Mylène Demongeot
Mylène Demongeot est une actrice, auteur et productrice française née le à Nice (Alpes-Maritimes) et morte le dans le 15e arrondissement de Paris.
Nom de naissance | Marie-Hélène Demongeot |
---|---|
Surnom | Mylène Demongeot |
Naissance |
Nice (France) |
Nationalité | Française |
Décès |
(Ă 87 ans) Paris 15e (France) |
Profession |
Actrice Productrice |
Films notables |
Les Sorcières de Salem Bonjour tristesse Sois belle et tais-toi La Bataille de Marathon Les Trois Mousquetaires Fantômas Camping |
SĂ©ries notables | Marion |
Site internet | mylene-demongeot.fr |
Biographie
Enfance et famille
Marie-Hélène Demongeot naît le à Nice dans les Alpes-Maritimes[1]. Elle est la fille d'Alfred Jean Demongeot, né le à Nice et mort en 1961, et de Claudia Troubnikova[2], née le à Kharkov (Ukraine, empire de Russie), morte en 1986. Alfred Demongeot est un haut fonctionnaire au ministère de l'Économie nationale, lui-même fils de Marie Joseph Marcel Demongeot[3], militaire de carrière, commandant d'infanterie, chef de bataillon au 76e RI, né le à Langres, Haute-Marne, mort le [4] - [5], et de Clotilde Caroline Innocente Marie Faussone di Clavesana[6].
Mylène Demongeot a un demi-frère maternel, Léonide Ivantoff, né à Harbin (Mandchourie, Chine) le [7]. Sur ses papiers officiels est inscrite la date du , car il a été « rajeuni » de deux ans par sa mère et son beau-père pour compenser le retard qu'il avait pris à l'école à cause de leurs nombreux déménagements dans différents pays[7]. Sa date de naissance est changée par modification de ses papiers de naissance[7], qui le mentionnent comme apatride, statut des Russes blancs exilés et donc de ses parents – sa mère et le premier mari de celle-ci[7].
Mylène Demongeot passe son enfance à Nice[2], les quatre premières années dans une maison de la rue Frédéric-Passy chez sa grand-mère paternelle, ses parents vivant à Paris. Fin 1939, après la déclaration de guerre, ses parents la rejoignent à Nice.
Elle a 13 ans lorsque sa famille revient à Paris et s'y installe. Elle joue intensivement du piano[8], prenant des cours avec Marguerite Long et Yves Nat, et s'inscrit au cours Simon[2], qu’elle quitte pour suivre celui de Marie Ventura.
Carrière
Parallèlement à ses premiers petits rôles au cinéma à partir de 1953, elle pose pour des photos publicitaires[8] et tombe amoureuse du photographe Henry Coste (1926-2011), qu’elle rencontre en 1956. C’est d’ailleurs grâce à l’un de ces clichés qu’elle devra d’être remarquée par Raymond Rouleau à la recherche de « son Abigail » pour son prochain film Les Sorcières de Salem, rôle qui apporte le succès à Mylène en 1957[8], à l'âge de 21 ans. Henry Coste divorce et l'épouse en 1958[2].
À ses débuts sa blondeur et sa grâce mutine la font rivaliser avec une autre jeune actrice en vogue, Brigitte Bardot. Mais elle se démarque de BB, avec laquelle elle partage d'ailleurs une amitié et un même amour des animaux, en diversifiant ses emplois. Elle tourne très tôt dans des productions étrangères, notamment dans Bonjour tristesse de Preminger en 1958 et surtout en Italie. Dans ce pays elle se hisse au rang de star très populaire dès 1959 avec le péplum La Bataille de Marathon, et avec sa participation très remarquée auprès de Laurent Terzieff dans une mémorable séquence du film Les Garçons de Bolognini.
Comme elle est facilement étiquetée, à l'époque, de « blonde sensuelle », ses louables prestations dramatiques dans les films L'Inassouvie de Risi (1960) ou Le Cavalier noir (1961) de Baker seront souvent ignorées. Même quand elle change radicalement de registre avec ses rôles espiègles et attendrissants dans les élégants marivaudages de Deville (À cause, à cause d'une femme, L'Appartement des filles), il semble que producteurs et public la préfèrent dans des séries populaires comme Les Trois Mousquetaires ou celle des Fantômas[2]
Mylène Demongeot a eu comme partenaires à l'écran quelques-uns des acteurs les plus réputés du cinéma : Jean Marais (à plusieurs reprises, dont la trilogie Fantômas), Yves Montand, Henri Vidal (dans Une manche et la belle et Sois belle et tais-toi), Curd Jürgens, David Niven, Steve Reeves, Roger Moore, Dirk Bogarde (dans Le Cavalier noir et Docteur en détresse), Jeffrey Hunter (dans L'Or des Césars et La Marine en folie), Sami Frey, Jean-Paul Belmondo, Michel Piccoli, Gérard Depardieu et des affinités avec de grandes figures comiques de l'écran et de la scène : Louis de Funès, Francis Blanche, Henri Salvador et Pierre Richard.
