour la défense[1].

Les fourmis sont uniquement sociales. Elles utilisent leur dard pour pour chasser des proies comme pour se défendre contre des prédateurs arthropodes et vertébrés[1].

Les abeilles nourrissent leur larve avec des protéines végétales. Leur dard est uniquement utilisé pour la défense. Les abeilles solitaires subissent rarement une forte pression de prédation des vertébrés et leurs piqûres et venins n'ont pas évolué pour être particulièrement douloureux ou toxiques pour les vertébrés. Les abeilles sociales, principalement les abeilles domestiques et les bourdons, vivent en colonies riches en ressources prédatées par les mammifères et les oiseaux. En réponse à cette pression de prédation accrue, leurs venins ont évolué pour être létaux envers les vertébrés et leur induire de la douleur[1].

Diptères

Les moustiques piquent grâce à leur rostre les mammifères pour se nourrir de sang. Ce sont uniquement les femelles qui ont ce comportement afin de constituer leur œufs. Pour se faire, elles inoculent un anticoagulant non douloureux mais provoquant des démangeaisons.

Chez les mouches hématophages comme les taons, les mouches plates et la mouche tsé-tsé, ce comportement se retrouve chez les adultes, aussi bien chez les mâles que les femelles.

Hémiptères

Un petit nombre d'hémiptères sont ectoparasites hématophages : les Cimicidae (dont les punaises des lits) et les Triatominae (Reduviidae) sur des oiseaux et des mammifères, y compris l'humain ; les Polyctenidae sur des chauves-souris[2].

Puces

Les puces piquent pour se nourrir de sang de mammifères à chaque stade de leur développement, quel que soit le sexe.

Conséquences chez l'humain

Exemple de réaction inflammatoire de type œdème, induit par la piqûre d'abeilles domestiques.

L'inflammation de la peau et un prurit sont les réactions allergiques locales les plus visibles et fréquentes. Elles disparaissent généralement en quelques jours. La lésion est visible sous forme d'une rougeur, d'un gonflement diffus ou d'un bouton avec parfois une petite ulcération et plus exceptionnellement d'un phlyctène (cloque). Elle reste parfois (rarement) visible plusieurs mois, et exceptionnellement jusqu'à plus de deux ans, parfois avec une cicatrice à vie. Une lésion persistante peut être due à l'introduction d'une bactérie ou d'un autre organisme pathogène (y compris fongique, avec par exemple une histoplasmose, maladie infectieuse touchant habituellement le poumon pouvant être induite par des spores introduites dans la plaie à l'occasion d'une piqure d'insecte)[3].

Des lésions problématiques peuvent apparaître quand la piqûre touche la paupière, ce qui est une lésion plus fréquente que les atteintes cornéennes, mais restant rare (« nécrose palpébrale » dans les cas extrêmes, habituellement déclenchée par une bactériose mais aussi parfois par une vasoconstriction-thrombose induite par le venin de certains animaux[4].

Très rarement, dans certains contextes rhumatologiques, des méningoradiculites peuvent survenir. Un mécanisme similaire au second stade d'infection de Borrélies telles que la maladie de Lyme provoquées par des tiques[5]).

Exceptionnellement, un syndrome de Kounis (forme de « syndrome coronarien aigu (SCA) survenant dans un contexte d'allergie » peut être induit par une piqure d'insecte[6].

Mécanismes chez l'humain

Certains insectes injectent de l'acide méthanoïque, pouvant causer une réaction cutanée immédiate résultant souvent en une rougeur et un gonflement de la zone piquée.

L'appareil vulnérant qui injecte le venin ou des substances allergéniques est le dard dans le cas des hyménoptères ou le rostre dans le cas des hétéroptères suceurs de sang (hématophages).

Le phénomène « Effet d'invitation »

Le risque d'être piqué ou piqué plusieurs fois, ainsi que le site d'atterrissage et de piqûre sur le corps ne sont pas aléatoires.

On sait que tout comme les tiques, les insectes hématophages sont attirés vers un hôte via la chaleur (rayonnement infrarouge) et le CO2 qu'il émet, mais aussi via les kairomones qu'il émet. Ces insectes ciblent certaines parties du corps, qui vont alors concentrer les piqûres.

