Marie d'Alanie
Marie dâAlanie (nĂ©e Martha Bagrationi de GĂ©orgie ; en gĂ©orgien : ááá áá ; nĂ©e vers 1050 - morte aprĂšs 1103) est impĂ©ratrice de lâEmpire byzantin. RenommĂ©e pour sa grande beautĂ©, elle est lâĂ©pouse de lâempereur Michel VII, puis aprĂšs que celui-ci a Ă©tĂ© renversĂ©, du nouvel empereur NicĂ©phore III BotaniatĂšs. TombĂ©e en disgrĂące pour avoir, semble-t-il, participĂ© au complot de NicĂ©phore DiogĂšne contre Alexis Ier, elle quitte Constantinople. Sa vie est consacrĂ©e Ă protĂ©ger les droits au trĂŽne de son fils, Constantin Doukas.
Impératrice consort (d) | |
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Princesse (royaume de GĂ©orgie) |
Naissance | |
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DĂ©cĂšs | |
Nom de naissance |
ááá áááá |
PĂšre | |
MĂšre |
Borena of Alania (en) |
Fratrie | |
Conjoints |
Michel VII Doukas (de à ) Nicéphore III BotaniatÚs (de à ) |
Enfant |
Biographie
Jeunesse et premier mariage
Fille du roi Bagrat IV de GĂ©orgie[N 1], et de Borena, sa deuxiĂšme Ă©pouse, Marthe comme elle sâappelait alors, venait en deuxiĂšme position dans lâordre de succession au trĂŽne aprĂšs son frĂšre, le futur Georges II de GĂ©orgie [1] - [2].
Le surnom « dâAlanie » qui lui est attribuĂ© dans les sources byzantines fait probablement rĂ©fĂ©rence au royaume mĂ©diĂ©val dâAlanie (aujourdâhui Circassie et OssĂ©tie-du-Nord-Alanie) qui exista du VIIIe siĂšcle jusqu'Ă sa destruction par les Mongols en 1238-1239. Jean TzĂ©tzĂšs, lui-mĂȘme gĂ©orgien par sa mĂšre, se rĂ©fĂšre Ă Marie « dâAbasgia », expliquant dans ses commentaires « quâIbĂ©riens (GĂ©orgiens), Absgiens et Alains sont un mĂȘme peuple[3] ».
En 1056, vers la fin du rĂšgne de lâimpĂ©ratrice ThĂ©odora PorphyrogĂ©nĂšte, elle fut envoyĂ©e Ă la cour de Constantinople, peut-ĂȘtre comme otage pour garantir la conduite de son pĂšre ; elle devait avoir environ trois ans. ThĂ©odora mourut cependant la mĂȘme annĂ©e et Marthe, renommĂ©e Marie, retourna en GĂ©orgie[2].
Elle devait revenir Ă Constantinople entre 1066 et 1071 pour Ă©pouser le futur empereur Michel Doukas (nĂ© 1050, mort vers 1090), fils de Constantin X Doukas ; elle devint impĂ©ratrice lorsque Michel VII monta sur le trĂŽne en 1071[4]. Ce mariage Ă©tait exceptionnel, car la tradition voulait que les membres de la famille impĂ©riale nâĂ©pousent que des Grecques. Seule, dans les derniĂšres trois cents annĂ©es, une autre Ă©trangĂšre avait Ă©pousĂ© lâhĂ©ritier du trĂŽne : IrĂšne, fille dâun khagan khazar, qui avait Ă©pousĂ© Constantin V en 732, mariage quâavait sĂ©vĂšrement condamnĂ© Constantin VII dans son De administrando imperio[5]. Cet abandon dâune politique sĂ©culaire devait sans doute sceller lâunion des forces de Byzance et du royaume de GĂ©orgie face aux Turcs seldjoukides quâelles avaient vaincus Ă la bataille de Kapretou en 1048. De cette union naquit un fils, Constantin[6] ; Marie devait faire du maintien des droits au trĂŽne du jeune prince le but ultime de sa vie.