En 1966, lors du tournage pour la télévision d'un des épisodes des Dossiers de l'agence O, Mylène Demongeot rencontre Marc Simenon, réalisateur et fils de l'écrivain Georges Simenon, et l'épouse la même année, avec comme témoins Marcel Achard et Henri Salvador. Pour lui, elle met sa carrière professionnelle au second plan pour le seconder dans ses productions. Dans leur maison de Porquerolles, ils recueillent de nombreux animaux[2].
Marc Simenon meurt accidentellement le . Mylène Demongeot partage son temps entre l'écriture[2] et l'engagement pour différentes causes.
Le cinéma redécouvre sa dualité d'actrice populaire et avant-gardiste. Elle est capable de tourner aussi bien avec Michel Gérard qu'avec des auteurs comme Bertrand Blier ou Cédric Kahn ou encore de s'impliquer dans des productions comme La Piste du télégraphe de Liliane de Kermadec ou Victoire de Stéphanie Murat. Les années 2000 et 2010 continuent à lui offrir une grande diversité de rôles[8] : elle alterne films à succès, comme 36 Quai des Orfèvres d'Olivier Marchal, la série des Camping de Fabien Onteniente[2], avec les films de Hiner Saleem, qui l’emploie successivement dans Les Toits de Paris (2007)[8] et Si tu meurs, je te tue (2011).
Entre et Mylène Demongeot est un membre régulier de l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL.
Vie privée et engagements
Mylène Demongeot se marie deux fois[2], en 1958 avec le photographe Henry Coste et en 1968 avec le réalisateur Marc Simenon, qui meurt en 1999. Avec Marc Simenon, elle habite à Poigny-la-Forêt dans les Yvelines, puis ils achètent en 1981 sur l'île de Porquerolles, dans le Var, la villa « Les Myriades », tout en conservant un appartement à Paris[9]. Après la mort de son mari elle vend la villa de Porquerolles (2009). Elle s'installe en Mayenne angevine en 2011, dans une longère de Châtelain, près de Château-Gontier et du Refuge de l'Arche. C'est le fondateur de ce parc animalier spécialisé dans l'accueil d'animaux saisis ou recueillis qui l'incite à venir dans la région et lui trouve sa maison, une ancienne ferme entourée d'un grand terrain avec un étang. L'actrice s'implique dans la vie du refuge et devient présidente d'honneur de l'association qui gère le site[10].
Mylène Demongeot se présente comme candidate aux élections régionales de 1992 en Provence-Alpes-Côte d'Azur sur la liste Énergie Sud de Bernard Tapie dans les Bouches-du-Rhône.
Elle s'engage en faveur de la cause animale, de la lutte contre la pollution et contre les mines anti-personnel (elle est marraine fondatrice de l'ONG HAMAP)[11]
Elle est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[12].
L'actrice est victime pendant de longues années d'une escroquerie financière montée par son gestionnaire de comptes. Elle déclare avoir été volée d'une somme de deux millions d'euros, comme d'autres personnalités du cinéma telles qu'Isabelle Adjani, Alexandre Arcady, Monica Bellucci, Juliette Binoche, Olivier Martinez ou Samy Naceri[13]. La justice s'est saisie du dossier en [14] - [13]. Elle relate ces années de procédure dans le livre Très chers escrocs… (2019).
Mort et obsèques
Mylène Demongeot meurt le [15] en soins palliatifs à l’hôpital Cognacq-Jay (15e arrondissement de Paris[16]) des suites d'un cancer du péritoine[17].
Ses obsèques ont lieu le au crématorium du cimetière du Père-Lachaise à Paris, en présence de plusieurs personnalités du monde du cinéma, dont Pierre Richard, Daniel Prévost et Dominique Besnehard[18]. Les cendres de l'actrice sont dispersées à plusieurs endroits.
