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Liste des intercommunalités de la Seine-Saint-Denis

Le département français de la Seine-Saint-Denis est intégralement compris dans le territoire de la métropole du Grand Paris le 1er janvier 2016[1]. Il est divisé en quatre établissements publics territoriaux.

Depuis le , Le département français de la Seine-Saint-Denis est intégralement compris sur le territoire de la Métropole du Grand Paris.

Il comprenait, jusque-là, 5 communautés d'agglomération regroupant 26 communes sur les 40 du département.

Territoires de la métropole du Grand Paris

Depuis le , l'ensemble des communes de la Seine-Saint-Denis est membre de la métropole du Grand Paris et chacune est insérée dans l'un des quatre établissements publics territoriaux (ETP) suivants[2] :

  • T6 : Plaine Commune regroupe les neuf communes de l'ancienne communautĂ© d'agglomĂ©ration (Aubervilliers, La Courneuve, Épinay-sur-Seine, L'ĂŽle-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse) et son siège est fixĂ© par dĂ©cret n° 2015-1659 du Ă  Saint-Denis.
    Sa superficie est de 47,4 km² et sa population municipale est de 414 121 habitants au . Il est gĂ©rĂ© par 80 conseillers territoriaux dĂ©signĂ©s au sein des conseils municipaux des communes membres et ses communes sont reprĂ©sentĂ©es par 12 Ă©lus au conseil de la mĂ©tropole. Ce territoire est amenĂ© Ă  rĂ©cupĂ©rer la majeure partie des compĂ©tences de l'ancienne communautĂ© d'agglomĂ©ration.
  • T8 : Est Ensemble regroupe les neuf communes de l'ancienne communautĂ© d'agglomĂ©ration (Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Le PrĂ©-Saint-Gervais et Romainville), et son siège est fixĂ© par dĂ©cret n° 2015-1661 Ă  Romainville.
    Sa superficie est de 39,2 km² et sa population municipale est de 403 770 habitants au . Il est gĂ©rĂ© par 80 conseillers territoriaux et ses communes sont reprĂ©sentĂ©es par 10 Ă©lus au conseil de la mĂ©tropole. Ce territoire est amenĂ© Ă  rĂ©cupĂ©rer la majeure partie des compĂ©tences de l'ancienne communautĂ© d'agglomĂ©ration.

Anciennes intercommunalités

La Seine-Saint-Denis n'était pas entièrement couverte par des intercommunalités à fiscalité propre jusqu'à la création de la métropole. En effet, les communes d'Aulnay-sous-Bois, de Coubron, de Gagny, de Gournay-sur-Marne, du Blanc-Mesnil, du Raincy, des Pavillons-sous-Bois, de Livry-Gargan, de Neuilly-Plaisance, de Neuilly-sur-Marne, de Noisy-le-Grand[3], de Rosny-sous-Bois, de Vaujours et de Villemomble n'appartenaient à aucun EPCI à fiscalité propre.

Toutefois, Aulnay-sous-Bois et Le Blanc-Mesnil font partie depuis sa crĂ©ation, en 1971, Ă  l'initiative de Robert Ballanger, d'une des plus anciennes structures intercommunales du dĂ©partement, le Syndicat d'Ă©quipement et d'amĂ©nagement des Pays de France et de l'Aulnoye, qui regroupe aussi les communes de Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte. Autrefois syndicat intercommunal Ă  vocation multiple, il est devenu un syndicat mixte « Ă  la carte Â» en 1992. Le territoire correspondait exactement Ă  l'ancienne 8e circonscription lĂ©gislative de la Seine-Saint-Denis, dont l'ancien maire d'Aulnay-sous-Bois Ă©tait le dĂ©putĂ©, et Ă  une zone d'urbanisation rapide sur laquelle avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e une ZUP intercommunale de 461 ha, et dont l'amĂ©nagement avait Ă©tĂ© confiĂ© Ă  une sociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte, la SociĂ©tĂ© d'amĂ©nagement Ă©conomique et social (SAES).

