Orival (Seine-Maritime)
Orival est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Orival | |||||
L'Ă©glise Saint-Georges. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Daniel Duchesne 2020-2026 |
||||
Code postal | 76500 | ||||
Code commune | 76486 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Orivalais | ||||
Population municipale |
881 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 92 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 18âČ 46âł nord, 0° 59âČ 51âł est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 131 m |
||||
Superficie | 9,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Elbeuf | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
| |||||
Liens | |||||
Site web | orival76-mairie.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Orival est une commune située sur la rive gauche de la Seine entre Elbeuf et Rouen.
L'essentiel du territoire de la commune est occupĂ© par des forĂȘts vallonnĂ©es (forĂȘt domaniale de la Londe-Rouvray).
GĂ©ologie et relief
Orival est enclavée entre les falaises et la Seine. La commune se concentre essentiellement dans la vallée.
Hydrographie
Orival se situe en bordure de la Seine.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve Ă 16 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 805,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 17 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Voies de communication et transports
Orival est traversée par la RD 938. Les routes départementales 18, 64, 132 et 132A traversent également la commune.
Le circuit de Rouen-les-Essarts était situé sur les communes d'Orival et de Grand-Couronne. Il reprenait les tracés des actuelles RD 938 et RD132.
Le viaduc d'Orival (pont ferroviaire sur la Seine) traverse la commune.
Une gare ferroviaire Ă©tait situĂ©e sur la ligne de Serquigny Ă Oissel entre celles de ForĂȘt-de-la-Londe (halte) et dâElbeuf-Saint-Aubin. Elle est fermĂ©e au service voyageurs.
Urbanisme
Typologie
Orival est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (89,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (92,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (78,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,9 %), zones urbanisĂ©es (5,2 %), eaux continentales[Note 8] (3,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Oireval vers 1170, Auree vallis entre 1170 et 1189[24].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -val au sens de « val, vallée »[25].
Le premier Ă©lĂ©ment Ori- reprĂ©sente un ancien français *oire / *orie signifiant « d'or, dorĂ©(e) » (cf. ancien français orain « d'or, dorĂ© » et français moderne dorĂ©), mot issu du latin aurea « d'or », d'oĂč le sens global de « vallĂ©e d'or »[26] ou « val dorĂ© »[25]. Cependant le sens exact reste Ă Ă©claircir : allusion Ă la fertilitĂ©, Ă l'exposition [?][25].
Homonymie avec Orival (Seine-Maritime, Saint-Hellier, Orival vers 1240), Orval (Manche, Aurea vallis IXe siĂšcle); Orvaux (Eure, Aurea Valles 1180)[26] - [25].
Histoire
L'histoire d'Orival peut ĂȘtre retracĂ©e par les traces anthropiques trouvĂ©es sur place. Les documents relatifs Ă l'histoire sont rares, mais lorsqu'ils sont prĂ©sents permettent de vĂ©rifier certaines hypothĂšses.
Paléontologie
L'histoire de la commune semble ancienne. D'aprĂšs l'authentification de la « grotte du Renard » (appelĂ©e Ă©galement « Trou Malin » au XIXe siĂšcle), par AndrĂ© Leroi-Gourhan et Denis Vialou en 1978, les modestes gravures y figurant dateraient de la fin du PalĂ©olithique supĂ©rieur soit environ 10 Ă 12 000 ans avant notre Ăšre (voir aussi : grotte de Gouy). Ă cette Ă©poque, on peut supposer que l'homme chassait en vallĂ©e de Seine, profitant de la toute fin de la glaciation de WĂŒrm pour traverser le fleuve, on trouve en effet sur les versants faisant face Ă cette cavitĂ© un nombre impressionnant d'outils de l'Ă©poque Ă©valuĂ©e ainsi que des ossements notamment de mammouth.
