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Mont-Dol

Mont-Dol est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne et peuplée de 1 082 habitants[alpha 1].

Mont-Dol
Mont-Dol
La mairie.
Blason de Mont-Dol
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel
Maire
Mandat
Marie-Élisabeth Solier
2020-2026
Code postal 35120
Code commune 35186
Démographie
Gentilé Mont-Dolois
Population
municipale
1 082 hab. (2020 en diminution de 4,08 % par rapport à 2014)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 11″ nord, 1° 45′ 57″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 62 m
Superficie 26,44 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dol-de-Bretagne
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Mont-Dol
Liens
Site web www.mont-dol.fr

    Géographie

    Territoire communal et communes limitrophes

    Mont-Dol donne sur la baie du Mont-Saint-Michel, et est entouré[1] - [2] des communes (en commençant par le nord-est, puis dans le sens des aiguilles d'une montre) de Cherrueix, Baguer-Pican, Dol-de-Bretagne, Roz-Landrieux, La Fresnais, Hirel et Le Vivier-sur-Mer.

    Description

    La commune se distingue par son mont qui lui a donné son nom. Le mont Dol, d'une hauteur de 65 m, situé au centre de la commune à proximité de la ville de Dol-de-Bretagne, apparaît dans le marais de Dol, terre gagnée naturellement sur la mer, contrairement aux polders créés par l'homme à partir de la chapelle Sainte-Anne de la commune de Saint-Broladre en direction du mont Saint-Michel. Sous ce marais, le socle se situe entre 14 et 16 m de profondeur. Il est recouvert de sédiments périglaciaires au pied de la falaise fossile et de sables et graviers fluviatiles tardiglaciaires dans les talwegs. La transgression flandrienne provoque la sédimentation d'une argile saumâtre dans les dépressions. Ensuite se déposent des sables intertidaux puis des tangues au sommet desquelles sont intercalés des niveaux tourbeux lorsque la transgression ralentit[alpha 2] il y a 5 700 ans B.P.[3].

    On peut distinguer deux types de marais : le marais blanc côté nord du mont (où selon la légende s'étendait la forêt de Scissy) vers la baie, formé de sables marins et de tangue ; le marais noir côté sud du mont vers Dol-de-Bretagne, correspondant à une lagune tourbeuse qui reçoit les eaux continentales et parfois aussi des intrusions limitées des eaux marines, lesquelles introduisent localement des veines de tangue au sein de la tourbe. Du haut du tertre on peut encore distinguer les différences car la couleur de la terre renseigne bien les différentes zones du marais.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Charles Le Goffic a décrit ainsi le Mont-Dol en 1910 :

    « Présentement le Mont-Dol est à six kilomètres de la mer ; la mousse, sur ses rochers abrupts, a remplacé les algues ; une route y mène, large, bien macadamisée, qui se détaché, à la Bégaudière, de la grande route de Saint-Malo. Le sommet du Mont est occupé par une petite tour, une chapelle, une fontaine et deux moulins désaffectés. De cette sorte de belvédère naturel, sanctifié par l'empreinte que l'un des pieds de l'archange Michel laissa sur sa crête granitique « lorsque, dit la légende, il s'élança du Mont-Dol sur le rocher de la baie où s'élève aujourd'hui la célèbre abbaye qui porte son nom et qui s'appelait alors le Mont-Tombe », l'œil enveloppe un cirque de pays dont il est malaisé d'évaluer la superficie, mais qui ne comprend pas moins, de quarante villages et de trois ou quatre cités importantes »[4]. »

    Géologie

    Il y a 600 millions d'années, une chaîne de montagnes se forme : la chaine cadomienne. L'érosion de la chaîne cadomienne remplit de sables et d'argiles la mer briovérienne. Le métamorphisme ultérieur, faible, donne les schistes briovériens plus ou moins gréseux (donnent de basses collines et des reliefs peu accentués) recoupés par les granitoïdes cadomiens du batholite mancellien (massifs de Fougères, Lanhélin, Bécherel, et dans la région massif de Saint-Broladre)[5]. Une intrusion tardive de leucogranite à biotite et muscovite[6] a lieu il y a 525 millions d'années par fusion de la croûte terrestre : ce granite mancellien[7], recuisant les roches encaissantes, donne naissance, par métamorphisme de contact, aux roches cornéennes et forme désormais une falaise fossile[8]. Cette époque voit le développement d'un important plutonisme bien représenté en Normandie (massif de Vire) et dans l'Ille-et-Vilaine avec les massifs de Fougères et de Combourg auxquels se rattachent les granites du mont Dol, du mont Saint-Michel, des îles Chausey et, dans le Trégor, les granites de Bréhat et de Perros-Guirec[9].

