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Loi no 2008-518 du relative aux opĂ©rations spatiales

La loi no 2008-518 du relative aux opérations spatiales (LOS) est une loi française qui traite des opérations privées dans l'espace.

Loi relative aux opérations spatiales
Présentation
Titre Loi no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales
Abréviation LOS
Pays Drapeau de la France France
Type Loi ordinaire
Adoption et entrée en vigueur
Législature XIIIe législature de la Ve République
Gouvernement Gouvernement François Fillon (2)
Promulgation 3 juin 2008
Version en vigueur 26 février 2022

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Elle définit le statut d'opérateur spatial, les obligations qui en découlent et les sanctions encourues. Elle donne de nouvelles responsabilités au CNES.

Progressivement mise en Ɠuvre entre 2010 et 2020, elle s'applique pleinement depuis 2021 Ă  tout satellite lancĂ© par la France. Elle vise Ă  limiter le nombre de dĂ©bris spatiaux dans l'orbite terrestre basse.

Contexte législatif

L'espace extra-atmosphĂ©rique est rĂ©gi par le droit de l'espace, droit international principalement basĂ© sur plusieurs traitĂ©s signĂ©s et ratifiĂ©s par la France, diffĂ©rentes rĂ©solutions de l'ONU et diverses conventions instituant des organisations internationales telles que l'Agence spatiale europĂ©enne. Le principal traitĂ© en la matiĂšre est le « TraitĂ© de l'espace » de 1967 (signĂ© par la France en 1970), qui institue en particulier une responsabilitĂ© des États pour les activitĂ©s commises dans l'espace non seulement par des organismes gouvernementaux mais Ă©galement par des entitĂ©s non gouvernementales. Il indique que les activitĂ©s non gouvernementales doivent obtenir l'autorisation prĂ©alable, puis la surveillance permanente de l'État membre concernĂ© par le traitĂ©[1].

La France met en place son programme spatial dĂšs 1961 avec la crĂ©ation du Centre national d'Ă©tudes spatiales (CNES) et lance son premier satellite en 1965. Une industrie spatiale française se met en place, principalement dans le domaine des lanceurs, des satellites de tĂ©lĂ©communication et de tĂ©lĂ©dĂ©tection. Ce dernier crĂ©e mĂȘme dans les annĂ©es 1980 plusieurs filiales pour offrir des services commerciaux basĂ©s sur des moyens spatiaux. Dans ce contexte, une lĂ©gislation nationale ne s'avĂšre pas nĂ©cessaire[2].

La fin des annĂ©es 1990 et le dĂ©but des annĂ©es 2000 voit cette situation Ă©voluer rapidement en faveur d'une libĂ©ralisation des services de tĂ©lĂ©communication, la privatisation d’un grand nombre d’opĂ©rateurs ou exploitants, et des regroupements industriels au niveau europĂ©en. Il apparaĂźt alors qu'un instrument juridique national devient un enjeu pour la poursuite de la politique spatiale française et la compĂ©titivitĂ© de son industrie[3] - [4]. La perte en 1996 du satellite militaire Cerise, endommagĂ© par un dĂ©bris du troisiĂšme Ă©tage d'une Ariane 1 lancĂ©e dix ans plus tĂŽt, motive Ă©galement les autoritĂ©s françaises Ă  mettre en place une rĂ©glementation pour Ă©viter qu'un tel accident ne survienne Ă  nouveau. En 2000, l'Institut du droit de l'espace et des tĂ©lĂ©communications (IDEST) est crĂ©Ă© Ă  l’universitĂ© Paris-Sud, Ă  l’initiative des professionnels de l’espace.

Contenu de la loi

La loi définit la notion d'opérateur spatial, puis encadre les activités spatiales. Elle définit comme opérateur spatial toute personne physique ou morale qui conduit, sous sa responsabilité et de façon indépendante, une opération spatiale et condamne un opérateur spatial qui par ses activités spatiales aurait des conséquences néfastes sur la santé publique, l'environnement ou la défense nationale[5].

Cette loi dĂ©finit ensuite les opĂ©rations spatiales nĂ©cessitant une autorisation, ainsi que les conditions de dĂ©livrance de ces autorisations auprĂšs des organismes d'État et des institutions concernĂ©es. Elle Ă©tablit aussi la tenue par le CNES du registre national d'immatriculation des objets spatiaux et confie Ă  son prĂ©sident une mission de police de l'exploitation des installations du centre spatial guyanais. Enfin, elle prĂ©voit une sĂ©rie de sanctions pĂ©nales et les modalitĂ©s de responsabilitĂ© pĂ©nales vis-Ă -vis d'un non-respect de cette derniĂšre[5].