On a plus récemment découvert qu'au sein de certains groupes ou espèces d'insectes, des molécules (dites phéromones d'agrégation)[7] émises durant leur repas de sang par l'insecte lui-même, probablement en début de repas. Elles attirent d'autres insectes présents à proximité (ex. : les Aedes sierrensis risquent plus d'entrer dans une chambre si des femelles conspécifiques sont déjà en train de s'y nourrir sur un humain). Et si l'on déroute l'air d'une chambre où des femelles de Stegomyia aegypti (= Aedes aegypti), sont en train de se nourrir, cet air, en son point de sortie, attirera d'autres femelles de la même espèce[8].

Ce phénomène est dénommé « effet d'invitation ». Il a été découvert et décrit en Russie en 1977 par Alekseev et ses collègues en[9] chez le moustiques Aedes communis avant d'être confirmé par d'autres chercheurs chez d'autres espèces, mais avec des « sites d'atterrissage » différents sur le corps humain.

Ce phénomène est associé à un tropisme (une préférence pour certaines partie du corps de leur hôte). Par exemple :

  • Aedes communis est surtout attiré par les bras d'humains ;
  • Aedes cantans, expérimentalement en laboratoire, est plus susceptible de chercher à piquer la patte d'un animal qui a une congénère dans une « cage d'alimentation » attachée sur cette patte, que sur la patte de contrôle si dans une cage similaire les moustiques sont empêchés de se nourrir[10]. Une étude publiée en 1995 avait confirmé cet effet chez les moustiques européens, mais pas chez les anophèles d'Afrique de l'Est testés[10], mais selon ses auteurs eux-mêmes, cette différence pouvait être liée à des biais dans l'expérience (en particulier, plusieurs espèces différentes se nourrissaient en même temps sur le même animal) ;
  • Stegomyia albopicta (le moustique tigre, qui à la différence de la plupart des autres moustiques n'est pas nocturne, mais plus actif le jour) cible préférentiellement comme aire d'atterrissage sur le corps humain la tête. Et quand il atterrit sur des membres, ce sont les genoux et les coudes qui sont les plus choisis. En outre, quand ces « atterrissages » se font à moins de trois minutes d'intervalle par des moustiques différents sur une même personne, ils sont 2,5 fois plus fréquents sur la partie du corps déjà occupée par un ou plusieurs autres moustiques tigres, que sur une partie du corps aléatoire. La molécule utilisée comme « signal d'invitation » intéresse les chercheurs, car elle pourrait servir à améliorer l'attractivité des pièges anti-moustique tigre[11] ;
  • Anopheles farauti et Anopheles gambiae sensu lato préfèrent les chevilles[12] - [13] ;
  • Anopheles atroparvus vise plutôt la tête[13] ;
  • Sabethes belisarioi est encore plus précis, visant le nez[14].

Des « effets d'invitation » de même nature ont été mis en évidence chez des femelles de mouches hématophages, surtout quand il s'agit d'espèces se nourrissant en commun :

  • phlebotomes qui, expérimentalement alimentés dans des mangeoires de groupe, attirent d'autres femelles affamées via une « phéromone d'agrégation »[15] ;
  • Simulium damnosum[16] ;
  • les femelles du moucheron écossais Culicoides impunctatus semblent également attirer d'autres femelles de la même espèce vers leur hôte lorsqu'elles s'y alimentent[17].

Il a été noté que les moustiques femelles artificiellement nourries au travers d'une membrane en plastique ne suscitent pas cet effet, suggérant que l'« odeur » de l'hôte est un déclencheur qui sensibilise les moustiques qui se nourrissent à prévenir d'autres moustiques de leur espèce qu'une proie est disponible, ou que c'est l'hôte[7].

Mieux comprendre cet effet permettrait des mieux comprendre l'écoépidémiologie des maladies vectorielles transmises par les moustique et probablement d'améliorer les stratégies de lutte contre ces maladies et/ou leurs vecteurs.

Signes et symptômes chez l'humain

Trois types de réaction au dard sont une rougeur autour de la zone piquée, le grattage en réponse au prurit et une douleur et sensation locale de chaleur. L'inflammation et presque toujours locale avec un bouton, gonflement ou rougeur s'étendant sur moins de cm, rarement source d'infection. Des réactions plus étendues (rash urticarien), voire systémiques et graves en cas de réaction allergique aiguë, dite « choc anaphylactique » sont possibles, avec des symptômes apparaissant alors hors de la zone piquées en quelque minutes ou dans les heures qui suivent la piqûre ou morsure, Ce type de réaction est souvent caractérisé par une urticaire et/ou un œdème de Quincke (qui est une urgence médicale)[18]. Les symptômes varient selon le type d'insecte, la sensibilité de la personne piquée, et le lieu de la piqûre sur le corps, avec par exemple :

Douleur chez l'humain

La douleur des piqûres chez l'humain varie considérablement selon l'insecte considéré et la sensibilité de la personne piquée. Les piqûres de moustiques et de puces causent plus souvent une démangeaison qu'une douleur.

