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Musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes

Le musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes (MUS) est un musée de France installé depuis juin 2013 dans l'ancien bâtiment de la gare de Suresnes - Longchamp.

Musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes
Le musée, situé dans l'ancienne gare.
Informations générales
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Coordonnées
48° 52′ 05″ N, 2° 13′ 17″ E
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Présentant l'évolution de la ville, il est tout particulièrement axé sur l'urbanisme social des années 1920-1930, dont la cité-jardin et l'École de plein air sont les exemples les plus significatifs.

Historiographie

Histoire du musée

Le musée de Suresnes trouve son origine dans les collections réunies par Narcisse Meunier-Pouthot, industriel, le docteur Gabriel Gillard et Edgar Fournier, ancien instituteur suresnois devenu rédacteur honoraire à la préfecture de la Seine.

La tradition veut que l’idĂ©e soit apparue Ă  Edgar Fournier en 1887[1], quand un de ses Ă©lèves lui apporta une hache de silex dĂ©couverte sur les pentes du mont ValĂ©rien[2]. Narcisse Meunier-Pouthot s’était, quant Ă  lui, retirĂ© des affaires Ă  cause d’une goutte qui l’immobilisait et avait occupĂ© son temps libĂ©rĂ© Ă  Ă©tudier ouvrages et archives sur la ville[3].

La nouvelle mairie, où est installé le premier musée de Suresnes.

Les premières prĂ©sentations sont modestes et commencent, Ă  l’initiative du docteur Gillard, en 1895, par une armoire vitrĂ©e montrant des documents sur l’histoire de la citĂ© au sein de la salle des mariages du nouvel hĂ´tel de ville construit en 1889. 

En 1900, Ă  la suite de la crĂ©ation d’une commission dite « du musĂ©e Â», Edgar Fournier y ajoute les pièces de sa collection[4]. La mĂŞme annĂ©e, le curĂ© de l'Ă©glise Saint-Leufroy de Suresnes donne au docteur Gillard un portrait de prĂŞtre, qu'il installe dans son petit musĂ©e de l'hĂ´tel de ville[5]. Un inventaire est dressĂ© en 1904.

Leurs recherches sont compilées dans différents ouvrages servant de base aux recherches de leurs successeurs[6]. Edgar Fournier fait publier par souscription son travail sous le titre Suresnes, notes historiques[7], tandis que le docteur Gabriel Gillard, ancien adjoint au maire de Suresnes compile les notes de Narcisse Meunier-Pouthot dans deux ouvrages manuscrits.

DĂ©laissĂ©es pendant la Première Guerre mondiale, les collections sont prĂ©sentĂ©es au public en au cours d’une grande fĂŞte foraine aux multiples attractions, dont une foire exposition de neuf stands[8]. Le stand « Le vieux Suresnes Â» organisĂ© par Xavier Granoux, collectionneur, et Octave Seron, directeur d’école, rencontre un fort succès, ce qui incite le maire Henri Sellier Ă  crĂ©er un musĂ©e permanent. Xavier Granoux en devient le conservateur[9].

Le fonds se compose de documents et gravures sur l’évolution de la ville rĂ©unis par Xavier Granoux, de monnaies et mĂ©dailles rĂ©unies par Édouard Duval et est accompagnĂ© par la parution, en de l’ouvrage d’Octave Seron Suresnes d’autrefois et d’aujourd’hui. La SociĂ©tĂ© historique de Suresnes[10] est crĂ©Ă©e le suivant. 

Photo du musée de 1928.
Photo du musée de 1928.

