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Marie-Andrée Schwindenhammer

Marie-Andrée Schwindenhammer, née le à La Neuveville-lès-Raon (Vosges) et morte le à Chartres (Eure-et-Loir), est une militante française pour les droits des personnes trans. Elle est fondatrice en 1965 de l'AMAHO, première association trans de France.

Marie-Andrée Schwindenhammer
Autres informations
Condamnée pour
Lieu de détention

Après avoir commencé à se travestir durant sa jeunesse, elle a une courte vie maritale puis se fait connaître après la guerre sous le nom de Suzanne Thibault. Compromise dans une affaire d'escroquerie, elle est condamnée en 1948 pour usurpation d'identité.

Elle s'installe à Paris, où, travaillant pour le cabaret travesti le Carrousel et gérant un cabinet d'épilation définitive, elle côtoie les cercles trans et s'investit dans l'autosupport. En 1965, elle fonde l'AMAHO, Association d'aide aux malades hormonaux. Par ce biais, elle fournit aux femmes trans des cartes attestant de leur identité féminine qui sont tolérées par la préfecture de police, aide dans les parcours de transition médicale et sociale, organise des espaces de sociabilisation et réalise plusieurs interventions médiatiques. Elle est parmi les premières personnes trans à demander un changement de prénom à l'état-civil ; celui-ci ne lui est admis que partiellement en 1975.

Considérant les personnes trans comme des « malades hormonaux », dont le fait s'impose à eux, critiquant les travestis ou justifiant la transsexuation par des ingérences dues aux hormones de croissance injectées aux animaux d'élevage, ses positions sont sujets à critique et l'association perd en importance au fil des années. Marie-Andrée Schwindenhammer justifie sa propre transition en se prétendant victime d'expériences nazies qu'elle aurait subies au camp de concentration de Struthof, après avoir été internée pour faits de Résistance. Elle meurt en 1981 dans un accident de voiture.

Biographie

Vie avant la guerre

Marie-AndrĂ©e Schwindenhammer naĂ®t Georges Marie AndrĂ© le , dans la petite ville de La Neuveville-lès-Raon (aujourd'hui fusionnĂ©e avec Raon-l'Étape) dans les Vosges, au sein d'une famille de la haute bourgeoisie industriellep. 73_1-0">[1].

En 1959, elle raconte au psychanalyste André Green avoir été habillée en fille dans sa petite enfance par sa mère, puis s'être travesti lors des bals de village[2]. Elle livre un discours similaire lorsqu'elle est devant la justice en 1948, et avoir vécu en femme avant-guerre[3]. Sa famille cherchera par la suite à la placer sous tutelle en arguant d'un état de démence[4].

Sous son identitĂ© masculine, elle suit des Ă©tudes de physique et de chimiep. 73_1-1">[1], Ă©tudie Ă  l'École catholique de l'Ă©lectricitĂ© de Lille[5]. Elle se marie et a un garçon avec sa femme[6].

L'histoire de Struthof

Après la Seconde Guerre mondiale, Marie-AndrĂ©e Schwindenhammer raconte Ă  de nombreuses reprises avoir Ă©tĂ© le sujet d'expĂ©riences hormonales par les nazis au camp de concentration de Struthof[4], qui auraient entraĂ®nĂ©es un dĂ©veloppement mammaire et des règles « par porositĂ© rectale »[2]. Elle affirme aussi que les sĂ©quelles de son internement n'Ă©tant pas prĂ©vues par le Code des pensions militaires d'invaliditĂ© et des victimes de guerre, l'ArmĂ©e aurait demandĂ© sa dĂ©missionp. 73_1-2">[1].

Dans son Histoire des transsexuels en France en 2006, Maxime Foerster émet l'hypothèse qu'il pourrait s'agir d'une version lui permettant de se décharger de sa transition vis-à-vis de sa famille — il fait remarquer qu'elle ne serait pas la seule à se servir de la guerre comme justification d'une transition[4]. L'artiste de cabarets Bambi, qui l'a côtoyé, précise dans un entretien livré en 2022 à la presse : « Elle disait qu'elle avait donc fini par se rendre à la préfecture de police et qu'on lui avait remis une autorisation de s'habiller en femme, étant donné qu'elle avait été victime de l'oppresseur nazi. En réalité, c'est elle qui a commencé à prendre des hormones. Et ça a fait scandale au point qu'elle a été déchue de sa paternité. Elle n'a plus eu le droit de voir ses enfants[7]. »

Condamnation pour usurpation d'identité

Après-guerre, elle vit ouvertement en femme et se fait connaître sous le nom de Suzanne Thibault. Elle est employée comme gouvernante chez un commissaire de police, à Cavaillon dans le Vaucluse, puis comme femme de chambre dans un hôtel de Cassis dans les Bouches-du-Rhône[6] - [8]. D'après la presse d'alors, elle remporte un tournoi de beauté[5].

