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Orival (Seine-Maritime)

Orival est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Orival
Orival (Seine-Maritime)
L'Ă©glise Saint-Georges.
Blason de Orival
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Daniel Duchesne
2020-2026
Code postal 76500
Code commune 76486
DĂ©mographie
Gentilé Orivalais
Population
municipale
881 hab. (2020 en diminution de 7,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 92 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 18â€Č 46″ nord, 0° 59â€Č 51″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 131 m
Superficie 9,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Elbeuf
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Orival
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Orival
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Orival
Liens
Site web orival76-mairie.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Orival est une commune située sur la rive gauche de la Seine entre Elbeuf et Rouen.

    L'essentiel du territoire de la commune est occupĂ© par des forĂȘts vallonnĂ©es (forĂȘt domaniale de la Londe-Rouvray).

    GĂ©ologie et relief

    Orival est enclavée entre les falaises et la Seine. La commune se concentre essentiellement dans la vallée.

    Hydrographie

    Orival se situe en bordure de la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 760 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 805,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  17 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[13].

    Voies de communication et transports

    Orival est traversée par la RD 938. Les routes départementales 18, 64, 132 et 132A traversent également la commune.

    Le circuit de Rouen-les-Essarts était situé sur les communes d'Orival et de Grand-Couronne. Il reprenait les tracés des actuelles RD 938 et RD132.

    Le viaduc d'Orival (pont ferroviaire sur la Seine) traverse la commune.

    Une gare ferroviaire Ă©tait situĂ©e sur la ligne de Serquigny Ă  Oissel entre celles de ForĂȘt-de-la-Londe (halte) et d’Elbeuf-Saint-Aubin. Elle est fermĂ©e au service voyageurs.

    Urbanisme

    Typologie

    Orival est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Rouen, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (89,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (92,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (78,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (10,9 %), zones urbanisĂ©es (5,2 %), eaux continentales[Note 8] (3,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Plaque, salle polyvalente d'Orival.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Oireval vers 1170, Auree vallis entre 1170 et 1189[24].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -val au sens de « val, vallée »[25].

    Le premier Ă©lĂ©ment Ori- reprĂ©sente un ancien français *oire / *orie signifiant « d'or, dorĂ©(e) » (cf. ancien français orain « d'or, dorĂ© » et français moderne dorĂ©), mot issu du latin aurea « d'or », d'oĂč le sens global de « vallĂ©e d'or »[26] ou « val dorĂ© »[25]. Cependant le sens exact reste Ă  Ă©claircir : allusion Ă  la fertilitĂ©, Ă  l'exposition [?][25].

    Homonymie avec Orival (Seine-Maritime, Saint-Hellier, Orival vers 1240), Orval (Manche, Aurea vallis IXe siĂšcle); Orvaux (Eure, Aurea Valles 1180)[26] - [25].

    Histoire

    L'histoire d'Orival peut ĂȘtre retracĂ©e par les traces anthropiques trouvĂ©es sur place. Les documents relatifs Ă  l'histoire sont rares, mais lorsqu'ils sont prĂ©sents permettent de vĂ©rifier certaines hypothĂšses.

    Paléontologie

    L'histoire de la commune semble ancienne. D'aprĂšs l'authentification de la « grotte du Renard » (appelĂ©e Ă©galement « Trou Malin » au XIXe siĂšcle), par AndrĂ© Leroi-Gourhan et Denis Vialou en 1978, les modestes gravures y figurant dateraient de la fin du PalĂ©olithique supĂ©rieur soit environ 10 Ă  12 000 ans avant notre Ăšre (voir aussi : grotte de Gouy). À cette Ă©poque, on peut supposer que l'homme chassait en vallĂ©e de Seine, profitant de la toute fin de la glaciation de WĂŒrm pour traverser le fleuve, on trouve en effet sur les versants faisant face Ă  cette cavitĂ© un nombre impressionnant d'outils de l'Ă©poque Ă©valuĂ©e ainsi que des ossements notamment de mammouth.

    L'Ă©poque romaine

    La suite de ce que l'on peut tracer de l'histoire d'Orival se situe à l'époque gallo-romaine puisque des vestiges d'un oppidum et d'un fanum sont visibles sur l'un des points culminants surplombant d'un cÎté l'ancienne voie de Rotomagus (Rouen)[27] et de l'autre, la Seine. On trouve aussi un nombre impressionnant de silex, dont la présence dans cette zone évoque de lointaines constructions, autour du Fanum et au Cùtelier (notons le nom qui correspond à cette époque). Un peu plus loin sur les hauteurs (sur la commune d'Oissel), on trouve également un ensemble de plates-formes et talus, ainsi qu'un puits (aucune fouille n'ayant été effectuée à ce jour, le puits a été comblé pour raisons de sécurité).