En 1928, un local est attribuĂ© au musĂ©e de Suresnes, servant de siège Ă  la SociĂ©tĂ© historique : il s’agit d’une ancienne Ă©cole situĂ©e sur l'actuel boulevard Franklin-Roosevelt. Le projet d’un centre culturel municipal Ă©merge en 1938, une surface de 250 m2 Ă©tant allouĂ©e au musĂ©e[11] au sein d’un complexe comprenant bibliothèque, salle de lecture, salles de rĂ©union et amphithéâtre[12] : il ne verra jamais le jour Ă  cause de la guerre. Plusieurs autres emplacements sont envisagĂ©s dès 1937[13]

Le , les collections sont remises au maire de Suresnes, Raymond Cosson. La mĂŞme annĂ©e, il devient musĂ©e contrĂ´lĂ© par le ministère des Affaires culturelles. RenĂ© Sordes conçoit le projet du musĂ©e avec Georges Henri Rivière, musĂ©ologue et fondateur du musĂ©e national des Arts et Traditions populaires Ă  Paris et Roger LecottĂ©. Il sera finalement rĂ©alisĂ© dans une forme limitĂ©e en 1953, pour ĂŞtre inaugurĂ© le [14]. Le musĂ©e est alors organisĂ© en deux parties : autour du folklore avec la vigne et l’ethnographie locale et autour de l’histoire, de la gĂ©ologie du territoire aux annĂ©es 1900.

En 1963, la cour du musée est recouverte d’une toiture vitrée pour augmenter les espaces d’exposition.

Après la mort de René Sordes, le musée municipal prend son nom.

La passerelle en 2018.

En 1978, le musĂ©e entame son dĂ©mĂ©nagement vers de nouveaux locaux situĂ©s dans une passerelle construite au-dessus de l'avenue des CitĂ©s-Unies (actuelle avenue du gĂ©nĂ©ral-de-Gaulle[15]). Il comprend une salle de la vigne et un intĂ©rieur suresnois reconstituĂ©[16] d’après les recherches historiques de M. Becker et AndrĂ© DesvallĂ©es. L'implantation est choisie pour faire du musĂ©e un lieu de passage au sein d’une passerelle piĂ©tonne et de lien entre le haut et le bas de la ville. Cependant, la configuration des lieux empĂŞche les Ă©volutions du parcours musĂ©ographique ou l'accroissement des espaces de prĂ©sentation.

Le musée ferme ses portes au public en 1998. À cette date, un conservateur du patrimoine est recruté par la ville de Suresnes afin de rédiger un projet scientifique et culturel pour l’établissement et d’orienter la politique d’acquisition des collections.

Des expositions temporaires sont rĂ©gulièrement prĂ©sentĂ©es dans une galerie du centre-ville. En 2002, un projet scientifique et culturel est validĂ©[17] par le ministère de la Culture et de la Communication. Une Ă©tude de programmation est alors lancĂ©e pour la crĂ©ation d’un nouvel espace d’exposition et d’activitĂ©s culturelles. C’est l’ancienne gare de Suresnes - Longchamp qui est dĂ©signĂ©e : elle est entièrement rĂ©amĂ©nagĂ©e et reçoit une extension en partie basse. En 2010, alors que les travaux de rĂ©amĂ©nagement sont en cours, un parcours patrimoine est inaugurĂ© dans la ville. Le MUS – MusĂ©e d'histoire urbaine et sociale de Suresnes est inaugurĂ© le .

À partir du premier confinement de mars 2020 lié à la pandémie de Covid-19, le musée poursuit sa mission de manière différente en développant des contenus numériques à destination du public (présentations d'œuvres, création de petits jeux, visites virtuelle de l'exposition temporaire, visioconférences, etc.)[18].

La passerelle qui accueillait autrefois le musée a ensuite été dévolue à une école d'art plastique (transférée en 2020 dans les hauts de Suresnes, à côté de la nouvelle médiathèque de la Poterie[19]) puis à un centre de vaccination durant la pandémie pré-citée. Devenue inutile et mal aimée esthétiquement, elle est détruite en août 2021[15].

Anciens sites du musée

  • 1928 – 1976 : 60, rue du Mont-ValĂ©rien (actuel 34 avenue Franklin-Roosevelt)[20].
  • 1976 – 1998 : Passerelle des Arts, avenue du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, Ă  laquelle s’ajoute entre 1998 et 2013 l’espace d’exposition Galerie des Courtieux.
  • Depuis 2013 : 1, place de la Gare-de-Suresnes-Longchamp.