En 1948, elle est arrêtée à Marseille pour « usurpation d'identité »[8] - [9]. Elle est d'abord mise en cause pour escroquerie dans la vente d'un chauffage central[3], subsidiairement sur la falsification de sa carte d'identité[5]. Incarcérée à la prison de la Santé à Paris, elle peut y vivre habillée en femme[10] mais est interdite de porter une robe[3]. Le président du tribunal correctionnel l'autorise aussi à comparaître maquillée[10]. Aucun plaignant ne se porte partie civile ; d'après Libération, « le délit parait mal établi »[3]. Le débat porte surtout sur le travestissement de l'accusée[6].

L'avocat de la dĂ©fense fait citer un professeur de psychologie[3]. L'argument de la dĂ©fense affirme que l'accusĂ©e se travestit depuis vingt annĂ©es et qu'elle Ă©tait Ă©levĂ©e en fille jusqu'Ă  l'âge de ses dix ans par sa mère. Ă€ la barre, Marie-AndrĂ©e Schwindenhammer se vante d'avoir « huit fois [...] passĂ© en fraude la ligne de dĂ©marcation dĂ©guisĂ©e en femme », trois fois Ă©tĂ© condamnĂ©e par les Allemands, fait Ă©vader 190 prisonniers de guerre Ă  LunĂ©ville, s'ĂŞtre Ă©chappĂ©e des mines de sel en Westphalie et enfin avoir Ă©tĂ© sergent-chef des FFI lors de combats Ă  Pompey (Meurthe-et-Moselle)[3]. Elle est finalement condamnĂ©e pour usurpation d'identitĂ©[6].

Aide communautaire trans

Par la suite, elle prend pour prĂ©nom Marie-AndrĂ©e. Elle suit des Ă©tudes dans le paramĂ©dicalp. 73_1-3">[1] pour devenir infirmière-masseuse-khinĂ©sithĂ©rapeutep. 74_11-0">[11] et dermatologue[12] - [13]. Elle exerce d'abord dans des hĂ´pitaux parisiens et monĂ©gasques avant de s'Ă©tablir Ă  son propre compte. Elle exerce jusqu'Ă  sa mortp. 74_11-1">[11].

Marie-Andrée Schwindenhammer fréquente les cercles trans de Paris[14]. Elle travaille également pour le Carrousel, un cabaret de travestis qu'elle approvisionne en alcool, dont les coulisses sont un lieu de sociabilité trans[14]. Elle participe activement aux premières aides proposées aux personnes trans en France[15], en ouvrant un cabinet d'épilation définitive. Installée à Paris, au 3, square du Thimerais dans le 17e arrondissement de Paris[14] - [16], elle vit en ménage avec une femme dénommée madame Bonnet (future marquise de Castelviel[17]), qui pratique l'épilation à l'électrolyse. Leur appartement, qui accueille aussi son cabinet de médecin[12], devient l'un des principaux lieux de sociabilité trans d'alors[18]. Elles s'adaptent aux horaires souhaitées par les clientes, de jour comme de nuit[14]. Maxime Foerster précise qu'on ne sait pas si madame Bonnet était elle aussi une femme trans, elle affirmait seulement avoir souffert d'être une femme hirsute, ce qui l'a incité à maîtriser l'outil[14]. Au cours d'une rencontre fortuite, Marie-Andrée Schwindenhammer apprend à Coccinelle, artiste de cabaret et première grande figure trans en France, la possibilité d'une transition hormonale[19] - [20] - [note 1].

En 1959, elle consulte André Green à la Société psychanalytique de Paris. Ce dernier cite longuement son cas dans un article de la Nouvelle Revue de psychanalyse en 1973 puis dans son ouvrage Narcissisme de vie, narcissisme de mort en 1983[2] - [21].

