Montaner
Montaner (prononcer [mÉÌtane] ; en bĂ©arnais Montaner ou MountanĂ©) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Montaner | |||||
ChĂąteau de Montaner. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Adour Madiran | ||||
Maire Mandat |
Francis BiÚs-Péré 2020-2026 |
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Code postal | 64460 | ||||
Code commune | 64398 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montanerais | ||||
Population municipale |
433 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 20âČ 47âł nord, 0° 00âČ 27âł ouest | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 363 m |
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Superficie | 19,13 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Morlaàs et du MontanérÚs | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Montaner se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 39 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 27 km de Morlaà s[3], bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du MontanérÚs dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Tarasteix (2,8 km), Casteide-Doat (3,1 km), Ponson-Debat-Pouts (3,2 km), Sanous (3,7 km), Pontiacq-Viellepinte (3,9 km), Talazac (4,0 km), Saint-LĂ©zer (4,2 km), Lamayou (4,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Montaner fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
Hydrographie
La commune est drainée par le Lys, le ruisseau de Layza ou Ayza, le ruisseau de CarbouÚre, la Barmale, le Bergons, le ruisseau de Gatuch, le ruisseau le lys darré, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ăchez Ă Larreule, aprĂšs avoir traversĂ© 10 communes[8].
LâAyza, d'une longueur totale de 27,5 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet Ă HĂšres, aprĂšs avoir traversĂ© 13 communes[9].
Le CarbouÚre, d'une longueur totale de 17,3 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Bentayou-Sérée, aprÚs avoir traversé 10 communes[10].
La Barmale, appelée également la Luzerte, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, aprÚs avoir traversé 6 communes[11].
Le Bergons, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Mont, aprÚs avoir traversé 9 communes[12].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[13]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lembeye », sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972[18] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[19] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 059,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 35 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[23], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[24].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[25] - [Carte 2] :
- le « bois des collines de l'Ouest tarbais » (3 095,09 ha), couvrant 13 communes dont 2 dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[26] ;
- le « lac du Louet et ruisseau de Louet Daban en amont » (152,56 ha), couvrant 6 communes dont 4 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[27],
- le « réseau hydrographique de l'Echez » (392,15 ha), couvrant 26 communes dont 3 dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[28] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [25] - [Carte 3] : le « plateau de Ger et coteaux de l'Ouest tarbais » (6 409,37 ha), couvrant 26 communes dont 6 dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[29].
Urbanisme
Typologie
Montaner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [30] - [31] - [32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33] - [34].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (74,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forĂȘts (25 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,6 %), prairies (9,1 %), eaux continentales[Note 10] (0,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,3 %)[35].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
- Ainx
- Belle Garde
- Berry
- Camabracq
- ChĂąteau
- Gailhés
- les Gueits
- LassĂšgues
- Lasserre
- Lasserre-Nabias
- Lasserre-Trauquet
- Laulet
- Maleix
- Marseillou
- Mouret
- OrbĂšre
- Parrain
- Parsan d'OrbĂšres
- Ser
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 62, 63, 202, 225 et 425.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montaner est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue Ă dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le Lys, le ruisseau la Barmale, le ruisseau de CarbouĂšre et le ruisseau de Layza. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009 et 2011[38] - [36].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[39]. 63,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [40].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 12]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[42].
Toponymie
Le toponyme Montaner apparaßt sous les formes Montanerius (vers 1030[43], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[44]), Montanerium (1118[43], cartulaire du chùteau de Pau[45]) et Saint-Michel de Montaner (1675[43], réformation de Béarn[46]).
Son nom béarnais est Montaner[47] ou Mountané[48].
Ainx, hameau de la commune, est attesté sous les formes Anhx (1376[43], montre militaire de Béarn[49]), Ains (1675[43], réformation de Béarn[46] et Anx (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43]).
Le toponyme Gailhés apparaßt sous les formes Galie (1385[43], censier de Béarn[50]), Galhees et Galhes (respectivement 1538[43] et 1547[43], réformation de Béarn[46]) et GaillÚs (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43]).
Le toponyme Lasserre apparaßt sous les formes La Serre (XIIIe siÚcle[43], fors de Béarn[51]) et Saint-Martin de Lasserre (1675[43], réformation de Béarn[46]).
Le toponyme Nabias apparaßt sous les formes Nabia (1385[43], censier de Béarn[50]) et Nabiaas (1547[43], réformation de Béarn[46]).
Histoire
Montaner doit son nom à un seigneur nommé Aner qui a choisi de s'y établir au VIIIe siÚcle.
En 1370, Gaston Fébus en fait une place stratégique aux confins du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il y fait construire une forteresse dominant la vallée de l'Adour.
Paul Raymond[43] note que la vicomté de Montaner était vassale des comtes de Gascogne et qu'en 1385, Montaner comptait quatre-vingt-six feux.