Diversité des collections

Les collections ont été constituées à partir des dons d’érudits locaux auxquels s’ajoutent des dons de particuliers, constituant des témoignages des activités agricoles et industrielles passées.

Depuis la fin des années 1990, une politique d’acquisition est définie en faveur des œuvres relatives à l’urbanisme social de l’entre-deux-guerres.

Ainsi, on peut noter une collection de plus de 500 photographies de la citĂ©-jardins de Suresnes, du mobilier et des photographies de l’école de plein air de Suresnes ainsi que les objets personnels et les ouvrages de la bibliothèque d’Henri Sellier donnĂ©s par ses descendants. Les Ă©lĂ©ments du patrimoine industriel sont largement prĂ©sents dans les collections, grâce Ă  des campagnes de collecte et d’acquisition : flacons de parfum Coty, parfums et cosmĂ©tiques Worth et Volnay par RenĂ© Lalique ; boĂ®tes de biscuits Olibet ; tĂ©moins iconographiques des productions automobiles et aĂ©ronautiques ; productions de postes de radio et Ă©lectromĂ©nager dès les annĂ©es 1930 par La Radiotechnique devenue Radiola puis Philips.

L’implication du collectionneur Xavier Granoux dans la crĂ©ation du musĂ©e en 1926 l’a conduit Ă  faire don de son importante collection personnelle. Grâce Ă  lui, le MUS – MusĂ©e d'histoire urbaine et sociale de Suresnes possède aujourd’hui une très riche collection de caricatures du Second Empire et de la Troisième RĂ©publique, complĂ©tĂ©e par un fonds documentaire de 60 000 cartes postales sur les Ă©lĂ©ments marquant la fin du XIXe siècle et le dĂ©but du XXe siècle (visites de souverains, expositions universelles, construction du mĂ©tro, affaire Dreyfus, etc)[9] - [17].

Un nouveau musée

Transformation de la gare de Suresnes - Longchamp

La gare de Suresnes - Longchamp, construite au moment de l’exposition universelle de 1889, a été fermée en 1993. À ses débuts, au tournant des XIX-XXe siècles, elle voyait arriver les ouvriers venus travailler dans les nouvelles usines bordant la Seine[21].

Construite sur trois niveaux, elle est semblable à la gare des Moulineaux, présente sur la même ligne, reliant Paris-Saint-Lazare aux Invalides. Sur un rez-de-chaussée en pierre calcaire, elle présente une façade en brique avec des chaînages en pierre de taille. La couverture est en zinc pour le terrasson et ardoise naturelle pour le brisis.

Rachetée par la commune de Suresnes en 2003, elle bénéficie d’une extension en rez-de-chaussée réalisée entre 2009 et 2013 par le cabinet d’architectes Encore heureux. Les collections permanentes prennent place dans l’enceinte de l’ancienne gare et la partie contemporaine est dédiée aux espaces publics et aux expositions temporaires. Cette dernière est un monolithe en béton teinté dans la masse par de la pierre concassée et du sable, qui constitue un ruban autour de la façade et prolonge les murs de soutènement alentour.

Au sein de l’ancienne gare, l’escalier en pierre est conservé, tout comme les voûtains de briques[22]. Les baies donnant sur le quai du tramway sont comblées et habillée de panneaux de métal perforé et rétroéclairé portant le nom de MUS.

Le toit de l’extension constitue une terrasse et des espaces végétalisés permettent d’augmenter l’isolation et de drainer les eaux pluviales.

Le MUS a Ă©tĂ© initialement budgĂ©tĂ© Ă  un coĂ»t de 8,3 millions d'euros[23] pour une surface totale d'environ 1 300 mètres carrĂ©s[24], y compris la crĂ©ation de l'extension de 220 mètres carrĂ©s destinĂ©e aux expositions temporaires[25]. Son coĂ»t final est de 10 millions d'euros.