Elle fonde en 1965 l'Association d'aide aux malades hormonaux (AMAHO)[14]. Avec cette association, la première du type, elle effectue des dĂ©marches auprès des administrations et des ministèresp. 74_11-2">[11]. Joseph DoucĂ© lui rend hommage en Ă©crivant d'elle que fut « forcenĂ©e de travail, prĂŞte Ă  tout pour certains, multipliant voyages, dĂ©marches, dĂ©clarations, elle fut, un temps, le S.O.S qui a sauvĂ© certains de la solitude et du suicide »p. 75_23-0">[22]. Elle donne aussi des confĂ©rences[12]. En 1980, Marie-AndrĂ©e Schwindenhammer et l'AMAHO sont sujets d'un reportage tĂ©lĂ©visuel pour l'Ă©mission Aujourd'hui Madame d'Antenne 2[23].

Elle devient l'une des premières femmes trans Ă  demander la modification de son prĂ©nom Ă  l'Ă©tat civil en France[24]. Après avoir effectuĂ© sa demande en 1966, celle-ci ne lui est accordĂ©e qu'en 1975 et de façon partielle : la Cour de cassation, confirmĂ©e par l'arrĂŞt de renvoi de la cour d'appel de Reims le p. 75_23-1">[22] - [25], ne lui reconnaĂ®t le le droit de changer de prĂ©nom qu'en adoptant ses deuxième et troisième prĂ©noms. La Cour accepte le trait d'union entre Marie et AndrĂ©, mais pas non plus la fĂ©minisation du second[26].

Décès

Marie-AndrĂ©e Schwindenhammer meurt dans un accident de la route le Ă  Chartres (Eure-et-Loir), Ă  l'âge de 72 ansp. 75_23-2">[22]. Ă€ l'annonce de son dĂ©cès, une commĂ©moration lui est rendue par la communautĂ© trans Ă  Paris le [12].

Elle est inhumĂ©e, avec son nom de naissance seulement, près de Chartresp. 75_23-3">[22].

L'AMAHO disparaĂ®t après sa mort[20]. Un hommage lui est rendu par le pasteur Joseph DoucĂ©, autre figure du soutien actif aux personnes trans des annĂ©es 1970, dans son ouvrage La Question transsexuelle en 1986 (Ă©ditions Lumière et justice du Centre du christ libĂ©rateur)[15]. Celui-lui lui attribue plusieurs hauts faits de RĂ©sistancep. 73_1-4">[1].

L'AMAHO

Organisation

L'AMAHO, Association d'aide aux malades hormonaux, ou L'aide aux malades hormonaux en prĂ©fecture, est fondĂ©e le par Marie-AndrĂ©e Schwindenhammer. Elle a pour objet « de grouper et de venir en aide aux malades hormonaux, d'assurer leur dĂ©fense, de promouvoir l'Ă©tude de ces maladies et de leur traitement, de favoriser les soins mĂ©dicaux [...], d'obtenir les papiers nĂ©cessaires leur permettant de travailler d'une façon honnĂŞte et correcte [...], de faire toutes dĂ©marches en vue d'assurer aux victimes de ces maladies le respect de leur personne et de leur libertĂ© [...] »[13]. Elle compte vers 1981 1 500 adhĂ©rents, de tous âges[12].

Elle comporte en son sein des médecins, des avocats et des prêtres qui conseillent ses adhérents[12] - [13]. Elle est présidée, à sa fondation, par le docteur Guillemain. La vice-présidence est assurée par l'avocat Robert Gendreau et le secrétariat général par Marie-Andrée Schwindenhammer[13], chez qui se trouve le siège de l'association[16] - [13].

L'AMAHO est la première organisation de personnes trans en France, et la seule pendant dix avant la fondation de l'Association Beaumont Continental en 1975. Elle propose une approche pathologisante des transitudes, qui sera reprise par d'autres, comme l'Association médicale française pour l'aide aux transsexuels (AMEFAT) en 1981[27]. Maxime Foerster et Karine Espineira font de l'AMAHO le début du mouvement trans en France, qui, à partir du milieu des années 1990, s'opposera à l'approche médicalisante[27] - [28].

Actions

L'une des principales actions de l'association est de fournir aux personnes trans françaises des papiers de l'association — ressemblants à des cartes d'identité officielles — tolérés par la préfecture de police[17] qui justifient leur identité. Ces papiers sont nécessaires lors de contrôles d'identités ou lors de la recherche d'un emploi, les modifications de l'état-civil n'étant pas possible[15]. L'association aide dans les démarches administratives, pour trouver du travail ou s'inscrire à la Sécurité sociale[13], tout en tachant d'être respectueuse envers les pouvoirs publics[12].

