Accueil🇫🇷Chercher

Montauroux

Montauroux est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Montauroux
Montauroux
Château de la Colle-Noire.
Blason de Montauroux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fayence
Maire
Mandat
Jean-Yves Huet
2020-2026
Code postal 83440
Code commune 83081
DĂ©mographie
Population
municipale
6 599 hab. (2020 en augmentation de 6,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 197 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 37′ 09″ nord, 6° 45′ 57″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 437 m
Superficie 33,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montauroux
(ville-centre)
Aire d'attraction Cannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Roquebrune-sur-Argens
Législatives Huitième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montauroux
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montauroux
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
Voir sur la carte topographique du Var
Montauroux
GĂ©olocalisation sur la carte : Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Montauroux

    Ses habitants se nomment les Montaurousiens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Village de l'Est varois, limitrophe des Alpes-Maritimes.

    Les communes les plus proches sont Callian, Saint-CĂ©zaire-sur-Siagne, Tourrettes, Fayence[1].

    FrĂ©jus est Ă  29,2 km[2] et Draguignan Ă  36,5 km.

    GĂ©ologie et relief

    Village perchĂ©, Montauroux s'Ă©tage en gradins jusqu'Ă  310 mètres d'altitude.

    La commune bénéficie de plusieurs ZNIEFF[3] et d'espaces protégés : Site des Gorges de la Siagne,...

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Lac de Saint-Cassien.
    Lac de Saint-Cassien.

    Les rives du lac de Saint-Cassien sont en parties sur la commune de Montauroux. Ce lac est alimenté par le cours de plusieurs rivières et ruisseaux, dont le Biançon.

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[4] :

    • le Reyran, qui traverse la commune[5] ;
    • la Siagne longe la commune Ă  l'est, et sert de limite communale avec Saint-CĂ©zaire-sur-Siagne, dans les Alpes-Maritimes ;
    • vallons des Moulières, de Maraval, des Oures, des Gourgs, des Combes, des Vaux, de Mailla, de Vincent, des Adrechs, de Font d'Olivier, de la Route, de Jaumounet, de Saquou, de l'Hubac de Peillon, de la CarpenĂ©e, de Laquet ;
    • ruisseaux de Vernatelle, la Camiole.

    Climat

    Climat de la commune classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[6].

    RĂ©seau routier

    Montauroux est accessible par la route départementale RD 562, reliant Draguignan, à Grasse, ainsi que la RD 37, puis la route nationale 7, vers le littoral. Cette route croise l'autoroute A8, au niveau de sa sortie Sortie 39.

    RĂ©seau ferroviaire

    Transports en commun

    Un service de transport en commun, à la demande, est disponible, mise en place dans le canton de Fayence. Il permet de se rendre dans les communes des Adrets-de-l'Esterel, Fayence, Mons, Callian, Seillans, Saint-Paul-en-Forêt, Tourrettes[9]. La commune est également desservie par les lignes Varlib no 3001, vers la gare routière de Grasse, et la ligne no 3601, vers Fréjus et Saint-Raphaël[8], ainsi que la ligne 3002 à destination de Cannes.

    Transport aérien

    Montauroux est accessible par l'aéroport de Nice-Côte d'Azur, dans les Alpes-Maritimes[8].

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicités dans le Var :

    • Zone 0 : Risque nĂ©gligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var.
    • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire, au massif de l'Esterel.
    • Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus Ă©levĂ© du dĂ©partement (qui n'est pas le plus haut de l'Ă©valuation nationale), concerne 21 communes du nord du dĂ©partement.

    La commune de Montauroux est en zone sismique de très faible risque « Ia »[10].

    Toponymie

    Deux thèses sont possibles quant à la provenance du nom « Montauroux » :

    • une historique, c'est le mont oĂą Pierre d'Aurosa, chevalier, vint installer son castrum en 1040 ;
    • une plus locale et plus populaire, liĂ©e Ă  la langue provençale puisque monte aurosa signifie 'les monts exposĂ©s au vent'. En effet, la grande barre rocheuse calcaire exposĂ©e Ă  l'ouest sur laquelle s'Ă©tend le vieux village, se teinte de rose lorsque le mistral a soufflĂ© au loin.

    Le nom de la commune s’écrit Montauron en occitan provençal selon la norme classique et Mountauroun selon la norme mistralienne .

    Pour Frédéric Mistral la commune s'appelle en provençal Mount-aurous, soit le mont exposé au vent[11]. Le "s" final se prononce et correspond au "x" de la graphie française.

    Histoire

    Clocher de l'église Saint-Barthélemy.

    L'abbé de Mayeul (Cluny) eut parmi ses terres un domaine qui est en gros celui de l'actuelle communauté de communes du Pays de Fayence.

