Le Pescher
Le Pescher [lÉ pÉÊe] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la CorrĂšze en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Le Pescher | |||||
L'Ă©tang, au bourg. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | CorrĂšze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Midi Corrézien | ||||
Maire Mandat |
Ăric Galinon 2020-2026 |
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Code postal | 19190 | ||||
Code commune | 19163 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
313 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 04âČ 17âł nord, 1° 44âČ 26âł est | ||||
Superficie | 11,32 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton du Midi corrézien | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CorrĂšze
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Commune du Massif central située sur la Sourdoire
Localisation
SĂ©rilhac | Beynat | MĂ©noire | ||
N | Lostanges | |||
O Le Pescher E | ||||
S | ||||
Saint-Bazile-de-Meyssac | Marcillac-la-Croze |
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Branceilles », sur la commune de Branceilles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 002,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et Ă 19 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Pescher est une commune rurale[Note 5] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (55,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (43,5 %), prairies (30,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (26,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune du Pescher est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la MĂ©noire et la Sourdoire. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[22] - [20]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques (PPR) inondation « VĂ©zĂšre », approuvĂ© le [23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 36,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (26,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 211 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 138 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 65 %, Ă comparer aux 36 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 7] situĂ© dans le Cantal et disposant d'une retenue de 20,5 millions de mĂštres cubes[27]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune du Pescher est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[29].
Histoire
Le Pescher est une partition du village de Sérilhac qui se fit en deux temps : création difficile de la paroisse en 1877 puis décret de fondation de la commune en 1897.
ORIGINES DU CHATEAU : Le chĂąteau du Pescher(1) a trĂšs probablement Ă©tĂ© bĂąti dans le courant du XIe siĂšcle afin de contrĂŽler la haute vallĂ©e de la Sourdoire, vĂ©ritable couloir dâinvasion mettant en communication deux bassins versants distincts : celui de la Dordogne et celui de la CorrĂšze, sĂ©parĂ©s par le seuil du Planchat.
Le patronyme, le toponyme, le chĂąteau et sa seigneurie sont connus dĂšs lâaube du second Moyen Ăge et affirment lâimportance que cette place forte stratĂ©gique avait alors. En effet, FĂ©lize â alias HĂ©lix, FĂ©lise ou Ălise â dame du Pesch(i)er, nĂ©e en 1165, Ă©pouse en 1180 Hercule de Saint-Chamans, chevalier, seigneur de Saint-Chamant en Limousin(2). Il est appelĂ© par La Chesnayte Desbois Hercule de Saint-Chamans du Pescher(3). De leur union naquit LĂ©onard, lui-mĂȘme seigneur de Saint-Chamans, mariĂ© en 1212 Ă Marie de Scorailles. Bien quâayant essaimĂ© en Auvergne, les Saint-Chamans se disaient, encore au XVIe siĂšcle, seigneur du Pescher, de Branceilles, de Saint-Marc, etc.
SEIGNEURIE DU PESCHER : La seigneurie du Pescher est un fief en justice dont le seigneur rendait foi et hommage au vicomte de Turenne dĂšs le XIVe siĂšcle. En 1401, le fief est confirmĂ© appartenir aux Aymar(d) de Lostanges puis passe par alliance aux La Brande(4) puis aux Ce(p)pes. La terre de Lostanges, Ă toute proximitĂ© du Pescher quâil surplombe, « qui a donnĂ© son nom Ă une maison qui Ă©tait considĂ©rable dĂšs le XIIe siĂšcle », a eu pour premiers seigneurs une ancienne famille du nom dâAdĂ©mar ou Aymar(d). Marthe Ă©pousa Bertrand de la Brande, damoiseau, coseigneur de Beyssac, descendant de Aimeri, chevalier, vivant en 1243. Unique hĂ©ritiĂšre des Aymar(d), ses enfants en recueillirent les biens vers 1350, Ă charge pour eux de porter le nom et les armes des Aymard de Lostanges. Les La Brande â devenus Aymard de Lostanges â et les Ce(p)pes leurs alliĂ©s dĂ©tinrent le Pescher en co-seigneurie ; elle Ă©chut ensuite Ă Gilbert et Raymond dâOrnhac, ce dernier mort vers 1390, puis Ă ses fils Jean et Guillaume et de lĂ aux Conros(5) qui le titrĂšrent baronnie puis vicomtĂ© Ă la fin du XVIIe siĂšcle et mĂȘme comtĂ© en 1729, et enfin aux Saint-Chamant et Ă lâantique famille des Cars.