Équipements

L’agrandissement permet au musĂ©e de disposer des Ă©quipements suivants :

  • un centre de documentation 
  • un espace de rĂ©ception des groupes (ateliers pĂ©dagogiques ou confĂ©rences)
  • deux salles d’exposition temporaire

Parcours muséographique actuel

Le parcours muséographique permanent, prenant place dans l'enceinte de l’ancienne gare, montre l’évolution de la ville sur le plan urbain, social et architectural, avec un large développement de l'urbanisme social de l'entre-deux-guerres à travers la figure emblématique d’Henri Sellier. Le parcours souhaite mettre en avant le moment charnière compris entre la seconde partie du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, lorsque dans un contexte d'industrialisation, de nombreuses usines furent érigées le long des berges de la Seine de la banlieue ouest-parisienne, jouant de la proximité avec la capitale et d'aménités géographiques particulières (transport par voie fluviale). Succédant aux blanchisseries et aux teintureries, ces industries beaucoup plus polluantes couvrirent de nombreux domaine (automobile, aviation, chimie, parfumerie, etc.)[21].

La muséographie se veut claire et aérée autour d’une centaine d’objets agrémentés de nombreux documents iconographiques, des archives vidéo et des témoignages audio.

Le parti-pris est de solliciter les cinq sens des visiteurs[17] grâce Ă  des maquettes interactives, des bornes olfactives et autres manipulations.

Le parcours est composĂ© de sept sĂ©quences :

  • Suresnes, hier aujourd’hui et demain : introduction et synthèse des collections permanentes, cette sĂ©quence rĂ©sume l’évolution de la ville du village mĂ©diĂ©val Ă  nos jours.
  • Le mont ValĂ©rien : prĂ©sentation de la vocation religieuse, militaire et mĂ©morielle du point culminant d'ĂŽle-de-France situĂ© sur le territoire de Suresnes.
  • Le village viticole : Ă©vocation du passĂ© rural de la ville, traditionnel village viticole, lieu de villĂ©giature pour les Parisiens mais aussi vignoble d’un hectare produisant actuellement 5 000 bouteilles chaque annĂ©e.
  • La ville industrielle : Ă  travers une longue vitrine et des dispositifs pĂ©dagogiques, les crĂ©ations industrielles de la ville sont prĂ©sentĂ©es chronologiquement.

Grâce à la présentation d’objets, la blanchisserie – teinturerie présente avec trente établissements sur les bords de Seine avant 1914 est évoquée.

Suresnes a aussi abrité une usine de biscuiterie appartenant à Eugène Olibet, dont témoignent des boîtes à biscuits en tôle sérigraphiée.

La parfumerie et les productions cosmĂ©tiques sont illustrĂ©es par des crĂ©ations de François Coty (souvent associĂ© Ă  RenĂ© Lalique), Volnay ou Charles FrĂ©dĂ©rick Worth, le couturier de l'impĂ©ratrice EugĂ©nie. Une borne olfactive permet de sentir les grandes familles d’odeurs des productions de la première moitiĂ© du XXe siècle. La production de postes de radio figure avec l’entreprise La Radiotechnique, spĂ©cialisĂ©e dans la production de lampes pour les postes de radio, oĂą 10 000 personnes travailleront Ă  Suresnes. En 1990, elle devient Philips Électronique Grand Public Radiotechnique.

La section sur l’automobile, fortement implantée en bords de Seine dans toute la région parisienne, présente les productions de Le ZèbreDarracq et Saurer. L’aviation était aussi présente à Suresnes grâce à la Société du Propulseur Amovible, aux ateliers de Louis Blériot et de Léon Levavasseur.