L'Ă©poque romaine
La suite de ce que l'on peut tracer de l'histoire d'Orival se situe à l'époque gallo-romaine puisque des vestiges d'un oppidum et d'un fanum sont visibles sur l'un des points culminants surplombant d'un cÎté l'ancienne voie de Rotomagus (Rouen)[27] et de l'autre, la Seine. On trouve aussi un nombre impressionnant de silex, dont la présence dans cette zone évoque de lointaines constructions, autour du Fanum et au Cùtelier (notons le nom qui correspond à cette époque). Un peu plus loin sur les hauteurs (sur la commune d'Oissel), on trouve également un ensemble de plates-formes et talus, ainsi qu'un puits (aucune fouille n'ayant été effectuée à ce jour, le puits a été comblé pour raisons de sécurité).
La véritable histoire d'Orival commence à cette époque. On suppose que l'homme chassait et péchait dans la zone que couvre l'actuel bourg, zone partiellement couverte par la Seine. On dit de plus qu'à l'époque le fleuve était pourvu d'un passage à gué qui permettait la traversée. Ainsi les peuples ont-ils commencé à s'installer soit dans les « creux » en habitats semi-troglodytiques, soit en maisons surplombant les parties marécageuses du « val » qui aurait donné son nom à la commune.
Période mérovingienne
L'occupation humaine à l'époque mérovingienne est matérialisée par la découverte au XIXe siÚcle de plusieurs sépultures au lieu-dit le Roule Edwin. On y a retrouvé notamment des scramasaxes et une plaque boucle en bronze datée du VIIe siÚcle.
L'Ă©poque ducale
Le grand Ă©pisode suivant traite de l'Ă©poque du roi Richard Ier d'Angleterre (dit Richard CĆur de Lion), trĂšs actif dans la rĂ©gion. Il fait Ă©riger dĂšs 1195 une forteresse surplombant la roche la plus importante de la chaĂźne de falaises d'Orival (la Roche Fouet). Le but de cet Ă©difice est de garder l'Ćil sur l'amont de Rouen et sur Caudebec la ville la plus proche. L'Ă©difice est ruinĂ© en 1203.
La guerre de Cent Ans
Pendant la guerre de Cent Ans, en 1359, les ruines de la forteresse sont occupées par une bande de « routiers anglais » (terme servant finalement à désigner tous les pillards à l'époque). Ces soldats se livrent à des pillages dans la région et bloquent toute navigation sur la Seine entre Rouen et Paris. Cette situation provoque l'intervention d'une petite « armée » venue de Rouen qui met le blocus devant la forteresse. Cependant les routiers n'évacuent les ruines qu'en aprÚs paiement d'une rançon.
La guerre de 1870
Orival fut le théùtre de violents combats. Les lieux stratégiques, comme le chùteau du Pavillon ou le pont de chemin de fer vers Saint-Aubin-lÚs-Elbeuf, furent le théùtre d'affrontements et de destructions.
La Seconde Guerre mondiale
Orival fut lĂ aussi le thĂ©Ăątre de violents combats. Les Allemands, au pied du plateau de craie sur les bords de la Seine, construisirent ce qui devait ĂȘtre un magasin pour des bombes V1, Ă l'image du projet d'usine souterraine de Caumont. Ă cette Ă©poque, l'Ăźle se terminait par un versant vertical laissant un ruban Ă©troit de terre entre le plateau et la riviĂšre.
Les Allemands, afin d'exploiter les cavernes existantes, ont excavé la terre entre les maisons et le plateau et ont construit une route bétonnée. Le béton et tous les travaux récents ont été fortement camouflés. Plusieurs tunnels peu profonds ont été percés dans la falaise et ont été employés pour des stocks d'essence entre autres. Des murs protecteurs en briques était bùtis à l'entrée de ces derniers[28].
Pour dĂ©fendre les lieux, des batteries de mortier furent installĂ©es au chĂąteau du Pavillon et Ă l'usine RhĂŽne-Poulenc de Saint-Aubin-lĂšs-Elbeuf. Les Orivalais rĂ©fugiĂ©s dans les caves voisines des caves allemandes virent, une fois de plus, leur pont de chemin de fer dĂ©truit, mais Ă©galement leur commune dĂ©truite Ă 80 %, de mĂȘme les roches qui changĂšrent de visage.