GUERRES FRANCO-ANGLAISES(6) : Jean et Guillaume dâOrnhac, emboĂźtant les pas de leur pĂšre et oncle Raymond et Gilbert, sâaffranchirent de leurs devoirs fĂ©odaux envers les vicomtes de Turenne et prirent fait et cause pour les bandes anglaises quâils servirent et avitaillĂšrent sans retenue : alors que Guillaume et Raymond de Beaufort, vicomte de Turenne, servaient la cause française, les deux seigneurs de SĂ©rilhac et du Pescher servaient les Anglais. Non seulement ils apportĂšrent des secours Ă Gunet del Peyronnet, lâun de leurs capitaines, mais ils permirent Ă un autre capitaine, Romanet Desort de sâemparer du chĂąteau de SĂ©rilhac â el repaire de Saralhac â en 1381 ou 1382 et Ă un troisiĂšme, Nolot-Barbe qui commandait Ă Beynat, dâentrer dans celui du Pescher. La perte de ses deux chĂąteaux causa un prĂ©judice Ă©norme Ă toute la vicomtĂ©. Raynaud de Lasteyrie, lieutenant du vicomte et presque tous les gentilshommes du pays furent faits prisonniers et « il en coĂ»ta des sommes considĂ©rables pour les libĂ©rer ». Ne pouvant tolĂ©rer cette situation, le vicomte de Turenne, petit-neveu du pape ClĂ©ment VI, capitaine des armes du Comtat-Venaissin et capitaine pontifical, fit saisir le 7 mars 1389 les deux chĂąteaux de SĂ©rilhac et du Pescher et toutes les terres occupĂ©es par les rebelles. Le jugement condamnant Gilbert et Jean dâOrnhac pour refus dâhommage au vicomte de Turenne et soutien accordĂ© aux Anglais fut confirmĂ© le 7 janvier 1407. Les choses nâen restĂšrent pas lĂ puisque les Ă©chauffourĂ©es se multipliĂšrent pendant encore sept annĂ©es puisque, finalement, les frĂšres dâOrnhac rendaient hommage au vicomte en 1414.
GUERRES DE RELIGION : en 1586, le chĂąteau subit le siĂšge de six cents huguenots conduits par Guiscard de Cavagnac, un lieutenant du vicomte de Turenne. Jean de Saint- Chamant, auquel les seigneurs de Gimel, de Marcillac et de Pompadour vinrent prĂȘter main-forte, rĂ©ussit Ă faire lever le siĂšge et les assaillants durent sâenfuir et se rĂ©fugier dans les maisons du village. Ils eurent la vie sauve et purent battre en retraite Ă la condition toutefois dâabandonner les piĂšces dâartillerie avec lesquelles ils battaient le chĂąteau.
DEMANTELEMENT : PillĂ© le 13 mai 1792, le chĂąteau fĂ©odal du Pescher qui avait miraculeusement Ă©chappĂ© aux pillages et aux destructions de la guerre de Cent Ans, fut livrĂ© au pic des dĂ©molisseurs pendant la Terreur de sinistre mĂ©moire. Le cadastre dit napolĂ©onien, levĂ© ici en 1835, reprĂ©sente les douves inondĂ©es par le dĂ©tournement du ruisseau du Breuil et, par voie de consĂ©quence, lâemprise au sol du chĂąteau. Rien toutefois ne permet dâen dĂ©duire les Ă©lĂ©vations.
