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Le Frestoy-Vaux

Le Frestoy-Vaux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Le Frestoy-Vaux
Le Frestoy-Vaux
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Patrice Fontaine
2020-2026
Code postal 60420
Code commune 60262
Démographie
Population
municipale
244 hab. (2020 en diminution de 9,96 % par rapport à 2014)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 35′ 56″ nord, 2° 36′ 19″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 102 m
Superficie 8,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Le Frestoy-Vaux
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Liens
Site web https://www.lefrestoyvaux.fr/

    Géographie

    Description

    Le Frestoy-Vaux est un village rural du nord de l'Oise, limitrophe du département de la Somme, jouxtant Rollotsitué à km à vol d'oiseau au sud-est de Montdidier, 18 km au sud-ouest de Roye, 29 km à l'ouest de Noyon, 26 km au nord-ouest de Compiègne et 16 km au nord-est de Saint-Just-en-Chaussée.

    Il est tangenté au nord-est par le tracé initial de la route nationale 35 (actuelle RD 935).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le ruisseau de la Cressonière prend sa source à Vaux.

    C'est un affluent des Trois Doms, et donc un sous-affluent du fleuve côtier la Somme par l'Avre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 684 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Godenvillers », sur la commune de Godenvillers, mise en service en 1937[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Frestoy-Vaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), forêts (3,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune est constituée de trois agglomérations : Frestoy, Vaux et le Tronquoy

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 112, alors qu'il était de 113 en 2014 et de 94 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 86,5 % étaient des résidences principales, 3,6 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Frestoy-Vaux en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,6 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,6 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement au Le Frestoy-Vaux en 2019.
    Typologie Le Frestoy-Vaux[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 86,5 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,6 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 9,9 7,1 8,2

    Toponymie

    La localité a été dénomée Le Frétoy près Montdidier , Le Frestoy, Frétoy, Frétoi(Fresticum , Freteium)[21].

    Le Frétoy est renommé en Le Frestoy-Vaux en 1914[22] afin d'éviter les confusions avec une autre commune de l'Oise, celle de Frétoy-le-Château[Note 7].

    Vaux est attesté sous les formes Valles vers 1128 ; in clauso de Vallibus vers 1150 ; in Vallibus juxta Creel en 1193 ; Odo de Vallibus en 1218 ; Vaus vers 1250 ; Vaulx en 1353 ; « Vaulx pres le dit Creil » en 1363 ; Vaulx lès Creil en 1408 ; Vaulx les Creilg vers 1494 ; Vaux lès Creil au XVIe ; Vaux en 1667 ; Vaulx parroisse de Creil en 1754 ; Vaux lez Crei en 1789 ; Vaux sur Creil en 1840[24].

    Histoire

    Moyen Âge

    Le Tronquoy aurait appartenu à l'Ordre du Temple. On y trouvait un château-fort important qui contrôlait le secteur pendant les guerres du quinzième siècle. « Des pillards bourguignons s'en étant emparés lorsque Louis XI assiégeait Montdidier, et inquiétant les derrières de l'armée, le roi le fit attaquer une troupe nombreuse qui l'enleva de vive force le deux mai à 47.5 toute la garnison fut tuée ou pendue, à l'exception du nommé Molin de Canters, qui fut gardé par Ordre du roi. Sur cette nouvelle, la garnison de Montdidier évacua la place sans attendre l'assaut. Le fort du Tronquoy fut entièrement rasé[21] ».

    Sous l'Ancien Régime, Le Frestoy et Le Tronquoy sont compris dans le duché d'Halluin. Le Tronquoy relève alors du comté de Nanteuil-le-Haudoin[21]

    Époque contemporaine

    En 1825, la commune du Frétoy, instituée lors de la Révolution française absorbe celles du Ployon, du Tronquoy et de Vaux. Toutefois, en 1832, Le Ployron recouvre son autonomie communale[25].

    En 1839, Le Tronquoy, situé.dane un vallon boisé, comprend quinze maisons disposées en une seule rue tortueuse[21]. La commune est alors propriétaire des écoles du Frétoy et de Vaux, d'un jeu de tamis au Tronquoy, une marnière à Vaux. Les trois villages conservent leurs églisent. Les habitants vivent de l'agriculture et l'on compte deux moulins à vent dans le territoire communal[21].

    Première Guerre mondiale

    Buste de Georges Turck, maire lors de la reconstruction du village.