    La véritable histoire d'Orival commence à cette époque. On suppose que l'homme chassait et péchait dans la zone que couvre l'actuel bourg, zone partiellement couverte par la Seine. On dit de plus qu'à l'époque le fleuve était pourvu d'un passage à gué qui permettait la traversée. Ainsi les peuples ont-ils commencé à s'installer soit dans les « creux » en habitats semi-troglodytiques, soit en maisons surplombant les parties marécageuses du « val » qui aurait donné son nom à la commune.

    Période mérovingienne

    L'occupation humaine à l'époque mérovingienne est matérialisée par la découverte au XIXe siÚcle de plusieurs sépultures au lieu-dit le Roule Edwin. On y a retrouvé notamment des scramasaxes et une plaque boucle en bronze datée du VIIe siÚcle.

    L'Ă©poque ducale

    Le grand Ă©pisode suivant traite de l'Ă©poque du roi Richard Ier d'Angleterre (dit Richard CƓur de Lion), trĂšs actif dans la rĂ©gion. Il fait Ă©riger dĂšs 1195 une forteresse surplombant la roche la plus importante de la chaĂźne de falaises d'Orival (la Roche Fouet). Le but de cet Ă©difice est de garder l'Ɠil sur l'amont de Rouen et sur Caudebec la ville la plus proche. L'Ă©difice est ruinĂ© en 1203.

    La guerre de Cent Ans

    Pendant la guerre de Cent Ans, en 1359, les ruines de la forteresse sont occupĂ©es par une bande de « routiers anglais » (terme servant finalement Ă  dĂ©signer tous les pillards Ă  l'Ă©poque). Ces soldats se livrent Ă  des pillages dans la rĂ©gion et bloquent toute navigation sur la Seine entre Rouen et Paris. Cette situation provoque l'intervention d'une petite « armĂ©e » venue de Rouen qui met le blocus devant la forteresse. Cependant les routiers n'Ă©vacuent les ruines qu'en aprĂšs paiement d'une rançon.

    La guerre de 1870

    Orival fut le théùtre de violents combats. Les lieux stratégiques, comme le chùteau du Pavillon ou le pont de chemin de fer vers Saint-Aubin-lÚs-Elbeuf, furent le théùtre d'affrontements et de destructions.

    La Seconde Guerre mondiale

    Orival fut lĂ  aussi le thĂ©Ăątre de violents combats. Les Allemands, au pied du plateau de craie sur les bords de la Seine, construisirent ce qui devait ĂȘtre un magasin pour des bombes V1, Ă  l'image du projet d'usine souterraine de Caumont. À cette Ă©poque, l'Ăźle se terminait par un versant vertical laissant un ruban Ă©troit de terre entre le plateau et la riviĂšre.

    Les Allemands, afin d'exploiter les cavernes existantes, ont excavé la terre entre les maisons et le plateau et ont construit une route bétonnée. Le béton et tous les travaux récents ont été fortement camouflés. Plusieurs tunnels peu profonds ont été percés dans la falaise et ont été employés pour des stocks d'essence entre autres. Des murs protecteurs en briques était bùtis à l'entrée de ces derniers[28].

    Pour dĂ©fendre les lieux, des batteries de mortier furent installĂ©es au chĂąteau du Pavillon et Ă  l'usine RhĂŽne-Poulenc de Saint-Aubin-lĂšs-Elbeuf. Les Orivalais rĂ©fugiĂ©s dans les caves voisines des caves allemandes virent, une fois de plus, leur pont de chemin de fer dĂ©truit, mais Ă©galement leur commune dĂ©truite Ă  80 %, de mĂȘme les roches qui changĂšrent de visage.

    Finalement, le projet fut interrompu par la Libération.

    La vie quotidienne Ă  Orival

    On y exploite le bois, la pierre (craie et silex pour la construction), l'argile (pour le foulonnage). On y vit de l'Ă©levage, notamment des moutons (industrie textile), de la culture (lĂ©gumes fruits) notamment des noix (le brou de noix est utilisĂ© dans les teintures textiles). Chasse et pĂȘche sont Ă©galement largement pratiquĂ©es. Puis au XIXe siĂšcle de nombreux habitants partent travailler dans la ville voisine d'Elbeuf grĂące Ă  l'essor de son industrie textile de renommĂ©e mondiale.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[29]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Alfred Blactot Entrepreneur de travaux publics
    1926 M. DarniĂšre
    1936 Maurice Dantan
    Les données manquantes sont à compléter.
    1983 Jean-Claude Ouellery MRG
    mars 1983 mars 1989 André Loisel PS Directeur d'école retraité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean-Louis Tailleux
    mars 2008 En cours
    (au 30 janvier 2023[30])
    Daniel Duchesne Cadre retraité
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[31] - [32]

    Population et société

    DĂ©mographie

    Panorama du village vers 1910.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[34].

    En 2020, la commune comptait 881 habitants[Note 9], en diminution de 7,65 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0521 0141 1121 2501 5261 6161 6141 5161 640
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6941 7401 9922 0121 8481 8891 5171 2781 290
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3061 1511 0181 0851 0469989617301 002
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 2281 1641 1329261 0041 071970955954
    2017 2020 - - - - - - -
    913881-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Sur la commune est située une partie de l'ancien circuit de Rouen-les-Essarts.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    Église Saint-Georges Logo monument historique Inscrit MH (1927).

