Accueil🇫🇷Chercher

Phyt'air

Le programme Phyt’air est un programme français de recherche portant sur la faisabilité de l'épuration de l’air à l'intérieur des bâtiments par des plantes, et sur leur capacité de bioindication de la qualité de l'air intérieur. Il s'est déroulé en 3 phases, de 2001 à 2012.

Le programme a conclu que l'absorption des polluants par les plantes n'était pas significative, et avantageusement remplaçables par l'aération et la ventilation.

Air intérieur

La qualité de l’air extérieur fait depuis les années 1970 l'objet de nombreuses études, d'alertes et de mesures mais la qualité de l’air intérieur n'a l'attention du public et des spécialistes que depuis peu. Or, un occidental urbain moyen passe plus de 80 % de son temps à l’intérieur. Et il est fréquent que l'air intérieur soit plus pollué que l'air extérieur (pour certains paramètres au moins), c'est pourquoi la maîtrise de la pollution des ambiances intérieures est un des objectifs des approches de type HQE (Haute qualité environnementale). L'utilisation d'organismes vivant pour épurer l'air intérieur ou extérieur est un des sous-objectifs d'un projet de quinzième cible HQE.

Principaux polluants et leurs sources

DĂ©pollution par les plantes

Dans les années 1980, les premiers travaux scientifiques sur l'épuration de l'air intérieur par les plantes (l'un des domaines de la Phytoépuration) ont été initiés par le professeur Bill Wolverton de la NASA, aux États-Unis. Il était missionné depuis 1974 pour travailler sur l’élimination des composés chimiques générés par les matériaux de construction utilisés dans les navettes spatiales ou futures stations orbitales (milieux totalement confinés), afin que les astronautes puissent respirer un air plus sain. Il a produit une liste d'environ 50 plantes, notée chacune de 1 à 10 pour leur efficacité à absorber divers polluants.

Dans les années 1990, d'autres chercheurs, en Allemagne et aux États-Unis ont conforté les premiers résultats de Wolverton.

Depuis les années 2000, de nombreuses études ont approfondi cette question dans le monde entier (Australie, Allemagne, Angleterre, Canada, Chili, Corée, Chine, Géorgie, Japon et Russie) cherchant à mieux mettre en évidence (quantitativement et qualitativement) les propriétés épuratrices des plantes en pot ou en culture hydroponique vis-à-vis d’un certain nombre de polluants, notamment ceux de l’air intérieur. Mais les protocoles d'études étaient souvent trop différents pour facilement comparer ces études. À l'heure actuelle, en France, des recherches se poursuivent, dont via le projet Phyt'air.

Projet Phyt'air

Il vise à mieux comprendre les mécanismes en jeu et à consolider les données scientifiques sur des questions telles que le dimensionnement minimal en surface foliaire nécessaire selon le volume de la pièce, la teneur en polluants, et leur nature.

La faculté de pharmacie de Lille, en partenariat avec le CSTB, voulait étudier la faisabilité d'un système simple de bioépuration de l’air intérieur, avec dans le même temps la mise au point d'une méthode de qualification des plantes en vue de les utiliser comme bioindicateur. Ce projet s'inscrit dans les orientations du plan régional pour la qualité de l'air (PRQA) du Nord-Pas-de-Calais. Il peut aussi être support d'une filière économique appliquant les principes de la bioindication.

Une association « Plant'Airpur Â» fondĂ©e par Geneviève Chaudet (auteure d'un livre intitulĂ© Les plantes dĂ©polluantes), en 2000 accompagne le projet. Cette association de professionnels regroupe des producteurs et des distributeurs du secteur mais aussi des architectes d'intĂ©rieur, des paysagistes et des chercheurs.

Programme Phyt'air

Développé de 2001 à 2012 par deux laboratoires de recherche (du CSTB de Nantes, et de la Faculté de pharmacie de Lille), il est cofinancé par les délégations régionales Nord-Pas-de-Calais et Pays de la Loire de l’ADEME et les régions Nord-Pas-de-Calais et Pays de la Loire. Son objectif, double, est de surveiller et d'épurer l'air intérieur grâce à des plantes vertes.

