Nouvelle évangélisation
La nouvelle évangélisation est un concept énoncé par le pape Jean-Paul II au cours de son premier voyage en Pologne, en 1979[note 1] - [1]. Il l'a repris par la suite pour interpeller les Églises d'Amérique latine[1], ce, afin que les fidèles catholiques réaffirment leur foi dans le Christ[2]. Il le promeut également en Europe pour répondre à la sécularisation progressive de la société[3]. La nouvelle évangélisation contraste avec l'évangélisation « traditionnelle »[note 2] au sens où elle touche d'abord les pays de vieille tradition chrétienne[4].
Elle tente de répondre au problème posé par l'apôtre Paul dans son épître aux Romains et repris dans le Lineamenta du Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne :
« Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n’a pas encore cru ? Et comment croira-t-on en celui dont on n’a pas entendu parler ? Et comment en entendra-t-on parler s’il n’y a pas de prédicateur ? (Rm 10:14)[5] - [6] »
« La nouvelle évangélisation doit être orientée pour faire en sorte que l’homme et la femme de cette société sécularisée recommencent à vivre la joie de la présence et de la proximité de l’amour de Dieu dans leur vie »[7], selon José Ruiz Arenas (en), archevêque secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation en 2012. D'autres y voient un renouvellement du modus operandi de l'évangélisation[8] - [note 3] ; principalement de l'importance nouvellement donnée au témoignage du baptisé par son style de vie[9] ou par l'expression de sa rencontre avec Dieu[10].
La nouvelle évangélisation émane de l'Église catholique et s'y adresse spécifiquement, bien que Jean-Paul II ait interpellé aussi les Églises d'Amérique latine reprenant pour partie les concepts de la théologie de la libération. Elle est l'une des priorités de l'Église catholique depuis le pontificat de Jean-Paul II[11].
L'historien Guillaume Cuchet montre qu'en France la nouvelle évangélisation est un échec[12] - [13], ce que confirme le récent ouvrage des sociologues des religions, Danièle Hervieu-Léger et Jean-Louis Schlegel[14], tandis que la situation est très similaire en Espagne comme l'a montré l'Institut national de la statistique de ce pays[15] et en Allemagne avec les nombreuses « sorties d'Église »[16].
Les prémices de la nouvelle évangélisation
Le terme d'« évangélisation nouvelle » apparaît au début du XXe siècle en France. On le trouve par exemple, en 1912, en français, dans la revue d'un roman social anglais de William Thomas Stead intitulé « Me voici maître, envoie-moi ! »[17] publié dans le périodique Le Christianisme social[18] par le pasteur Élie Gounelle. Plus tard, on retrouve ce désir de « christianiser » la société dans les mouvements d'Action catholique. Cependant l'ouvrage fondateur est celui d'Yvan Daniel et Henri Godin, La France, pays de mission ?[19]. C'est dans cet esprit que seront créés la Mission de France et les prêtres ouvriers. En 1954, la décision de Pie XII d'arrêter l'expérience des prêtres ouvriers est un coup d'arrêt à cette « nouvelle évangélisation ».
Jean XXIII a dit que la lecture de l'ouvrage d'Henri Godin et d'Yvan Daniel lui avait permis de comprendre la nécessité de Vatican II.
Paul VI, qui a clos le concile Vatican II, déclarait le , dans son exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi, qu'il faut évangéliser les cultures[20]. Il considérait la rupture entre l'Évangile et la culture comme le « drame de notre époque », et de préciser « comme ce fut aussi celui d’autres époques »[20] - [21].
À cause de ce phénomène d'« inculturation »[22], Jean-Paul II évoquera la nécessité d'une nouvelle nouvelle évangélisation[20]. Le pape Paul VI parlait, lui, de « temps nouveaux pour l'évangélisation », dès [23].
