Saint-Méloir-des-Ondes
Saint-Méloir-des-Ondes est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 444 habitants[Note 1].
Saint-Méloir-des-Ondes | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Saint-Malo Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Dominique de La Portbarré 2020-2026 |
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Code postal | 35350 | ||||
Code commune | 35299 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mélorien | ||||
Population municipale |
4 444 hab. (2020 en augmentation de 12,99 % par rapport à 2014) | ||||
Densité | 151 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 38′ 15″ nord, 1° 54′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 58 m |
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Superficie | 29,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Saint-Méloir-des-Ondes (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Malo-1 | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.saintmeloirdesondes.fr | ||||
Géographie
Saint-Méloir-des-Ondes est situé au sud-est de Saint-Malo, au nord de l’Ille-et-Vilaine.
La commune est située entre Saint-Malo et Cancale et sur la route du mont Saint-Michel. La gare de La Gouesnière - Cancale - Saint-Méloir-des-Ondes se trouve à 3 km du centre bourg, elle est desservie par la ligne de Rennes à Saint-Malo - Saint-Servan. Les lignes de bus kéolis no 11 et no 15 passent par Saint-Méloir. Il y a quatre allers-retours par jour pour la ligne 11, et trois allers le matin et quatre retours le soir sur la ligne 15.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,9 | 4 | 5,3 | 6,2 | 9,3 | 11,8 | 13,7 | 13,6 | 11,6 | 9,4 | 6,1 | 4,1 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6,4 | 6,8 | 8,6 | 9,9 | 13,3 | 15,8 | 17,8 | 17,9 | 15,7 | 12,8 | 9 | 6,6 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 9,6 | 12 | 13,7 | 17,3 | 19,8 | 22 | 22,3 | 19,9 | 16,2 | 11,9 | 9 | 15,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,5 02.01.1997 |
−9,5 08.02.1991 |
−3 02.03.04 |
−1,5 03.04.1996 |
1,5 07.05.1997 |
5 14.06.05 |
7 31.07.07 |
5,5 29.08.1993 |
3,5 28.09.1990 |
−3,5 30.10.1997 |
−4,5 18.11.07 |
−6 29.12.1996 |
−10,5 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 19.01.07 |
18 23.02.1990 |
22 20.03.05 |
25,5 29.04.1994 |
29 27.05.05 |
32,5 19.06.05 |
34 18.07.06 |
39,5 05.08.03 |
31 20.09.03 |
25 13.10.1990 |
19 01.11.1999 |
16 05.12.07 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 60,9 | 57,6 | 48,3 | 59,5 | 59,7 | 47 | 46,1 | 55,6 | 62,6 | 85,5 | 86 | 83,1 | 751,9 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Méloir-des-Ondes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Méloir-des-Ondes, une unité urbaine monocommunale[11] de 4 086 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14] - [15].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), zones urbanisées (4,9 %), forêts (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %), prairies (0,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %), zones humides côtières (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Meler au XIe siècle, ecclesia Sancti Melorii en 1191, ecclesia de Sancto Mellorio de Undis au XVIe siècle.
Saint-Méloir-des-Ondes vient du prieuré dédié à saint Méloir, ermite et martyr breton du VIe siècle, fondé par l'abbaye du Mont Saint-Michel au XIe siècle.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Méloir-Richeux[21].
Son nom est Saint-Mleï en gallo.
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2020, la commune comptait 4 444 habitants[Note 7], en augmentation de 12,99 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La commune de Saint-Méloir-des-Ondes est principalement tournée vers l'agriculture. Il existe à Saint-Méloir un marché au cadran pour la vente des légumes[30].
Il existe quelques entreprises artisanales (soufflage de verre notamment). Une zone artisanale est sortie de terre à l'entrée de la ville. Saint-Malo Agglomération finance ce projet.
Dans le centre bourg, on trouve des commerces variés (crêperie, restaurant, bar tabac, café, hôtel, boulangeries, banques, pharmacie…).
L'industrie est présente par l’usine Faurecia Automotive Composites, ex-Sotira Automotive, qui fabrique des composites et emploie 140 personnes[31].
Lieux et monuments
Trois monuments historiques sont situés sur la commune :
- la malouinière du Demaine ou Logis du Mur Blanc, malouinière du XVIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques par arrêté du [32],
- le château de Vaulérault, malouinière édifiée au XVIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques par arrêté du [33].
- la malouinière du Grand Val Ernoul, malouinière du XVIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques par arrêté du [34] (familles de La Mennais et Blaize de Maisonneuve)
Autres sites et monuments :
- L’église paroissiale Saint-Méloir, construite en 1860 sur les plans de Jean-Gabriel Frangeul[35].
- Les malouinières (grands manoirs typiques de la région malouine construits par les armateurs et les corsaires de Saint-Malo).
- Le château de la Portbarré (familles Herbert de La Portbarré, de La Moussaye et Fournier de Bellevüe).
- Le château de Lourdes (famille Herbert de La Portbarré).
- La plage de Porcon en baie de Radegonde (château du Vaulérault et château de Beauregard) avec son point de vue sur la baie du mont Saint-Michel.
Activité et manifestations
- Salon des Antiquaires, début août chaque année, créé en [36].
Personnalités liées à la commune
- Eugène de Savoie-Carignan, comte de Villafranca (1753-1785) s’est marié à Saint-Méloir en 1781.
- Marie Eugène Charles Tuffin de La Rouërie (1765-1796), chef chouan, y est mort en 1796.
- Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation, issu de la famille Miniac, laboureurs à la Ville Coeuru en Saint-Méloir.
- Joseph Pouliquen (1897-1988), premier commandant de l'escadrille Normandie-Niemen, est inhumé dans la commune.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 35299002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Méloir-des-Ondes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Ernest Brévault, l'ancien maire de Saint-Méloir-des-Ondes, est décédé », sur maville.com, Ouest-France (consulté le ).
- « Pierre Fontaine, maire honoraire, nous a quittés », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Saint-Méloir-des-Ondes : Dominique de La Portbarré succède à René Bernard », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
- « E.H.P.A.D », sur Site Officiel de la Ville de Saint… (consulté le ).
- « Médiathèque municipale « Le Relais des Voyageurs » », sur Catalogue en ligne de la médiathèque… (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Cadran de St-Méloir : légumes (cours Production) », sur Réseau des Nouvelles des Marchés.
- « Logis du Mur Blanc, appelé aussi la Demaine ou le Domaine », notice no PA00125346, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Vaulerault », notice no PA00090877, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Malouinière Le Grand Val Ernoul », notice no PA35000050, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré, église paroissiale Saint-Méloir », notice no IA35003572, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Brocante, salon d'antiquités - Salon des Antiquaires à Saint-Méloir-des-Ondes », sur salon-antiquaires.fr, Association arts antiquités loisirs (consulté le )