La phase I du programme Phyt’air, a consisté à comparer les méthodes et données de l’étude menée par Wolveton à celles des travaux de M. Cuny et Mlle Rzepka.

Étude de Wolverton

En 1973, Wolverton avait identifié 107 produits composés organiques volatils susceptibles de polluer l'intérieur d'un vaisseau spatial, ce qui lui avait permis d'alerter la NASA sur les risques pour la santé des astronautes.

En 1984, les Ă©tudes publiĂ©es par la NASA, fondĂ©es sur des tests en laboratoire, dĂ©montraient que certaines plantes d’intĂ©rieur pouvaient Ă©purer l'air d'espaces fermĂ©s de polluants tels que les COV. Pour affiner ses recherches, la NASA a construit un bâtiment totalement Ă©tanche dĂ©nommĂ© « Biohome Â». Il a Ă©tĂ© Ă©quipĂ© de manière Ă  reproduire l'habitat entièrement fonctionnel d'une personne. Le reste de l'espace intĂ©rieur a accueilli un rĂ©seau des « composants biorĂ©gĂ©neratifs Â» entièrement composĂ© de plantes et de leurs substrats de croissance. Le Biohome a aussi Ă©tĂ© Ă©quipĂ© (sur chaque porte extĂ©rieure) de prĂ©leveurs d'Ă©chantillons d'air intĂ©rieur.

Des analyses d'air ont Ă©tĂ© faites avec un chromatographe de spectromètre de masse/en phase gazeuse (la masse spec/GC) avant la mise en place des plantes au sein du Biohome ; elles ont confirmĂ© la prĂ©sence de niveaux Ă©levĂ©s de COV (au point d'induire une forte irritation oculaire voire un malaise respiratoire chez les personnes entrant dans l'enceinte (deux symptĂ´mes pouvant Ă©voquer ce qu'on appelle aujourd'hui le « syndrome des bâtiments malsains Â».

Des plantes d’intérieur ont ensuite été introduites dans le biohome, pour en évaluer la capacité d’absorption des COV de l'air. Les analyses ont alors montré qu'en présence de ces plantes et de leur substrat, les concentrations en COV avaient très fortement diminué.

C’est pourquoi cette étude a depuis souvent servi de référence, notamment pour le Programme Phyt’air. Néanmoins, quelques points de méthode posent des questions que le programme Phyt'air veut résoudre :

  • les doses de COV utilisĂ©es pour l’étude de Wolverton, Ă©taient très Ă©levĂ©es, plus qu'elles ne le sont dans nos milieux habituels de vie.
  • Wolverton n'a pas Ă©tudiĂ© la part Ă©ventuelle des microorganismes ou du charbon de bois ou de la matière organique prĂ©sents dans le substrats des plantes vertes, pour l’épuration de l’air.

La diversité des méthodes employées s'explique par la volonté de dégager un protocole, sinon standardisé, pouvant au moins servir de ligne directrice pour les travaux futurs et qui permettra des comparaisons fiables de résultats d'étude différentes.

Phases du Programme Phyt’air

Phase I (2005 Ă  2007)

Elle a pour premier objectif la mise au point un protocole d’analyse permettant de qualifier des plantes au regard de leurs capacités à surveiller ou à épurer l’air ambiant. Le Programme utilise toujours les trois plantes déjà pré-testées et communément utilisées en plantes d'intérieur ;

  • Scindapsus aureus (Lierre du diable ou pothos) ;
  • Chlorophytum comosum (Plante araignĂ©e ou Phalangère) ;
  • Dracaena marginata(Dragonnier ; dont la capacitĂ© Ă  Ă©purer le benzène et le n-hexane ont Ă©tĂ© confirmĂ©es en Australie en 2001).