    Même si l’on retrouve des traces de vie datant de la Préhistoire (celto-ligures) et de l’époque romaine (aqueduc romain de Fréjus à Mons), Montauroux émerge véritablement en 1044, lors de l’installation de Pierre d’Aurosa sur ce piton calcaire. La situation géographique de ce lieu est tout à fait privilégiée, entre contreforts alpins au nord, ancienne via Aurélia au sud, la rivière de la Siagne à l’ouest et l’enfilade des villages du pays de Fayence à l’ouest. Le seigneur Pierre d’Aurosa faisait partie des chevaliers de confiance que l’Église (abbaye ou évêché) installait sur leurs domaines éloignés afin de défendre les paysans et leurs biens. Construisant son « castlan » sur un rocher dominant les terres cultivables, Pierre d’Aurosa fit construire une église et contribua à l’installation de paysans dans des grottes situées au pied du rocher (maisons troglodytes) et tout autour de l’église. Avec le système des « contrats de complant », naquit la bourgeoisie paysanne et le castrum de Montauroux, qui se développa sereinement et petit à petit par le sud[12].

    Le XIVe siècle qui apporte son lot de drame : catastrophes naturelles ravageant les cultures et engendrant la famine, la venue de la peste, sans oublier le changement de mains de la Provence. Le roi de France tentant de s’approprier la Provence, les petits fiefs fortifient leur village. Montauroux ayant déjà un embryon avec sa grosse tour carrée entourée d’un mur d’enceinte, la forteresse s’agrandit en 1365, puis furent construits des murs englobant la bourgade. Après un XVe siècle plutôt calme, où sont réglés les problèmes de seigneurie, marquisat et autres, Montauroux connaît des heures sombres avec les guerres de Religion. Les troupes de Savoie approchant, le roi Henri IV de Navarre dépêche le duc d’Epernon, alias Jean de Nogaret de la Valette, pour assurer la protection de la Provence. Mais l’ambition et le pouvoir étant les plus forts, Epernon trahit le roi, assiège Montauroux, fait pendre presque tous les défenseurs du village et démolit la forteresse. Depuis lors, les Montaurousiens ayant la rancune tenace, brûlent l’effigie du duc tous les ans, lors de la fête patronale de la Saint-Barthélemy. Après ces moments terribles, le XVIIe siècle fut une période prospère pour tous, avec la construction, sur l’emplacement même de la forteresse, de la chapelle Saint-Barthélemy, l’élévation au rang de marquisat de Montauroux[13], grâce au marquis Charles de Lombard, Président au Parlement d'Aix, qui finança la construction d’un hôpital et d’une chapelle à la Colle Narbonne (Colle noire actuelle), car Montauroux fut longtemps un passage sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle[14].

    Après un siècle de lumière relativement calme, Montauroux connaît de grands travaux avec la création de la ligne ferroviaire Grasse-Montauroux (inauguration en 1890), le pavage des rues de 1589 à 1862 et la première amenée d’eau potable au cœur du village en 1867 par le biais de fontaine et plus tard la construction de lavoirs.

    Puis les Montaurousiens firent leur propre révolution en se libérant du « joug » du marquis de Lombard.

    La Première Guerre mondiale

    Les Montaurousiens payèrent un lourd tribut en vies ou en prisonniers lors de la Première Guerre mondiale.

    En 1931, Montauroux se sépare d’une partie de son territoire et naît ainsi la commune des Adrets de l’Estérel[15].

    Maurice Floquet, nĂ© le Ă  Poissons (Haute-Marne) et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Montauroux, Ă©tait le cinquième dernier poilu de la Première Guerre mondiale et l'homme français vivant le plus âgĂ©, sans doute aussi l'EuropĂ©en le plus âgĂ© et le troisième homme le plus âgĂ© vivant au monde. Il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l'âge de 111 ans et 320 jours chez sa fille de 79 ans Ă  Montauroux.

    Politique et administration

    Liste des maires

    En 2005, la commune a été labellisée « station verte de vacances », c'était à l'époque la 2e commune du Var à faire partie de ce réseau national.

    En 2010, la commune de Montauroux a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[16].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Louis Giraud
    Les données manquantes sont à compléter.
    Baptistin Bonnet[17] Socialiste Menuisier, charron
    Le gouvernement de Vichy remplace
    le Conseil et son maire
    par une commission municipale[18]
    Baptistin Bonnet[19] Socialiste Menuisier, charron
    Léopold Hustache[20] PCF Cultivateur, propriétaire
    Président de la délégation municipale en 1944, élu en 1945
    Camille Pauc[21]
    Jacques Krempff[22] PCF Professeur
    Jean-Pierre Bottero UMP diss. Chef d'entreprise
    Président du SIVOM du Pays de Fayence (1999 → 2006)
    Président de la CC du Pays de Fayence (2006 → 2014)
    Suppléant du député Olivier Audibert-Troin (2012 → 2017)
    En cours
    (au 27 mai 2020)
    Jean-Yves Huet SE-DVC Médecin généraliste
    8e vice-président de la CC du Pays de Fayence (2014 → 2020)
    1er vice-président de la CC du Pays de Fayence (2020 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    La commune de Montauroux n'a, pour l'instant, aucun accord de jumelage avec une autre commune.