Ses premiĂšres annĂ©es Ă Constantinople se passĂšrent dans lâombre de sa belle-mĂšre, lâimpĂ©ratrice Eudocie Makrembolitissa, Ă©pouse de Constantin X Doukas. Ă la mort de celui-ci, Eudocie dĂ©cida dâassumer la rĂ©gence au nom de son fils Michel. Elle se remaria alors prenant pour consort Romain DiogĂšne qui devint empereur pour un court rĂšgne de trois ans (1068-1071) et dont les deux fils furent couronnĂ©s coempereurs, mettant ainsi en pĂ©ril les droits au trĂŽne de Michel. Toutefois, la dĂ©faite de Manzikert et les intrigues de la famille Doukas devaient marquer la fin du rĂšgne de Romain IV et lâĂ©loignement dâEudocie, relĂ©guĂ©e dans un couvent. Michel put alors accĂ©der au trĂŽne (1071) et Marie devenir impĂ©ratrice[7].
Les sept ans de rĂšgne de Michel VII furent assombris par de nombreuses dĂ©faites militaires en Anatolie aux mains des Turcs seldjoukides et dans les autres provinces dâAsie et des Balkans aux mains de rebelles comme Roussel de Bailleul et NicĂ©phore BotaniatĂšs. Il devait en rĂ©sulter une dĂ©prĂ©ciation de la monnaie qui devait faire croitre le mĂ©contentement dans la population et causer le renversement de Michel VII par NicĂ©phore III BotaniatĂšs (nĂ© 1001/1002, mort vers 1081) en 1078[N 2]. Psellus dĂ©crit Maria comme discrĂšte et en retrait durant cette pĂ©riode, affirmant quâelle ne parlait guĂšre quâĂ son mari[8]. CouronnĂ© coempereur dĂšs sa naissance en 1074, leur fils Constantin fut fiancĂ© Ă Olympia, fille du conquĂ©rant normand Robert Guiscard, laquelle fut amenĂ©e Ă Constantinople pour y ĂȘtre Ă©duquĂ©e et confiĂ©e aux soins de Marie[7]. Lorsque Michel dut abdiquer en faveur de BotaniatĂšs et se faire moine au monastĂšre du Studion, Marie trouva refuge au couvent de Petrion avec son fils oĂč elle vĂ©cut sans se faire religieuse[9].
DeuxiĂšme mariage
NicĂ©phore III entra Ă Constantinople le et fut couronnĂ© le . Son Ă©pouse Vevdene, Ă©tant morte peu avant ou aprĂšs son accession au trĂŽne, il annonça son intention de se remarier ce qui provoqua une fiĂšre compĂ©tition entre les personnes Ă©ligibles de Constantinople, notamment Marie dâAlanie, la belle-mĂšre de celle-ci, Eudokia Makrembolitissa, et la fille de celle-ci, ZoĂ©. Le nouvel empereur semblait pencher pour Eudokia, mais Marie dâAlanie reçut lâappui de la famille Doukas, laquelle rĂ©ussit Ă convaincre NicĂ©phore de la choisir non seulement en raison de sa grande beautĂ©, mais aussi Ă cause du fait quâĂ©pouser une Ă©trangĂšre sans autres liens familiaux avec Byzance mettrait NicĂ©phore Ă lâabri des conspirations toujours prĂ©sentes Ă Constantinople[10] - [11] - [12] - [13].
Toutefois, ce mariage fit scandale puisque le premier Ă©poux de Marie Ă©tait encore vivant et que, Ă©tant devenu moine contre son grĂ©, il ne pouvait y avoir matiĂšre Ă divorce ; Jean Doukas dut mĂȘme dĂ©mettre le prĂȘtre qui se refusait Ă officialiser un mariage considĂ©rĂ© comme adultĂšre et en trouver un autre qui nâeut pas les mĂȘmes scrupules[10]. Dâautant plus, si lâon en croit NicĂ©phore Bryenne, que la deuxiĂšme Ă©pouse de BotaniatĂšs, Vevdene, Ă©tait encore vivante, ce qui rendait le mariage doublement adultĂšre [14]. Le mariage eut toutefois lieu en 1078 ou 1079 ; NicĂ©phore sâengageait Ă reconnaitre Constantin comme son hĂ©ritier, promesse sur laquelle il revint par la suite pour dĂ©signer son parent, NicĂ©phore Synadenos[15] - [9].
