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Mario Bava

Mario Bava [ˈmaːrjo ˈbava][1], né le à Sanremo, et mort le à Rome, est un réalisateur, scénariste, chef opérateur ainsi qu'un créateur d'effets spéciaux italien.

Mario Bava
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Mario Bava en 1975

Il est considéré comme un maßtre du cinéma d'horreur italien. Malgré le fait qu'il disposait souvent de budgets trÚs faibles, d'un temps de tournage limité et d'acteurs pas toujours à la hauteur, il a réussi à réaliser des films devenus cultes, qui ont donné vie à des genres cinématographiques jusque-là inédits.

Le Masque du dĂ©mon (1960) a Ă©tĂ© le prĂ©curseur de l'horreur gothique italienne ; avec La Fille qui en savait trop (1963) il a inventĂ© le giallo ; Roy Colt et Winchester Jack (1970) a Ă©tĂ© l'un des premiers westerns spaghetti parodiques, et Les Chiens enragĂ©s est un poliziottesco prĂ©curseur du cinĂ©ma pulp, tandis que La Baie sanglante (1971) et Six femmes pour l'assassin (1964) ont inspirĂ© le slasher. Bava est Ă©galement devenu cĂ©lĂšbre pour avoir crĂ©Ă© des effets spĂ©ciaux et des trucages simples et ingĂ©nieux Ă  une Ă©poque oĂč les effets numĂ©riques n'existaient pas encore.

Son fils Lamberto est devenu un réalisateur réputé de films d'épouvante et fantastiques.

Biographie

Une scÚne du film de propagande Le Navire blanc, photographiée par Giuseppe Caracciolo et Mario Bava.

Les débuts

Mario Bava est né en 1914 à Sanremo en Ligurie d'un pÚre sculpteur[2]. Il a été attiré par le cinéma tout comme son pÚre. Celui-ci est entré dans le monde du cinéma en 1906 en sculptant le portail d'un tombeau pour une production Pathé. Il sera par la suite chef-opérateur sur des productions italiennes. Cependant la premiÚre vocation de Mario Bava est la peinture qu'il apprend aux Beaux Arts. Bava est entré dans le monde du cinéma à un jeune ùge et a immédiatement collaboré avec de grands réalisateurs, grùce à son talent pour construire des effets spéciaux et des systÚmes d'éclairage, appris de son pÚre. Son goût prononcé pour la peinture a également contribué à sa mise en scÚne ; il a d'ailleurs été défini par le réalisateur américain Raoul Walsh comme un véritable maßtre des pinceaux[3].

Bava a commencé sa carriÚre en tant que créateur d'effets spéciaux. Les particularités de son travail dans ce domaine étaient l'éclairage et la manipulation des images[3]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bava travaille pour l'Istituto Luce, manipulant des films de propagande sur de fausses victoires de l'armée italienne, notamment une attaque inexistante sur l'ßle de Malte[3].

Chef opérateur

À l'Ăąge de vingt ans, il se marie et commence Ă  crĂ©er les gĂ©nĂ©riques de versions italiennes de films amĂ©ricains. Le premier film auquel Bava participe en tant que chef opĂ©rateur est Il socio invisibile (it) (1939), rĂ©alisĂ© par Roberto Roberti, alias Vincenzo Leone, pĂšre de Sergio Leone[4]. Toujours en 1939, Bava entame une collaboration avec Roberto Rossellini. En effet, il a dirigĂ© la photographie de deux courts mĂ©trages rĂ©alisĂ©s par le maĂźtre du nĂ©orĂ©alisme italien : Il tacchino prepotente et La vispa Teresa. En 1941, il rencontre Francesco De Robertis, qu'il considĂšre comme un maĂźtre[4].

Entre 1941 et 1943, il est chef opérateur pour de nombreux films de De Robertis, comme Le Navire blanc (coréalisé par Roberto Rossellini), S.O.S. 103, Requins d'acier et Uomini e cieli (it), dont il dirige également la photographie avec Carlo Bellerio. En 1943, il dirige la photographie du long métrage L'avventura di Annabella, réalisé par Leo Menardi. Plus tard, il s'est occupé de la photographie pour des films de réalisateurs tels que Mario Monicelli (Dans les coulisses, Gendarmes et Voleurs, coréalisé avec Steno) et Luigi Comencini.