    Il y a 335 millions d'années le filon de dolérite se met en place dans une fracture de l'écorce terrestre pendant une période de distension. Enfin, entre 325 millions d'années et aujourd'hui, l'érosion agit sur le granite, la dolérite, la roche cornéenne et les roches encaissantes. Les roches encaissantes étant moins résistantes à l'érosion, le mont Dol forme un relief par rapport au paysage environnant.

    Exploitation de la roche

    Cent-soixante carriers ont travaillé à Mont-Dol sur l'exploitation de la roche, essentiellement le leucogranite, la roche cornéenne et la dolérite, sorte de basalte très dur. L'activité cessa en 1948, lorsque la commission des sites obtint l'arrêt de l'exploitation. Si les carrières n'avaient pas cessé leur activité, le mont Dol aurait pu être coupé en deux : en effet, la dolérite traverse le mont Dol de part en part et les carrières exploitaient ce filon de chaque côté. La roche extraite du mont Dol avait plusieurs utilisations, la plus récente étant le ballast de la ligne de chemin de fer reliant Rennes à Saint-Malo.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 716 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[16] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 22 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[20], à 11,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Mont-Dol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26] - [27].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29] - [30].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), prairies (10,6 %), zones urbanisées (4,2 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Toponymie

    La première référence au mont apparaît dans l'ouvrage médiéval Historia Brittonum. Attesté sous les formes Mons Doli en 1158, ecclesia de Monte Dolis au XVe siècle[33], Mont Dol (sans trait d'union) en 1793, Mont-Dol (avec trait d'union) en 1801,

    Il s'agit d'une formation toponymique pré-celtique ou celtique qui remonterait par un intermédiaire gaulois à un primitif *tŭll- « hauteur » (non attesté), cette explication étant peu étayée[34]. Cependant, l'hypothèse d’un élément non-identifié semble solide, car les formes anciennes sont proches de celles attestées pour Déols (Indre, Dolensis vicus VIe siècle, avec le suffixe de provenance latin -ensis), Dole (Jura, Dola, sans date) et Dolus (Charente-Maritime, Dolos Ve siècle, Dolum 1107, avec une finale obscure)[34]. Il peut être également brittonique et apparenté au gallois dôl « méandre », le mot s'appliquant à une terre entourée par la boucle d'une rivière[35]. L'auteur celtisant Éloi Johanneau le faisait procéder du breton taol « table », mais cette hypothèse n'est pas fondée[36], car l'étude des formes anciennes et la phonétique étaient inconnues à son époque.

    Histoire

    Le site est fréquenté dès le Paléolithique, il y a environ 70 000 ans, par des chasseurs néandertaliens. En 1872, des carriers exploitant le granit mettent au jour des os géants qu'ils crurent de baleine. L'archéologue Simon Sirodot (1825-1903) entreprend alors la première grande fouille archéologique de Bretagne et découvre de nombreux ossements (traces d'une cinquantaine de mammouths, d'une douzaine de rhinocéros, d'une cinquantaine de chevaux, de lions, de cerfs, de bœufs), silex taillés (racloirs, outils pour débiter la viande et travailler les peaux) qui font du Mont-Dol le plus important site paléolithique breton[37]. Ses travaux pourtant rigoureux n'échappent pas à la polémique sur l'origine de l'homme[38], des personnes comme l'abbé Hamard se refusant à admettre la haute antiquité de l'homme[39].

    Mont-Dol et la religion

    Plan du temple païen et de l'ancienne chapelle du Mont-Dol.
    Autel taurobolique du Mont-Dol.

    Ce tertre dominant les marais, à 65 mètres de hauteur (comparable au mont Saint-Michel qui se dessine à l'horizon) ne pouvait que cristalliser les manifestations du sacré[40]. Il fut peut-être un haut lieu de culte païen : culte gaulois de Taranis[alpha 3] ? Cultes gallo-romains de Mithra, de Cybèle (au printemps et aux marées d'équinoxe) ? Des traces de temple (substructions, maçonnerie de pierres sèches à mi-coteau) sont encore visibles aujourd'hui aux visiteurs avertis. Saint Samson aurait fait édifier une chapelle dédiée à saint Michel dès le VIe siècle dans l'enceinte d'un temple dédié à Cybèle[alpha 4]. Sous les ruines de cette chapelle ont été découverts deux anciennes tables-passoires qui correspondraient aux autels tauroboliques[41] élevés au culte de Cybèle[alpha 5]. Le bas d'un pilier fut aussi récupéré pour l'église en contrebas[alpha 6].