Il existe un classement de la douleur des piqûres d'insectes établi par l'écologue et chimiste américain Justin Schmidt. Durant 35 ans, chaque fois qu'il est piqué par un insecte lors de ses recherches, il évalue sa douleur et décrit son ressenti. Il a ainsi établi un indice de douleur sur une échelle allant de 1 à 4 à partir de l'étude de 150 espèces d'insectes. Par exemple, la douleur de la piqûre de la Fourmi de feu se situe au niveau 1 et est décrite comme similaire à une décharge d'électricité statique : vive, soudaine et moyennement alarmante. Sur ce niveau 1, se trouve également la piqûre des Abeilles à sueur, dont la douleur est qualifiée de légère, éphémère et presque fruitée et comparée à une petite étincelle brûlant un seul poil du bras. Au niveau 2, se situe la piqûre de l'Abeille domestique. Elle est décrite comme brûlante, corrosive et croissante et comparée à la brûlure d'une allumette ensuite aspergée d'acide. La Fourmi moissonneuse Pogonomyrmex barbatus est un exemple du niveau 3. Sa piqûre est persistante et sa douleur est comparée à un ongle incarné foré à la perceuse. La douleur de la piqûre des guêpes Pompiles des genres Pepsis et Hemipepsis spécialisés dans les Tarentules est de niveau 4. Elle est qualifiée d'aveuglante, féroce, électrique et est comparée à celle d'un sèche-cheveux branché jeté dans un bain. Mais son effet ne dure que deux minutes. La piqûre la plus douloureuse et la plus longue appartiendrait à la fourmi Paraponera clavata. Son effet, qui dure 24 heures, est qualifié de pur, intense et brillant et équivaut à marcher sur des charbons ardents avec un clou rouillé de cm de long planté dans son talon. Sa douleur est généralement comparée à celle causée par une balle, d'où son nom vernaculaire Fourmi balle de fusil[19].

Risques de confusion chez l'humain

Certains cancers (lymphoblastomes, histiocytoses et carcinomes épidermoïdes) peuvent avoir l'apparence d'une piqûre ou morsure d'insecte[20].