Ă cette exception prĂšs, Marie, impĂ©ratrice pour la deuxiĂšme fois, fut bien traitĂ©e pendant le rĂšgne de NicĂ©phore quâelle lĂ©gitimait, apparaissant avec son Ă©poux sur les piĂšces dâargent du rĂšgne[16], recevant de nombreuses propriĂ©tĂ©s et domaines dont un palais du complexe des Manganes et le monastĂšre du Hebdomon, alors que son frĂšre, le futur Georges II de GĂ©orgie recevait le titre de cĂ©sar pour reconnaitre ses liens avec la famille impĂ©riale[17] - [18] - [19].
Selon Anne ComnĂšne, le refus de BotaniatĂšs de reconnaitre Constantin comme successeur Ă©loigna Marie de son Ă©poux pour la rapprocher de la famille des ComnĂšne[20] - [21]. DĂ©jĂ liĂ©e Ă cette famille par le mariage dâIsaac (frĂšre ainĂ© dâAlexis) Ă une de ses cousines IrĂšne, Marie avec la bĂ©nĂ©diction dâAnne DalassĂšne, adopta Alexis ComnĂšne qui avait Ă peu prĂšs son Ăąge (il Ă©tait nĂ© vers 1057), en faisant ainsi le frĂšre et le protecteur de Constantin[22]. Il semble quâassez rapidement le jeune gĂ©nĂ©ral et Marie devinrent amants bien quâAlexis ait lui-mĂȘme Ă©tĂ© mariĂ© depuis avec IrĂšne Doukas. DâaprĂšs Anne ComnĂšne, Marie aurait jouĂ© un rĂŽle crucial dans le coup dâĂtat qui devait renverser NicĂ©phore III et son remplacement par Alexis Ier[23].
Quand en 1081 Alexis prit le pouvoir, il semble avoir pensĂ© Ă rĂ©pudier sa femme pour Ă©pouser Marie dâAlanie. AprĂšs quâil se fut emparĂ© de la ville, il fut seul couronnĂ©, contrairement Ă la tradition qui voulait que sa femme devienne impĂ©ratrice lors de la mĂȘme cĂ©rĂ©monie. Il sâinstalla au BoucolĂ©on, le grand palais du domaine des Manganes oĂč se trouvait dĂ©jĂ Marie, relĂ©guant sa femme IrĂšne, sa mĂšre, Marie de Bulgarie, et ses autres filles dans un palais plus petit en contrebas du mĂȘme domaine[N 3]. La raison allĂ©guĂ©e par Anne ComnĂšne pour expliquer le maintien de Marie au grand palais, Ă savoir les liens quâelle-mĂȘme avait tissĂ©s avec lâimpĂ©ratrice et la solitude de celle-ci, sans parents ni amis Ă Constantinople[24] est peu convaincante. Cette insulte gratuite provoqua la colĂšre de la famille Doukas dont le patriarche, le cĂ©sar Jean Doukas, grand-pĂšre de sa femme, avait appuyĂ© son coup dâĂtat.
Ce dernier fit pression sur le patriarche Cosmas et, une semaine plus tard, IrĂšne fut couronnĂ©e impĂ©ratrice ; Marie dut quitter le palais en Ă©change dâun chrysobulle qui confirmait les droits de son fils en lâassociant au trĂŽne, le plaçant mĂȘme au-dessus dâIsaac ComnĂšne qui nâavait que le titre de sebastocrator[25] - [21] - [26] - [27]. De plus, comme garantie de ses droits, Constantin fut fiancĂ© Ă Anne ComnĂšne dĂšs la naissance de celle-ci, laquelle comme le voulait la coutume, alla habiter chez Marie alors quâelle nâavait pas huit ans[N 4]. Marie fut ainsi chargĂ©e de lâĂ©ducation de la jeune princesse qui lâadorait et avec qui elle partageait ses secrets ; elle y restera dâenviron 1090 jusquâĂ la mort de Constantin peu aprĂšs 1094[28].