L'AMAHO est aussi un lieu de sociabilisation et un réseau d'aide[25] pour les personnes débutant leur transition, qui peuvent prendre contact avec des personnes plus âgéees ; l'association organise dans ce sens des banquets et des sorties de ferrovipathes[12].

Conception de la transsexualité

La conception de la transsexualitĂ© par Marie-AndrĂ©e Schwindenhammer est l'objet d'importantes critiques. Entre autres, elle dĂ©fendait la thĂ©orie pseudoscientifique que la cause de la transsexualitĂ© Ă©tait due aux hormones de croissance injectĂ©es aux animaux d'Ă©levage qui se seraient retrouvĂ©es dans la viande consommĂ©e par la mère durant la grossessep. 74_11-3">[11] - [12] - [note 2]. Une autre de ses positions polĂ©miques concernait l'artiste-peintre Michel-Marie Poulain, première personne trans mĂ©diatisĂ©e en France, qu'elle accusait de discrĂ©diter la cause en continuant de vivre avec sa femme et en laissant son enfant l'appeler « papa » en public. Surtout, elle considère qu'on ne transitionne par choix mais que c'est un fait qui s'impose Ă  soi[29]. Elle dĂ©veloppe cette vision en considĂ©rant les personnes trans comme des « malades hormonaux »[13]. Ainsi, elle ne prend pas en charge les travestis, qui sont hors de son domaine de compĂ©tence, et qu'elle critique pour leur « exhibitionnisme » qui leur « font tort »[12] - [note 3].

Sa conception de la transsexualitĂ©, que la sociologue Karine Espineira qualifie de pathologisante[30], fut sujet Ă  dĂ©bat dès la première assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'association le , le choix du nom de l'association Ă©tant l'objet de critiques[13]. Plusieurs artistes de cabarets, dont Bambi, tĂ©moignent avoir refusĂ© d'intĂ©grer l'AMAHO[30]. Sa vision Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©passĂ©e lors de son dĂ©cès en 1981 et l'association avait perdu de son importancep. 74_11-4">[11] - [12].

« Elle m'avait demandé d'en faire partie, mais je lui ai dit qu'elle était folle. Je n'étais pas « malade », et je ne voulais pas être considérée comme telle. J'ai toujours refusé d'en être membre. Pour Coccinelle ou Capucine, il n'en était pas question non plus. »

— Bambi, entretien, Antidode, 2022[7].

Notes et références

Notes

  1. Le détail de cette rencontre est raconté par Bambi dans un entretien livré au magazine Antidote en 2022.
  2. Elle développe sa thèse dans : Maurice Pasquelot, La Terre chauve : Aliments pollués, Paris, Éditions de la Table ronde, , 253 p. (lire en ligne).
  3. Sa classification des travestis et des transsexuels est décrite dans son entretien avec l'écrivaine Colette Piat, cf. Piat1978.