Mais l'importance capitale d'une nouvelle évangélisation est signifiée par l'emblématique expression du pape Jean-Paul II[4] :
« (...) les responsabilités missionnaires de l'Église ne sont pas recevables si elles ne sont authentifiées par un sérieux engagement pour la nouvelle évangélisation dans les pays de vieille tradition chrétienne (...) »
— Pape Jean-Paul II[24].
Ainsi, si l'Église catholique veut jouir d'une certaine crédibilité dans les pays où le Christ n'est pas encore connu, il lui faut être influente dans les pays de vieille tradition chrétienne, ce qui nécessitera un « engagement sans merci » contre la sécularisation avant l'année 1978, date marquant l'acmé du recul du catholicisme dans le monde[25], en particulier en soutenant l'inclusion d'une mention de l’héritage chrétien de l'Europe dans la constitution de l'Union Européenne.
Jean-Paul II et la nouvelle évangélisation
« Parler de nouvelle évangélisation signifie implicitement reconnaître que la première évangélisation n'a pas été en mesure de transmettre les valeurs chrétiennes de génération en génération. »
— Frédéric Manns dans Qu'est-ce que la nouvelle évangélisation ?[26].
Pour Jean-Paul II, la nouvelle évangélisation serait en premier lieu « la prise en compte et l'application de ce caractère conciliaire nouveau [la théologie pastorale offerte par le concile Vatican II] ordonné à l’entrée de l’Église dans le troisième millénaire »[27]. Jean-Marc Barreau, docteur en théologie, présente le contenu pastoral de la nouvelle évangélisation selon la vision pastorale du pape Jean-Paul II à travers quatre composantes théologiques. La première fait référence à l'Exhortation Evangelii nuntiandi du pape Paul VI. La seconde regarde l'anthropologie développée par Karol Wojtyla. La troisième se concentre sur l'application pastorale du concile Vatican II. La dernière présente le lien intrinsèque entre sainteté de vie et nouvelle évangélisation[28].
La naissance d'une nouvelle évangélisation
Jean-Paul II a utilisé pour la première fois le terme de « nouvelle évangélisation » le , en Pologne, devant des ouvriers de Nowa Huta[29] - [30] :
« La nouvelle croix de bois a été élevée non loin d’ici, durant les célébrations du millénaire. Avec elle nous avons reçu un signe, celui qu’au seuil du nouveau millénaire — en ces temps nouveaux en ces nouvelles conditions de vie — l’Évangile est de nouveau annoncé. Une nouvelle évangélisation est commencée, comme s’il s’agissait d’une deuxième annonce, bien qu’en réalité ce soit toujours la même. »
— Pape Jean-Paul II. Mogila, Cracovie, Samedi 9 juin 1979[31].
Tout au long de son pontificat il a réemployé le terme de « nouvelle évangélisation », à l'exemple de l'exhortation apostolique post-synodale Christifideles laici « sur la vocation et la mission des laïcs dans le monde », donnée le [32]. Pour lui, les laïcs doivent jouer un rôle central dans la nouvelle évangélisation[29], notamment par le biais d'associations de tout type. Et en 1990, il déclare à la toute fin de l'introduction de son encyclique Redemptoris missio :
« Aucun de ceux qui croient au Christ, aucune institution de l'Église ne peut se soustraire à ce devoir suprême: annoncer le Christ à tous les peuples. »
— Pape Jean-Paul II. Rome, Vendredi 7 décembre 1990, à l’occasion du XXVe anniversaire du décret conciliaire Ad Gentes[33].