Théâtre
- 1958 : Virage dangereux de John Boynton Priestley, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard VII
- 1968 : Gugusse de Marcel Achard, mise en scène Michel Roux, théâtre de la Michodière (création)
- 1988 : Caviar ou lentilles, adaptation de Caviale e lenticchie de Giulio Scarnicci et Renzo Tarabusi, mise en scène Jacques Rosny, Spectacle 2000
- 1988 : Salomé d'Oscar Wilde, mise en scène Francis Sourbié, théâtre Mouffetard
- 1992 : Piège pour un homme seul de Robert Thomas, mise en scène Robert Thomas
- 1992 : Le Canard à l'orange de William Douglas-Home, mise en scène Pierre Mondy
- 1992 : Électre, mise en scène Raymond Gérôme
- 1992 : Un homme pressé de Bernard Chartreux, mise en scène de Jean-Pierre Vincent
- 2000 : Becket ou l'Honneur de Dieu de Jean Anouilh, mise en scène Didier Long
- 2017 : Love Letters de A. R. Gurney, mise en scène Stéphanie Fagadau, Comédie des Champs-Elysées
Filmographie
Cinéma
- Années 1950
- 1953 : Les Enfants de l'amour de LĂ©onide Moguy : Nicole
- 1955 : Frou-frou d'Augusto Genina : une convive au restaurant
- 1955 : Futures Vedettes de Marc Allégret : la fille qui vocalise
- 1956 : Papa, maman, ma femme et moi de Jean-Paul Le Chanois : la jeune femme qui ouvre la porte
- 1956 : Quand vient l'amour de Maurice Cloche : Micheline
- 1956 : It's a Wonderful World de Val Guest : Georgie
- 1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau : Abigail
- 1957 : Une manche et la belle d'Henri Verneuil : Éva Dollan
- 1958 : Bonjour tristesse d'Otto Preminger : Elsa
- 1958 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Virginie
- 1958 : Cette nuit-lĂ (Un silence de mort) de Maurice Cazeneuve : Sylvie Mallet
- 1959 : Le vent se lève (Il vento si alza) d'Yves Ciampi : Catherine Mougins
- 1959 : Faibles Femmes de Michel Boisrond : Sabine
- 1959 : Entrée de service (Upstairs and Downstairs) de Ralph Thomas : Ingrid
- 1959 : La Bataille de Marathon (La battaglia di Maratona) de Jacques Tourneur : Andromède
- 1959 : Les Garçons (La notte brava) de Mauro Bolognini : Laura
- Années 1960
- 1960 : Sous dix drapeaux (Sotto dieci bandiere) de Duilio Coletti : Zizi
- 1960 : L'Inassouvie (Un amore a Roma) de Dino Risi : Anna Padoan
- 1961 : Le Cavalier noir (The Singer Not the Song) de Roy Ward Baker : Locha
- 1961 : L'Enlèvement des Sabines (Il ratto delle Sabine) de Richard Pottier : Réa
- 1961 : Les Trois Mousquetaires, en deux Ă©poques, Les Ferrets de la reine et La Revanche de Milady de Bernard Borderie : Milady de Winter
- 1962 : Copacabana Palace de Steno : Zina von Raunacher
- 1962 : Les Don Juan de la CĂ´te d'Azur (I Don Giovanni della Costa Azzurra) de Vittorio Sala
- 1963 : À cause, à cause d'une femme de Michel Deville : Lisette
- 1963 : Docteur en détresse (Doctor in Distress) de Ralph Thomas : Sonia et Helga
- 1963 : L'Appartement des filles de Michel Deville : MĂ©lanie
- 1963 : L'Or des Césars (Oro per i Cesari) d'André de Toth : Pénélope
- 1964 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond : elle-mĂŞme
- 1964 : Fantômas d'André Hunebelle : Hélène
- 1965 : La Case de l'oncle Tom (Onkel Toms Hütte) de Géza von Radványi : Harriet Beecher Stowe
- 1965 : Fantômas se déchaîne d'André Hunebelle : Hélène
- 1965 : Furia à Bahia pour OSS 117, d'André Hunebelle : Anna-Maria Sulza
- 1966 : Comment séduire un play-boy en l'an 2000 (Bel Ami 2000 oder Wie verführt man einen Playboy?) de Michael Pfleghar
- 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Muriel