    Politique environnementale

    Le site des gorges de la Siagne est protégé par le programme Natura 2000. Il comporte plusieurs types de milieux : forêts mixtes, landes, rochers, steppes, eaux douces, mais surtout quelques milieux naturels remarquables : la rivière aux eaux calcaires induit la formation de tufs. De plus, la zone héberge quelques espèces rares en Provence : charme, certaines fougères, ainsi qu'une espèce endémique, Erodium rodiei. Treize espèces de chauves-souris sont présentes sur le lieu, dont le Vespertilion de Capaccini ou le Minioptère de Schreibers. La Siagne n'est pas en reste, avec la présence d'écrevisse à pattes blanches ou de Barbeau méridional. Les activités humaines (dont le tourisme vert) et leurs aménagements, ainsi que les risques d'incendies sont particulièrement surveillés, pour un impact restreint[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Montauroux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Montauroux, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[27] et 9 617 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[30] - [31].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[32].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,7 %).

    La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,5 %), zones urbanisées (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), eaux continentales[Note 3] (5,2 %), prairies (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), cultures permanentes (0,7 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Fayence.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

    En 2020, la commune comptait 6 599 habitants[Note 4], en augmentation de 6,13 % par rapport Ă  2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2211 1601 1651 3611 4691 5271 6871 7281 782
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7461 7791 7361 2921 4201 4031 3741 2201 111
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0051 0141 0069279351 062903956864
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9101 0531 3751 9972 7734 0174 5264 7435 653
    2014 2019 2020 - - - - - -
    6 2186 5486 599------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les établissements scolaires de Montauroux dépendent de l'académie de Nice. Les élèves de la commune commencent leurs études sur la commune, qui dispose d'une école maternelle, Les Cerisiers[39], de deux écoles primaires, Marcel-Pagnol[40] et « école primaire du Lac »[41]. Le collège Léonard-de-Vinci, situé sur le territoire de Montauroux, regroupe les collégiens du village, ainsi que ceux de Callian, Tanneron et Les Adrets-de-l'Esterel[42].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé : médecin, dentiste, kinésithérapeutes, chiropracteur, ostéopathes, infirmiers, pharmacies, Laboratoire d'analyse, opticien, orthophoniste[43]...

    Culte

    La paroisse catholique de Saint-Barthélemy dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Fréjus[44]. Le temple de Église réformée de France le plus proche se trouve à Grasse. Les Églises évangéliques les plus proches se situent à Fréjus et à Grasse[45].

    Économie

    Avant la Révolution, Montauroux vivote avec ses récoltes de blé, de fruits et d’olives ainsi que l’élevage du ver à soie.

    Si l’agriculture fut l’activité économique principale de Montauroux (vignes, céréales, vergers et oliviers), il ne faut pas oublier l’élevage ovin fournissant les tanneries grassoises ainsi que plus tard la culture des fleurs à parfum toujours pour les usines grassoises ; l’exploitation des mines de charbons et spath fluor de la commune faisant travailler scieurs de long, cordonniers, bourreliers…

    Budget et fiscalité 2020

    Montauroux, rue droite.
    L'hĂ´tel de ville.

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[46] :

    • total des produits de fonctionnement : 6 712 000 â‚¬, soit 1 026 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 6 506 000 â‚¬, soit 995 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 3 211 000 â‚¬, soit 491 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 3 204 000 â‚¬, soit 490 â‚¬ par habitant.
    • endettement : 3 219 000 â‚¬, soit 492 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 15,44 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 12,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 46,77 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2018 : MĂ©diane en 2018 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 24 210 â‚¬[47].

    Agriculture

    • Élevage de bovin, caprin et de volailles ainsi qu'Ă©leveur de caprin.
    • Agriculteurs.
    La Communauté de communes Pays de Fayence a élaboré un Plan d’Orientations Pastorales Intercommunal (POPI)[48], programme d’actions pour le maintien et le développement des élevages pastoraux et sylvopastoraux[49].

    Tourisme

    • Restaurants[50].
    • HĂ´tel Le relais du lac, RĂ©sidences de tourisme Holiday Residence, RĂ©sidence Lagrange Prestige Les bastides des chaumettes[51],
    • Campings, Camp de loisirs du lac,
    • Chambres d'hĂ´tes.