PremiÚres réalisations

En 1946, Bava fait ses débuts de réalisateur avec le court-métrage L'orecchio (it). Cinq autres courts métrages et documentaires ont suivi, et il a été engagé par Lux, une célÚbre société de production cinématographique italienne dirigée à l'époque par Carlo Ponti. Il a travaillé comme chef opérateur avec des réalisateurs tels que Mario Soldati et Aldo Fabrizi.

En 1957, il dirige la photographie de Les Vampires, réalisé par Riccardo Freda, un film qui est considéré comme l'initiateur de l'horreur italienne[5] Bava a également supervisé les effets spéciaux (le vieillissement de Gianna Maria Canale est devenu célÚbre, réalisé sans coupes de montage, grùce à l'aide de lumiÚres colorées et de maquillage), supervisé le montage et achevé le tournage, bien qu'il ne soit pas crédité. Il travaille encore deux fois avec Freda : en 1958 pour La Charge des Cosaques et en 1959 pour Caltiki, le monstre immortel. Pour ce film également, Bava a dirigé la photographie et achevé le tournage mais n'a pas été crédité[5]. Il a également supervisé les effets spéciaux, utilisant des tripes pour réaliser le monstre vedette du film, inspiré du Blob du film Danger planétaire. En 1959, il est également chef opérateur pour Hercule et la reine de Lydie. Il a également travaillé sur Esther et le Roi de Raoul Walsh.

Le Masque du démon, le premier succÚs

Toujours en 1959, Bava achÚve le tournage de La Bataille de Marathon, initialement réalisé par Jacques Tourneur et Bruno Vailati (it). Pour les remercier, les producteurs du film ont décidé de laisser Bava faire ses débuts dans la réalisation de longs métrages. On lui confie Le Masque du démon, en 1960.

C'est le plus important film d'horreur gothique italien[5]. Bava s'éloigne des codes du film de vampire et réussit un film expressionniste, poétique, effrayant, adapté du conte fantastique russe Vij de Nicolas Gogol. Il a rapporté peu à sa sortie (environ 139 millions de lires[5]), mais il est rapidement devenu un classique et il a fait accéder son réalisateur à une renommée mondiale. Bava s'est également occupé de l'élégante photographie et des effets spéciaux artisanaux mais efficaces. Il a en outre lancé la carriÚre de Barbara Steele, dont le visage expressif a marqué les esprits.

Années 1960

L'Ɠuvre suivante de Bava est Hercule contre les vampires (1961), un pĂ©plum fantastique contaminĂ© par l'horreur, jugĂ© comme l'un des meilleurs pĂ©plums italiens. Le film a rapportĂ© 398 millions de lires[5] et a connu un grand succĂšs Ă  l'Ă©tranger. Toujours en 1961, Bava rĂ©alise La RuĂ©e des Vikings, un autre film d'aventure, et termine le tournage de Mille et Une Nuits, un film commencĂ© par Henry Levin.

En 1962, Bava rĂ©alise son premier thriller, La Fille qui en savait trop dans lequel il commence Ă  jeter les bases de ce que sera le giallo. Le scĂ©nariste italien Luigi Cozzi a dĂ©clarĂ© que le scĂ©nario original Ă©tait plutĂŽt une comĂ©die romantique, mais que le film est devenu un giallo au fur et Ă  mesure de sa production[6]. Alors que Bava voulait intituler son film Incubo, un titre faisant allusion au dĂ©mon incube, les distributeurs lui ont imposĂ© leur titre dĂ©calquĂ© de L'Homme qui en savait trop d'Alfred Hitchcock. L'Ɠuvre fera nĂ©anmoins date et certaines sĂ©quences du film seront imitĂ©es et reprises par bien d'autres rĂ©alisateurs, comme Dario Argento.

Le tueur sans visage dans Six femmes pour l'assassin (1964), l'Ɠuvre qui Ă©tablit tous les codes du genre.

Il renoue ensuite avec l'univers gothique et sadique de ses débuts dans Le Corps et le Fouet (1963). Sous le pseudonyme de John M. Old, il met en scÚne la relation sadomasochiste entre une femme et son amant[5], interprétés par Daliah Lavi et Christopher Lee. Le film, victime de la censure, n'a pas été trÚs rentable, rapportant seulement 72 millions de lires[5].