Dans ce même encyclique, au point no 33, Jean-Paul II discerne trois situations dans lesquelles peut se trouver l'Église catholique et, par là même, peut donc orienter son évangélisation :
- « [...] des peuples, des groupes humains, des contextes socio-culturels dans lesquels le Christ et son Évangile ne sont pas connus, ou dans lesquels il n'y a pas de communautés chrétiennes assez mûres pour pouvoir incarner la foi dans leur milieu et l'annoncer à d'autres groupes. Telle est, à proprement parler, la mission ad gentes. »[34]
- « Il y a ensuite des communautés chrétiennes aux structures ecclésiales fortes et adaptées, à la foi et à la vie ferventes, qui rendent témoignage à l'Évangile de manière rayonnante dans leur milieu et qui prennent conscience du devoir de la mission universelle. En elles s'exerce l'activité pastorale de l'Église. »[34]
- « Il existe enfin une situation intermédiaire, surtout dans les pays de vieille tradition chrétienne mais parfois aussi dans les Églises plus jeunes, où des groupes entiers de baptisés ont perdu le sens de la foi vivante ou vont jusqu'à ne plus se reconnaître comme membres de l'Église, en menant une existence éloignée du Christ et de son Évangile. Dans ce cas, il faut une « nouvelle évangélisation » ou une « réévangélisation ». »[34]
Dans le dernier cas, il est question de la nouvelle évangélisation, également appelée « réévangélisation », « nouvelle dans son expression »[8] - [35].
En 1992, Jean-Paul II évoque neuf fois la « nouvelle évangélisation » dans son exhortation apostolique post-synodale Pastores dabo vobis, appelant les prêtres à en être des « ministres fervents et convaincus »[36].
Enfin, en 2000, Jean-Paul II exhorte les diacres de l'Église catholique à être « des apôtres actifs de la nouvelle évangélisation »[37] lors du Jubilé des diacres.
Nouvelle évangélisation, nouvelle expression
Jean-Paul II a considéré saint Joseph comme étant le modèle du témoin du Royaume de Dieu, en l’appelant « minister salutis » dans son exhortation apostolique Redemptoris Custos : « le serviteur du salut »[38] - [39]. Pour cette raison, il l'a voulu le patron du troisième millénaire[40] - [39] et le patron de la nouvelle évangélisation[41] - [39].
Benoît XVI et la nouvelle évangélisation
Pour Benoît XVI, la nouvelle évangélisation doit constituer une réponse rapide à ce qu'il appelle l'« éclipse du sens de Dieu » qui est, selon lui, le défi majeur du début du troisième millénaire[42].
Le Saint-Siège a rendu public le une lettre apostolique en forme de motu proprio Ubicumque et semper[43] de Benoît XVI, par lequel celui-ci a institué le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Cette création est l'aboutissement du processus de réflexion entamé lors de la fondation de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples en 1965.
Dans ce texte, Benoît XVI évoque la réalisation de la nouvelle évangélisation à partir de la pauvreté, qui incombe à « tout le peuple de Dieu », et la nécessite de reformuler la Bonne Nouvelle de l'Évangile à cause du phénomène d'acculturation des pays de longue tradition chrétienne[29].
Il déclare le que la nouvelle évangélisation partait également du confessionnal, un lieu de réconciliation entre le fidèle et Dieu[44].
Pour Benoît XVI, saint Étienne « est aussi un modèle pour tous ceux qui veulent se mettre au service de la nouvelle évangélisation »[45].
Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne
Il a lieu au Vatican du 7 au [46] et donne lieu à des débats non consensuels[47].
Modi operandi et missions de la nouvelle évangélisation
Modi operandi généraux
Par ses modi operandi, la nouvelle évangélisation se distingue très fortement de l'évangélisation « traditionnelle ».