Étapes du processus lĂ©gislatif

Travaux préparatoires

En mars 1999, Pascal Colombani, directeur de la technologie au ministĂšre chargĂ© de la recherche engage une rĂ©flexion sur l'Ă©volution du droit de l'espace. Quatre groupes de travail sont mis en place sur les thĂ©matiques des services de lancement, de l'observation de la Terre, des radiocommunications spatiales et de la navigation par satellite, de la propriĂ©tĂ© et des sĂ»retĂ©s sur les objets spatiaux. Le rapport d'Ă©tude pour « l'Ă©volution du droit de l'espace en France » est finalisĂ© en juin 2002, publiĂ© le , et conclut Ă  l'intĂ©rĂȘt pour la France d'instaurer un cadre gĂ©nĂ©ral d’autorisation de lancement d’objets spatiaux, d’immatriculation et de surveillance des activitĂ©s spatiales[3].

Le , le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin saisit le Conseil d’État pour mener un examen du statut juridique des activitĂ©s spatiales. Le rapport d'Ă©tude « pour une politique juridique des activitĂ©s spatiales » est finalisĂ© le et adoptĂ© le . L'Ă©tude propose un avant-projet d'articles lĂ©gislatifs pouvant contribuer Ă  un futur projet de loi[2].

PremiĂšre lecture

Le , Gilles de Robien, alors ministre de tutelle du CNES, dépose au Sénat le texte de projet de loi no 297 (2006-2007). La commission des affaires économiques examine le texte et Henri Revol dépose le rapport no 161 (2007-2008) le . Le texte est examiné en séance publique le lendemain, et le texte no 50 (2007-2008) est adopté par le Sénat le [6].

Le texte no 614 est transmis à l'Assemblée nationale le . La commission des affaires économiques nomme Pierre Lasbordes rapporteur le . Il dépose le rapport no 775 le . Le texte no 120 modifié par l'Assemblée nationale est adopté le [7].

DeuxiĂšme lecture

Le texte no 272 (2007-2008) est transmis au Sénat le . Henri Revol dépose le rapport no 328 (2007-2008) au nom de la commission des affaires économiques le . Le texte no 272 (2007-2008) est définitivement adopté par le Sénat le [6].

Promulgation

La loi est publiée au Journal officiel no 129 du .

DĂ©crets de 2009

Trois dĂ©crets du paraissent au Journal officiel no 132 du pour mettre en Ɠuvre les nouvelles dispositions de la loi.

Le dĂ©cret no 2009-640 Ă©tablit les obligations des exploitants primaires de donnĂ©es d'origine spatiale, en particulier la nĂ©cessitĂ© d'une autorisation prĂ©alable Ă  leurs activitĂ©s, et les mesures de restriction qu'ils doivent pouvoir mettre en Ɠuvre Ă  la demande des autoritĂ©s[8] - [9].

Le décret no 2009-643 détaille les modalités d'octroi des autorisations et licences délivrées aux opérateurs spatiaux, les garanties financiÚres et contrÎles[10].

Le décret no 2009-644 modifie substantiellement le décret no 84-510 du décrivant les obligations du CNES[11] - [12]. Il établit les dispositions relatives au registre d'immatriculation des objets spatiaux (articles 14-1 à 14-6), jusque-là tenu informellement. Les articles 14-7 à 14-16 régissent le déroulement des opérations spatiales au Centre spatial guyanais, en particulier les obligations du CNES dans ses missions de sauvegarde, de coordination des mesures de sûreté et de contrÎle.

ArrĂȘtĂ©s de 2010-2011

Le prĂ©sident du CNES publie le au recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture de Guyane un arrĂȘtĂ© « portant rĂ©glementation de l'exploitation des installations du Centre spatial guyanais » (REI)[13]. Il Ă©tablit en 97 articles les diffĂ©rentes mesures de police administrative applicables dans le pĂ©rimĂštre du centre spatial afin de mettre en Ɠuvre les obligations lĂ©gales du CNES et des diffĂ©rents acteurs du site. L'accent est portĂ© sur la sĂ©curitĂ© des installations et les rĂšgles de sauvegarde au sol et en vol.