Toujours en 1963, le film Ă  sketches Les Trois Visages de la peur est sorti. Dans les derniers plans du film oĂč Boris Karloff chevauche un cheval, la camĂ©ra fait un zoom arriĂšre pour montrer au spectateur le dĂ©cor, rĂ©vĂ©lant ainsi la fiction du film. Cette technique peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme relevant du mĂ©tacinĂ©ma[5]. Le film a Ă©galement inspirĂ© le nom de l'un des groupes de rock les plus importants de l'histoire, Black Sabbath, considĂ©rĂ© par certains comme l'initiateur du genre heavy metal. C'est le bassiste Geezer Butler qui a proposĂ© le nom au groupe, en le reprenant du film qui, dans les pays anglophones, portait le titre « Black Sabbath ».

En 1964, il rĂ©alise Six femmes pour l'assassin. Le film montre plusieurs meurtres, tous diffĂ©rents les uns des autres, et prĂ©sente Ă©galement pour la premiĂšre fois un tueur au visage masquĂ© portant un impermĂ©able mackintosh et une paire de gants. Avec ce film, qui est souvent considĂ©rĂ© comme son chef-d'Ɠuvre, oĂč culmine son goĂ»t pour les lumiĂšres et les couleurs flamboyantes et les dĂ©cors surchargĂ©s, Bava signe l'acte fondateur du giallo qui Ă©tablit tous les codes du genre[5].

En 1965, il rĂ©alise son seul film de science-fiction, La PlanĂšte des vampires, qui contient Ă©galement des nombreux ingrĂ©dients du film d'Ă©pouvante. Le film est considĂ©rĂ© comme un exemple significatif dans ce domaine[5] et inspirera le film Alien de Ridley Scott[4]. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec peu de moyens et des dĂ©cors minimalistes. Bava a racontĂ© qu'il ne disposait que de deux gros rochers, qu'il dĂ©plaçait sur le plateau entre chaque prise[4]. Le film a connu un succĂšs discret aux États-Unis, oĂč il a Ă©tĂ© distribuĂ© par American International Pictures, cĂ©lĂšbre fournisseur de cinĂ©-parcs[4].

Eva Kant (Marisa Mell) et Diabolik (John Phillip Law) dans Danger : Diabolik !, inspiré du célÚbre fumetti.

Mais, Ă  cette Ă©poque, en Italie, c'est le western qui a les faveurs du public. Bava s'y essaye, sans rĂ©ussite, avec Arizona Bill. Il rĂ©itĂšre avec le western parodique Roy Colt et Winchester Jack. Il a Ă©galement co-rĂ©alisĂ©, sans ĂȘtre crĂ©ditĂ©, avec Antonio RomĂĄn Les Dollars du Nebraska (1966).

En 1966, Bava revient au style gothique en réalisant Opération peur, un film plein d'inventions visuelles. En 1967 survient le décÚs de son pÚre, Eugenio Bava. L'année suivante, Mario réalise une version trÚs pop de Danger : Diabolik !, basée sur le célÚbre fumetti Diabolik. Le film a été produit par Dino De Laurentiis, grùce auquel Bava a eu le plus gros budget de sa carriÚre : 200 millions de lires[4]. Le réalisateur a réussi à ne pas dépenser tout l'argent disponible[4], mais il n'était pas trÚs satisfait du film, se plaignant que De Laurentiis l'avait obligé à ne pas tourner de scÚnes trop violentes par crainte de la censure[4]. De Laurentiis propose à Bava de réaliser une suite, mais le réalisateur refuse catégoriquement[4]. En 1969, il tourne en Espagne Une hache pour la lune de miel, un giallo sarcastique.

Bava a toujours Ă©tĂ© trĂšs critique envers ses films[5], les dĂ©nigrant souvent ouvertement. Par exemple, L'Espion qui venait du surgelĂ© (1966), une comĂ©die d'espionnage avec Franco et Ciccio, ainsi que la comĂ©die Ă©rotique Une nuit mouvementĂ©e ou le giallo Ă©rotique L'Île de l'Ă©pouvante alias Cinq Filles dans une nuit chaude d'Ă©tĂ© ont Ă©tĂ© a posteriori dĂ©daignĂ©s par leur rĂ©alisateur[5].

Années 1970

La Baie sanglante (1971) a ouvert la voie Ă  la crĂ©ation d'un autre genre, le slasher[5], et a inspirĂ© la sĂ©rie Vendredi 13[5]. C'est un film particuliĂšrement pessimiste, dans lequel Bava montre tout son mĂ©pris pour des ĂȘtres humains[5] qui Ă©liminent leurs prochains et veulent dĂ©truire leur environnement en installant un parc d'attraction dans une magnifique baie. Le film est Ă©galement connu pour ses nombreuses expĂ©rimentations, notamment l'utilisation occasionnelle du flou artistique.

