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Criminocorpus

Criminocorpus est une plateforme scientifique française en accès libre consacrée à l’histoire de la justice, des crimes et des peines.

Logo de Criminocorpus
Logo officiel du site

Adresse criminocorpus.org
Description Plateforme d'histoire de la justice, des crimes et des peines
Slogan « Histoire de la justice, des crimes et des peines »
Commercial non
Publicité non
Type de site site scientifique
Langue français et plurilingue
Inscription gratuite
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Propriétaire CLAMOR (UMS 3726)
Rédacteur en chef Pierre Prétou
Directeur de la publication Marc Renneville
Créé par Marc Renneville
Lancement 2005
État actuel En activité

Histoire

La plateforme Criminocorpus a été ouverte en 2005. Elle est gérée depuis septembre 2015 par le Centre pour les humanités numériques et l'histoire de la justice (CLAMOR).

Description

Criminocorpus est composé d'un musée d'histoire de la justice, d'une revue et d'un blog d'actualité[1], tous trois exclusivement numériques.

Le musée d'histoire de la justice propose des expositions virtuelles sur des thèmes variés : l'histoire de l'abolition de la peine de mort en France, les artistes du bagne, les « vrais » Tontons flingueurs, le camp de la relégation de Saint-Jean-du-Maroni, le camp de la transportation de Saint-Laurent-du-Maroni, les femmes en justice, l'histoire des prisons de Paris, de Lille, la Résistance à la prison d'Eysses, le château de Mayenne etc. Plusieurs de ces expositions sont issues d'expositions réalisées par les Archives nationales. Le musée propose également une section de visites thématiques permettant d'explorer des lieux de justice sur la base d'un plan donnant accès à des films et des entretiens. Trois lieux sont ainsi visitables : l'ancienne maison d'arrêt du Havre, qui a été détruite en 2010, la prison de Paris la Santé, fermée pour travaux, et le palais de justice de Paris. La bibliothèque virtuelle donne, la Bibliographie d'histoire de la justice française (1798-2011), des corpus de textes de lois, des chronologies, des bases de données et une bibliothèque virtuelle, tandis que la revue rassemble des dossiers thématiques en accès libre avec des auteurs universitaires et scientifiques[2] - [3]. La bibliothèque du Musée contient notamment une collection des pièces les plus importantes de la collection Philippe Zoummeroff, vendue aux enchères à Drouot en mai 2014 et en décembre 2016[4]. Depuis octobre 2017, le musée rassemble les complaintes criminelles en France (1870-1940)[5]. Réalisée par Jean-François « Maxou » Heintzen, cette base de référence géolocalisées recense 823 complaintes liées à 426 faits divers criminels.

Le musée numérique d'Histoire de la justice, des crimes et des peines

Le musée numérique d'histoire de la justice est le principal site de la plateforme Criminocorpus. Accessible au public, il a vocation a proposé des contenus multimédias. Il a été ouvert en septembre 2016 en remplacement du site portail. Il comptait, en 2018, cinq sections : expositions, visites, bibliothèque, repères et outils.

Bibliothèque

La bibliothèque offre une sélection de documents relevant de la littérature grise (rapports administratifs d’activité, corpus d’arrêtés et de règlements, etc.), d’archives commentées et de reproductions numériques réalisées sur des fonds privés. Le musée Criminocorpus constitue ainsi la principale ressource francophone en ligne pour l’histoire de la justice.

Outils

  • La bibliographie d’histoire de la justice française (1789-2011) réalisée par l’historien Jean-Claude Farcy (chercheur CNRS). Cette base de données, mise en ligne en 2005, comprend 68 819 références, depuis juillet 2011.
  • Le guide des archives judiciaires et pénitentiaires (1800-1958) de Jean-Claude Farcy.
  • DAVIDO : statistiques criminelles de la France, de 1831 à 1981 (séries générales).

Notes et références

  1. « Criminocorpus », "Le temps du Bagne" - L'Histoire, no 64,‎ , p. 97 (lire en ligne).
  2. Quelques auteurs de Criminocorpus : Philippe Artières, Louis-José Barbançon, Christian Carlier, Jean-Claude Farcy, Jean-Lucien Sanchez, Marc Renneville et Jean-Claude Vimont.
  3. Renneville, « Criminocorpus, le portail sur l'histoire de la justice, des crimes et des peines », Revue d'Histoire de l'Enfance irrégulière,‎ (ISSN 1777-540X, lire en ligne).
  4. AFP, « Vente aux enchères : oui, le crime peut rapporter gros », Le Point,‎ (lire en ligne).
  5. Heintzen (Jean-François "Maxou"), « Complaintes criminelles en France, 1870-1940 : présentation », sur criminocorpus.org, (consulté le ).

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.