Un premier moyen d'accomplir la nouvelle évangélisation est le témoignage, et ce, afin de témoigner de l'« authenticité de l'Évangile proclamé et vécu »[10]. Il ne s'agit donc non plus d'« éduquer » des populations mais de leur annoncer la Bonne Nouvelle de l'Évangile par l'expérience personnelle[48], d'où le rôle très important joué par les laïcs dans la nouvelle évangélisation. Il suffit d'être baptisé pour être évangélisateur[49]. Et il faut non plus seulement évangéliser ceux qui ne sont pas encore dans l'Église catholique mais ceux qui n'y vont plus également[9]. Le terme de « réévangélisation » est assez ancien dans le vocabulaire de l'Église catholique[note 4] et malgré cela, il prend alors ici tout son sens[note 5]. La société ne se situe plus dans un monde chrétien mais dans un monde pluriculturel[50]. Nouvelle conception qui requiert d'ailleurs un dialogue interreligieux mais ne signifiant pas que toutes les religions se valent, précise Jean-Paul II dans son encyclique Redemptoris missio[51] - [52],autrement dit la religion catholique est légèrement supérieure aux autres. La nouvelle évangélisation tend à une ouverture aux autres cultures[23], avec cependant une certaine réticence à embrasser l'athéisme.
« L'homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres ou, s'il écoute les maîtres, c'est parce qu'ils sont des témoins. »
Un deuxième mais essentiel moyen d'accomplir la nouvelle évangélisation est la lecture, l'étude et la prière des Écritures, autrement de la Bible[53].
Sur l'étude des Écritures, Benoît XVI appelle à ce que la recherche scientifique ne soit pas séparée de la Lectio Divina[54] - [55]. Il a également demandé que les Écritures soient « l'âme de la pastorale » dans son exhortation apostolique post-synodale Verbum Domini[56] - [57].
À la prière se joint un troisième moyen d'accomplir la nouvelle évangélisation : l'adoration[58].
Un quatrième moyen d'accomplir la nouvelle évangélisation est l'annonce du kérygme[59] - [note 6].
Modi operandi spécifiques
Plus spécifiquement, la nouvelle évangélisation peut être accomplie par le biais des « relations affectives, amoureuses et conjugales » en y introduisant les valeurs chrétiennes du pardon et de la réconciliation[60].
À l'occasion du VIIe Congrès mondial de la pastorale du tourisme, en , Benoît XVI a demandé que la nouvelle évangélisation soit développée par le tourisme, qui, par le voyage, « conduit à la rencontre avec Dieu »[61] - [62].
À l'occasion du XIIe Congrès européen pour la catéchèse, en , a été mis en évidence le possible rôle que pouvait jouer la catéchèse et notamment l'initiation chrétienne des jeunes de 7 à 16 ans dans la nouvelle évangélisation des adultes[63].
Évangéliser les cultures
Depuis Vatican II, tous les pontifes ont appelé à évangéliser la (ou les) culture(s) qui est (sont) la (les) première(s) touchée(s) par la sécularisation[64] - [65].
Une dépêche de l'agence de presse ZENIT rapportait, en , les propos de Mgr Antonio Maria Vegliò, alors président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, qui soulignait le « rôle stratégique » qu'avaient les étudiants internationaux dans l'évangélisation et la nouvelle évangélisation grâce aux rencontres, culturelles notamment, qu'ils pouvaient faire[66].
Jean-Paul II
Pour Jean-Paul II il fallait que la nouvelle annonce de l'Évangile rencontre, au lieu de l'éviter, la nouvelle culture du XXe siècle, en utilisant en particulier les moyens de communication sociale et les médias[67].
Benoît XVI
Benoît XVI fut le premier pape à utiliser twitter à l'occasion du lancement du projet Pope2You.
Missions en Europe
Mission métropoles, lancée lors du carême de l'année 2012, avait pour but d'unifier les diocèses des grandes villes européennes suivantes : Barcelone, Berlin, Budapest, Bruxelles, Dublin, Cologne, Lisbonne, Liverpool, Marseille, Paris, Turin, Varsovie et Vienne[68]. Ces villes étaient considérées, par Mgr Rino Fisichella, comme étant « particulièrement marquées par le sécularisme »[68].
Le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation avait choisi l'évangile selon saint Marc et les Confessions de saint Augustin comme « fil rouge » de l'opération Mission métropoles[69]. Des personnalités du monde du spectacle en ont fait la lecture dans les douze villes concernées[69].