Le est publiĂ© dans le Journal officiel no 0126 un arrĂȘtĂ© du Ă©tablissant la rĂ©glementation technique (RT) que doivent respecter les industriels et opĂ©rateurs dans la conception des engins spatiaux, leur lancement et la conduite des opĂ©rations spatiales[14]. Cette rĂ©glementation rĂ©digĂ©e par le CNES[15] Ă©tablit de maniĂšre prĂ©cise le contenu des dossiers techniques Ă  fournir afin de bĂ©nĂ©ficier des autorisations prĂ©alables. L'accent est portĂ© sur les Ă©tudes de risques et les effets sur la santĂ© publique et l'environnement; les dommages causĂ©s en cas d'accident ; les moyens de garantie de limitation du nombre de dĂ©bris spatiaux en orbite terrestre basse (de prĂ©fĂ©rence par rentrĂ©e atmosphĂ©rique contrĂŽlĂ©e).

RĂ©vision de 2022

La loi est modifiĂ©e par l'ordonnance no 2022-232 du « relative Ă  la protection des intĂ©rĂȘts de la dĂ©fense nationale dans la conduite des opĂ©rations spatiales et l'exploitation des donnĂ©es d'origine spatiale »[16] - [17], sur la base d'un rapport remis au prĂ©sident de la RĂ©publique par le ministĂšre des ArmĂ©es[18].

Dans un contexte de militarisation de l'espace, l'ordonnance renforce les pouvoirs de l'État vis-Ă -vis des opĂ©rateurs spatiaux, augmente les sanctions des infractions portant atteinte aux intĂ©rĂȘts de la dĂ©fense nationale, et Ă©largit le pĂ©rimĂštre du rĂ©gime de dĂ©claration prĂ©alable applicable aux activitĂ©s d’exploitation de donnĂ©es d’origine spatiale.

Trois dĂ©crets sont publiĂ©s au Journal officiel no 0047 du en mĂȘme temps que l'ordonnance et son rapport. Les dĂ©crets nos 2022-233 et 2022-234 modifient respectivement les dĂ©crets nos 2009-640 et 2009-643[19] - [20]. Le dĂ©cret no 2022-235 modifie le code de la DĂ©fense pour introduire la nouvelle possibilitĂ© de rĂ©quisition de biens et de services spatiaux[21].

Un projet de loi visant Ă  ratifier cette ordonnance est prĂ©sentĂ© en conseil des ministres le [22]. Florence Parly dĂ©pose le mĂȘme jour au SĂ©nat le texte no 579 (2021-2022)[23].

Sanctions

Outre la dĂ©finition de l'opĂ©rateur spatial et un recensement de ses droits, la loi prĂ©voit, par son chapitre IV, des articles 9 Ă  11, des sanctions liĂ©es au manquement, par le titulaire, des obligations qui lui incombent, ou en cas de mise en danger des intĂ©rĂȘts de la France et de ses accords internationaux[24].

Est puni de 200 000 euros d'amende le fait[25] :

  • pour un opĂ©rateur spatial de lancer, sans autorisation, un objet dans l'espace depuis le territoire national, oĂč quelconque autre territoire sous la juridiction de l'État français ;
  • de transfĂ©rer ou de prendre sans autorisation la maĂźtrise d'un objet lancĂ© avec ou sans autorisation ;
  • de ne pas se conformer aux rĂšgles juridiques aprĂšs un rappel Ă  l'ordre des autoritĂ©s en cas de lancement non conforme ;
  • de s'opposer ou de gĂȘner un contrĂŽle des autoritĂ©s.

La sanction s'Ă©lĂšve Ă  300 000 euros d'amende et trois annĂ©es d'emprisonnement si les faits nuisent Ă  la dĂ©fense nationale.

Application

La loi entre en vigueur le 10 dĂ©cembre 2010, avec des mesures transitoires jusqu'en dĂ©cembre 2020[26]. Arianespace se voit accorder une licence au titre d’opĂ©rateur de services de lancements le 24 dĂ©cembre 2010. Le premier lancement soumis Ă  autorisation en vertu de la loi de 2008 est le vol d'Ariane 5 VA-199 du 29 dĂ©cembre 2010[27].

Elle prend une part importante dans la conception des nouveaux satellites français. Le CNES met au point par exemple sur son satellite MICROSCOPE l'Ă©quipement IDEAS (Innovative DEorbiting Aerobrake System) afin d'accĂ©lĂ©rer sa dĂ©sorbitation. De mĂȘme, Thales Alenia Space prend en compte la loi pour concevoir la plateforme du satellite franco-amĂ©ricain SWOT[28]. Les satellites lancĂ©s Ă  partir de 2021 doivent appliquer pleinement la loi.