- 1967 : Fantômas contre Scotland Yard d'André Hunebelle : Hélène
- 1968 : Une cigarette pour un ingénu de Gilles Grangier (film inachevé)
- 1968 : La Marine en folie (The Private Navy of Sgt. O'Farrell) de Frank Tashlin : Gaby
- 1969 : 12 + 1 (Una su 13) de Nicolas Gessner et Luciano Lucignani : Judy
- Années 1970
- 1970 : Le Champignon (L'assassin frappe Ă l'aube) de Marc Simenon : Anne
- 1971 : L'Explosion de Marc Simenon : Katia
- 1972 : Montréal blues de Pascal Gélinas
- 1972 : Quelques arpents de neige de Denis HĂ©roux : Laura
- 1973 : Quand c'est parti, c'est parti (J'ai mon voyage !) de Denis HĂ©roux : Madame De Chatiez
- 1974 : Les Noces de porcelaine de Roger Coggio : Julia
- 1974 : Par le sang des autres de Marc Simenon : la prostituée
- 1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski : Laurence
- 1977 : La Moto qui tue (L'Échappatoire) de Claude Patin : Élisabeth
- 1979 : Un jour un tueur (inédit en salles)[19] de Serge Korber : Cécile Pallas
- Années 1980
- 1981 : Signé Furax de Marc Simenon : Malvina
- 1983 : Surprise Party de Roger Vadim : Geneviève Lambert
- 1983 : Le Bâtard de Bertrand Van Effenterre : Brigitte
- 1983 : Flics de choc de Jean-Pierre Desagnat : « la maîtresse »
- 1984 : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! de Michel GĂ©rard : la femme sur le banc
- 1986 : Paulette, la pauvre petite milliardaire de Claude Confortès : Madame Gulderbilt
- 1986 : Tenue de soirée de Bertrand Blier : la femme du couple au lit
- 1988 : Béruchet dit la Boulie de Béruchet : non créditée
- Années 1990
- 1994 : La Piste du télégraphe de Liliane de Kermadec : Muriel
- 1997 : L'Homme idéal de Xavier Gélin : Guillemette
- 1998 : Nous sommes tous des gagnants, court métrage de Claude Dray
- Années 2000
- 2004 : Feux rouges de Cédric Kahn : voix au téléphone (directrice de la colonie de vacances)
- 2004 : Victoire de Stéphanie Murat : la mère
- 2004 : 36 quai des Orfèvres d'Olivier Marchal : Manou Berliner
- 2005 : Tokyo Tower de Takashi Minamoto
- 2006 : Camping de Fabien Onteniente : Laurette Pic
- 2006 : La Californie de Jacques Fieschi : Katia
- 2007 : Les Toits de Paris d'Hiner Saleem : Thérèse
- 2009 : Tricheuse (Une famille clef en mains) de Jean-François Davy : Madame Vallardin
- 2009 : Oscar et la Dame rose d'Éric-Emmanuel Schmitt : Lilly
- Années 2010
- 2010 : Camping 2 de Fabien Onteniente : Laurette Pic
- 2010 : Maman !, court métrage d'Hélène de Fougerolles : la mère
- 2011 : Si tu meurs, je te tue d'Hiner Saleem : Geneviève
- 2013 : Elle s'en va d'Emmanuelle Bercot : Fanfan
- 2016 : Camping 3 de Fabien Onteniente : Laurette Pic
- 2017 : Sage Femme de Martin Provost : Rolande
- Années 2020
- 2022 : Maison de retraite de Thomas Gilou : Simone Tournier
Télévision
- 1968 : Les Dossiers de l'agence O de Marc Simenon, épisode La Cage d'Émile : Myle Holga
- 1977 : Recherche dans l'intérêt des familles, série télévisée de Philippe Arnal, épisode Fausse manœuvre : Alcine Briant
- 1978 : Douze heures pour mourir, téléfilm d'Abder Isker : Germaine
- 1980 : Kick, Raoul, la moto, les jeunes et les autres, mini-série de Marc Simenon : Martine
- 1982 : Marion, mini-série (6 épisodes) de Jean Pignol : Marion Tréguier
- 1984 : SĂ©rie noire : J'ai bien l'honneur de Jacques Rouffio
- 1988 : La Diva et le Professeur, téléfilm de Steno : Fernande
- 1992 : Vacances au purgatoire, téléfilm de Marc Simenon : Mathilde