La méthode découle des connaissances acquises dans le domaine de la biosurveillance de la pollution extérieure par les lichens ou les plants de tabac. Néanmoins, pour pouvoir interpréter et comparer les résultats, plusieurs conditions d'expériences étaient nécessaires :

  • Ă©tude du rapport concentration finale sur concentration initiale, avec une injection unique de polluant sur 24h,
  • injection d’une dose unique et observations des performances d'Ă©puration pendant 24h,
  • maintien de la tempĂ©rature et de l’humiditĂ© constantes (pour la comparabilitĂ© des rĂ©sultats, bien que ces paramètres varient dans la rĂ©alitĂ©),
  • utilisation d'un Ă©clairage naturel (avec ou sans ajout d'Ă©clairage artificiel) pour reproduire l’éclairage tel qu'il existe dans l'habitat rĂ©el.

De plus, différentes configurations d’expositions ont été expérimentées pour différencier le rôle de chaque compartiment dans les phénomènes d’épuration. Six configurations différentes ont été testées :

  1. Plantes avec sol, racines et microorganismes.
  2. Pots avec terre, racines et microorganismes.
  3. Plantes sans terre ni microorganismes.
  4. Plantes avec des feuilles uniquement.
  5. Terre et microorganismes.
  6. Terre stérile.

Les plantes sont toutes exposées aux polluants dans des enceintes en verre, équipées pour mesurer et suivre l'évolution des concentrations en polluants.

RĂ©sultats obtenus

Comme il est possible de le faire pour les cellules animales, un test dit « test des comètes Â» a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur les cellules vĂ©gĂ©tales des plantes exposĂ©es. Il a mis en Ă©vidence une lyse du noyau cellulaire montrant que l'ADN des cellules vĂ©gĂ©tales a Ă©tĂ© endommagĂ© par l’exposition aux polluants. Ceci pose deux questions :

  • Les cellules humaines, bien que fonctionnant diffĂ©remment des cellules vĂ©gĂ©tales, subissent elles des effets comparables ?
  • Pour des raisons de clartĂ© des rĂ©sultats scientifiques, dans chaque expĂ©rience, les plantes n'ont Ă©tĂ© soumises qu'Ă  un seul type de polluant Ă  la fois (benzène, monoxyde de carbone, formaldĂ©hyde), mais dans la vie courante, les individus sont exposĂ©s Ă  des « cocktail Â» complexes de polluants. De plus, les plantes n’ont pas toutes le mĂŞme potentiel d’absorption des polluants, et les performances d’une mĂŞme plante varient selon le polluant. Ces expĂ©riences doivent donc maintenant ĂŞtre transposĂ©es en conditions plus proches de la rĂ©alitĂ©. Cela pourra se faire via des logiciels de modĂ©lisation qu'il faut d'abord caler sur des observations en vraie grandeur, qui seront faites dans un pavillon expĂ©rimental (phase III du Programme).

Phase II (2007 Ă  2009)

Durant cette phase[2], l’équipe scientifique a intégré un chargé de recherche[3], qui a disposé de matériels plus sophistiqués et précis, dont pour le dosage des injections de polluants au sein des enceintes en verre.

Les plantes ont été exposées de manière unique et en continu, pour étudier l'épuration de l'air du CO, du benzène et du formaldéhyde. Il s'agissait :

  • de suivre les paramètres biologiques dĂ©veloppĂ©s dans le Programme Phyt'air I et de comparer les rĂ©sultats. Les marqueurs cellulaires Ă©taient mesurĂ©s avant, et après exposition, et pour certains suivis dans le temps pour apprĂ©hender les mĂ©canismes de rĂ©paration cellulaire.

Pour préparer une méthode standardisée d’évaluation des végétaux et dans la perspective d'un label, deux axes de développement sont proposés :

  • concernant l’exposition des vĂ©gĂ©taux : optimisation de la maĂ®trise des paramètres environnementaux (tempĂ©rature et humiditĂ©) et essai de mise au point d’une mesure des performances Ă©puratrices des plantes exposĂ©es en continu ;
  • concernant les paramètres physiologiques : intĂ©gration d’une nouvelle enzyme (la glutathion rĂ©ductase) venant complĂ©ter les donnĂ©es relatives aux enzymes dĂ©jĂ  Ă©tudiĂ©es.

