La Londe
La Londe est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
La Londe | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Jaouen 2020-2026 |
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Code postal | 76500 | ||||
Code commune | 76391 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Londais | ||||
Population municipale |
2 351 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
86 162 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 18′ 24″ nord, 0° 57′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 138 m |
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Superficie | 30,98 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Elbeuf | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | mairie-la-londe.fr | ||||
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumièges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
La Londe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,9 %), terres arables (6,4 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
La plus ancienne attestation du village dans un document date de 1170 sous la forme Lunda[24].
Il tire son nom de la forêt de la Londe. En effet, le terme londe signifiant « bois » ou « forêt », est resté en usage dans le dialecte normand au moins jusqu'au XVe siècle[24] - [25] - [26] et procède du norrois lundr, attesté dans les différentes langues scandinaves modernes sous la forme lund et en islandais lundur.
Auguste Longnon, un des précurseurs de l'étude toponymique en France, a voulu distinguer les noms de lieux normands en -lon / -ron (cf. Iclon, Ichelunt 1088 / Yébleron, Eblelont vers 1210) comme étant issus du vieux norrois lundr de ceux du type La Londe , -londe(s) (Étalondes, Stenelunda 1119), en privilégiant pour ces derniers une explication par la forme normande du mot lande : launde[27]. Cette explication est partiellement reprise par Albert Dauzat et Charles Rostaing qui voient dans la féminisation du genre, une influence du même terme lande[28].
Or, les formes les plus anciennes de La Londe (Lunda vers 1170) ou des noms en -londe (-lunda XIe - XIIe) ne sont jamais confondues avec le terme lande, qui est attesté par ailleurs (cf. Landepereuse, Landam petrosam 1025). Le mot lande a pu exercer une attraction tardive sur Londe / -londe, mais de manière très limitée et sans rapport avec le genre féminin, comme en témoigne le rare exemple de confusion réelle Bagalunda 1200, Baguelonde 1237 qui n'est devenu la Baguelande qu'à époque récente, lorsque le terme londe a cessé d'être compris au sens de « forêt, bois », c'est-à -dire vers le XVe siècle. Il n'a, du reste, jamais signifié « lande ».
En vieux norrois, la désinence -a est la marque de l'indéfini à l'accusatif et au génitif et il est possible que la forme dialectale londe en découle directement. En outre, des formes présentant des désinences analogues (-e / -a) sont bien attestées en Scandinavie dans la toponymie, comme dans Bøgelunde (Danemark), Boeslunde (Danemark) ou Ekelunda près d'Uppsala (Suède).
La ville de La Londe-les-Maures en Provence-Alpes-Côte d'Azur est un transfert du nom, liée à l'achat de terrains par Antoine Lemonnier, sieur de la Londe.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2020, la commune comptait 2 351 habitants[Note 8], en augmentation de 2,04 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Trois vestiges gallo-romains[36] - [37] - [38] Classé MH (1922) ;
- Église Notre-Dame[39].
- Monument disparu : l'ancien château de La Londe[40], détruit à la suite de sa vente comme bien national, pendant la Révolution.
Héraldique
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Les armes de la commune de La Londe se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Jumièges - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre La Londe et Jumièges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Jumièges - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Londe et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-maritime, éditions Picard, 1979.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, éd. Presses universitaires de Caen.
- Jean Renaud, Les Vikings et la Normandie, éd. Ouest France Université.
- Auguste Longnon, Les Noms de lieu de la France ; leur origine, leur signification, leurs transformations, p. 287.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6). p. 409.
- « Jean-Pierre Jaouen fait chevalier de l'ordre du Mérite : Jean-Pierre Jaouen, le maire de La Londe a été fait chevalier de l'ordre du Mérite. », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Né à La Londe, il est devenu le premier magistrat en 1995 ».
- Mylène Andrieux, « Municipales 2020 à La Londe. Jean-Pierre Jaouen se représente et sans étiquette politique : Le maire de La Londe (Agglo d'Elbeuf), Jean-Pierre Jaouen, se présente aux élections municipales 2020 », Le Journal d'Elbeuf,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Constructions de Saint-Nicolas », notice no PA00100737.
- « Temple de Saint-Ouen-de-Thouberville », notice no PA00100739.
- « Temple du Vivier-Gamelin », notice no PA00100740.
- Notice no IA00020796.
- Notice no IA00020791.