Accueil🇫🇷Chercher

Hypothèses.org

Hypothèses.org est un site internet rassemblant des carnets de recherche scientifique. Hypothèses.org fait partie du portail OpenEdition et défend le principe d'une science ouverte et collective[1]. Hypothèses.org est géré par le Centre pour l'édition électronique ouverte[2].

Logo de Hypothèses.org

Adresse https://fr.hypotheses.org/
Description Carnet de recherche en Sciences humaines et sociales
Slogan DĂ©couvrir le monde. Dans toutes les langues.
Commercial non
Type de site recherche
Langue Multilingue (4 langues)
Inscription gratuite
Siège social Marseille (Bouches-du-Rhône)
Drapeau de la France France
Propriétaire Centre pour l'édition électronique ouverte (Cléo)
Lancement 2008
État actuel En activité

L'ouverture de Hypothèses.org a été accompagnée d'une pétition en faveur de l'ouverture et de la mise en commun du savoir au travers des outils numériques dans le journal Le Monde[3].

En 2013, Hypothèses.org compte 3 millions de visites et en 2017, 12 millions[4]. Il compte aussi plus de 3 900 blogs sur la plateforme, 2 400 carnets recensĂ©s dans le catalogue, plus de 19 000 comptes d’utilisateurs.

La création de carnet de recherche est soumis à l'autorisation préalable de plusieurs conseils scientifiques qui définissent les orientations de la plateforme en collaboration avec l’équipe d’OpenEdition. Selon ses statuts, le Cléo a une responsabilité dans la sélection des contenus : « Le Cléo s’engage à sélectionner des contenus scientifiques de qualité, correspondant au périmètre des sciences humaines et sociales, entendues au sens large. Cette sélection est spécifique à chaque type de publication »[5].

Hypothèses.org regroupe plusieurs milliers de carnets de recherche dans tous les domaines des sciences humaines et sociales. Les textes sont librement accessibles. Ils s’adressent aux spécialistes et au grand public.

Hypothèses.org et OpenEdition

Les chercheuses AnnaĂŻg MahĂ© (École nationale des chartes) et Camille Prime-Claverie (UniversitĂ© Paris-Nanterre) dĂ©crivent ainsi Hypothèses.org : « Hypotheses.org est une plateforme de blogging scientifique en sciences humaines et sociales crĂ©Ă©e en 2008 et correspond Ă  une des briques de la plateforme OpenEdition, gĂ©rĂ©e par le Centre pour l’édition Ă©lectronique ouverte (CLEO), les autres briques Ă©tant Revues.org (pour les revues), Calenda (pour les annonces) et OpenEdition Books (pour les ouvrages). Actuellement, la plateforme recense plus de 2 000 carnets de recherche de tous types (carnets de programmes de recherche, de chercheurs, de sĂ©minaire, de thèse, d’accompagnement de publication, etc.) et de diffĂ©rents langages »[6].

Histoire

Le mouvement d’institutionnalisation des carnets de recherche scientifique a pris forme depuis les années 2000 dans un certain nombre de pays et notamment aux États-Unis où des portails se sont constitués pour les regrouper. La création de la plateforme hypothèses en 2008 s’inscrit dans cette dynamique. Marin Dacos explique ainsi que la création de la plateforme par toute une série d’arguments parmi lesquels figure la nécessité de les regrouper pour les mettre en visibilité sur des plateformes dédiées à la recherche et éviter leurs dispersions sur des plateformes généralistes[7].

Hypothèses.org doit aussi permettre aux chercheurs de publier des extraits de leurs articles scientifiques pour des revues à comité de lecture[8].

Plusieurs types de carnets existent : certains sont tenus par des chercheurs (610 en 2021) et de jeunes chercheurs en master (117 en 2021) ou en doctorat (249 en 2021), mais ils peuvent également être gérés par d'autres institutions comme des structures de recherche (509 en 2021), des programmes de recherche (979 en 2021), être le reflet de productions scientifiques lors de séminaire (319 en 2021) ou d'un événement en particulier (142 en 2021). Enfin, certains sont tenus par des bibliothèques universitaires, on en compte 68 au début de l'année 2021[9].

Comité scientifique

Le conseil scientifique et l'équipe d'OpenEdition travaillent ensemble pour définir l'orientation de la plateforme.