Marie sâinstalla alors dans un palais adjacent au monastĂšre de Saint-Georges des Manganes qui devint une cour parallĂšle Ă celle du palais impĂ©rial. Elle dut prendre le voile, car ThĂ©ophylacte mentionne son vĂȘtement austĂšre et son train de vie ascĂ©tique, et Zonaras affirme quâelle Ă©tait religieuse lorsquâelle visita Michel VII sur son lit de mort (vers 1090) pour lui demander pardon dâavoir Ă©pouser BotaniatĂšs[29]. Elle Ă©tait rĂ©putĂ©e pour sa piĂ©tĂ© (donations au monastĂšre georgien de Iviron sur le mont Athos et crĂ©ation du couvent de Kappatha Ă JĂ©rusalem[30]) et sa gĂ©nĂ©rositĂ© envers les pauvres et les orphelins[31] - [32]. Ceci ne lâempĂȘcha pas de devenir le centre dâun cercle dâĂ©crivains comprenant ThĂ©ophylacte dâOhrid, tuteur de Constantin et futur archevĂȘque de Bulgarie, et Eustratios de NicĂ©e, Ă©lĂšve du philosophe Jean Italos[33]. Câest Ă sa demande que ThĂ©ophylacte Ă©crivit ses commentaires sur les Ă©vangiles de Marc et de Luc ainsi que des petits prophĂštes[34] - [35].
La situation devait changer drastiquement lorsque Alexis eut un fils, Jean, le : couronnĂ© lors de son baptĂȘme, il fut proclamĂ© coempereur en 1092, alors que Constantin avait 18 ans. Les fiançailles entre Anne et Constantin ne furent toutefois pas rompues et ne furent interrompues que par la mort de celui-ci en 1094 ou peu aprĂšs[36]. Selon NicĂ©phore Bryenne qui devait Ă©pouser Anne quelques mois plus tard, ce nâĂ©tait pas tant la naissance de Jean que la grave maladie qui devait emporter Constantin qui aurait Ă©tĂ© la raison pour laquelle il perdit ses droits de succession[37].
Les derniÚres années
Serait-ce la raison qui aurait poussĂ© Marie Ă agir Ă lâendroit dâAlexis comme elle lâavait fait Ă lâĂ©gard de NicĂ©phore III ? Quoi quâil en soit, on lui reprocha dâavoir Ă©tĂ© associĂ©e Ă un complot ourdi par NicĂ©phore DiogĂšne (son beau-frĂšre et le fils de lâancien empereur Romain DiogĂšne). Selon Anne ComnĂšne, on aurait trouvĂ© sur DiogĂšne des documents tĂ©moignant que Marie Ă©tait au courant de la conspiration, quoiquâelle nâaurait pas approuvĂ© le meurtre dâAlexis, tentant dâen dissuader DiogĂšne[38] - [39].
Elle tomba alors en disgrĂące Ă lâĂ©tĂ© 1094 et son fils mourut la mĂȘme annĂ©e ou peu aprĂšs[40] - [41]. Plusieurs historiens affirment quâelle aurait alors Ă©tĂ© exilĂ©e dans un couvent de lâile de PrinkipĂŽ, la plus grande de neuf iles des Princes dans la mer de Marmara oĂč se trouvaient de nombreux couvents. Toutefois, selon Garlan et Rapp, cette affirmation nâest basĂ©e que sur le fait que ThĂ©ophylacte dâOhrid lui aurait Ă©crit vers 1095 alors quâelle se trouvait dans lâile. Ceci ne prouve pas quâelle y rĂ©sidait ; elle pouvait ĂȘtre simplement en visite dans lâune de ses nombreuses fondations. Outre le palais du domaine des Manganes Ă Constantinople, Maria possĂ©dait des domaines appelĂ©s Petritzos entre le monastĂšre gĂ©orgien de la Theotokos Petritzonissa (aujourdâhui Bachkovo) et la ville de Stenimachos (sud de la Bulgarie) ainsi que Pernikos, prĂšs du port de Christoupolis (Kavala). Selon Garland et Rapp, il est plus probable que, brisĂ©e par le chagrin dâavoir perdu ce fils auquel elle avait consacrĂ© sa vie, elle se soit retirĂ©e de son plein grĂ© dans lâun de ses nombreux domaines situĂ©s dans une rĂ©gion oĂč lâinfluence gĂ©orgienne Ă©tait trĂšs forte, possiblement au monastĂšre du Mont Papikion, Ă quelque 100 kilomĂštres de celui de la Thotokos Petritzonissa, quâelle avait probablement fondĂ©[42].