- 1995 : Chien et Chat, série télévisée de Philippe Galland et Marc Simenon, épisode La Faute : Annabelle Montbrial, la directrice d'agence de rencontres
- 2005 : La Tête haute, téléfilm de Gérard Jourd'hui : La Tine
- 2005 : Le Fantôme du lac, téléfilm de Philippe Niang : Louise Perreau
- 2013 : La Balade de Lucie, téléfilm de Sandrine Ray : la mère de Lucie
- 2013 : Les Mauvaises Têtes, téléfilm de Pierre Isoard : Virginie
- 2014 : Des roses en hiver, téléfilm de Lorenzo Gabriele : Madeleine
- 2015 : No Limit, saison 3 de la série de Frédéric Berthe : la mère de Vincent
- 2016 : Trois mariages et un coup de foudre[20] - [21], téléfilm de Gilles de Maistre : Mamita
- 2017 : Caïn, série, épisode Paradis perdu (saison 5)[22] : Jacqueline Benedetti
- 2019 : Infidèle de Didier Le Pêcheur : Giulia
- 2019 : À l'intérieur de Vincent Lannoo : Rose Da Costa
- 2020 : Capitaine Marleau, épisode Deux vies de Josée Dayan : Louise Lemaire
- 2021 : Fantômas démasqué, documentaire de Dimitri Kourtchine - Témoignage
Publications
Autobiographies
- Tiroirs secrets, Paris, Éditions Le Pré aux clercs, , 324 p. (ISBN 978-2-84228-131-1)
- Mémoires de cinéma : une vie et des films (préf. Jacques Fieschi), Paris, Éditions Hors collection, , 256 p. (ISBN 978-2-258-09002-6, présentation en ligne)Suite de son autobiographie Tiroirs secrets (de ses débuts jusqu'à 1968) — Sa vie et ses films depuis son union avec Marc Simenon jusqu'à nos jours.
- L'Amour fou, Paris, Éditions Michel Lafon, , 183 p. (ISBN 978-2-7499-3484-6, présentation en ligne)
RĂ©cits et essais
- Les Lilas de Kharkov, Paris, Éditions Hachette, , 286 p. (ISBN 978-2-01-016628-0, présentation en ligne)Biographie de sa mère[2]. Réédition par les Éditions Blanc, 1998 (ISBN 9782843970320). Réédition par les Éditions Pygmalion/Flammarion, 2009 (ISBN 9782756403014).
- Mylène Demongeot (scénario), Catel (dessin) et Bouilhac (dessin) (pour lecteurs à partir de 16 ans), Adieu Kharkov, t. 1 (BD), Charleroi, Dupuis, coll. « Aire Libre », , 232 p., relié, couverture cartonnée (ISBN 978-2-8001-6287-4, présentation en ligne)Adaptation BD du récit Les Lilas de Kharkov.
- Mylène Demongeot (scénario), Catel (dessin) et Bouilhac (dessin) (pour lecteurs à partir de 16 ans), Adieu Kharkov, t. 1 (BD), Charleroi, Dupuis, coll. « Aire Libre », , 232 p., relié, couverture cartonnée (ISBN 978-2-8001-6287-4, présentation en ligne)
- Animale(ment Vôtre), Paris, Éditions Le Pré aux clercs, , 320 p. (ISBN 978-2-84228-219-6)
- Avec Isabelle Sokolow, Le Piège, l'alcool n'est pas innocent, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Documents et Essais », , 223 p., broché, 13,5 × 22 × 1,6 cm (ISBN 978-2-08-121404-0, présentation en ligne)
- Les Animaux de ma vie (préf. Boris Cyrulnik, ill. Catel Muller dite « Catel »), Paris, Éditions Flammarion, , 266 p., relié, 17,8 × 21,9 × 2,4 cm (ISBN 978-2-08-122925-9, présentation en ligne)
- Mes monstres sacrés (préf. Dominique Besnehard), Paris, Éditions Flammarion, coll. « Documents et Essais », , 256 p. (ISBN 978-2-08-134474-7, présentation en ligne)
- La vie, c'est génial ! : Vieillir sans oublier d'être heureux, Paris, L'Archipel, coll. « Arts et spectacle », , 236 p. (ISBN 978-2-84228-131-1 et 978-2-8098-2413-1)
- Très chers escrocs…, L'Archipel, (ISBN 9782809826951)
Préfaces
- Gérard Desserre et Nicolas Schmidt, Le Cinéma du sam'di soir, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 264 p., 170 x 240 (ISBN 978-2-85480-993-0, présentation en ligne)no 95 de la collection « Cinémaction ».