Par ailleurs, dix communes de la Seine-Saint-Denis et onze du Val-de-Marne, ainsi que les deux conseils généraux, avaient créé l'ACTEP, (Association des collectivités territoriales de l'Est parisien), structure associative constituant une forme souple d'intercommunalité de projet. Toutefois, la plupart des communes du département de la Seine-Saint-Denis l'ont quittée en 2009. Seules Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne et Rosny-sous-Bois en faisaient encore partie en [4].


Communautés d'agglomération

Communautés de communes

Le département a compté trois communautés de communes :

EPCI sans fiscalité propre

De nombreux syndicats intercommunaux sans fiscalité propre exercent leur activité dans le territoire.

On peut ainsi citer :

  • Syndicat d'Ă©quipement et d'amĂ©nagement des Pays de France et de l'Aulnoye (SEAPFA).
  • Syndicat intercommunal du centre informatique de Montreuil, le SICIM, spĂ©cialisĂ© dans les technologies de l'information et de la communication.
  • Syndicat mixte des systèmes d'information, le SII, basĂ© Ă  Bobigny, expert en système d'information et administration Ă©lectronique. Il fournit Ă  ses adhĂ©rents conseil, assistance Ă  maĂ®trise d'ouvrage, Ă©tudes fonctionnelles, services applicatifs en mode SaaS (65 applications mĂ©tiers) et services techniques notamment. HomologuĂ© tiers de tĂ©lĂ©transmission des actes administratifs (projet ACTES).

On peut surtout citer les "grands" syndicats créés à l'échelle de l'ancien département de la Seine dès les années 1920 :