L'un des nombreux meurtres spectaculaires de La Baie sanglante.

En 1972, c'est au tour de Lisa et le Diable, qui a connu de nombreux problÚmes de production et a connu deux versions. La seconde version, remontée par le producteur Alfred Leone qui y ajoute quelques scÚnes d'exorcisme et la renomme La Maison de l'exorcisme a toujours été rejetée par le réalisateur, qui en refuse la paternité[5].

La mĂȘme annĂ©e, Bava tourne Baron vampire, un hommage Ă  l'horreur gothique Ă  une Ă©poque oĂč l'horreur italienne prend une autre direction sous l'impulsion de Dario Argento.

Mais ce qui est considĂ©rĂ© par certains comme le vĂ©ritable chef-d'Ɠuvre du rĂ©alisateur n'est pas un film d'horreur, mais un poliziottesco : Les Chiens enragĂ©s. C'est le film maudit de Bava[5], rĂ©alisĂ© en 1973 et jamais sorti en salles car bloquĂ© par la faillite de la sociĂ©tĂ© de production. Ce n'est qu'en 1995 qu'il a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© et distribuĂ© en DVD en Italie, sous le titre Semaforo rosso.

AprÚs Les Chiens enragés, Bava a réalisé deux autres films. Les Démons de la nuit (1977) est un film d'horreur psychologique avec Daria Nicolodi dans le rÎle principal. Certaines séquences ont été réalisées par son fils Lamberto Bava, qui faisait ainsi ses débuts derriÚre la caméra. La Vénus d'Ille est un téléfilm co-réalisé avec son fils Lamberto.

En 1980, Bava réalise quelques effets spéciaux sur Inferno, réalisé par Dario Argento. Il a notamment créé la séquence dans laquelle la Mater Tenebrarum se transforme en Mort ainsi que quelques maquettes de gratte-ciel de New York.

Bava meurt d'un infarctus du myocarde le , peu avant de commencer le tournage d'un nouveau film intitulé Star Express, qui devait marquer son retour à la science-fiction[7]. Son corps est enterré dans le cimetiÚre Flaminio à Rome.

Esthétique et style

Mario Bava est surtout connu pour son utilisation expressionniste de la couleur. Des films tels que Six femmes pour l'assassin et La PlanĂšte des vampires donnent Ă  voir des couleurs intenses et fortes qui agressent et hypnotisent presque le spectateur[5].

Les dĂ©cors constituent Ă©galement une part importante de l'Ɠuvre de Bava, notamment dans ses films d'horreur gothiques tels que OpĂ©ration peur, Les Trois Visages de la peur et Le Masque du dĂ©mon. Les dĂ©cors pop de Danger : Diabolik ! sont Ă©galement un jalon dans le domaine.

Son procĂ©dĂ© stylistique le plus cĂ©lĂšbre est le zoom, un dispositif largement utilisĂ© dans les films de genre italiens des annĂ©es 1960 et 1970. Bava a Ă©tĂ© l'un des premiers rĂ©alisateurs italiens Ă  l'utiliser, et il l'a utilisĂ© dans ses films souvent d'une maniĂšre jugĂ©e exagĂ©rĂ©e par certains critiques (comme dans L'Île de l'Ă©pouvante ou La PlanĂšte des vampires)[5].

GrĂące Ă©galement Ă  son ingĂ©niositĂ© et Ă  ses techniques personnelles, il a pu mĂ©tamorphoser des lieux de tournage en extĂ©rieurs avec trĂšs peu de moyens. À plusieurs reprises, Bava reçoit des invitations Ă©manant des États-Unis lui proposant de venir travailler Ă  Hollywood. Ce Ă  quoi il oppose une fin de non recevoir : « Je dĂ©teste l’AmĂ©rique, je suis casanier ». Bava aime Ă  se moquer des AmĂ©ricains et de leurs superproductions. Il raconte un jour qu’il avait demandĂ© Ă  un homme, durant un tournage, de remuer Ă  la main les branches d’un arbre pour la scĂšne d’un film, avant d’ajouter : « Si tu demandes un truc pareil Ă  un AmĂ©ricain, il refusera d’emblĂ©e et te rĂ©clamera une machine »[8].