  • La ville en mutation : le logement social. La transition entre l’accroissement exponentiel de la population dans les premières dĂ©cennies du XXe siècle et la rĂ©ponse politique est expliquĂ©e dans cette sĂ©quence, agrĂ©mentĂ©e d’un mobile monumental prĂ©sentant les figures des habitants de la ville.  
  • Henri Sellier : grâce au don de ses effets personnels par sa fille et sa petite fille, cette figure politique est prĂ©sentĂ©e. Son action au niveau communal, dĂ©partemental et mĂŞme ministĂ©rielle est dĂ©taillĂ©e.
  • Le projet urbain : les citĂ©s-jardins en ĂŽle-de-France et l’amĂ©nagement de la ville de Suresnes durant l’entre-deux-guerres (cf. l'article « citĂ©-jardin de Suresnes Â»). Dans cette sĂ©quence, des maquettes tactiles, bornes multimĂ©dia et documents iconographiques aident Ă  comprendre le principe des citĂ©s-jardins et particulièrement l’organisation de celle de Suresnes.
  • Le projet social est divisĂ© en deux sous sĂ©quences : « Ă©ducation, hygiène, fĂŞte »  et « l’École de plein Air », afin de prĂ©senter les actions sociales au quotidien et de dĂ©tailler l’architecture emblĂ©matique et la pĂ©dagogie de cet Ă©tablissement d’enseignement particulier. Un ensemble de mobilier d’enseignement remarquable appartenant Ă  l’École de plein air est prĂ©sentĂ©.

Programmation culturelle

Expositions temporaires

Liste des expositions temporaires passĂ©es et actuelles :

  • 2007 : « La mutation de Suresnes »
  • 2007 : « Les coulisses du musĂ©e »
  • 2008 : « Philips avant Philips »
  • 2009 : « Henri Sellier »
  • 2009 : « Le musĂ©e se dĂ©voile »
  • 2010 : « Promenades suresnoises »
  • 2011 : « Suresnes et le mont ValĂ©rien »
  • 2012 : « Des mĂ©tiers bons pour elles »
  • 2013 : « Histoire(s) d'un musĂ©e »
  • 2014 : « Les villes idĂ©ales : rĂŞves et rĂ©alitĂ©s »
  • 2015 : « Inventer l’automobile : Fernand Forest et les constructeurs de la boucle de la Seine »
  • 2015 : « Entre-temps. Histoire d’architecture »
  • 2016 : « Aux origines du Grand Paris. 130 ans d'Histoire »
  • 2017 : « Eugène Beaudouin et Marcel Lods, architectes d'avant-garde »
  • 2018 : « Les citĂ©s-jardins d'ĂŽle-de-France : une certaine idĂ©e du bonheur »
  • 2019 : « Bâtir l'Ă©cole. Architecture et pĂ©dagogie 1830-1939 »
  • 2020 : « C'est du propre ! L'hygiène et la ville depuis le XIXe siècle »[26]
  • 2022 : « Seine de vie, de Paris Ă  l'estuaire »

Activités

Le MUS participe aux manifestations culturelles nationales et internationales qui rythment l’annĂ©e :

Il propose rĂ©gulièrement des activitĂ©s pour individuels et groupes. 

Le parcours patrimoine

Inauguré en 2010, un parcours jalonné de 21 mâts et accompagné d’une brochure et d’un audioguide propose un parcours urbain autour des lieux remarquables de la ville[27]. Il met en avant le patrimoine architectural, essentiellement du XXe siècle.

Les mâts sont :

Appartement témoin de la cité-jardins

Une ancienne loge de gardien construite en 1932 et située derrière le théâtre Jean Vilar a été préservée des remaniements des appartements de la cité-jardins de Suresnes dans les années 1980.

L’appartement se compose, en plus de la loge, des pièces nĂ©cessaires Ă  la vie d’un couple : cuisine avec Ă©vier, garde-manger et fourneau, salle Ă  manger, chambre et cabinet de toilette avec douche.

Un travail de restitution a abouti en 2016 afin de remettre en place un mobilier et une décoration en adéquation avec la vie dans un logement social de l’entre-deux-guerres.

RĂ©seaux et associations

Avec la diversitĂ© de ses collections et des problĂ©matiques qu’il aborde, le MUS fait partie de plusieurs rĂ©seaux de musĂ©es et d’institutions culturelles :

  • les Neuf de Transilie ;
  • l’Association rĂ©gionale des citĂ©s-jardins d’Ile-de-France ;
  • RĂ©MuT : le rĂ©seau des MusĂ©es techniques ;
  • la FEMS.