On ignore la date de sa mort, sans doute aprĂšs 1113. On sait quâelle vivait toujours en 1103 alors que son nom est mentionnĂ© dans les Actes du concile convoquĂ© par le roi David II de GĂ©orgie comme « notre reine Marta, lâAuguste ». Son influence continua Ă se faire sentir et contribua Ă renforcer les liens entre Byzance et la GĂ©orgie comme en tĂ©moigne le mariage des deux fils dâAnne ComnĂšne Ă des princesses gĂ©orgiennes, lâainĂ©, Alexis Bryenne ComnĂšne Ă©pousant Kata, fille de David II et Andronic Ier ComnĂšne (1183-1185) mariant vers 1145 la sĆur de Georges III[43].
Portrait
Dans lâAlexiade, Anne ComnĂšne trace le portrait suivant de lâimpĂ©ratrice-mĂšre [44] :
- « Elle avait la taille Ă©lancĂ©e comme un cyprĂšs, la peau blanche comme la neige, un visage ovale et vraiment le teint dâune fleur printaniĂšre ou dâune rose. Quant Ă lâĂ©clat de son regard, quel mortel le dĂ©crira jamais ? Ses sourcils Ă©taient bien dĂ©finis et dâun rouge-or alors que ses yeux Ă©taient bleus. Les mains de plus dâun peintre ont tentĂ© dâimiter les couleurs de diverses fleurs quâamĂšnent les saisons, mais la beautĂ© de cette reine, lâĂ©clat de sa grĂące, le charme et la douceur de ses maniĂšres dĂ©passaient toute description et tout art. Ni Apelles, ni PhĂ©dias, ni aucun autre sculpteur ne put produire une aussi merveilleuse statue. On dit que la tĂȘte de la Gorgone pouvait transformer en pierre ceux qui la regardaient ; mais tous ceux qui voyaient la reine marcher ou qui la rencontraient par hasard Ă©taient saisis et demeuraient pĂ©trifiĂ©s, comme sâils avaient perdu lâesprit. On nâavait jamais vu chez les mortels une telle harmonie entre les membres et les traits, une relation aussi parfaite entre les parties aussi bien quâentre les parties et le tout ; elle Ă©tait une statue vivante, une joie pour tous les amateurs de beautĂ©. En un mot, elle Ă©tait lâincarnation de lâAmour descendu des cieux sur notre terre. »
Notes et références
Note
- Celui-ci avait vĂ©cu deux ans Ă Constantinople comme otage alors quâil nâavait que cinq ans en 1023, mais put retourner dans son pays peu avant la mort de Basile II (Garland (2006) « Mariaâs origins »).
- La diminution du « modios » de grain dâun quart sans diminution de prix devait valoir Ă Michel VII le surnom de « ParapinakĂšs » (moins un quart).
- Le palais des Manganes, Ă lâinstar de ce quâest aujourdâhui le Kremlin de Moscou, Ă©tait en fait un domaine sur lequel Ă©taient Ă©difiĂ©s de nombreux palais et pavillons, couvrant la pente sâĂ©tendant de Sainte-Sophie Ă la mer de Marmara. Le BoucolĂ©on Ă©tait le palais le plus important et avait son propre port.
- Les fiançailles précédentes avec Olympia (renommée HélÚne) de Haute-Rive avaient été rompues lors du renversement de Michel VII par Nicéphore BotaniatÚs.
Références
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- Garland (2006) « Mariaâs origins » .
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- Psellos, Chronographie, « Michel VII », IX.
- Garland (2006) « Maria, the âAlanâ ».
- Psellos, Chronographie, XII, « Constantin, fils de lâempereur Michel Doukas ».
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Bibliographie
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Articles connexes
- Liste des impératrices byzantines
- Marie de Bulgarie
- IrĂšne Doukas
- Anne ComnĂšne
- Nicéphore Bryenne (1062-1137)
- Alexiade
- Alexis Ier