CHAPELLE CASTRALE ET EGLISE PAROISSIALE : La chapelle castrale est connue dĂšs avant le XVIe siĂšcle. PlacĂ©e sous le vocable de Saint Jean lâĂvangĂ©liste, elle faisait probablement office dâĂ©glise paroissiale. Câest au seigneur quâappartenait le pouvoir de prĂ©senter Ă la vicairie. Marguerite Green de Saint-Marsaud, veuve de Jean-Antoine de Saint-Chamant et tutrice de ses enfants nomma Ă cette vicairie : en 1663, Henri de Saint- Martial, vicomte du Pescher en 1684 ; en 1722 Charles-Louis son fils. Le 13 septembre 1779, Jean Chabrignac, prĂȘtre, Ă©tait prĂ©sentĂ© pour le petit bĂ©nĂ©fice par le seigneur de Saint-Chamant, successeur des Saint-Martial. Ă la toute fin du XIXe siĂšcle la chapelle fut profondĂ©ment modifiĂ©e, surhaussĂ©e et agrandie de toutes parts (collatĂ©raux, clocher, transept, presbytĂšre, ...) pour devenir lâĂ©glise paroissiale que nous connaissons, placĂ©e par confusion sous le vocable de saint Jean Baptiste. PoulbriĂšre indique quâil aurait existĂ© une chapelle dĂ©diĂ©e Ă saint Roch, Ă©rigĂ©e « sur le bord du ruisseau du Breuil et Ă lâextrĂ©mitĂ© du champ de foire, en un point aujourdâhui occupĂ© par une croix de pierre ». De cette chapelle, il ne resterait que la statue de saint Roch actuellement dans lâĂ©glise paroissiale.
1 Cette notice est en tout ou partie issue du Dictionnaire historique et archĂ©ologique des paroisses du diocĂšse de Tulle de lâabbĂ© Jean-Baptiste PoulbriĂšre, tome II, Tulle, J. Mazeyrie, 1894-1899 pour la premiĂšre Ă©dition, et du Nobiliaire du diocĂšse et de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Limoges de lâabbĂ© Joseph Nadaud, 4 vol., Limoges, Vve Ducourtieux, 1882-1886 lĂ aussi pour la premiĂšre Ă©dition.
2 Le chĂąteau de Saint-Chamans se situe entre Tulle et Argentat. Du logis mĂ©diĂ©val ne subsiste quâune tour rĂ©sidentielle massive de plan circulaire.
3 cf. La Chesnaye des Bois, tome 6, page 231.
4 Dâargent au lion de gueules, lampassĂ©, armĂ© et couronnĂ© dâazur, accompagnĂ© de cinq Ă©toiles de gueules en orle. Les Lostanges se transportĂšrent en PĂ©rigord au XVe siĂšcle.
5 Vieille famille issue de Guillaume de Conros, fils bĂątard dâAstorge dâOrelhac, lĂ©gitimĂ© et anobli en 1341.
6 cf. Augustin VayssiÚre, « Les seigneurs de Sérilhac et les vicomtes de Turenne » in Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la CorrÚze, t. VI, 1884.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : Parti, au 1er d'or Ă trois corbeaux de sable, au 2d, de sinople Ă trois fasces d'argent Ă la dentelure de mĂȘme en chef. (Armes des Ornhac et des Saint-chamant), blason votĂ© le |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1901. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].
En 2020, la commune comptait 313 habitants[Note 8], en augmentation de 12,19 % par rapport Ă 2014 (CorrĂšze : â0,89 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture et sports
Shotokan Karaté
L'association Shotokan Karaté organise des cours et des stages de karaté sous l'autorité de Dominique Nguyen. Le club a produit des champions régionaux et nationaux en kumité et en kata.
Lieux et monuments
- L'étang central est un vestige des douves du chùteau médiéval.
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
- L'Ă©tang.
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Jean-Baptiste.
- Rue du bourg.
Notes et références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Branceilles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Pescher et Branceilles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Branceilles - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Pescher et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « PPRI VézÚre », sur le site de la préfecture de CorrÚze (consulté le )
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- « barrage de Monceaux la Virole », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
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- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[26].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )