Parzac
Parzac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Parzac | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Charente Limousine | ||||
Maire Mandat |
Pierre Madier 2020-2026 |
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Code postal | 16450 | ||||
Code commune | 16255 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Parzacois | ||||
Population municipale |
139 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 56′ 02″ nord, 0° 25′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 182 m |
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Superficie | 11,38 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Charente-Bonnieure | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation et accès
Parzac est une commune du nord-est de la Charente, située à 6 km au nord-ouest de Saint-Claud, chef-lieu de son canton, et 38 km au nord-est d'Angoulême.
Parzac est aussi à 7 km au sud de Champagne-Mouton, 13 km au nord-ouest de Roumazières-Loubert et de Chasseneuil, 20 km à l'est de Ruffec et Mansle et 22 km au sud-ouest de Confolens[2].
À l'écart des grandes routes, Parzac est traversée d'est en ouest par la D 15, petite route départementale de Confolens à Cognac par Saint-Laurent-de-Céris et Saint-Angeau, et la D 172, route de Roumazières et Saint-Claud à Nanteuil-en-Vallée. La D 28, route de Saint-Claud à Champagne-Mouton, passe à l'est de la commune, au Grand-Madieu, et la D 739, route de Fontafie et Saint-Claud à Mansle, passe au sud de la commune, à Cellefrouin[3].
Hameaux et lieux-dits
La commune compte de nombreux hameaux et fermes, comme le Châtenet et le Puy près du bourg, chez Cormenier et la Combe au nord, la Garaudie, Tierse, Bartelat, Mouchedune au sud, etc.[3]
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme toute la moitié nord de la Charente. Plus particulièrement, le Bajocien (Dogger) occupe la partie centrale de la commune. D'importants épandages d'altérites et dépôts du Tertiaire en provenance du Massif central sous forme d'argile à silex et d'argile marbrée couvrent le plateau sur le reste de la commune[4] - [5] - [6].
Le relief de la commune est celui d'un plateau légèrement incliné vers le sud, d'une altitude moyenne de 160 m, et traversé par deux vallées. Le point culminant de la commune est à une altitude de 182 m, situé à l'extrémité nord (château d'eau, borne IGN). Le point le plus bas est à 105 m, situé sur la Sonnette sur la limite sud-ouest. Le bourg, construit à flanc de vallée, est à 135 m d'altitude[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Sonnette et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
La Sonnette, affluent du Sonsonnette et sous-affluent de la Charente, arrose le sud de la commune.
Un ruisseau, intermittent par endroits, traverse la commune du nord au sud, et passe au pied du bourg. Il se jette dans la Sonnette près de la Louberie ; le plus souvent, il se perd dans le sol avant sa confluence du fait de la nature karstique du sol.
On trouve aussi quelques sources, parfois aménagées comme la fontaine Saint-Roch[9] près du bourg, ou bien le long de la Sonnette au sud-est de la commune ; on en dénombre quatre principales[3].
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].
Climat
Comme dans une grande partie du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord-est du département aux abords de la Charente limousine.
Urbanisme
Typologie
Parzac est une commune rurale[Note 1] - [12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13] - [14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,2 %), forêts (23,9 %), terres arables (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Parzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 119 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 119 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
Les formes anciennes sont Parzaco au XIIIe siècle, Paratzaco, Parezac[22].
L'origine du nom de Parzac remonterait à un nom de personne gallo-romain Paratius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Paratiacum, « domaine de Paratius ». A.Dauzat y voit Parisius, issu de Paris[23] - [24].
Histoire
Au sud de Mantelot, on peut apercevoir au milieu des châtaigniers une tour ronde, ancienne fuie, qui porte l'écusson de la famille Angély et sur laquelle on pouvait lire l'inscription : « Louis Angely, escuyer, s. de Masjussier, qui, par humilité, icy en ce lieu m'a faict édifier. - 1634 »[27] - [28].
Pendant la première moitié du XXe siècle, la gare la plus proche (4 km du bourg) était celle de Saint-Laurent-Grand-Madieu, située sur la ligne de Roumazières à Ruffec.
À cette même époque, l'industrie dans la commune était représentée par quelques moulins à blé, sur la Sonnette[27].
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2020, la commune comptait 139 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2014 (Charente : −0,6 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 11,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 52,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 71 hommes pour 71 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église
- Pigeonnier
- Vieux moulin
- Lavoir
- Fontaine Saint-Roch (résurgence karstique aménagée)
Personnalités liées à la commune
- Frédéric H. Fajardie (1947-2008), romancier français. Il termine son roman Full Speed en mentionnant Chez Cormenier comme lieu-dit où l'histoire a été écrite.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Parzac » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Confolens », sur Infoterre, (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Parzac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- « Saint-Roch (Fontaine) [Résurgence de Parzac] », sur grottocenter.org, le site Grottocenter (consulté le )
- « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Parzac », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Parzac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- abbé Rousselot, Linguistique de la Charente, , p. 150
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 519.
- Charles de Tourtoulon et Olivier Bringuier, Limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oil, Paris, Imprimerie nationale (réimprimé en 2007 par Massert-Meuzac, IEO), , 63 p. [[ Carte de la limite oc-oil en France, partie ouest, visualisation en ligne]]
- (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 267-268
- Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille d'Angély », (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Parzac (16255) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).