En 2017, le CNES dresse un bilan positif de la loi, indiquant une bonne coopĂ©ration des opĂ©rateurs spatiaux, un respect des dĂ©lais et rĂ©glementations, et un retour d'expĂ©rience significatif sur une centaine d'opĂ©rations spatiales portant sur les lanceurs et systĂšmes orbitaux[29]. Eutelsat fait le mĂȘme constat en tant qu'opĂ©rateur spatial[30].

Depuis 2020, face Ă  l'importance de cette loi pour l'industrie spatiale française, plusieurs Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur l’intĂšgrent Ă  leur cursus universitaire : le Centre spatial universitaire Montpellier-NĂźmes dans son diplĂŽme « DĂ©veloppement des SystĂšmes Spatiaux »[31] et l'UniversitĂ© Paris-Saclay dans son master 2 « Droit des activitĂ©s spatiales et des TĂ©lĂ©communications »[32].

Perspectives

En février 2022, les députés Pierre Cabaré et Jean-Paul Lecoq remettent à l'Assemblée Nationale un rapport d'information sur l'espace au nom de la commission des affaires étrangÚres. Deux propositions de ce rapport concernent la LOS[33].

La premiÚre est de réformer la loi pour prendre en compte les évolutions du contexte spatial depuis 2008, en étendant son champ aux nouvelles technologies et activités spatiales (services en orbite et vols suborbitaux, par exemple) et en différenciant le régime de responsabilité en fonction de la taille des satellites.

La seconde part du constat que les exigences ambitieuses de la loi rendent parfois plus difficile la concurrence des entreprises françaises avec les entreprises Ă©trangĂšres. Il est donc proposĂ© que la LOS soit transposĂ©e en directive europĂ©enne afin de faire bĂ©nĂ©ficier l’Union europĂ©enne de ces orientations juridiques, et pour que ce droit forme la base commune de droit des opĂ©rations spatiales. Cette extension du droit français au droit europĂ©en Ă©tait dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e dans les rapports d'Ă©tude de 2002 et 2005[3] - [2]. Il est mĂȘme suggĂ©rĂ© que le droit europĂ©en puisse ensuite servir de base pour les discussions internationales.

En mars 2023, la Commission EuropĂ©enne annonce envisager une lĂ©gislation spatiale de l’UE pour garantir une cohĂ©rence entre les États membres qui disposent d'une lĂ©gislation nationale et ceux qui n'en ont pas[34].