    L'église Saint-Pierre date des XIIe et XVe siècles. On peut découvrir sur les côtés de la nef principale des traces de fresques très anciennes représentant le cycle de la Passion. Certaines demeurent encore bien visibles aujourd'hui et la représentation du malin mangeant des hommes en enfer est très particulière. Au cœur de la nef, l'archange sous forme de statue en bois tient une place privilégiée où on le voit en train de terrasser le diable à l'aide de sa lance.

    Légendes

    Beaucoup de légendes[42] courent sur le mont Dol, souvent liées à saint Michel. En voici quelques-unes : Celle-ci raconte la formation du relief : « Garguantua se promenait dans la baie du mont Saint-Michel et se sentit gêné dans sa botte, il enleva donc sa botte et la secoua pour chasser les cailloux qui le gênaient. Et c'est ainsi que les trois rochers provenant de la botte de Gargantua ont donné naissance au mont Saint-Michel, au rocher de Tombelaine et au mont Dol. »

    Une autre raconte la formation de l'étang au sommet du mont : « Un jour le diable (très présent à Mont-Dol) construisit sur un rocher un immense palais (le Mont-Saint-Michel). Saint Michel voyant cela et jaloux du malin construisit au sommet du tertre dans la nuit un magnifique château de verre. Une fois terminé, il proposa au diable un échange. Le malin, impressionné par la beauté du monument, accepta sans hésitation. Mais au petit matin le palais commença à fondre puisqu'en fait il était non pas en verre mais en glace. Les eaux ont donc ruisselé et formé l'étang que l'on connaît aujourd'hui sur le sommet du tertre. »

    Une autre concerne l'une des nombreuses chamailleries entre saint Michel et le diable :

    « En temps de grande sécheresse, le diable et saint Michel ont dû s'allier. L'archange proposa donc au malin de cultiver ensemble du blé. Le diable accepta volontiers et c'est ainsi qu'ensemble ils cultivèrent leurs céréales. Au moment de récolter saint Michel dit au diable « si tu es d'accord, je prends ce qu'il y a au-dessus du sol et toi tu prends ce qu'il y en dessous ». Le diable accepta et se retrouva bien entendu avec uniquement les racines du blé, alors que l'archange lui récolta nombre de graines. Ensuite saint Michel proposa au diable de cultiver des pommes de terre, le malin accepta mais émit une condition : « À la récolte je prends ce qu'il y a au-dessus, et toi (saint Michel) tu prends ce qu'il y a en dessous, je ne me ferais pas avoir deux fois ! » Bien entendu le diable ne récolta que le feuillage pendant que saint Michel dégustait les délicieuses pommes de terre qu'il venait de récolter. Le diable fou de rage s'en alla combattre l'archange. »

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au monde croiseté d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    Guillaume Macé
    1946 février 1968
    (décès)
    Auguste Bourdais
    1968 mars 1989 Joseph Peltier
    (1918-2009)
    Maire honoraire
    mars 1989 mars 2001 Éliane Quesnel
    (1936-2019)
    Maire honoraire (2001)
    mars 2001 mars 2008 Charles Bourdais Retraité de l'Equipement, maire honoraire (2008)
    Président du syndicat intercommunal du Guyoult
    mars 2008 février 2010[43] Rémy Fontaine Pharmacien retraité
    avril 2010 En cours Marie-Élisabeth Solier[44] SE Employée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

    En 2020, la commune comptait 1 082 habitants[Note 7], en diminution de 4,08 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3881 5211 6651 7131 8541 8971 9261 9341 873
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7861 7501 8601 8591 8821 8491 8611 8221 710
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6171 6541 6151 5081 3731 3021 2801 2291 245
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1111 1051 0601 0461 1111 0951 1941 2161 136
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0761 082-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Depuis le Mont Dol, panorama de la baie du Mont Saint Michel
    • Église Saint-Pierre.
    • Chapelle Saint-Michel.
    • La tour Notre-Dame-de-l'Espérance ou de Bonne-Espérance, piédestal d'une statue de Notre-Dame : tour octogonale en granite construite en 1857 à l'initiative du recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac. La statue géante sur la plate-forme supérieure est l'œuvre du sculpteur rennais Rouaux[49].