    Pendant la Première Guerre mondiale, l’ensemble du village, situé sur la ligne de front jusqu’en août 1918, est détruit, notamment lors de la contre-offensive allemande de l'Opération Michael en mars 1918[26].

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[27] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [28].

    La reconstruction est réalisée sous la mandature du maire de l'époque, Georges Turck, et le nouveau village est implanté en pleins champs, à égale distance des villages détruits, structuré autour d'une vaste place rectangulaire et arborée, comportant d’un côté le jeu de paume, l’église et le presbytère, de l’autre la mairie et l’école[29]. L'ensemble Mairie/Église/École est livré en 1926.

    XXIe siècle

    En 2001, un projet de troisième aéroport en région parisienne a été envisagé sur les communes du Frestoy-Vaux, Le Ployron et Godenvillers à l'initiative de la chambre de commerce et d'industrie d'Amiens[30] - [31], puis abandonné.

    Politique et administration

    La communauté de communes du Plateau Picard dans le département de l'Oise.
    Le cadran solaire du fronton de la mairie, et sa devise : Je ne marque que les beaux jours.

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Maignelay-Montigny[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1989 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1912 1942 Georges Turck[Note 8] - [29] Architecte décorateur, ancien directeur de l'école Boulle
    Conseiller général de l'Oise
    Médaillé de la Résistance à titre posthume
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1982 Gilbert Turck[33] - [34] Fils de Georges Turck, architecte, résistant, déporté
    Commandeur de la Légion d'honneur
    Croix de guerre 1939-1945 avec palme
    Médaille de la Résistance avec rosette
    Military Cross...
    1982 2001 Norbert Dacheux[35] DVD Agriculteur
    2001[36] mars 2014[37] Thierry Plasmans DVD Agriculteur
    mars 2014 juin 2014[37] Nadia Plesa Assistante de direction
    Démissionnaire
    juillet 2014[37] septembre 2016[38] Pierre Gaulet[39] Plombier, chauffagiste et couvreur retraité
    Démissionnaire
    décembre 2016[36] - [40] juillet 2020 Thierry Plasmans Agriculteur
    juillet 2020[41] - [42] En cours
    (au 16 décembre 2022)
    Patrice Fontaine[43] LR Ancien attaché parlementaire du sénateur Philippe Marini
    Conseiller général de Maignelay-Montigny (1986 → 2015)
    Conseiller départemental d'Estrées-Saint-Denis (2015 → )
    Chevalier dans l’Ordre national du mérite

    Équipements et services publics

    L'école en 2018.

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Méry-la-Bataille et de Courcelles-Epayelles dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal. Toutefois, Le Frestoy-Vaux aurait décidé de rejoindre en 2022/2023 celui de Tricot en renonçant à son école et en projetant d’y installer une salle des fêtes[44].

    Équipements sportifs

    Un terrain multisports, un skate-park et une structure pour les jeunes enfants ont été inauguré fin 2022[45].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

    En 2020, la commune comptait 244 habitants[Note 9], en diminution de 9,96 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    167141149151631429398400386
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    364360336304313297293290265
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    240270257213232221216269271
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    211223246220209205208208254
    2017 2020 - - - - - - -
    249244-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 128 hommes pour 121 femmes, soit un taux de 51,41 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    0,8
    8,6
    75-89 ans
    10,7
    11,7
    60-74 ans
    10,7
    18,8
    45-59 ans
    20,7
    26,6
    30-44 ans
    19,0
    10,9
    15-29 ans
    19,0
    22,7
    0-14 ans
    19,0
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Léger - Cloche de l'église sonnant la demie :