- Marc Lemonier, Sur la piste de Fantômas, Paris, Presses de la Cité, , 127 p. (ISBN 978-2-258-06852-0)
Distinctions
DĂ©corations
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (2017)
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2007)
RĂ©compenses
- Festival international du film de Karlovy Vary 1957 : Meilleure interprète pour Les Sorcières de Salem
- Prix Reconnaissance des cinéphiles 1994 décerné pour l'ensemble de sa carrière par l'association « Souvenance de cinéphiles » de Puget-Théniers (Alpes-Maritimes)
Nominations
- BAFTA 1958 : Meilleur nouveau venu au cinéma pour Les Sorcières de Salem[23]
- César 2005 : Meilleure actrice dans un second rôle dans 36 Quai des Orfèvres[24]
- CĂ©sar 2007 : Meilleure actrice dans un second rĂ´le dans La Californie[24]
Notes et références
- Extrait de naissance 2317/1935 (source : Les Gens du Cinéma). Dans ses mémoires Tiroirs secrets, Mylène Demongeot précise elle-même son jour de naissance dans sa fiche d'état-civil, soit le 29 septembre.
- Sandrine Leconte, « Mylène Demongeot, actrice connue pour ses rôles dans « Fantômas » et « Les Sorcières de Salem », est morte », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Généalogie de Marie Joseph Marcel DEMONGEOT », sur Geneanet (consulté le ).
- Soit tombé au combat comme en témoigne une stèle à la ferme Mennejean à Nanteuil-la-Fosse (mais le site Mémoire des hommes du ministère des Armées ne le recense pas comme mort pour la France), soit mort à Saint-Jean-de-Luz, à l’âge de 47 ans.
- Il a écrit un livre, Citoyen et soldat ; voir « Mémoires 52 », sur memoires52.blogspot.com (consulté le ).
- Clotilde Faussone di Clavesana appartenait à une famille de noblesse piémontaise, installée à Nice, et était la fille du comte Alfred Faussone di Clavesana et de son épouse, née Marie Laurenti-Roubaud.
- « Mylène Demongeot : pourquoi la date de naissance de son frère a été modifiée ? », sur closermag.fr, (consulté le )
- Nathalie Simon, « Mylène Demongeot, bonjour tristesse », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ , p. 33 (lire en ligne).
- Laurent Amalric, « Brigitte Bardot pleure son amie Mylène Demongeot: "Nous étions jumelles" », Var Matin, (consulté le ).
- « Décès de Mylène Demongeot : quel lien l'actrice entretenait avec la Mayenne ? », Haut-Anjou, (consulté le ).
- Créée le 8 mai 1999 au lendemain de la convention d'Ottawa, cette ONG française assure une présence dans plus de 40 pays afin de réaliser des actions de déminage humanitaire et de reconstruction d'infrastructures, de mettre en œuvre des unités médicales fixes et mobiles, et de former des démineurs locaux aux techniques de déminage (cf. le site officiel de HAMAP (Halte aux mines antipersonnel)).
- « Comité d'honneur », sur le site de l'ADMD.
- « Deux banques condamnées », Paris Match, 8 juin 2014.
- « Un banquier soupçonné d'avoir escroqué des stars » sur lerepublicain-lorrain.fr (consulté le 27 décembre 2012).
- « Mort de Mylène Demongeot : de Sartre à Camping, la blonde qui ne se prenait pas pour une star », sur LEFIGARO, (consulté le ).
- « Mort de Mylène Demongeot : Ses derniers jours racontés, l'actrice a "imploré" les médecins de tout arrêter », sur www.purepeople.com (consulté le ).
- « La célèbre actrice Mylène Demongeot est décédée d'une longue maladie à 87 ans », midilibre.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Léa Bitton, « Pierre Richard, Daniel Prévost… Le cinéma français aux obsèques de Mylène Demongeot », sur parismatch.com, (consulté le ).
- Voir sur unifrance.org.
- Projection en avant-première à Jérusalem le 23 décembre 2014. Source de la société de production Outside Films (diffusion prévue sur France 2).
- IMDb.
- Artmédia.
- (en) « BAFTA - Film in 1958 », sur awards.bafta.org (consulté le ).
- « Mylène Demongeot », sur academie-cinema.org (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Mylène Demongeot : dans l'œil d'Henry Coste (préf. Henry-Jean Servat, 200 photos prises par Henry Coste de 1959 à 1968), Pionnat, Éditions Abbate-Piolé, coll. « Livres d'art », , 160 p., broché, 24 x 32 cm (ISBN 978-2-917500-16-3, présentation en ligne)
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- César du cinéma
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Ressource relative Ă la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Mylène Demongeot chez Artmédia
- Vidéo : Mylène Demongeot s'exprime sur sa carrière en 1971, une archive de la Télévision suisse romande