Le diocèse de Bruxelles avait, quant à lui, approfondi la démarche de Mission métropoles au travers de Metropolis2012[70]. C'est un événement qui a eu lieu du au et qui s'est concentré autour de cinq grands axes : la parole de Dieu, les témoignages de conversion, l'expérience de la réconciliation, l'enseignement de la foi et la solidarité[70].
Plus spécifiquement, la communauté de l'Emmanuel participe activement à la nouvelle évangélisation en France où l'Église catholique a été, selon Frédéric Manns, « victime de Mai 68 »[71] - [note 7].
Missions en Amérique latine
Jean-Paul II a tenté de relancer la nouvelle évangélisation en Amérique latine lors de l’Assemblée des évêques latino-américains de Port-au-Prince, le [72], car de fait, l'Église catholique est en retard[72] dans ce domaine, à cause d'un clergé local conservateur[73] rétif à la nouvelle évangélisation.
Les conséquences de la nouvelle évangélisation
Frédéric Manns écrit en 2012 que la nouvelle évangélisation s'est traduite, et ce depuis déjà plus de trente ans[74] :
« (...) par une ferveur spirituelle accrue, une annonce décomplexée de la foi, l'accent mis sur la convivialité des communautés et une profusion d'initiatives employant des moyens modernes. »
En revanche, pour Hans Küng, ce mouvement n'a pas permis d'apporter une solution à la désaffection des catholiques occidentaux quant à la pratique religieuse ni à la crise des vocations chez les prêtres depuis Vatican II[75]. Cette analyse est corroborée, pour la France, par Guillaume Cuchet[12], spécialiste d'histoire des religions, pour l'Allemagne par les nombreuses sorties d'Église[16] et pour l'Espagne par la chute des mariages religieux[15]. De son côté, Tangi Cavalin[76] note que le soutien de Jean-Paul II à Marie-Dominique Philippe en affinité avec le projet de nouvelle évangélisation a été un élément de la subversion de ce prêtre dominicain.
Notes et références
Notes
- Il vient d'être élu en octobre 1978 et effectue son premier voyage dans son pays natal.
- Le pape Benoît XVI l'appellera également évangélisation « classique » : elle concerne les nations qui ne connaissent pas encore les Évangiles (voir : (fr) Rick van Lier, La « nouvelle évangélisation » : Souffle nouveau, pratiques nouvelles ! Conférence présentée au Congrès organisé par le Conseil de l’éducation de la foi chez les Francophones de l’Alberta (CÉFFA), 2 - 4 novembre 2006).
- Voir : 5.1 Modi operandi généraux.
- Une recherche sur Gallica montre ses nombreuses occurrences au cours du XXesiècle. On trouve notamment un chapitre intitulé Comment réévangéliser le monde ? dans R. P. A. Belliot OFM, Manuel de sociologie catholique : Histoire, Théorie, Pratique, P. Lethielleux, Libraire-éditeur, (lire en ligne), qui propose au tout début du siècle précédent un message très proche de la nouvelle évangélisation. Il fait d'ailleurs remonter cette activité à Saint François de Sales au XVIe siècle. Les « feuilles volantes » de François de Sales et les « tracts » du Père Searle préfigurent les twitts de Benoît XVI.
- Le terme « ré-évangéliser » est également cité dans Gilles de Christen, Andrzéj Laton, Daniel J. Picot, Tarcisio Stramare et Joseph-Marie Verlinde, Op. cit., p. 14.
- Le kérygme est à annoncer avant même la catéchèse : « Le kérygme est à la catéchèse ce que la naissance est à la croissance : il la précède, il lui est préalable, il en est la condition pour que fructifie la catéchèse. » (Manns 2012, p. 123.).