    Lieux et monuments

    • Mairie, achevée en 1926, réalisée, comme l'église, sur les plans du maire, l'architecte Georges Turck.
    • L'église Saint-Léger (XXe siècle) : reconstruite après la Première Guerre mondiale entre Le Frestoy et Vaux, et bénie en 1926[51].
      L'église d'origine du XVIe siècle était située dans l'ancien village de Frestoy.
    • Casemate non datée au hameau de Vaux.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Note du préfet de l'Oise : « Le Conseil municipal du Frétoy a demandé, par délibération du 16 juin 1912, que cette commune soit dénommée « Frestoy-Vaux ». Cette demande est motivée par l'existence dans l'Oise de la commune de Frétoy-le-Château dont la similitude de nom avec celle du Frétoy occasionnerait des erreurs postales assez fréquentes.
      M. l'Archiviste départemental, à qui j'ai communiqué la délibération du Conseil municipal, a fait observer que l'ancienne orthographe du nom de la commune du Frétoy était « Le Frétoi » et que, dans ces conditions, il y aurait un intérêt historique à ce que la dénomination de « Le Frétoi-Vaux » soit proposée de préférence à celle de « Frestoy-Vaux ».
      J'ai fait part de ces observations au Conseil municipal et cette assemblée, par une nouvelle délibération a déclaré maintenir sa première proposition[23] »
      .
    8. « M. Turck, maire de Frestoy-Vaux (Oise) : resté à son poste durant l'invasion de 1914, a fait preuve de courage et d'initiative et réussit à éviter le pillage des maisons dont les habitants avaient fui. En 1918, a assuré dans des conditions difficiles l'évacuation de sa commune qu'il quitta le dernier. A par son courage et son dévouement soutenu le moral de populations cruellement éprouvées [32] ».
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Godenvillers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Le Frestoy-Vaux et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Godenvillers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Le Frestoy-Vaux et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 42-44.
    22. « Décret du 12 juillet 1914 », Journal officiel de la République française, no 199,‎ , p. 6734 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
    23. « Objets divers », Rapport du préfet de l'Oise au conseil général de l'Oise,‎ 1913 - session ordinaire d'avril 1913, p. 51-52 (lire en ligne, consulté le ).
    24. Émile Lambert, Dictionnaire topographique du département de l’Oise, Amiens, , p. 584.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Y. Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, Ludendorff frappe à l’ouest : L’offensive allemande du 21 mars 1918, Ysec Éditions, (ISBN 9782846731676, présentation en ligne).
    27. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    28. Journal officiel du 24 février 1921, p. 2475.
    29. « Le classement historique du centre-bourg du Frestoy-Vaux repoussé par les élus : Ce projet de classement au titre des monuments historiques ne séduit pas tous les élus, le maire en tête », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. F.P., « Ils ne veulent pas être rasés : Aujourd'hui à 14 heures Le Frestoy-Vaux doit rassembler tous les anti-aéroport. Les habitants ont confié leur désarroi au « Parisien ». Car si l'option Montdidier-sud se concrétise, c'est le village tout entier qui disparaîtra », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ 296/9/2001 (lire en ligne, consulté le ).
    31. J.-L. R., « Ce que peut changer la manif du Frestoy », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Liste de fonctionnaires et de civils qui se sont particulièrement distingués au cours des hostilités », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1853 (lire en ligne, consulté le ).
    33. « Gilbert TURCK (1911-2012) », Les communes du canton de Maignelay > Le Frestoy-Vaux, Société historique de Maignelay-Montigny et environs (consulté le ).
    34. « Gilbert Turck est décédé », Le Parisien, édition xde l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    35. « Norbert Dacheux, maire du Frestoy-Vaux de 1982 à 2001, n’est plus : L’ancien maire Norbert Dacheux est décédé samedi 12 novembre 2022 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu conseiller municipal en 1965, Norbert Dacheux était porté au poste de maire en 1982, réélu sans discontinuer jusqu’en 2001 (...) Après son départ de la mairie du Frestoy-Vaux, il avait accompli un mandat comme adjoint, dans la ville voisine de Rollot (Somme) ».
    36. Armand Prin, « Thierry Plasmans revient aux commandes », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3424,‎ , p. 20 « Celui qui a été le premier magistrat du Frestoy-Vaux a repris les rênes du village de quelque 260 habitants, après une période de très fortes turbulences au sein du conseil municipal » .
    37. Armand Prin, « Nadia Plesa jette l’éponge : Nadia Plesa n’aura été l’édile du Frestoy-Vaux que pendant trois mois. Une ambiance quelque peu délétère qui l’a amenée à présenter sa démission. », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3299,‎ , p. 20.