Hommages

Bava en 1962.

Mario Bava est admiré et imité par de nombreux réalisateurs italiens et américains. Martin Scorsese, Tim Burton, Joe Dante, John Landis et Quentin Tarantino ont déclaré à plusieurs reprises qu'il était pour eux une source d'inspiration[5].

« Son génie, et l'héritage qu'il laisse à ceux qui viendront aprÚs lui, réside dans le fait que, quels que soient les moyens dont on dispose, il est toujours possible d'accomplir un excellent travail. »

— Roger Corman

Les critiques italiens ont toujours considĂ©rĂ© Bava comme un petit rĂ©alisateur de sĂ©rie B. Les seuls Ă©loges concernaient les effets spĂ©ciaux de ses films[9]. Ce n'est qu'aprĂšs sa mort qu'une rĂ©Ă©valuation de son Ɠuvre a commencĂ©[9]. Au contraire, aux États-Unis et en France, il a Ă©tĂ© immĂ©diatement considĂ©rĂ© comme un maĂźtre de l'horreur[9]. Une rĂ©trospective lui est consacrĂ©e Ă  la CinĂ©mathĂšque française en [11].

Filmographie

Court-métrages

  • 1946 : L'orecchio (it) (documentaire)
  • 1947 : Santa notte (documentaire)
  • 1947 : Legenda sinfonica (documentaire)
  • 1947 : Anfiteatro Flavio (documentaire)
  • 1949 : Variazioni sinfoniche (documentaire)
  • 1950 : Capriccio musicale

Long-métrages

Chef opérateur

Effets spéciaux

Notes et références

  1. Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
  2. « BAVA MARIO », sur universalis.fr (consulté le ).
  3. (en) Tim Lucas, Mario Bava. All The Colors Of Dark, Cincinnati, Video Watchdog, (ISBN 9780963375612)
  4. (it) Gabriele Acerbo et Roberto Pisoni, Kill, Baby, Kill! Il cinema di Mario Bava, Rome, unmondoaparte, (ISBN 978-88-89481-13-4)
  5. (it) Alberto Pezzotta, Mario Bava, Editrice Il Castoro, Il Castoro Cinema, (ISBN 88-8033-042-X)
  6. (it) All About the girl [Blu ray (Disque 1)], Luigi Cozzi Arrow Films. La scĂšne se produit Ă  0:00:50.
  7. (it) « Mario Bava » (consulté le )
  8. « (Re)découvrir Mario Bava en 2019 », sur films-horreur.com, (consulté le )
  9. (it) Luigi Cozzi, Mario Bava : I mille volti della paura, Rome, Mondo Ignoto, (ISBN 88-89084-04-9)
  10. (it) Giona A. Nazzaro, « I fantasmi borghesi della Bella e la Bestia », sur ilmanifesto.it, (consulté le )
  11. Rétrospective Mario Bava, du 3 au sur le site de la CinémathÚque française

Bibliographie

  • Mario Bava, un dĂ©sir d'ambiguĂŻtĂ©, Alberto Pezzotta, La Tour Verte, 2018
  • (it) Alberto Pezzotta, Mario Bava, Editrice Il Castoro, (ISBN 88-8033-042-X)
  • (it) Luigi Cozzi, Mario Bava. I mille volti della paura, Rome, Mondo Ignoto, (ISBN 88-89084-04-9)
  • (it) Gabriele Acerbo et Roberto Pisoni, Kill, Baby, Kill! Il cinema di Mario Bava, Rome, unmondoaparte, (ISBN 978-88-89481-13-4)
  • (en) Tim Lucas, Mario Bava. All The Colors Of Dark, Cincinnati, Video Watchdog,
  • (it) Plusieurs auteurs, Genealogia del delitto. Guida al cinema di Mario & Lamberto Bava, Dossier Nocturno, , chap. 24
  • Roberto Curti, Fantasmi d'amore. Il gotico italiano tra cinema, letteratura e tv, Lindau, 2011 (ISBN 978-88-7180-959-5).
  • Manuel Cavenaghi, Cripte e incubi. Dizionario dei film horror italiani, Bloodbuster edizioni, Milano 2011 (ISBN 9788890208751).
  • JosĂ© Abad, Mario Bava. El cine de las tinieblas, Madrid, T&B, 2014 (ISBN 9788415405863).

Liens externes

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