Le bailliage de Montaner comprenait en 1385 les communes de Bentayou-Sérée, Casteide-Doat, Castéra, Ger, Labatut-FiguÚre, Lombia, Loubix, Luc, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat, Ponson-Dessus, Pontacq, Pontiacq-Viellepinte, Saubole et Sedze-Maubecq.
Montaner était le chef-lieu d'une notairie comptant Aast, Casteide-Doat, Labatut-FiguÚre, Lamayou, Lombia, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat-Pouts, Ponson-Dessus, Pontiacq-Viellepinte, Samonzet (hameau de Lamayou), Sedze et Sérée.
GailhÚs et Nabias étaient des fiefs vassaux[43] de la vicomté de Béarn.
Lasserre Ă©tait au XIIIe siĂšcle le titre d'un archiprĂȘtrĂ© du diocĂšse de Tarbes[43].
Liste des seigneurs de Montaner
- Vicomtes de Béarn : d'or aux deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, passant l'une sur l'autre.
- Blason : famille de Péguilhan : De gueules à trois épées accostées d'argent garnies d'or les pointes en bas[52].
Vicomte de Montaner
- Dat, vicomte de Montaner
- Otto-dato, fils de Dat, Vicomte de Montaner vers 970[53].
- Guillaume Otton, fils d'Otto, vicomte de Montaner, vers 1060.
- Bernard, fils de Guillaume, vicomte de Montaner.
- Odon, successeur de Bernard, vicomte de Montaner.
- Arnaud Aner de Montaner, vers 1096[54]
La vicomté de Montaner dépend du seigneur de Béarn :
- TalĂšse d'Aragon, vicomtesse de Montaner, petite fille et hĂ©ritiĂšre dâArnaud-Aner, dernier vicomte du Montaneres, Ă©pouse en 1085 Gaston IV de BĂ©arn dit « Le croisĂ© », vicomte de BĂ©arn. Elle reçut en dot la vicomtĂ© de Montaner, qui passa ainsi dans le patrimoine des vicomtes de BĂ©arn.
Maison de BĂ©arn[55]
- Marthe de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn, soustrait la vicomté de Montaner au domaine béarnais par mariage avec Géraud VI d'Armagnac, Comte d'Armagnac en 1260. Mais les filles de Gaston VII, vicomte de Béarn, autorisent leur pÚre à disposer de tous les biens qu'il possédait en deçà et au-delà des Pyrénées.
- Marguerite de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn hérite de la terre et chùteau de Montaner[56].
Famille de PĂ©guilhan[57]
- François de Péguilhan (vers 1545-vers 1614), marié à Catherine d'Abadie, seigneur de Montaner ;
- Antoine de Péguilhan, (vers 1614- ), marié en 1623 à Marguerite d'Espagne, seigneur de Montaner ;
- CĂ©sar de PĂ©guilhan, seigneur de Montaner ;
- François de Péguilan II, seigneur de Montaner ;
- Urbain de PĂ©guilhan, seigneur de Montaner ;
HĂ©raldique
Blasonnement :
ĂcartelĂ©, au premier et au quatriĂšme d'or Ă la vache de gueules clarinĂ©es d'azur, au deuxiĂšme et au troisiĂšme d'azur Ă la lettre M d'argent. |
Politique et administration
Intercommunalité
Montaner fait partie de quatre structures intercommunales[58] :
- le SIVOM du canton de Montaner ;
- le SIVOS de la vallée du Lys ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh MontanérÚs.
La commune accueille le siÚge du SIVOS de la vallée du Lys.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[60].
En 2020, la commune comptait 433 habitants[Note 13], en diminution de 5,66 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Les vestiges d'un castelnau[63] du XIIIe siÚcle témoignent du passé ancien de la commune.
Le chĂąteau de Montaner[64] a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© au XIVe siĂšcle par Sicard de Lordat Ă la demande de Gaston FĂ©bus pour protĂ©ger les frontiĂšres du BĂ©arn face Ă la Bigorre et Ă l'Armagnac. Il comprend une vaste enceinte polygonale percĂ©e de deux portes et hĂ©rissĂ©e d'un haut donjon carrĂ© classĂ© Ă l'inventaire des monuments historiques depuis 1970. La porte du donjon par laquelle on accĂšde, encore aujourd'hui, Ă la forteresse est surmontĂ©e du blason de Foix-BĂ©arn, lui-mĂȘme coiffĂ© de la formule "Febus me fe", soit "FĂ©bus me fit". Depuis 1854, le chĂąteau est mis en valeur et gĂ©rĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. En Ă©tĂ©, sont organisĂ©s de nombreux spectacles et animations sur le thĂšme du Moyen Ăge.