- Frédéric Manns affirme que Mai 68 participa néanmoins à la naissance d'un christianisme « purifié » (Op. cit., p. 78), notamment par le biais de philosophes tels qu'Alain Badiou (Op. cit., p. 74-78).
Références
- (fr) Synode des évêques — XIIIe Assemblée générale ordinaire — La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne — Lineamenta, Cité du Vatican, 2011. Chapitre I, partie 5.
- (fr) La nouvelle évangélisation, c'est l'« annonce » du Christ, dans ZENIT le 17/11/2011, [lire en ligne]
- (fr) Mgr Fisichella président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, dans ZENIT le 30/06/2010, [lire en ligne]
- Graziano Manlio, « L'Église catholique et la « théologie de la prospérité » en Amérique latine », Outre-Terre, 2007/1 no 18, p. 55.
- (fr) Synode des évêques — XIIIe Assemblée générale ordinaire — La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne — Lineamenta, Cité du Vatican, 2011. Chapitre I.
- Traduction de la Bible de Crampon sur Wikisource
- (fr) Retour au premier amour, dans L'Osservatore Romano le 29/07/2012, [lire en ligne]
- Manns 2012, p. 86.
- Gilles de Christen, Andrzéj Laton, Daniel J. Picot, Tarcisio Stramare et Joseph-Marie Verlinde, La place de saint Joseph dans la nouvelle évangélisation. Actes du Colloque 19-20 mars 2011, Saint-Maur, Parole et Silence, 2012, 1re éd. (1re éd. 2012), p. 13.
- Manns 2012, p. 81.
- Graziano Manlio, Op. cit., p. 77.
- Guillaume Cuchet, Comment notre monde a cessé d'être chrétien, Points, , 320 p. (ISBN 978-2-7578-7762-3) et Guillaume Cuchet, Le Catholicisme a-t-il encore de l'avenir en France ?, Le Seuil, , 256 p. (ISBN 978-2-0214-7274-5).
- Éditorial, « Se réformer ou périr : le dilemme de l’Église », Le Monde, (lire en ligne).
- Danièle Hervieu-Léger et Jean-Louis Schlegel, Vers l'implosion : Entretiens sur le présent et l'avenir du catholicisme, Seuil, (EAN 9782021482133).
- Sandrine Morel, « La sécularisation express des jeunes Espagnols », Le Monde, (lire en ligne).
- Thomas Wieder, « En Allemagne, des catholiques en plein désarroi », Le Monde, (lire en ligne)
- W.T. Stead, Me voici maître, envoie-moi !, .
- E. Gounelle, « « Me Voici maître envoie-moi! » », Le Christianisme social, no 6, (lire en ligne), voir page 395.
- Henri Godin et Yvan Daniel, La France, pays de mission ?, Lyon, éd. de l'Abeille, .
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- (fr) Evangelii Nuntiandi — Exhortation apostolique de sa Sainteté le pape Paul VI sur l'évangélisation dans le monde moderne à l'épiscopat, au clergé et aux fidèles de toute l'Église, Rome, Lundi 8 décembre 1975
- (fr) Lettre apostolique Novo millennio ineunte du pape Jean-Paul II à l'épiscopat, au clergé et aux fidèles au terme du grand jubilé de l'an 2000, Vatican, Samedi 6 janvier 2001
- (fr) Rick van Lier, La « nouvelle évangélisation » : Souffle nouveau, pratiques nouvelles ! Conférence présentée au Congrès organisé par le Conseil de l’éducation de la foi chez les Francophones de l’Alberta (CÉFFA), 2 - 4 novembre 2006
- (fr) Redemptoris missio — Sur la valeur permanente du précepte missionnaire, Rome, Vendredi 7 décembre 1990. no 37.a)
- Graziano Manlio, Op. cit., p. 55-56.
- Manns 2012, p. 25.