  • SIPPEREC qui assure
    • pour 80 communes (plus Paris pour ses bois de Boulogne et de Vincennes) et 3 millions d'habitants (1 678 935 abonnĂ©s qui consomment 15 774 GWh) la compĂ©tence du service public de la distribution d'Ă©lectricitĂ© ;
    • de nombreuses dĂ©lĂ©gations de service public pour les tĂ©lĂ©communications, que ce soit par câble (31 communes, soit 106 000 habitants), par courant porteur en ligne, infrastructures Ă  très haut dĂ©bit, installation de 470 km fibre optique noire, soit plus de 1 200 points de connexion mis Ă  disposition des opĂ©rateurs : 95 % des offres DSL dĂ©groupĂ©es en rĂ©gion parisienne utilisent cette infrastructure.
  • SIGEIF, crĂ©Ă© en 1901, fĂ©dère 176 communes, soit 4,9 millions d’habitants pour la compĂ©tence service public de la distribution du gaz (dont 55 communes, reprĂ©sentant 1,2 million d’habitants, lui ont Ă©galement dĂ©lĂ©guĂ©e le service public de la distribution de l’électricitĂ©,
  • SEDIF, crĂ©Ă© en 1923, ce syndicat intercommunal regroupant 144 communes de la rĂ©gion parisienne sur un territoire comprenant sept dĂ©partements, gère le service public de l'eau, afin de produire et distribuer de l'eau Ă  514 000 abonnĂ©s, soit plus de 4 000 000 de consommateurs. Avec environ 1 million de mÂł distribuĂ© chaque jour, le SEDIF est le plus grand service public d'eau en France. Il distribue une eau potable Ă  4 millions d'habitants en ĂŽle-de-France.
  • Le syndicat des communes de la rĂ©gion parisienne pour le service funĂ©raire (SIFUREP), crĂ©Ă© en 1905 dans la foulĂ©e de la loi de sĂ©paration des Églises et de l'État, il a pour objet :
    • d’assurer dans les 71 communes des dĂ©partements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, et du Val-de-Marne reprĂ©sentant une population de plus de 2 700 000 habitants, le service extĂ©rieur des pompes funèbres ;
    • le contrĂ´le de la gestion de trois contrats de dĂ©lĂ©gation de service public :
      • pour le service extĂ©rieur des pompes funèbres,
      • la construction et l’exploitation du crĂ©matorium du Mont-ValĂ©rien Ă  Nanterre,
      • la construction et l’exploitation du crĂ©matorium du Val-de-Bièvre Ă  Arcueil.
  • SIAAP, depuis 1970, transporte et dĂ©pollue les eaux usĂ©es de plus de 8 millions d'habitants des dĂ©partements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de Paris, ainsi que de 180 communes de l'ĂŽle-de-France (Val-d'Oise, de l'Essonne, des Yvelines et de Seine-et-Marne).
    Au pied de chaque habitation, les Ă©gouts communaux ou dĂ©partementaux recueillent les eaux usĂ©es et les dirigent vers les Ă©missaires du SIAAP (Ă©normes tuyaux de 2,5 Ă  m de diamètre, situĂ©s jusqu'Ă  100 m de profondeur qui les transportent jusqu'aux usines d'Ă©puration. Les eaux usĂ©es y sont dĂ©barrassĂ©es des pollutions carbonĂ©es, azotĂ©e et phosphatĂ©es qu'elles contiennent avant d'ĂŞtre rejetĂ©es dans la Seine et dans la Marne.
    Le SIAAP gère ainsi :
    • 2 350 kilomètres d'Ă©gouts Ă  Paris dont 1 600 km sont visitables ;
    • 160 kilomètres d’émissaires de 2,5 Ă  4 mètres de diamètre enfouis de 10 Ă  100 mètres sous terre ;
    • le bassin de La Plaine, situĂ© sous le Stade de France qui stocke 165 000 m3 d’eaux pluviales ;
    • le bassin de l'Hay-les-Roses qui stocke 80 000 m3 d’eau pluviales ;
    • le tunnel rĂ©servoir de Cachan, qui stocke 55 000 m3 d’eau stockĂ©s pluviales ;
    • le bassin d’Arcueil, qui stocke 240 000 m3 d’eau pluviales ;
    • le bassin Proudhon, qui stocke 15 000 m3 d’eau pluviales ;
    • le bassin d’Antony qui stocke 115 000 m3 d’eau pluviales ;
    • ses usines d'Ă©puration d'Achères, Valenton, Colombes, Noisy-le-Grand et bientĂ´t Ă  Triel-sur-Seine et au Blanc-Mesnil.

Voir aussi

Bibliographie

  • Carte IntercommunalitĂ©s en RĂ©gion ĂŽle-de-France en 2006, Ă©ditĂ©e par la Mairie de Paris

Notes et références

  1. « Feu vert du Parlement aux métropoles, dont celle du Grand Paris », sur le site du quotidien Le Parisien, (consulté le ).
  2. Carte des territoires de la métropole du Grand Paris, publiée par la Mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris
  3. Seule commune de département située sur le territoire de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (secteur d'aménagement de la Porte de Paris).
  4. Présentation du territoire de l'ACTEP sur son site Internet, consulté le 1er janvier 2016.
  5. « La Communauté de Communes ajoute deux compétences et devient Communauté d’agglomération », Ville du Bourget, (consulté en )
  6. J.B., « Dugny s'unit à ses voisines, Drancy et Le Bourget », Le Parisien, édition de la seine-Saint-Denis,‎
  7. Marie-Pierre Bologna, « Le mariage à neuf est scellé », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (ISSN 0767-3558)
  8. Marjorie Corcier, « PROJET. La plus grande communautĂ© d'agglomĂ©ration de France pourrait se crĂ©er autour de Montreuil, Bondy et Pantin. 440 000 habitants sont concernĂ©s. », Le Parisien, Ă©dition de la Seine-Saint-Denis,‎ (ISSN 0767-3558)
  9. « Une communauté d'agglomération pour construire ensemble », Ville de Tremblay, (consulté le )
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