    Le Mont (la butte )

    Survol du Mont Dol (2011)

    Vue aérienne du Mont Dol. On distingue deux moulins, un ancien bâtiment de ferme, la tour Notre-Dame-de-l'Espérance et la chapelle Saint-Michel

    La chapelle Saint-Michel

    Une chapelle aurait été édifiée par Saint Samson dès le VIe siècle. Tombant en ruines en 1802, elle est démolie et ses matériaux sont réutilisés pour la construction de la cage du télégraphe Chappe, un point clef de la ligne Paris-Brest. Le télégraphe électrique, basé sur le morse, ayant rendu obsolète le télégraphe optique de Chappe supprimé en 1854, la commune récupère le bâtiment désaffecté et le recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac, décide en 1857 d'en faire une petite chapelle consacrée à Notre-Dame de l'Espérance, protectrice des laboureurs et des marins. L'abbé ne laisse que le rez-de-chaussée[alpha 7] et rétablit la fonction première du bâtiment[50].

    • La chapelle Saint-Michel
    • La chapelle Saint-Michel au sommet du mont Dol.
      La chapelle Saint-Michel au sommet du mont Dol.

    Les moulins

    Un des deux moulins de Mont-Dol.

    Il y a deux moulins sur le sommet du mont Dol. L'un, qui a perdu ses ailes au début du XXe siècle, appartient à un propriétaire privé. Le second, le moulin du Tertre, construit en 1843, n'est plus exploité depuis 1954, mais est encore en état de fonctionnement. Il appartient à la commune et est géré par l'association des Courous d'pouchées (littéralement en gallo : « coureurs de sac »).

    Il y a eu deux autres moulins dans le marais mais ceux-ci n'ont pas fonctionné très longtemps.

    Personnalités liées à la commune

    Dans la culture populaire

    La fin du tome 3 de la série La Porte des anges: les cavaliers du chaos se déroule au Mont-Dol[52].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. La montée irrégulière de la mer se traduit par la construction de cordons littoraux. Le sol tourbeux se développe dans des dépressions à l'arrière de ces cordons qui bloquent l'écoulement des aux continentales.
    3. Hypothèse fondée sur un nom ancien du mont Dol, Mons Jovis (mont de Jupiter, à l'époque gallo-romaine un lieu consacré à Taranis, le Jupiter celtique. La découverte dans un manuscrit d'une abbaye de Clermont-Ferrand relatant la vie de Saint Turiau, évêque de Dol, d'un nom plus ancien Lecteren, issu peut-être d'une évolution de Lexo-Taranis, le « lieu sacré de Taranis », appuie cette hypothèse.
    4. Cet édifice se trouvait sur la pointe orientale, entre la petite chapelle actuelle et la tour octogonale surmontée par la statue monumentale de la Vierge.
    5. Le temple possédait, à sa partie orientale, deux autels-passoires en pierre, dont la table, percée de trois rangs de neuf quadrilatères en entonnoir, reposait, par ses bords sur trois pièces de support, de manière que l'autel restât creux. Ces autels sont détruits en 1802 pour utiliser ses matériaux à la construction du télégraphe Chappe. Une maquette du plus grand des autels a été faite.
    6. Il est encore en place aujourd'hui, il s'agit du pilier gauche lorsque l'on rentre face à la nef, doté de croix de christianisation gravées à sa base. Des croix de christianisation sont également présentes sur un rocher en haut du tertre.
    7. Aujourd'hui, il encore possible de voir les anciennes pierres du télégraphe.

    Insee (dont les Notes du § Démographie)

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Autres sources

    1. « Territoire de la commune de Mont-Dol (échelle 1:136440, entouré de jaune, consulté le 9 août 2018) » sur Géoportail..
    2. « Limites communales de Mont-Dol (zone entourée d’une ligne orange) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
    3. S. Durand, H. Lardeux, Bretagne, Masson, , p. 30 et suivantes.
    4. Charles Le Goffic, L'âme bretonne : Série 3, Paris, Honoré Champion, (lire en ligne)
    5. Carte géologique du Mont Dol et ses marais.
    6. Chantal Bonnot-Courtois, Bruno Caline, Alain L'Homer, Monique Le Vot, La Baie du Mont-Saint-Michel et l'Estuaire de la Rance, Éditions Technip, , p. 15.
    7. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Il est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
    8. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
    9. Bruno Cabanis, Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions, , p. 29.
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    Annexes

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