Pernay
Pernay est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Pernay | |
L'Ă©glise de Pernay. | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Centre-Val de Loire |
DĂ©partement | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes de Gâtine et Choisilles - Pays de Racan |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Peninon 2020-2026 |
Code postal | 37230 |
Code commune | 37182 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Pernaisiens |
Population municipale |
1 451 hab. (2020 ) |
Densité | 82 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 47° 26′ 40″ nord, 0° 30′ 01″ est |
Altitude | Min. 60 m Max. 119 m |
Superficie | 17,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Renault |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | pernay.fr/ |
GĂ©ographie
Pernay est situé sur le plateau septentrional de la Loire. Celui-ci est composé de calcaire lacustre et de tuffeau recouvert d'argile à silex. Trois cours d'eau traversent la commune : la Garande et la Petite Vienne se jettent dans la Bresme qui, elle, rejoint la Loire au niveau de Saint-Étienne-de-Chigny.
La commune compte 580 ha de taillis et de futaies principalement composée de feuillus et 1 100 ha de terres cultivables.
Communes limitrophes
Pernay est délimitée par cinq autres communes — dans le « sens des aiguilles d'une montre » et « à vol d'oiseau » — : Sonzay, située 9,6 km en direction du nord ; Semblançay, localisée à 8,6 km en axe nord-est ; Saint-Roch, distante de 6,2 km en direction de l'est ; Luynes, située à 7,9 km en axe sud-sud-est ; et Ambillou, distante de 4,1 km du centre-bourg, en direction ouest-nord-ouest[1] - [2] - [3].
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Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 16,27 km, comprend deux cours d'eau notables, la Bresme (5,8 km) et le Braineau (0,098 km), et huit petits cours d'eau dont la Garande (1,354 km) et le Beaufou (0,767 km)[4] - [5].
La Bresme, d'une longueur totale de 26,9 km, prend sa source sur la commune de Semblançay au lieu-dit le Plessis de la Gagnerie, à 120 m d'altitude[6] et se jette dans la Loire sur la commune de Saint-Étienne-de-Chigny, à 39 m d'altitude[7] à la pointe de l'île Belle Fille, après avoir traversé 7 communes[8]. Sur le plan piscicole, la Bresme est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].
Le Braineau, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de Souvigné et se jette dans la Bresme à Ambillou[10]. Sur le plan piscicole, le Braineau est également classé en deuxième catégorie piscicole[9].
Cinq zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Bresme de Pernay à la Houssière », « la vallée de la Bresme de la Boiderie à Pernay », « l'étang du Harroir », « les étangs du Bois de l'Hérissaudière » et « l'étang de la Garellerie »[11] - [12].
Urbanisme
Typologie
Pernay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [13] - [14] - [15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16] - [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,6 %), terres arables (29,1 %), prairies (24 %), zones urbanisées (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Pernay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Bourgueil, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 536 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 536 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia Paternacensis vers 585[25] ; « In pago quidem Turonico Paternacum, cum adjacentiis suis Columbo et caeteris, seu locello Feriaco ipsi cellae adhaerenti » en 791[26] ; Dicit Johanna, praeposita de Perrinayo en 1247[27] ; Gaufricus Albini, de Perreneio en 1247[28] ; Perrenay au XIVe siècle ; Perrenay et Perronay XIVe et XVe siècles ; Perenay au XVIIIe siècle (Carte de Cassini).
Variante Pernai. Du bas latin Paternacus. Anthroponyme Paternus et suffixe acus.
Histoire
C'est à Grégoire de Tours au VIe siècle que l'on doit la première mention de la commune, elle est alors appelée Paternacencis Parochia. Au fil des ans le nom évolue, passant par Perronay, puis Perrenay et enfin Pernay qui apparaît au XIXe siècle.
La châtellenie de Perrenay, fut tout d'abord rattachée à la seigneurie de Maillé puis au duché-pairie de Luynes.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 1 451 habitants[Note 4], en augmentation de 13,71 % par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune de Pernay possède une école maternelle et primaire accueillant les enfants de la petite section jusqu'au CM2.
Le collège de rattachement est celui de la commune de Luynes.
Vie associative
- L'atelier de la Poussinière : club de théâtre
- Le club de l'amitié : association de personnes âgées
- Les traigniers de Pernay : club de randonneurs
- L'Ă©chiquier pernaysien : club d'Ă©chec
- Les amis du vieux Pernay : association visant à faire connaître l'histoire de la commune
- Football club de Pernay
- Gym volontaire de Pernay
- Amicale des sapeurs-pompiers de Pernay
- Association de boxe de Pernay
- Comité des fêtes de Pernay
Sports
- Stade de football
- Minigolf
- Terrains de basket
- Chemins de randonnée
Équipements
- Maison des associations
- Bibliothèque
- Salle des fĂŞtes
- Salle informatique
Économie
Secteur primaire
On compte trois agriculteurs ou éleveurs et une exploitation forestière
Secteur secondaire
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Secteur tertiaire
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église dédiée à saint Denis dont l'originalité tient au fait que sur son fronton on peut lire la devise de la France, « Liberté, Égalité, Fraternité ». Cette inscription est le fruit d'une décision du conseil municipal datant de 1880.
- Château de la Ronde.
- Château de l'Hérissaudière.
- Ancien lavoir sur la Garande.
- Egalement connue pour avoir accueilli le 24ème Teknival en 2017.
Personnalités liées à la commune
- Le baron Raoul-Louis-René Auvray, y habita dans son château de la Ronde et fut maire de Pernay.
- René Besnard, homme politique Français, y habita (au Rudanay)
HĂ©raldique
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Les armes de Pernay se blasonnent ainsi : D'azur à la croix d'argent perronnée de trois degrés sur les quatre branches, à la margelle du même, en cœur, ajourée du champ, au chef d'or à la fasce nébulée de gueules, au franc-canton de gueules à l'aigle d'or[33]. |
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Notes et références
Notes
- D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Pernay - recherche par proximité », sur le site Lion1906 (consulté le ).
- « Pernay - Villes proches de Peranay », sur le site Lion1906 (consulté le ).
- « Relation : Pernay (77131) », sur le géoportail OpenStreetMap (consulté le ).
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Pernay », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Source de la Bresme » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
- « Confluence de la Bresme avec la Loire » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
- « Fiche Sandre - la Bresme », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - le Braineau », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les risques près de chez moi - commune de Pernay », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Grégoire de Tours, De Gloria Confessorum, De Vita Sancti Nicetii.
- Gallia Christiana, t. XIV, Instrumenta, col. 10, charte de l’abbaye de Cormery.
- A.N.- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 66.
- A.N.- JJ 274, Querimoniae Turonum, n° 1312.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.