    Deux monuments historiques se trouvent sur le territoire de la commune :

    Autour de la commune

    En partant d'Elbeuf, on peut suivre l'itinĂ©raire « des grottes » ancien chemin de randonnĂ©e, citĂ© dans des rĂ©cits du XIXe siĂšcle, montant Ă  l'ancien chĂąteau du Pavillon (dĂ©mantelĂ© en 2002) par l'ancienne ligne de Rouen Ă  OrlĂ©ans (arrĂȘt des Rouvalets). Ce chemin permet de dĂ©boucher sur l'Ă©glise Saint-Georges, curiositĂ© de la rĂ©gion puisqu'elle est semi-troglodytique ; un peu plus loin, Ă  mĂȘme le versant du plateau, on trouve les marques de son ancĂȘtre taillĂ©e gĂ©omĂ©triquement dans la roche, surplombant des habitations. Mais on peut continuer le chemin le long duquel un nombre important de cavitĂ©s rĂ©sultant de l'exploitation de la craie pour la construction attendent le marcheur.

    Le chemin permet de redescendre vers le « Val », qui aurait donné à la commune son nom actuel; ce chemin est cependant privé.

    La Roche Foulon.

    On remonte de ce val par le chemin du Mont-Perdu, actuelle partie du sentier de grande randonnée 2 (GR2), permettant, soit d'accéder aux vestiges d'un fanum gallo-romain, soit d'accéder à l'ensemble des habitations semi-troglodytiques dites "de la Roche Foulon", curiosité locale. Cependant, un détour par la vigie du catelier semble important, cette vigie est difficile à trouver pour les non-initiés.

    Si l'on suit l'itinéraire de la Roche Foulon, qui est en fait l'ancien « chemin des foulonniers », bon nombre de curiosités surprendront le promeneur, comme les anciennes carriÚres d'argile à foulon mais aussi et surtout de craie ou les réseaux naturels de cavités. Jusqu'au lieu encore nommé la Venerie, qui laisse apparaßtre des traces d'extraction d'argile et des fours destinés à la fabrication des briques et tuiles de la région.

    Il est important de profiter du peu de pelouses calcicoles restantes, notamment au printemps, pour la floraison des rares orchidĂ©es sauvages exceptionnelles dans la rĂ©gion. Tout cela avant de se rendre sur les vestiges de l'ancien chĂąteau du roi Richard Ier d'Angleterre dit CƓur de Lion, site sur lequel il est Ă©galement bon de se rendre avec un initiĂ©.

    La promenade le long du GR2 se poursuit sur la commune d'Orival par l'ancien chemin royal surplombant la vallĂ©e de Seine Ă  travers la forĂȘt puis se termine par une descente sur la commune voisine d'Oissel.

    La partie cachĂ©e de la promenade mais pourtant la plus prĂ©cieuse reste l'accĂšs Ă  deux cavitĂ©s ornĂ©es, l'une au Catelier et l'autre Ă  la Roche Fouet. Connues de peu de gens, toutes deux sont issues de rĂ©seaux karstiques fossiles. La grotte du Catelier dite grotte du Renard ou Trou Malin est une cavitĂ© ornĂ©e dont la datation des gravures bien qu'approximative parle de 12 000 ans avant notre Ă©poque, y figurent aussi de modestes taches rouges que l'on retrouve dans la grotte de Gouy (jumelle par la datation et le type d'ornement) ; cette grotte est difficilement accessible par la pente et fermĂ©e par un mur de bĂ©ton et une porte mĂ©tallique. La seconde cavitĂ© dite grotte de la Roche Fouet, ornĂ©e elle aussi est "plus amusante" d'un point de vue visuel, puisque l'on y trouve des graffitis dont les plus anciens du XIIe siĂšcle, on peut supposer la prĂ©sence d'ermites Ă  en juger par les nombreux calvaires gravĂ©s ; cette seconde grotte, dont l'entrĂ©e est situĂ©e chez un particulier, est interdite d'accĂšs par le Bureau de recherches gĂ©ologiques et miniĂšres depuis 2004, Ă  la suite de chutes de pierres.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes d'Orival

    Les armes de la commune d'Orival se blasonnent ainsi :
    D'azur au mont d'argent sommĂ© d'une tour du mĂȘme accostĂ©e de deux arbres de sinople le tout issant d'une riviĂšre agitĂ©e au naturel; au chef cousu de gueules chargĂ© d'un lĂ©opard d'or [41].



    Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Christian DELABOS, "Les forteresses fluviales de la rĂ©gion d'Elbeuf pendant la guerre de Cent ans.", Bulletin de la SociĂ©tĂ© de l'Histoire d'Elbeuf, 2001, pp 1 Ă  4.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    7. « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    8. « Orthodromie entre Orival et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Orival et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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