Finalement, le projet fut interrompu par la Libération.
La vie quotidienne Ă Orival
On y exploite le bois, la pierre (craie et silex pour la construction), l'argile (pour le foulonnage). On y vit de l'Ă©levage, notamment des moutons (industrie textile), de la culture (lĂ©gumes fruits) notamment des noix (le brou de noix est utilisĂ© dans les teintures textiles). Chasse et pĂȘche sont Ă©galement largement pratiquĂ©es. Puis au XIXe siĂšcle de nombreux habitants partent travailler dans la ville voisine d'Elbeuf grĂące Ă l'essor de son industrie textile de renommĂ©e mondiale.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[34].
En 2020, la commune comptait 881 habitants[Note 9], en diminution de 7,65 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Sur la commune est située une partie de l'ancien circuit de Rouen-les-Essarts.
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
Deux monuments historiques se trouvent sur le territoire de la commune :
- le temple gallo-romain de la Mare-aux-Anglais, dans la forĂȘt de la Londe-Rouvray, dont les vestiges, levĂ©es de terre et fossĂ©s de l'ancien systĂšme de dĂ©fense sont classĂ©s au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [37] ;
- l'Ă©glise Saint-Georges, inscrite au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [38] - [39]. DerriĂšre l'Ă©glise s'Ă©tend le chemin de croix dĂ» au sculpteur Raymond Delamarre, dont les Ă©tudes sont conservĂ©es au musĂ©e d'Elbeuf.
Autour de la commune
En partant d'Elbeuf, on peut suivre l'itinĂ©raire « des grottes » ancien chemin de randonnĂ©e, citĂ© dans des rĂ©cits du XIXe siĂšcle, montant Ă l'ancien chĂąteau du Pavillon (dĂ©mantelĂ© en 2002) par l'ancienne ligne de Rouen Ă OrlĂ©ans (arrĂȘt des Rouvalets). Ce chemin permet de dĂ©boucher sur l'Ă©glise Saint-Georges, curiositĂ© de la rĂ©gion puisqu'elle est semi-troglodytique ; un peu plus loin, Ă mĂȘme le versant du plateau, on trouve les marques de son ancĂȘtre taillĂ©e gĂ©omĂ©triquement dans la roche, surplombant des habitations. Mais on peut continuer le chemin le long duquel un nombre important de cavitĂ©s rĂ©sultant de l'exploitation de la craie pour la construction attendent le marcheur.
Le chemin permet de redescendre vers le « Val », qui aurait donné à la commune son nom actuel; ce chemin est cependant privé.
On remonte de ce val par le chemin du Mont-Perdu, actuelle partie du sentier de grande randonnée 2 (GR2), permettant, soit d'accéder aux vestiges d'un fanum gallo-romain, soit d'accéder à l'ensemble des habitations semi-troglodytiques dites "de la Roche Foulon", curiosité locale. Cependant, un détour par la vigie du catelier semble important, cette vigie est difficile à trouver pour les non-initiés.
Si l'on suit l'itinéraire de la Roche Foulon, qui est en fait l'ancien « chemin des foulonniers », bon nombre de curiosités surprendront le promeneur, comme les anciennes carriÚres d'argile à foulon mais aussi et surtout de craie ou les réseaux naturels de cavités. Jusqu'au lieu encore nommé la Venerie, qui laisse apparaßtre des traces d'extraction d'argile et des fours destinés à la fabrication des briques et tuiles de la région.
Il est important de profiter du peu de pelouses calcicoles restantes, notamment au printemps, pour la floraison des rares orchidĂ©es sauvages exceptionnelles dans la rĂ©gion. Tout cela avant de se rendre sur les vestiges de l'ancien chĂąteau du roi Richard Ier d'Angleterre dit CĆur de Lion, site sur lequel il est Ă©galement bon de se rendre avec un initiĂ©.