Références

  1. p. 73-1" class="mw-reference-text">DoucĂ© 1986, citĂ© par Foerster 2018, p. 73.
  2. Gilbert Diatkine, « Pulsion de mort et identité de genre », dans Dominique Cupa (dir.), Image du père dans la culture contemporaine : Hommage à André Green, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Hors collection », , 464 p. (ISBN 978-2-1305-6580-2, lire en ligne), p. 341-335.
  3. J.-H. Morin, « La « belle Suzanne » a étonné ses juges », Libération,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  4. Foerster 2018, p. 67.
  5. Geo London, « DĂ©guisĂ© en femme pendant 20 ans Schwindenhammer gagne le titre de Miss SĂ©duction et l'amour d'un gendarme », Ce soir,‎ (lire en ligne).
  6. « Affaire Marie André Schwindenhammer (1948) », sur Criminocorpus (consulté le ). Collection de cinq coupures de presse de 1948 et de sept photographies. Collection Philippe Zoummeroff.
  7. Allanah Starr, « Bambi : « J’étais décidée à vivre habillée en femme » », sur Magazine Antidote, (consulté le ).
  8. « Le travesti-escroc Schwindenhammer avait été la maîtresse d'un gendarme », France-Soir,‎ (lire en ligne).
  9. « Usurpations de nom, de de titre… et de sexe », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. « Jusqu'en correctionnelle on laisse jouer à Schwindenhammer l'escroc de la D.G.E.R. sa comédie de « l'homme-femme » ! », L'Humanité,‎ (lire en ligne).
  11. p. 74-11" class="mw-reference-text">DoucĂ© 1986, citĂ© par Foerster 2018, p. 74.
  12. Michel Cressole, « Après la disparition de Marie-Andrée, les transsexuels français se réunissent à Paris le 12 juin », Libération,‎ (lire en ligne). Cité par Antoine Idier dans Archives des mouvements LGBT+ : Une histoire de luttes de 1890 à nos jours, Paris, Éditions Textuel, , 255 p. (ISBN 978-2-84597-697-9), p. 108.
  13. « Pour la défense des grands malades que sont les hormonaux intersexuels des médecins créent une association... L'A.MA.HO. Qu'est-ce que c'est ? », Reportage, no 38,‎ . Cité par Foerster 2018, p. 70-71.
  14. Foerster 2018, p. 68.
  15. Foerster 2018, p. 72.
  16. « Détail d'une annonce association : L'aide aux malades hormonaux (A.MA.HO) », sur Journal-officiel.gouv.fr (consulté le ).
  17. Foerster 2018, p. 141.
  18. Foerster 2018, p. 140.
  19. Foerster 2018, p. 83.
  20. (en) Maxime Foerster, « On the History of Transsexuals in France », dans Chantal Zabus, David Coad (dir.), Transgender Experience : Place, Ethnicity, and Visibility, Taylor & Francis, , 190 p. (lire en ligne), p. 20 et 25.
  21. Pierre-Henri Castel, « Chronologie et bibliographie représentative du transsexualisme et des pathologies de l'identité sexuelle de 1910 à 1998. Deuxième partie : 1973-1998 », sur pierrehenri.castel.free.fr (consulté le ).
  22. p. 75-23" class="mw-reference-text">DoucĂ© 1986, citĂ© par Foerster 2018, p. 75.
  23. Nina Bray, « Les collections de l'INA au prisme du genre », sur Inathèque, Hypothèses.org, .
  24. Pierre-Henri Castel, « Chronologie et bibliographie représentative du transsexualisme et des pathologies de l'identité sexuelle de 1910 à 1998. Première partie : 1910-1972 », sur pierrehenri.castel.free.fr (consulté le ).
  25. Arnaud Alessandrin et Éric Macé (dir.), Du « transsexualisme » aux devenirs Trans, Université Bordeaux-II, , 372 p. (lire en ligne [PDF]), p. 45, 233-234, 237.
  26. Foerster 2018, p. 142.
  27. Arnaud Alessandrin, Sociologie des transidentités, Paris, Le Cavalier bleu, , 136 p. (ISBN 979-1-031-80279-4, lire en ligne), « Les mouvements trans », p. 57-69.
  28. Arnaud Alessandrin et Karine Espineira, Sociologie de la transphobie, Pessac, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, , 182 p. (ISBN 978-2-8589-2452-3, lire en ligne), « Le mouvement social trans : mobilisations et visibilités », p. 115-129.
  29. Foerster 2018, p. 76.
  30. (en) Monika Kowalska, « Interview with Karine Solene Espineira », sur The Heroines of My Life, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • AndrĂ© Green, « Le genre neutre », Nouvelle Revue de psychanalyse,‎ , p. 215-262.
    Repris dans Narcissisme de vie, narcissisme de mort, Paris, Les Éditions de minuit, coll. « Critique », , 280 p. (ISBN 2-7073-0635-5), p. 215.
  • Colette Piat, Elles, les "travestis" : La vĂ©ritĂ© sur les transsexuels, Paris, Presses de la CitĂ©, , 277 p. (ISBN 2-258-00389-X), « Marie-AndrĂ©e Swchindenhammeur, prĂ©sidente de l'A.MA.HO. ».
  • Joseph DoucĂ©, La Question transsexuelle : ouvrage collectif, Paris, Lumière et justice, , 259 p. (ISBN 2-906033-01-4), p. 169.
  • Maxime Foerster, Elle ou lui ? : Une histoire des transsexuels en France, Paris, La Musardine, (1re Ă©d. 2006), 237 p. (ISBN 978-2-84271-400-0, lire en ligne).

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