Résultats déjà obtenus sur les performances épuratoires

  1. Les capacités d’épuration du sol sont confirmées.
  2. Les résultats obtenus ne sont pas uniquement dépendants de la surface foliaire et la quantité de cires foliaires bien que pour la part d’absorption attribuable aux plantes, la densité du feuillage semble influer sur les performances observées.
  3. L’hygrométrie et l'humidité du sol influent significativement sur les performances d’épuration du formaldéhyde (probablement essentiellement à cause des propriétés hydrophiles de ce polluant).
  4. La lumière ne semble pas influer sur les performances d’épuration.

RĂ©sultats obtenus sur les atteintes physiologiques

  1. Les résultats obtenus dans Phyt'air I sont confirmés.
  2. Les polluants ont généré un stress oxydant qui se manifeste soit par la formation de MDA (Malondialdéhyde) et/ou par l’activation d’enzymes antioxydantes.
  3. Lors des injections de benzène en mode continu, les mécanismes observés semblent proportionnels à la dose utilisée.
  4. Les résultats (obtenus en laboratoire ou lors de tests dans les écoles) montrent des possibilités de biosurveillance de la qualité de l’air intérieur.

Phase III

Cette étape vise à progressivement quitter les conditions de laboratoire (enceintes et conditions contrôlées) pour s'approcher des conditions de vie quotidiennes. Le Programme Phyt'air II a permis d’évoluer vers des conditions plus réalistes d'exposition et de doses, mais certains paramètres (volumes d'air, aération…) n'avaient pas encore pu être pris en compte. Or, ces variables sont incontournables pour évaluer les capacités effectives de végétaux, en conditions réelles, notamment dans la perspective du développement d'un système d’épuration. Pour cela le programme a intégré une biosurveillance de la pollution de l'air intérieur de 10 écoles, de 10 bureaux administratifs et de 20 exploitations agricoles[4].

Un des outils existant Ă©tait le «  Laboratoire MARIA  Â» du CSTB qui constitue l'Ă©quivalent en volume d'une maison, Ă©quipĂ© pour le suivi de très nombreux paramètres, dont les polluants, oĂą des tests peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©s sur les plantes. Cependant, cet Ă©quipement est coĂ»teux[4] et très demandĂ©[4], ne permettant pas d'y faire les tests prĂ©liminaires.

Une Ă©tape intermĂ©diaire a donc Ă©tĂ© l'utilisation d'un outil numĂ©rique visant Ă  observer le comportement des polluants dans des pièces (dont les caractĂ©ristiques peuvent ĂŞtre modifiĂ©es) en prĂ©sence des plantes, pour dĂ©finir des scĂ©narios rĂ©alistes, Ă  ensuite valider dans l’équipement « Maria  Â».

MĂ©thodologie

Trois phases d'étude ont été mises au point avec le CSTB :

  • Une Phase a portĂ© sur la standardisation des cultures, afin de disposer de « matĂ©riel vĂ©gĂ©tal » standard Ă  exposer aux polluants. L'Ă©tude a aussi recherchĂ© s'il existait des matĂ©riaux capables d'augmenter soit le phĂ©nomène de dĂ©pollution (synergies) soit permettant une meilleure croissance vĂ©gĂ©tale.
  • La Phase 2 a consistĂ© Ă  exposer les vĂ©gĂ©taux, avec Ă©tude de la cinĂ©tique d'Ă©limination des polluants de l'air pour chaque espèce vĂ©gĂ©tale, avec Ă©valuation d'une Ă©ventuelle bioaccumulation et bioindication, dans la perspective d'une rĂ©flexion finalisĂ©e sur l'application de possibles systèmes d'Ă©puration dans les lieux de vie.
  • La Phase 3 portait sur le conditionnement et l'utilisation des plantes dans les lieux. Cette phase a portĂ© sur des essais progressifs faits dans des lieux diffĂ©rents.

Plantes et polluants concernés

Ă€ ce stade, le projet Phyt'air devait principalement porter sur trois plantes :

Et sur quatre aérocontaminants :

RĂ©sultats

Dans des conditions proches de celle de d’un logement moyen, avec sources multiples, et relativement faible exposition des plantes, c’est l’association sol/microorganismes/plante qui semble la plus active en termes d’absorption mais avec des rendements qui « ne permettent pas d’avoir une élimination significative »[4]. Pour la qualité de l'air intérieur, la limitation des sources de polluants et une bonne aération restent donc prioritaires[4].