    Commerces

    • Commerces et services de proximitĂ©[52].
    • La verrerie de Montauroux : crĂ©Ă©e en 1970, elle avait pour but la fabrication de mosaĂŻques en pâte de verre ; dĂ©sormais un souffleur de verre fabrique divers produits dĂ©coratifs, des bijoux et de la vaisselle en verre

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Saint-Barthélemy et son cimetière.
    Chapelle Saint-Barthélemy.
    Façade Sud du château de La Colle Noire.

    Patrimoine religieux :

    Patrimoine civil :

    Patrimoine naturel

    • Les gorges de la Haute-Siagne ont un intĂ©rĂŞt Ă©cologique, notamment par la prĂ©sence de treize variĂ©tĂ©s de chauves-souris protĂ©gĂ©es. Le site est protĂ©gĂ© Natura 2000[23].
    • Les Bambous du Mandarin[61].

    Personnalités liées à la commune

    En achetant cette demeure et les terres alentour, il avait aussi acquis la chapelle Saint-Barthélemy qui domine le village, édifiée à l'emplacement d'une forteresse détruite par le duc d'Épernon durant les guerres religieuses du XVIe siècle.
    Il la légua à la ville qui en assure l'entretien, à la fois pour le culte (à quelques occasions) et pour des manifestations culturelles régulières.
    Elle est représentative d'un art « rural » du début du XVIIIe siècle, à la fois naïf et symbolique, et est entièrement recouverte intérieurement de boiseries peintes.

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Montauroux se blasonnent ainsi[62] :

    D'argent à la fasce alésée combinée à un chevron le tout de gueules, et à la croix haussée et alésée du même brochant sur le tout (d'Hozier).

    Manifestations sportives, culturelles et festivités

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Les communes les plus proches.
    2. Itinéraires
    3. ZNIEFF
    4. L'eau dans la commune.
    5. Le Reyran (Y5320500) : Fiche cours d'eau.
    6. Table climatique.
    7. Domaine de Tournon Ă  Montauroux (ancienne gare).
    8. acès à la commune.
    9. transport Ă  la demande.
    10. sismicité du Var sur le site de la préfecture.
    11. Le Trésor du Félibrige, t2 p363 et t1 p182, CPM 1979
    12. Historique de Montauroux.
    13. Par L.P. de mars 1675.
    14. Montauroux Ă  visiter.
    15. Histoire et patrimoine de Montauroux.
    16. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
    17. La fiche biographique de BONNET Antoine, Jean-Baptiste, dit Baptistin sur le Maitron en ligne.
    18. "Montauroux - Clef des Pays de la Siagne" par Marijo CHICHÉ-AUBRUN
      (Éditeur : Syndicat d'Initiative Office du Tourisme Montauroux)
    19. Montauroux - Clef des Pays de la Siagne par Marijo CHICHÉ-AUBRUN, ainsi que le Maitron
    20. La fiche biographique de HUSTACHE LĂ©opold, SĂ©raphin, Marcelin sur le Maitron en ligne.
    21. "Montauroux - Clef des Pays de la Siagne" par Marijo CHICHÉ-AUBRUN
    22. La fiche biographique de KREMPFF Jacques, Henri, Charles sur le Maitron en ligne Ă©lu trois fois.
    23. Fiche Natura 2000 des Gorge de la Siagne.
    24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Unité urbaine 2020 de Montauroux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    28. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    29. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cannes - Antibes », sur insee.fr (consulté le ).
    31. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. PLU.
    33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    34. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    39. Ă©cole maternelle.
    40. Ă©cole primaire Marcel Pagnol.
    41. Ă©cole primaire du lac.
    42. Collège Léonard de Vinci.
    43. Professionnels et établissements de santé.
    44. paroisse Saint-Barthélemy.
    45. temples protestants.
    46. Les comptes de la commune.
    47. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
    48. POPI
    49. Le POPI
    50. Restaurants.
    51. Accueils touristiques.
    52. Commerces et services de proximité.
    53. « bourg castral de Tournon », notice no IA83001184, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. Église Saint-Barthélemy.
    55. Notice no PM83000382, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Saint-Barthélémy.
    56. Orgue de l'église Saint-Barthélemy.
    57. Les églises et édifices religieux recensés par l'OPR à Montauroux.
    58. La chapelle Saint-Michel de Cavaroux de Cuxa.
    59. Monument aux Morts, Plaque commémorative 1914-1918 de l'église Saint-Barthélemy.
    60. Fontaines et Lavoirs.
    61. Les Bambous du Mandarin
    62. Pays de Fayence : Montauroux, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.