Malouinière du Demaine
La Malouinière du Demaine encore nommée le logis du Mur Blanc est une malouinière, une ancienne demeure construite par des corsaires et des armateurs malouins du XVIIIe siècle.
Malouinière du Demaine | |||
Nom local | le Mur Blanc | ||
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Type | Malouinière | ||
Début construction | vers 1730 | ||
Protection | Inscrit MH (1993)[1] | ||
Coordonnées | 48° 39′ 03″ nord, 1° 56′ 35″ ouest[2] | ||
Pays | France | ||
Anciennes provinces de France | Bretagne | ||
Région | Bretagne | ||
Département | Ille-et-Vilaine | ||
Commune | Saint-Méloir-des-Ondes | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
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Site web | http://lepuitssauvage.blogspot.com | ||
Elle est située à l’ouest de la commune de Saint-Méloir-des-Ondes (Saint-Mleï en gallo), située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne[n 1].
Histoire
La Malouinière du Demaine a été construite vers 1730, probablement par Bertrand Dufresne du Demaine, armateur et capitaine corsaire né à Saint-Malo en 1685.
Par succession la malouinière passe à Julien Dufresne, petit-fils d'Hervé Dufresne des Saudrais, capitaine corsaire mort au combat de Bilbao (1697) qui rendit Duguay-Trouin célèbre.
Après la Révolution, la propriété fut vendue au marquis Fournier de Bellevue, un planteur de retour de Saint-Domingue après l'indépendance de l'île.
Transformée en dépendance agricole après la Première Guerre Mondiale, la malouinière a ainsi été préservée de toute modernisation malheureuse et conserve, quasiment intact, son sobre décor intérieur.
Le jardin et l'enclos ont été inscrits monument historique le [1].
Architecture
La malouinière est bâtie selon un plan classique à cinq travées, avec quatre cheminées épaulées, des linteaux formant larmier et des occuli ovales sur la façade côté cour. L'absence de bandeau d'étage et la persistance des chaînages harpés signent son caractère ancien.
Le décor intérieur, soigné, est composé de sobres boiseries, de plafonds à voûte, et, dans la salle à manger, d'un buffet d'attache entre deux niches pour fontaines d'applique.
Le jardin a été recréé.
Notes
- Sur les parcelles cadastrales Y 289 pour le bâtiment et 131, 132 pour les jardins.
Références
- Notice no PA00125346, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Coordonnées vérifiées sur Géoportail