Notes et références

  1. Société Historique de Suresnes, « Notre société à cinquante ans ! », Editions Atelier offset de la ville de Suresnes,‎ , p. 1
  2. Il s'agit d’une hache dĂ©couverte au lieu-dit « La Croix du Roy » Ă  Suresnes apportĂ© par Camille Chaboty et inventoriĂ©e sous le numĂ©ro 997.00.929 dans les collections du MUS.
  3. Discours de René Sordes lors de l’inauguration du musée municipal, 20 juin 1954.
  4. Société historique de Suresnes, « Notre société à cinquante ans ! », Atelier Offset de la ville de Suresnes,‎ , p. 5
  5. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, , p. 481-486.
  6. Seron Octave, « Suresnes d’Autrefois et d’Aujourd’hui », Ecole Jean Macé, Suresnes,‎ , p. 18
    « Notre principale base historique, la grande source où nous avons puisé, c’est l’excellent livre si laborieusement documenté de M. Edgar Fournier, ancien instituteur à Suresnes. »
  7. Fournier Edgar, Suresnes, notes historiques, Editions du Bastion,
  8. Sordes René, Histoire de Suresnes des origines à 1945, Suresnes, édité par la Société historique de Suresnes avec le concours de la Ville de Suresnes, , p. 568
  9. Matthieu Frachon, avec le concours de la Société d'histoire de Suresnes, « La folle aventure de la collection Granoux », Suresnes Mag, no 343,‎ , p. 34-35 (lire en ligne).
  10. De nos jours Société d'histoire de Suresnes.
  11. Société historique de Suresnes, « Bulletin », n°13,‎ 1953-54, p. 44.
  12. Société historique de Suresnes, « Bulletin », n°14,‎ , p. 64.
  13. Société historique de Suresnes, « Bulletin », n°46,‎ , p. 13
    Dans un immeuble hérité par la ville au 9 rue des Verjus puis, dès 1937, dans un groupe de maisons anciennes dans le bas de Suresnes à l’angle des places Triarieux et Général Leclerc et du Marché autour du vieux four banal et de la boulangerie Mozin, dernier fermier de la fin du XVIIIe siècle.
  14. Société historique de Suresnes, « Bulletin », n°14,‎ , p. 61.
  15. Éléonore Disdero, « Suresnes : la démolition de la passerelle des Arts a commencé », sur Le Parisien, (consulté le ).
  16. Société historique de Suresnes, « Bulletin », n°37,‎ 1979-1980, p. 56.
  17. MUS – Musée d’Histoire Urbaine et Sociale de Suresnes, Dossier de presse, 2013.
  18. Stéphane Legras, « Le MUS se réinvente », Suresnes Mag n°323,‎ , p. 38 (lire en ligne).
  19. « Bientôt un nouvel espace culturel au sud de Suresnes », sur Le Parisien, (consulté le ).
  20. Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968, p. 22.
  21. Cécile Maillard, « Suresnes célèbre le passé industriel et social de la banlieue parisienne », L'Usine nouvelle, 8 juin 2016.
  22. Renée Grimaud, Hauts-de-Seine insolites : Trésors cachés et lieux secrets, Parigramme, 2013, p. 49.
  23. Un musée d’histoire urbaine aménagé dans une ancienne gare
  24. Bienvenue sur Joconde au musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes
  25. Suresnes tient son musée
  26. Stéphane Legras, « Bonne hygiène de ville », Suresnes Mag n°318,‎ , p. 30-31 (lire en ligne).
  27. « Patrimoine », sur suresnes.fr (consulté le ).

Article connexe

Bibliographie

  • Edgar Fournier, Suresnes, Les Ă©ditions du Bastion (rĂ©Ă©d.),
  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rĂ©Ă©d. 2000),
  • RenĂ© Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines Ă  1945, SociĂ©tĂ© historique de Suresnes,
  • Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, SociĂ©tĂ© historique de Suresnes,
  • Francis PrĂ©vost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, (ISBN 2-9503475-0-9)
  • Michel Hebert et Guy NoĂ«l, Suresnes. MĂ©moire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton,
  • Michel Hebert et Guy NoĂ«l, Suresnes. MĂ©moire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton,
  • Bulletins de la SociĂ©tĂ© historique de Suresnes.

Liens externes

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