La Bataille de Marathon
La Bataille de Marathon (La battaglia di Maratona) est un film franco-italien de Jacques Tourneur, Mario Bava et Bruno Vailati sorti en 1959.
La Bataille de Marathon
Titre original | La battaglia di Maratona |
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RĂ©alisation |
Jacques Tourneur Mario Bava Bruno Vailati |
Scénario |
Ennio De Concini Augusto Frassinetti Bruno Vailati |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Galatea Film Titanus Société Cinématographique Lyre Lux Compagnie Cinématographique de France |
Pays de production |
Italie France |
Genre | PĂ©plum |
Durée | 82 minutes |
Sortie | 1959 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
En 490 av. J.-C., Philippidès, vainqueur des jeux olympiques, est nommé chef de la Garde Sacrée d'Athéna. Il tombe amoureux d'Andromède, la fille d'un dignitaire athénien, mais elle est promise à Théocrite, un aristocrate ambitieux et fourbe qui manigance le retour au pouvoir du tyran Hippias réfugié chez Darius Ier, roi des Perses…
Fiche technique
- Titre italien : La battaglia di Maratona
- Titre français : La Bataille de Marathon
- Réalisation : Jacques Tourneur, Mario Bava et Bruno Vailati (non crédités)
- Scénario : Ennio De Concini, Augusto Frassinetti, Bruno Vailati
- Direction artistique : Mario Chiari[1], Marcello de Prato[2]
- DĂ©cors : Massimo Tavazzi
- Costumes : Pier Luigi Pizzi
- Coiffures : Mara Rocchetti
- Photographie : Mario Bava
- Effets spéciaux : Mario Bava
- Son : Giulio Tagliacozzo
- Montage : Mario Serandrei
- Musique : Roberto Nicolosi
- Production : Bruno Vailati
- Sociétés de production :
- Galatea Film, Titanus
- Société Cinématographique Lyre, Lux Compagnie Cinématographique de France
- Sociétés de distribution : Lux, MGM
- Pays d’origine : France, Italie
- Langue : anglais
- Tourné aux Studios Titanus (Italie), Centralni Filmski Studio Kosutnjak (Serbie)
- Format : Couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 2.35:1 (Dyaliscope) — son monophonique
- Genre : péplum
- Durée : 82 minutes
- Dates de sortie : Italie : ; France :
Distribution
- Steve Reeves (VF : Jean-Claude Michel) : Philippidès
- Mylène Demongeot : Andromède
- Sergio Fantoni (VF : Roger Rudel) : Théocrite
- Daniela Rocca (VF : Paule Emanuele) : Karis
- Philippe Hersent : Callimaque
- Alberto Lupo (VF : Michel Gudin) : Miltiade
- Daniele Vargas (VF : Roger Tréville) : Darius, roi des Perses
- Ivo Garrani (VF : Jean Davy) : Crésus, le père d'Andromède
- Gian Paolo Rosmino (VF : Jacques Berlioz) : le grand prĂŞtre
- Miranda Campa : la servante de Karis
- Franco Fantasia (VF : Richard Francoeur) : le sénateur
- Ignazio Balsamo : le capitaine du navire
- Anita Todesco : l’amie d’Andromède
- Mario Ghignone : le lutteur
- Gianni Loti : un athénien
- Nazzareno Zamperla
- Spartaco Nale
- Fortunato Arena
- Giovanni Cianfriglia
- Alan Steel : Eurus
Production
- Jacques Tourneur n'a pas entièrement réalisé ce film, son contrat de dix semaines étant arrivé à échéance avant la fin du tournage. Il précisa d’ailleurs : « Pour la photographie, nous avions un homme extraordinaire, Mario Bava, qui a fait une photo splendide et aussi des maquettes excellentes, les meilleures que j'ai jamais vues. »
- Tourneur a réalisé les principales scènes dialoguées, mais pas certaines scènes d'actions comme la course de Philippidès, les scènes sous-marines ou la bataille navale. Pour ne pas continuer à le payer à un taux élevé, le producteur Bruno Vailati décida de réaliser lui-même les scènes de la course et de la bataille navale, et confia les scènes sous-marines à Mario Bava[3].
Autour du film
- Ce film a obtenu un immense succès aux États-Unis. En 1960, il se plaçait 3e au box-office américain derrière Ne mangez pas les marguerites (Please don't eat the Daisies) de Charles Walters et La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder. Mais il n'est pas, pour cela, sans incongruité. Mylène Demongeot se souvient notamment d'un plan : « Le héros, notre Steve, est poursuivi par ses assaillants. Il grimpe tout en haut d'une montagne et commence avec des efforts terribles à pousser de gros rochers et à les balancer sur ses ennemis qui doivent s'écrouler, écrasés. On verra donc à l'image un énorme rocher (en balsa, bois très léger), poussé par Steve, tout ruisselant sous l'effort (Baby Oil)[4], dévaler la montagne avec un grondement terrible (bruitage), tomber sur la tête d'un soldat et…rebondir gracieusement comme une balle de ping-pong ! C'est grand ! »[5]
Bibliographie
- The Cinema of Nightfall, Jacques Tourneur, (en) Chris Fujiwara, The Johns Hopkins University press, 2000, P. 267 - 269
Notes et références
- Selon CinéRessources.net (Cf. lien externe)
- Selon IMDB (Cf. lien externe)
- Chris Fujiwara, "Jacques Tourneur: the cinema of nightfall", Ed. McFarland (1998) (ISBN 0-7864-0491-4) p. 267
- Huile pour le corps que Steve Reeves utilisait pour simuler la transpiration.
- Mylène Demongeot, Tiroirs secrets, Éditions Le Pré aux clercs, 2001 (ISBN 2-84228-131-4)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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