Composition du comité scientifique français en 2018-2020[10]

  • Elena Azofra, maĂ®tre de confĂ©rences en linguistique espagnole, UNED, Madrid.
  • Anne Baillot, professeur en Ă©tudes germaniques Ă  l’universitĂ© du Mans.
  • AurĂ©lien Berra, maĂ®tre de confĂ©rences en littĂ©rature grecque, rhĂ©torique et humanitĂ©s numĂ©riques, universitĂ© Paris-Nanterre.
  • François Briatte, maĂ®tre-assistant, universitĂ© Catholique de Lille/ESPOL.
  • Marin Dacos, directeur du Centre pour l’édition Ă©lectronique ouverte, Marseille.
  • MĂ©lodie Faury, docteure en sciences de l’information et de la communication. Directrice de la Maison pour la science en Alsace, au service des professeurs, Strasbourg.
  • Karim Hammou, chargĂ© de recherche, CNRS/CRESPPA-CSU, Paris.
  • Christian Jacob, directeur de recherche, CNRS. Directeur d’études, EHESS, Paris.
  • BenoĂ®t Kermoal, doctorant, EHESS/CESPRA. Enseignant d’histoire-gĂ©ographie en lycĂ©e.
  • Mareike Koenig, directrice des dĂ©partements HumanitĂ©s numĂ©riques et XIXe siècle, Institut historique allemand.
  • Pierre Mounier, directeur adjoint au dĂ©veloppement international, Centre pour l’édition Ă©lectronique ouverte, Paris.
  • Marie-Anne Paveau, professeure en linguistique française, universitĂ© de Paris 13.
  • Claire Placial, maĂ®tresse de confĂ©rence en littĂ©rature comparĂ©e, universitĂ© de Lorraine.
  • SĂ©verine Sofio, chargĂ©e de recherche en sociologie, CNRS.

Composition du comité scientifique français en 2020-2022[11]

  • Anne Baillot, professeur en Ă©tudes germaniques, Le Mans UniversitĂ©
  • Etienne Bourel, doctorant en anthropologie, LADEC – universitĂ© Lumière Lyon 2
  • AmĂ©lie Derome, doctorante en littĂ©rature britannique, Aix-Marseille UniversitĂ©
  • DĂ©borah Dubald, ATER en histoire des sciences, universitĂ© de Strasbourg
  • Mathieu Jacomy, doctorant en techno-anthropologie sur l’analyse visuelle de rĂ©seaux, TANT-Lab, Copenhague.
  • François Jacquesson, linguiste, directeur de recherche UFRCNRS, Centre d'Ă©tudes himalayennes.
  • Olivier Jacquot, responsable de la coordination de la recherche, Bibliothèque nationale de France.
  • Mareike Koenig – invitĂ©e permanente, reprĂ©sentante du conseil scientifique germanophone d’Hypothèses, directrice des dĂ©partements HumanitĂ©s numĂ©riques et XIXe siècle, Institut historique allemand.
  • Marie-Laure Legay, professeur d’histoire moderne, UMR CNRS IRHIS – universitĂ© de Lille.
  • Bertrand Mocquet, expert numĂ©rique, Agence de Mutualisation des UniversitĂ©s et Etablissements (AMUE), Chercheur, MICA – universitĂ© Bordeaux Montaigne.
  • Caroline Muller, maĂ®tresse de confĂ©rences en histoire contemporaine, universitĂ© Rennes 2.
  • Marine Parra, doctorante en lettres et littĂ©rature française, ILLE – universitĂ© de Haute Alsace, ATER, TEMOS – universitĂ© Bretagne Sud.
  • Marie-Anne Paveau, professeure en linguistique française, universitĂ© Paris 13.
  • Patrick Peccatte, informaticien, chercheur indĂ©pendant en Ă©tudes visuelles.
  • Lissell Quiroz, professeure en Ă©tudes latino-amĂ©ricaines et directrice adjointe de Langues et Études internationales, CY Cergy Paris UniversitĂ©.
  • Olivier Ritz, maĂ®tre de confĂ©rences en littĂ©rature française, universitĂ© de Paris.
  • BenoĂ®t Roux, docteur en histoire moderne, IngĂ©nieur d’études, ERIAC – universitĂ© de Rouen Normandie.
  • Luis Velasco-Pufleau, chercheur associĂ© au Walter Benjamin Kolleg, universitĂ© de Berne.

