Saint-Jouan-des-Guérets
Saint-Jouan-des-Guérets est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Elle fait partie depuis le de la communauté d'agglomération du pays de Saint-Malo.
Saint-Jouan-des-Guérets | |||||
La mairie. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Saint-Malo Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Marie-France Ferret 2020-2026 |
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Code postal | 35430 | ||||
Code commune | 35284 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Jouannais | ||||
Population municipale |
2 759 hab. (2020 en augmentation de 5,75 % par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 299 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 35âČ 55âł nord, 1° 58âČ 23âł ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 61 m |
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Superficie | 9,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Saint-Jouan-des-Guérets (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Malo-2 | ||||
LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site de la commune | ||||
GĂ©ographie
Saint-Jouan-des-Guérets se situe sur la rive droite de l'estuaire de la Rance, à quatre kilomÚtres au sud de Saint-Malo. Le bourg domine à 41 mÚtres d'altitude la GrÚve et le moulin à marée de Quinard qui sont à fleur d'eau.
La route nationale 137 reliant Saint-Malo Ă Rennes passe Ă l'est du bourg.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950[7] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă 11,6 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 11,9 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jouan-des-Guérets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jouan-des-Guérets, une unité urbaine monocommunale[15] de 2 646 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].
La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (83 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (57,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,2 %), zones urbanisĂ©es (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,5 %), forĂȘts (2,2 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Joannis de Garetis en 1319.
Le nom provient de saint Jaoua (ou saint Jouan, ou saint Joavan), saint breton semi-lĂ©gendaire du VIe siĂšcle qui fut curĂ© de Brasparts, Ă©vĂȘque de LĂ©on et qui est enterrĂ© dans la chapelle Saint-Jaoua de Plouvien (FinistĂšre)[25].
Histoire
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Jouan-des-Guérets porte les noms de 59 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale, dont celui de Jean Laffiche, capitaine au 70e régiment d'infanterie, tué le à Roclincourt (Pas-de-Calais) et qui reçut la Légion d'honneur à titre posthume[26].
Henri Pluet, né en 1892 à Saint-Jouan-des-Guérets, soldat au 2e régiment d'infanterie, fut fusillé pour l'exemple le au Plessier-Rozainvillers (Somme) pour « abandon de poste et refus d'obéissance »[27].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Jouan-des-Guérets porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[26].
HĂ©raldique
Blason | ĂcartelĂ© : au premier et au quatriĂšme d'argent aux trois mouchetures d'hermine de sable mal ordonnĂ©es, au deuxiĂšme d'azur au chou-fleur d'or, au troisiĂšme d'azur Ă la crosse issant d'une barque celte contournĂ©e, l'aviron en barre, le tout d'or[28]. |
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Détails | Les hermines marquent l'appartenance à la Bretagne, le chou-fleur évoque les cultures maraßchÚres et la barque celtique rappelle l'arrivée de Saint-Budoc.
Devise : fluctu terraquena Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[31].
En 2020, la commune comptait 2 759 habitants[Note 7], en augmentation de 5,75 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
- Institut de formation et dâapprentissage de la chambre de commerce et d'industrie du pays de Saint-Malo (CCIFA)
Lieux et monuments
La commune abrite un monument historique :
- La malouiniĂšre de la Plussinais, construite au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© inscrite par arrĂȘtĂ© du [34].
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste, de style nĂ©o-roman, Ă©difiĂ©e de 1861 Ă 1866 par l'architecte malouin Jean-Gabriel Frangeul.
- LâĂźle Chevret, dans lâestuaire de la Rance
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
- Le monument aux morts, place de l'Ăglise.
- L'Ăźle Chevret.
Personnalités liées à la commune
C'est dans cette paroisse qu'est né le naturaliste et mathématicien Maupertuis en 1698.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Dinard - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Jouan-des-Guérets et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Jouan-des-Guérets », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Saint Joavan », sur cef.fr (consulté le ).
- Memorialgenweb.org - Saint-Jouan-des-Guérets : monument aux morts
- Anne Lessard, « 14-18. 51 fusillés bretons et toujours pas de réhabilitation », sur Le Telegramme, (consulté le ).
- « Saint-Jouan-des-Guérets Ille-et-Vilaine », sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
- « Municipales à Saint-Jouan-des-Guérets. Marie-France Ferret, la premiÚre femme maire de la commune », Ouest-France, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00090787, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.