La promenade le long du GR2 se poursuit sur la commune d'Orival par l'ancien chemin royal surplombant la vallĂ©e de Seine Ă travers la forĂȘt puis se termine par une descente sur la commune voisine d'Oissel.
La partie cachée de la promenade mais pourtant la plus précieuse reste l'accÚs à deux cavités ornées, l'une au Catelier et l'autre à la Roche Fouet. Connues de peu de gens, toutes deux sont issues de réseaux karstiques fossiles. La grotte du Catelier dite grotte du Renard ou Trou Malin est une cavité ornée dont la datation des gravures bien qu'approximative parle de 12 000 ans avant notre époque, y figurent aussi de modestes taches rouges que l'on retrouve dans la grotte de Gouy (jumelle par la datation et le type d'ornement) ; cette grotte est difficilement accessible par la pente et fermée par un mur de béton et une porte métallique. La seconde cavité dite grotte de la Roche Fouet, ornée elle aussi est "plus amusante" d'un point de vue visuel, puisque l'on y trouve des graffitis dont les plus anciens du XIIe siÚcle, on peut supposer la présence d'ermites à en juger par les nombreux calvaires gravés ; cette seconde grotte, dont l'entrée est située chez un particulier, est interdite d'accÚs par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres depuis 2004, à la suite de chutes de pierres.
Personnalités liées à la commune
- Richard Ier d'Angleterre dit CĆur de Lion construisit un chĂąteau fort sur la Roche-Fouet[40].
- Hector Malot parle d'Orival et de sa production de noix dans Baccara.
- Pierre Corneille et son frÚre Thomas auraient hérité d'une des ßles d'Orival (l'ßle Duroc).
- Henri Gadeau de Kerville a mené dÚs son plus jeune ùge de nombreuses recherches faunistiques et floristiques sur les coteaux.
- Georges Dorival, comédien, est né le à Orival.
HĂ©raldique
|
Les armes de la commune d'Orival se blasonnent ainsi : Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie. |
---|
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Orival et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Orival et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, GenÚve, 1998, Volume 2, p. 1139.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 119
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 511.
- « L'oppidum d'Orival : Sous les arbres, les racines de Rouen » (consulté le ).
- British Bombing Research Mission.
- « Orival », sur https://seine76.fr/ (consulté le ).
- « VĆux Ă la population dâOrival : Daniel Duchesne restera maire jusquâĂ la fin de son mandat : Le maire d'Orival qui est concernĂ© par deux affaires sur des "irrĂ©gularitĂ©s" dans les finances de sa commune a indiquĂ© lors des vĆux qu'il ne comptait pas dĂ©missionne », Le Journal d'Elbeuf,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Non, pas question de dĂ©missionner. Mais en effet, ce mandat sera bien son dernier. Il a par ailleurs annoncĂ© quâil faudrait encore attendre trois ans avant de prĂ©tendre Ă son fauteuil, lui qui aura fait deux mandats de conseiller, un dâadjoint et trois en qualitĂ© de maire, soit 31 annĂ©es au service des Orivalais ».
- Thomas Rideau, « Municipales 2020. Daniel Duschesne prĂȘt pour six nouvelles annĂ©es de passion pour Orival : Tout est quasiment Daniel Duschesne, le maire d'Orival, pour les Ă©lections municipales de 2020.Il se reprĂ©sente en tant que tĂȘte de liste, avec des nouveaux venus dans son Ă©quipe », Le Journal d'Elbeuf,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « VoilĂ 31 ans que Daniel Duchesne est Ă©lu Ă Orival, dans lâagglo dâElbeuf. Douze, « seulement », en tant que maire. Mais il compte bien prolonger lâhistoire de six annĂ©es encore, avec les Ă©lections municipales de 2020 ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Temple gallo-romain de la Mare-aux-Anglais », notice no PA00100784, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Ăglise Saint-Georges », notice no PA00100783, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- « Ăglise Saint-Georges, inventaire topographique », notice no IA00020800, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
- Le chùteau attesté sur BnF.fr.
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).