- [PDF] (fr)Jean-Marc Barreau, Systématisation du contenu théologique de l’expression « nouvelle évangélisation » à la lumière de la théologie pastorale de Jean-Paul II, p. 192. [Thèse présentée en avril 2012 à la Faculté des études supérieures et postdoctorales, de l'Université de Montréal, en vue de l’obtention des grades de Philosophiae Doctor (Ph. D.) et de Docteur en théologie (D. Th)].
- Jean-Marc Barreau. (2014), Jean-Paul II, le Saint de la nouvelle évangélisation, Paris, Salvator, 204 p.
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- (fr) Redemptoris missio — Sur la valeur permanente du précepte missionnaire, Rome, Vendredi 7 décembre 1990
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- [PDF] (fr) Cardinal Stanisław Ryłko, La nouvelle évangélisation, entre l’être et le faire : La contribution importante des mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles, p. 1.
- (fr) Exhortation apostolique post-synodale Pastores dabo vobis de sa Sainteté le pape Jean-Paul II à l'épiscopat, au clergé et aux fidèles sur la formation des prêtres dans les circonstances actuelles, Rome, Mercredi 25 mars 1992
- (fr) « Apôtres de la nouvelle évangélisation », Rome, Samedi 19 février 2000
- Gilles de Christen, Andrzéj Laton, Daniel J. Picot, Tarcisio Stramare et Joseph-Marie Verlinde, Op. cit., p. 17.
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- (fr) Catéchèse et nouvelle évangélisation intimement liées, dans Radio Vatican le 06/05/2012, [lire en ligne]
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- Gilles de Christen, Andrzéj Laton, Daniel J. Picot, Tarcisio Stramare et Joseph-Marie Verlinde, Op. cit., (cf. quatrième de couverture).
- (fr) Le « rôle stratégique » des étudiants internationaux, dans ZENIT le 30/11/2011, [lire en ligne]
- Jean Philibert, La nouvelle évangélisation. De Jean-Paul II à Benoît XVI, Paris, Éditions des Béatitudes, coll. « Spiritualité », 2012, 1re éd. (1re éd. 2012), p. 29.
- (fr) "Mission métropoles", l'évangélisation au cœur des villes, dans Radio Vatican le 07/03/2012, [lire en ligne]
- (fr) Lectures de l’Évangile de saint Marc et des Confessions de saint Augustin par des personnalités du monde du spectacle à Saint-Séverin, sur le site du Diocèse de Paris, [lire en ligne]
- (fr) Belgique : Bruxelles vit la « joie » de la nouvelle évangélisation, dans ZENIT le 09/03/2012, [lire en ligne]
- Manns 2012, p. 74.
- Graziano Manlio, Op. cit., p. 56.
- Graziano Manlio, Op. cit., p. 56-57.
- Manns 2012, p. 71.
- Hans Küng (2012): Peut-on encore sauver l'Église, Éditions le Seuil, Paris.
- Tangi Cavalin, L'affaire : Les dominicains face au scandale des frères Philippe, Éditions du Cerf, , 766 p. (ISBN 9782204153539), p. 696.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages
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Articles
- (fr) Graziano Manlio, « L'Église catholique et la « théologie de la prospérité » en Amérique latine », Outre-Terre, 2007/1 n° 18, p. 55-85. DOI : 10.3917/oute.018.0055
- (fr) [PDF] René Lafontaine s.j., « Pour une nouvelle évangélisation. L'emprise universelle de la justice de Dieu selon l'épître aux Romains 1,18-2,29 », NRT 108/5, 1986, p. 641-665
Articles connexes
Liens externes
- La Nouvelle évangélisation : Comprendre cette nouvelle approche. Les questions qu’elle suscite, Jean Rigal, Nouvelle revue théologique 2005/3, Cairn.info
- La nouvelle évangélisation en cinq mots :, kérygme, charisme, communion, vision, mission. La Croix (19/10/12)
- [PDF] Bilan de Metropolis 2012 de l'Église de Bruxelles, Pastoralia (06/12), pp. 175-177