Les microorganismes du sol contribuent le plus à l’épuration de l’air quand ils sont associés au système racinaire d’une plante, donnée qui pourrait orienter de futurs systèmes actifs de biofiltration. Cependant les microbes des substrats horticoles sont encore mal connus[4]. Il est probable que les populations microbiennes du sol puissent être optimisées pour une meilleure épuration[4].

Le programme PHYTAIR a aussi permis de montrer qu’aux doses habituelles, les polluants de l’air étudiés - s’ils n’affectent pas significativement l’aspect externes des végétaux - ont de réels effets négatifs au niveau cellulaire (inhibition de la photosynthèse, stress oxydant et génotoxicité), ce qui laisse penser que de nouveaux biomarqueurs ou test de pollution de l’air pourraient être créés[4].

Ces travaux ouvrent sur la recherche de mécanismes génétiques et sur le développement de tests de plus grande spécificité[4].

Conclusions du programme

Le programme a conclu que, dans l'ensemble substrat-plante, l'absorption des polluants est principalement réalisée par le substrat. Ce rendement n'est néanmoins pas suffisant pour être réalisé en conditions réelles. L’aération et la ventilation sont des méthodes plus efficaces[4]. L'ADEME s'est principalement fondée sur cette étude pour conclure que la notion de plante dépolluante n'est pas validée scientifiquement[5].

Le programme a permis de mieux comprendre les effets des polluants sur les végétaux et de mettre au point de techniques pour l’étude des mécanismes en jeu. Enfin, il a permis la mise au point d'une méthode de biosurveillance végétale de la qualité de l’air intérieur[4].

Notes et références

  1. Ralph L. Orwell, Ronald L. Wood, Jane Tarran, Fraser Torpy et Margaret D. Burchett ; Removal of Benzene by the Indoor Plant/Substrate Microcosm and Implications for Air Quality ; Revue : Water, Air, & Soil Pollution, Éditeur : Springer Netherlands, dans la collection Earth and Environmental Science ; Volume 157, no 1-4 / septembre 2004, p. 193-207 ; (ISSN 0049-6979) (Impression) 1573-2932 (Online) ; DOI:10.1023/B:WATE.0000038896.55713.5b (Résumé introductif de l'étude)
  2. Epuration et biosurveillance par les plantes des polluants de l’air intérieur - Projet PHYTAIR phase 2 - Mise au point d’un système d’exposition en continu / Application à l’étude de l’accumulation et des effets du benzène chez Scindapsus aureus / Application de la biosurveillance des effets génotoxiques des polluants dans 10 écoles de la région Nord-Pas de Calais
  3. Benjamin Hanoune (chargé de recherches), basé à l'Université Lille I
  4. Damien Cuny, "Biosurveillance des polluants de l'air intérieur, Les apports du Programme Phytair" Air pur - Environnement et santé, no 1, Oct 2012, voir « http://www.appanpc2.fr/APES/01/HTML/index.html#/5/zoomed pages 2 à 7 », APPA Nord-Pas-de-Calais)
  5. Plantes et épuration de l'air intérieur, avis de l'ADEME

Annexes

Bibliographie

  • Baudet C, Guihard MD & Mayer E (), Les plantes qui purifient l'air de votre maison, incluant 20 fiches pratiques sur quelques plantes recommandĂ©es, 124 pages
  • Cuny D, Hanoune B & Rzepka M-A (2009) Epuration et biosurveillance par les plantes des polluants de l’air intĂ©rieur - Projet PHYTAIR phase 2 - Mise au point d’un système d’exposition en continu / Application Ă  l’étude de l’accumulation et des effets du benzène chez Scindapsus aureus / Application de la biosurveillance des effets gĂ©notoxiques des polluants dans 10 Ă©coles de la rĂ©gion Nord-Pas de Calais ; Convention ADEME no 0762C0040

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.