    38. « Le maire Pierre Gaulet démissionne », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3411,‎ , p. 22 « PierreGaulet, 76 ans, maire du village du Frestoy- Vaux depuis juillet 2014, ne poursuivra pas son mandat. L’élu a démissionné de ses fonctions de premier magistrat et de conseiller municipal à la fin du mois de juillet dernier. (...) L'artisan retraité, qui était plombier, chauffagiste et couvreur, est entré au conseil municipal il y a huit ans maintenant. Il a été adjoint pendant six ans, à compter de l'année 2008. Le sous- préfet de Clermont, Paul Coulon, indique: « La démission de Monsieur Gaulet sera effective le 15 septembre ».
    39. Armand Prin, « Pierre Gaulet veut assurer la sécurité des piétons », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3311,‎ , p. 23.
    40. Lucien Djani, « Thierry Plasmans élu maire de Frestoy-Vaux (Oise) : Après la démission de Pierre Gaulet, Thierry Plasmans a été élu vendredi soir », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux candidats se déclaraient : Ghislaine Gaudemet-Turck et Thierry Plasmans. Ce dernier recevait neuf voix, son adversaire une voix, tandis qu’un vote nul était enregistré ».
    41. « Patrice Fontaine candidat au fauteuil de maire du Frestoy-Vaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À la question légitime : Qui siégera à vos côtés ? Les réflexes du vieil animal politique remontent à la surface et, avec la prudence d’un Sioux : « Pour le moment, je ne souhaite citer qu’un nom, celui du maire actuel, Thierry Plasmans ».
    42. Lucien Djani, « Patrice Fontaine prend son mandat de maire à bras-le-corps au Frestoy-Vaux : Installé officiellement dans ses fonctions de maire le 3 juillet, après avoir été élu dès le premier tour, Patrice Fontaine endosse les habits de maire avec la même détermination qu’il porte ceux de conseiller départemental depuis des décennies », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    43. Armand Prin, « Il veut devenir maire : Patrice Fontaine évoque son objectif : L’élu à la tête du canton d’Estrées-Saint-Denis envisage de devenir maire du village de quelque 200 âmes. Il avait envisagé de l’être déjà en 2016, lors d’élections complémentaires », Le Bonhomme picard, édition de Clermont,‎ , p. 20 « Patrice Fontaine, 59 ans, habite au Frestoy-Vaux depuis deux ans et demi maintenant. Il garde toujours à l’esprit de devenir maire de ce village du Plateau picard. « Ce sont des ambitions municipales que je conserve plus que jamais. » (...) Il glisse : « Je suis conseiller départemental depuis trente- trois ans. Et c’est vrai qu’être maire me manque. Je n’ai jamais pu être élu municipal. À Tricot mon père était maire et mon frère, 1er adjoint. J’habitais encore récemment à Maignelay- Montigny. » ».
    44. Lucien Djani, « La municipalité de Méry-la-Bataille s’inquiète pour l’avenir de son école : Avec le départ de Le Frestoy-Vaux, le regroupement scolaire volerait en éclats, risquant de ce fait d’entraîner la fermeture de l’école », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    45. Lucien Djani, « De nouveaux équipements sportifs inaugurés au Frestoy-Vaux : Ont été inaugurés ce vendredi 26 novembre un terrain multisports, un skate-park et une structure pour les jeunes enfants », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Coût des travaux : 35 000 euros pour le terrain multisports (subventionné à hauteur de 17 500 euros par le Département et 10 500 euros par l’État), 16 500 euros pour le skate-park (8 250 euros du Département et 4 950 euros de l’État) et 20 921 euros pour la structure des jeunes enfants (8 360 euros du Département et 4 950 euros de l’État) ».
    46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Frestoy-Vaux (60262) », (consulté le ).
    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    51. « Une messe de minuit dans l’église du village : le maire est aux anges », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3373,‎ , p. 23 « Un événement. Selon plusieurs habitants d’un certain âge du Plateau picard, cela fait plusieurs dizaines de décennies que l’église Saint- Léger du Frestoy- Vaux ( environ 255 âmes), bénie en 1926, n’avait pas accueilli une messe de Noël. Et, plus récemment, cela faisait bien longtemps que le lieu de culte n’avait pas accueilli des offices, à l’exception de celui traditionnellement célébré en juillet, à l’occasion de la fête du village ( il n’a d’ailleurs pas eu lieu cette année), de baptêmes, mariages et enterrements ».
    52. Élie Fruit, « BERTHELOT Jean-Marie : Né le 22 juin 1887 à Fléty (Nièvre), mort le 17 février 1963 à Courcelles-Epayelles (Oise) ; instituteur ; militant socialiste ; sénateur (1946-1948) et conseiller général de l’Oise », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 26/11/2008 (consulté le ).
    53. Nicolas Maviel et Jean-Philippe Gaillard, « Philippe Gaumont dans la tourmente : Arrêté mardi soir à sa descente d'avion et placé en garde à vue, l'Oisien Philippe Gaumont devait être mis en examen hier soir après un certains nombre de révélations devant les policiers », Le Parisien , édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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