Notes

  1. Marin Dacos, Inès Secondat de Montesquieu y Pierre Mounier, « Revues.org : une plateforme d’édition électronique au service des sciences humaines et sociales », Nuevo Mundo Mundos Nuevos, Nuevo Mundo Aniversario 2010 - Una década americanista en línea, 2010, [En línea], Puesto en línea el 14 junio Delphine Cavallo, Revues.org : l’invention de l’édition électronique scientifique, entre libre accès et modèle économique pérenne, Mémoires du livre / Studies in Book Culture, Volume 1, numéro 1, 2009. http://id.erudit.org/iderudit/038638ar
  2. David Larousserie, « Marin Dacos, héraut de la science ouverte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. une communauté de responsables d'universités et une communauté de responsables d’universités, d’enseignants-chercheurs, d’éditeurs et de responsables de bibliothèques, « Qui a peur de l'open access ? », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  4. Source : https://fr.hypotheses.org/statistiques
  5. Article 5.1 URL : https://www.openedition.org/11937?file=1
  6. Mahé, Camille Prime-Claverie, Science ouverte et présence numérique des chercheurs en sciences humaines et sociales, Une étude exploratoire à partir de deux plateformes en ligne : HAL-SHS et Hypotheses.org, Document numérique 2017/2-3 (Vol. 20), p. 79 à 96.
  7. Véronique Temperville, De l'usage des blogs à l'université, Quelques considérations, Distances et savoirs 2010/1 (Vol. 8), pages 16 sqq.
  8. Guillaume Calafat et Éric Monnet, « Ă€ la recherche de l’accès ouvert. Revues et nouveaux formats numĂ©riques », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2015, vol. 62‑4bis, náµ’ 5, p. 33.
  9. Ces chiffres proviennent de la plateforme Hypothèses.org et datent du 26.01.2021 (https://www.openedition.org/catalogue-notebooks?limit=30).
  10. « Conseils scientifiques / Wissenschaftliche Beiräte / Consejos Científicos / Academic committees – Hypotheses », sur web.archive.org, (consulté le ).
  11. (en-US) « Conseils scientifiques / Wissenschaftliche Beiräte / Consejos Científicos / Academic committees », sur Hypotheses (consulté le ).

Bibliographie

Ouvrages

  • VĂ©ronique Temperville, Le rĂ´le des inscriptions documentaires dans la transmission des savoirs. Le cas de la psychologie comme discipline. Thèse de doctorat qui traite de Hypothèses.org dans le rĂ´le de la transmission des connaissances Ă  l'exemple de la psychologie [lire en ligne].

Articles dans des revues à comité de lecture

  • MahĂ©, Camille Prime-Claverie, Science ouverte et prĂ©sence numĂ©rique des chercheurs en sciences humaines et sociales, Une Ă©tude exploratoire Ă  partir de deux plateformes en ligne : HAL-SHS et Hypotheses.org, Document numĂ©rique 2017/2-3 (Vol. 20), p. 79 Ă  96
  • MahĂ© A., Prime-Claverie C. (2017). Qui dĂ©pose quoi sur Hal-SHS ? Pratiques de dĂ©pĂ´ts en libre accès en sciences humaines et sociales. Revue française des sciences de l’information et de la communication, n° 11, https://doi-org.proxy.scd.univ-tours.fr/10.4000/rfsic.3315.
  • VĂ©ronique Temperville, De l'usage des blogs Ă  l'universitĂ©, Quelques considĂ©rations, Distances et savoirs 2010/1 (Vol. 8), pages 13 Ă  40
  • Prime-Claverie C., MahĂ© A. (2017). Le dĂ©fi de l’interopĂ©rabilitĂ© entre plates-formes pour la construction de savoirs augmentĂ©s en sciences humaines et sociales. Écrilecture augmentĂ©e dans les communautĂ©s scientifiques. HumanitĂ©s numĂ©riques et construction des savoirs. ISTE Éditions, p. 107-122.
  • Guillaume Calafat et Eric Monnet, « Ă€ la recherche de l’accès ouvert. Revues et nouveaux formats numĂ©riques », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2015, vol. 62‑4bis, náµ’ 5, p. 33.
  • FrĂ©dĂ©ric Clavert, ValĂ©rie Schafer, Les humanitĂ©s numĂ©riques, un enjeu historique, Quaderni 2019/1 (n° 98), pages 33 Ă  49

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.