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Le droit des activités spatiales, un droit méconnu », sur www.jss.fr (consulté le )
  2. Conseil d'État, « Pour une politique juridique des activitĂ©s spatiales », sur Conseil d'État, (consultĂ© le )
  3. MinistÚre délégué à la Recherche et aux nouvelles technologies, Direction de la technologie, Département « espace et aéronautique », « L'évolution du droit de l'espace en France », sur Vie publique.fr, (consulté le )
  4. Tugrul Cakir, « Les lĂ©gislations nationales relatives aux opĂ©rations spatiales comme concrĂ©tisation d’une politique juridique », dans Droit de l'espace extra−atmosphĂ©rique : Questions d'actualitĂ©, Presses de l’UniversitĂ© Toulouse 1 Capitole, coll. « Actes de colloques de l’IFR », (ISBN 978-2-37928-112-9, lire en ligne), p. 15–30
  5. LOI no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales, (lire en ligne)
  6. « Opérations spatiales - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  7. « Assemblée nationale - Recherche, sciences et techniques : opérations spatiales », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  8. Décret no 2009-640 du 9 juin 2009 portant application des dispositions prévues au titre VII de la loi no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales, (lire en ligne)
  9. Philippe Achilleas, Le cadre juridique international de la collecte et de la distribution des données de télédétection, , 17 p. (lire en ligne)
  10. Décret no 2009-643 du 9 juin 2009 relatif aux autorisations délivrées en application de la loi no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales, (lire en ligne)
  11. Décret no 2009-644 du 9 juin 2009 modifiant le décret no 84-510 du 28 juin 1984 relatif au Centre national d'études spatiales, (lire en ligne)
  12. DĂ©cret no 84-510 du 28 juin 1984 relatif au Centre national d'Ă©tudes spatiales., (lire en ligne)
  13. Centre national d'Ă©tudes spatiales, ArrĂȘtĂ© portant rĂ©glementation de l'exploitation des installations du centre spatial guyanais, , 74 p. (lire en ligne)
  14. ArrĂȘtĂ© du 31 mars 2011 relatif Ă  la rĂ©glementation technique en application du dĂ©cret no 2009-643 du relatif aux autorisations dĂ©livrĂ©es en application de la loi no 2008-518 du relative aux opĂ©rations spatiales, (lire en ligne)
  15. Jacques Arnould et Michel Avignon, L'expertise du Cnes, l'expertise au Cnes (lire en ligne)
  16. « Conseil des ministres du 23 fĂ©vrier 2022. Protection des intĂ©rĂȘts de la dĂ©fense nationale dans la conduite des opĂ©rations spatiales et l'exploitation des donnĂ©es d'origine spatiale. », sur Vie publique.fr (consultĂ© le )
  17. Ordonnance no 2022-232 du 23 fĂ©vrier 2022 relative Ă  la protection des intĂ©rĂȘts de la dĂ©fense nationale dans la conduite des opĂ©rations spatiales et l'exploitation des donnĂ©es d'origine spatiale, (lire en ligne)
  18. Rapport au PrĂ©sident de la RĂ©publique relatif Ă  l'ordonnance no 2022-232 du 23 fĂ©vrier 2022 relative Ă  la protection des intĂ©rĂȘts de la dĂ©fense nationale dans la conduite des opĂ©rations spatiales et l'exploitation des donnĂ©es d'origine spatiale, (lire en ligne)
  19. Décret no 2022-233 du 24 février 2022 modifiant le décret no 2009-640 du 9 juin 2009 portant application des dispositions prévues au titre VII de la loi no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales, (lire en ligne)
  20. Décret no 2022-234 du 24 février 2022 modifiant le décret no 2009-643 du 9 juin 2009 relatif aux autorisations délivrées en application de la loi no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales, (lire en ligne)
  21. Décret no 2022-235 du 24 février 2022 relatif aux réquisitions de biens et services spatiaux, (lire en ligne)
  22. « Conseil des ministres du 16 mars 2022. Protection des intĂ©rĂȘts de la dĂ©fense nationale dans la conduite des opĂ©rations spatiales et l'exploitation des donnĂ©es d'origine spatiale. », sur Vie publique.fr (consultĂ© le )
  23. « projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2022-232 du 23 fĂ©vrier 2022 relative Ă  la protection des intĂ©rĂȘts de la dĂ©fense nationale dans la conduite des opĂ©rations spatiales et l'exploitation des donnĂ©es d'origine spatiale », sur www.senat.fr (consultĂ© le )
  24. LOI no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales - Article 9, (lire en ligne)
  25. LOI no 2008-518 du 3 juin 2008 relative aux opérations spatiales - Article 11, (lire en ligne)
  26. CNES, Rapport d'auto-Ă©valuation du CNES au HCERES, , 112 p. (lire en ligne), p. 74-75
  27. Arianespace, En application de la Loi française sur les opĂ©rations spatiales, Arianespace se voit accorder une licence au titre d’opĂ©rateur de services de lancements, Evry, (lire en ligne)
  28. « Etapes industrielles majeures franchies sur le satellite océanographique SWOT », sur Thales Group (consulté le )
  29. « Loi sur les Opérations spatiales : un bilan trÚs positif », sur presse.cnes.fr, (consulté le )
  30. Eutelsat, Communication sur le progrĂšs, , 29 p. (lire en ligne), p. 17
  31. « Un nouveau diplÎme en partenariat avec l'IUT pour répondre aux besoins des entreprises du secteur spatial », sur Objectif Gard, (consulté le )
  32. Université Paris-Saclay, « M2 Droit des activités spatiales et des Telecommunications », sur Université Paris-Saclay, (consulté le )
  33. AssemblĂ©e Nationale, « Rapport d'information dĂ©posĂ© en application de l'article 145 du rĂšglement, par la commission des affaires Ă©trangĂšres, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur l’espace (M. Pierre CabarĂ© et M. Jean-Paul Lecoq) », sur AssemblĂ©e nationale (consultĂ© le )
  34. Commission EuropĂ©enne, « StratĂ©gie spatiale de l’Union EuropĂ©enne pour la sĂ©curitĂ© et la dĂ©fense » [PDF], sur ec.europa.eu, (consultĂ© le )
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