Références

  1. (en) Justin O. Schmidt, « Pain and Lethality Induced by Insect Stings: An Exploratory and Correlational Study », Toxins, vol. 11, no 7, , p. 427 (ISSN 2072-6651, PMID 31330893, PMCID PMC6669698, DOI 10.3390/toxins11070427, lire en ligne, consulté le )
  2. Henri-Pierre Aberlenc (coordination), Les insectes du monde : biodiversité, classification, clés de détermination des familles, Museo Éditions & Éditions Quae, (ISBN 978-2-37375-101-7), tome 1, pp. 506-523 et 541-574, tome 2 pp. 210-259
  3. J. Delacrétaz et D. Grigoriu, « Histoplasmose africaine developpee sur une piqure d'insecte », Sabouraudia: Journal of Medical and Veterinary Mycology, vol. 10, no 1, , p. 24–25 (ISSN 0036-2174, DOI 10.1080/00362177285190061, lire en ligne, consulté le )
  4. H. Offret, J. Porras, M. Labetoulle et O. Offret, « Nécrose palpébrale par piqûre d’hyménoptère », Journal Français d'Ophtalmologie, vol. 31, no 9, , p. 936–938 (DOI 10.1016/S0181-5512(08)74737-5, lire en ligne, consulté le )
  5. Gauvain, J. B., Caplan, F., Bardet, M., Brigant, S., & Luthier, F. (1985). méningoradiculites après piqûre d'insecte: aspects rhumatologiques. À propos de dix cas. La Semaine des hôpitaux de Paris, 61(18), 1221-1225
  6. (en) « Un syndrome coronarien aigu après une piqûre d’insecte rampant, un nouveau cas de syndrome de Kounis ? », Journal Européen des Urgences et de Réanimation, vol. 28, no 4, , p. 216–221 (ISSN 2211-4238, DOI 10.1016/j.jeurea.2016.02.009, lire en ligne, consulté le )
  7. Cavanagh S, Townson H (1986) Evidence for an aggregation pheromone in feeding mosquitoes. Trans R Soc., 80: 334-
  8. (en) Abbas Ahmadi et G. A. H. McCLELLAND, « Mosquito-mediated attraction of female mosquitoes to a host », Physiological Entomology, vol. 10, no 3, , p. 251–255 (ISSN 0307-6962 et 1365-3032, DOI 10.1111/j.1365-3032.1985.tb00044.x, lire en ligne, consulté le )
  9. Alekseev AN, Rasnitsyn SP, Vitlin LM (1977): On aggregative behaviour of female bloodsucking mosquitoes (Diptera, Culicidae, Aedes). Part I. Discovery of the “invitation effect”. Meditsinskaya Parazitologiya i Parazitarnie Bolezni., 46: 23-24. (ru)|URL=https://europepmc.org/article/med/875904
  10. (en) J. D. Charlwood, P. F. Billingsley et T. Q. Hoc, « Mosquito-mediated attraction of female European but not African mosquitoes to hosts », Annals of Tropical Medicine & Parasitology, vol. 89, no 3, , p. 327–329 (ISSN 0003-4983 et 1364-8594, DOI 10.1080/00034983.1995.11812962, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) J Charlwood, Elsa VE Tomás, Louise Kelly-Hope et Olivier JT Briët, « Evidence of an ‘invitation’ effect in feeding sylvatic Stegomyia albopicta from Cambodia », Parasites & Vectors, vol. 7, no 1, , p. 324 (ISSN 1756-3305, PMID 25015104, PMCID PMC4230241, DOI 10.1186/1756-3305-7-324, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) J.D. Charlwood, R. Paru et H. Dagoro, « Raised platforms reduce mosquito bites », Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene, vol. 78, no 1, , p. 141–142 (DOI 10.1016/0035-9203(84)90204-9, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) R. De Jong et B. G. J. Knols, « Selection of biting sites on man by two malaria mosquito species », Experientia, vol. 51, no 1, , p. 80–84 (ISSN 0014-4754 et 1420-9071, DOI 10.1007/BF01964925, lire en ligne, consulté le )
  14. P.C.C. Garnham, « Book Reviews : Mosquitoes, by J. D. Gillett. 274 pp. WEIDENFELD AND NICOLSON. London, 1971. £5.90 », Royal Society of Health Journal, vol. 93, no 3, , p. 175–175 (ISSN 0035-9130, DOI 10.1177/146642407309300324, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Yosef Schlein, Boaz Yuval et Allon Warburg, « Aggregation pheromone released from the palps of feeding female Phlebotomus papatasi (Psychodidae) », Journal of Insect Physiology, vol. 30, no 2, , p. 153–156 (DOI 10.1016/0022-1910(84)90119-7, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) P. J. McCall et P. A. Lemoh, « Evidence for the “invitation effect’ during bloodfeeding by blackflies of theSimulium damnosum complex (Diptera: Simuliidae) », Journal of Insect Behavior, vol. 10, no 2, , p. 299–303 (ISSN 0892-7553 et 1572-8889, DOI 10.1007/BF02765562, lire en ligne, consulté le )
  17. (en) A. Blackwell, C. Dyer, A. J. Mordue Luntz et L. J. Wadhams, « Field and laboratory evidence for a volatile pheromone produced by parous females of the Scottish biting midge, Culicoides impunctatus », Physiological Entomology, vol. 19, no 4, , p. 251–257 (ISSN 0307-6962 et 1365-3032, DOI 10.1111/j.1365-3032.1994.tb01049.x, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Goddard, Jerome, Physician's guide to arthropods of medical importance, Boca Raton, CRC Press, , 14 p. (ISBN 0-8493-1387-2)
  19. (en) Justin O. Schmidt, « Experience: I have been stung by 150 species of insect », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Arthur C. Allen, Persistent "Insect Bites" (Dermal Eosinophilic Granulomas) Simulating Lymphoblastomas, Histiocytoses, and Squamous Cell Carcinomas, vol. 24, , 367–387 p. (PMID 18904647, PMCID 1942711, lire en ligne)
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Insect bites and stings » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

Bibliographie

Jean Meaume, « Envenimation par les hyménoptères », Revue française des laboratoires, vol. 2002, no 342, , p. 27-34

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