Le moulin de Moutoussé est aujourd'hui un écomusée retraçant la vie d'un meunier. Six moulins[65] étaient répertoriés sur le Lis en 1675.
Montaner présente un ensemble de demeures et de fermes[66] des XVIIe, XVIIIe et XIXe siÚcles.
Patrimoine religieux
Le morcellement du territoire communal en plusieurs hameaux explique l'existence de quatre Ă©glises Ă Montaner.
Ces églises recÚlent du mobilier[67] - [68] - [69] - [70], des tableaux[71] - [72] - [73], des statues[74] - [75] - [76] et des objets[77] - [78] - [79] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
L'Ă©glise Saint-Michel
- L'Ă©glise Saint-Michel de Montaner.
- La clef de voûte de l'église.
- DĂ©tail du retable majeur, XVIIIe siĂšcle.
- Vierge Ă l'enfant, XVIIIe siĂšcle.
- Des murs peints de la fin du Moyen Ăge.
- Fresque de la fin du Moyen Ăge reprĂ©sentant le jugement dernier, dans l'Ă©glise Saint-Michel.
- La résurrection, détail de la fresque du jugement dernier.
- La moisson des Ăąmes.
L'Ă©glise Saint-Michel[80] de Montaner, bĂątie dĂšs le XIe siĂšcle sur les pentes de la butte supportant la forteresse, a Ă©tĂ© classĂ©e en 1957 comme monument historique. Cet Ă©difice gothique abrite un remarquable ensemble de fresques[81] du XVe siĂšcle et un retable monumental datant du XVIIIe siĂšcle que l'on attribue Ă Marc FerrĂšre. Les fresques ont Ă©tĂ© recouvertes de chaux par les protestants, ce qui les a abĂźmĂ©es tout en les protĂ©geant de la lumiĂšre. Le cĂŽtĂ© intĂ©rieur du mur d'entrĂ©e est ornĂ© d'une grande fresque reprĂ©sentant le jugement dernier. On y voit entre autres une intĂ©ressante moisson des Ăąmes oĂč un dĂ©mon charge sa hotte de ceux qu'il emmĂšne en enfer. On y voit un homme aux mains coupĂ©es â un voleur â, deux moines Ă la tĂȘte tonsurĂ©e, une figure portant un bonnet - peut-ĂȘtre une femme juive -, et une tĂȘte couronnĂ©e : quel que soit leur rang temporel, tous les pĂȘcheurs seront chĂątiĂ©s.
On trouve des thĂšmes et une maniĂšre proche dans d'autres Ă©glises de la rĂ©gion, Ă Saint-Michel de CastĂ©ra-Loubix et Ă Saint-Ătienne de Lamayou, Ă Peyraube.
Les autres Ă©glises
Au nord-ouest de la commune, l'église Saint-André d'Ainx, rebùtie aprÚs les guerres de Religion, présente un beau portail du XVIIIe siÚcle[82].
LâĂ©glise Saint-Martin de Lasserre, datant partiellement du XVe siĂšcle, comporte un clocher-mur et renferme un retable du XVIIe siĂšcle attribuĂ© Ă Dominique FerrĂšre[83].
L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste de Parsan date du XVIIIe siĂšcle et contient un mobilier du XVIIe siĂšcle et du XVIIIe siĂšcle[84].
Patrimoine culturel immatériel
Les sérénades de Montaner *
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Domaine | Pratiques festives |
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Lieu d'inventaire | Nouvelle-Aquitaine Montaner |
* Descriptif officiel MinistĂšre de la Culture (France) | |
Chaque annĂ©e, lors des FĂȘtes de Montaner, les jeunes ĂągĂ©s de 18 ans, Ă peine majeur, font le tour du village afin de se prĂ©senter aux habitants. Cette tradition, appelĂ©e "SĂ©rĂ©nade"[85] a Ă©tĂ© reconnue par le ministĂšre de la culture et inscrite Ă l'Inventaire du patrimoine culturel immatĂ©riel en France en 2013.
Ăquipements
Ăducation
Montaner dispose d'une Ă©cole maternelle.
Personnalités liées à la commune
TalÚse d'Aragon était une noble aragonaise, épouse du vicomte Gaston IV de Béarn. Elle épousa en 1085 Gaston (futur Gaston IV de Béarn) fils du vicomte de Béarn Centulle V. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner.
Sicard de Lordat fut un architecte du XIVe siÚcle originaire du comté de Foix qui travailla pour Gaston Fébus. Le chùteau de Montaner fait partie de ses réalisations.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[41].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Montaner » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Montaner », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Montaner », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Métadonnées de la commune de Montaner », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Montaner et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Montaner et Morlaàs », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Montaner », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la communauté de communes de Vic-Montaner
- Site de l'association « Les amis du chùteau de Montaner »