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Cléon (Seine-Maritime)

Cléon est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Cléon
Cléon (Seine-Maritime)
Blason de Cléon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Frédéric Marche
2021-2026
Code postal 76410
Code commune 76178
DĂ©mographie
Gentilé Cléonnais, Cléonnaises
Population
municipale
4 919 hab. (2020 en diminution de 3,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 760 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 18â€Č 57″ nord, 1° 02â€Č 11″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 37 m
Superficie 6,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Caudebec-lĂšs-Elbeuf
LĂ©gislatives 4e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Cléon
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Cléon

    GĂ©ographie

    La commune de ClĂ©on est situĂ©e Ă  14 kilomĂštres au sud de Rouen, sur la rive droite de la Seine dont un mĂ©andre ceinture presque entiĂšrement le territoire. Cette situation bĂ©nĂ©ficie de la proximitĂ© de l'Ă©changeur autoroutier de Tourville-la-RiviĂšre (sortie no 21 de l'autoroute A13) au-delĂ  duquel est implantĂ© le centre commercial rĂ©gional.

    Carte de la commune de Cléon.

    Ce secteur comprend d'importants lacs et retenues artificielles, dont le plan d'eau de Bedanne aménagé en base de loisirs. Du fait de sa position sur le fleuve, la ville a été périodiquement sujette aux inondations ; la plus importante d'entre elles se produisit en 1910.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 772 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[7] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 723,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  15 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    ClĂ©on est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Rouen, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (43,6 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (42 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (15,8 %), terres arables (15,5 %), forĂȘts (14,7 %), eaux continentales[Note 8] (12,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,3 %), prairies (4,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le lieu est attesté sous les formes Cleon en 1231 et Clao vers 1240[24].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing, en se basant sur des formes plus tardives, avaient suggéré, tout comme pour le Claon et le Clion, une racine gauloise *clat-, non attestée et de sens obscur[25].

    Xavier Delamarre ne cite aucune racine *clat dans son dictionnaire, en revanche il mentionne cladia, clado- « fossé, tranchée, vallée creuse »[26].

    Ernest NÚgre fait remonter l'origine du nom au mot oïl cloon « claie ou clÎture »[27].

    François de Beaurepaire hésite à rapprocher ce toponyme de Clion dans l'Indre, anciennement mentionné sous la forme Claudiomagus « le marché de Claudius »[28].

    Histoire

    L'Ă©tat civil s'est mis en place progressivement entre 1630 (registre des baptĂȘmes) et 1652 (registre des dĂ©cĂšs). Au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, la commune comptait une centaine de foyers et l'activitĂ© dominante de charpentiers en bateaux a Ă©tĂ© progressivement remplacĂ©e par celle du textile. Ce mouvement sera amplifiĂ© un siĂšcle plus tard, aprĂšs la guerre de 1870, lorsqu'un grand nombre d'Alsaciens refusant l'annexion, choisissent de s'installer dans la rĂ©gion d'Elbeuf (nombreux de ces nouveaux habitants travaillaient dans l'industrie textile en Alsace).

    Cléon fait partie du canton d'Elbeuf à sa création en 1789.

    En 1857, la construction d'une école avec la mairie est votée et ces bùtiments seront terminés en 1861. Il s'agit dans un premier temps d'une école de filles, l'école de garçons ne sera édifiée qu'en 1893, mais la gratuité, malgré la loi, ne sera pas effective immédiatement.

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la ville qui comprenait prĂšs de 700 habitants, s'articulait autour de la rue Ren- Sortemboc unique voie en terre battue oĂč l'on trouvait la fontaine (unique source d'eau potable), les commerces, la mairie et l'Ă©cole. La bicyclette Ă©tait l'unique moyen de transport, jusqu'Ă  l'arrivĂ©e des premiĂšres tractions et le goudronnage de la rue.

    En septembre 1914, un commando allemand chargé de faire sauter le pont d'Oissel, traversa le village, à bord de véhicules à moteur.

    Vers 1930, une guinguette, située à Bédanne en bord de Seine, permettait aux Cléonnais de louer des barques à fonds plats (ces embarcations pouvaient contenir une dizaine de personnes, elles avaient une vocation de plaisance et servaient également à la chasse de petit gibier sur les rives peu accessibles).

    Ainsi, la commune de ClĂ©on a conservĂ© un caractĂšre rural jusqu'Ă  la fin des annĂ©es 1950 ; plus prĂ©cisĂ©ment en 1958, date Ă  laquelle le maire Lucien Hainneville soutient l'implantation de la rĂ©gie Renault : un atout Ă©conomique majeur pour la commune (il s'agit d'un site de mĂ©canique du Groupe Renault, qui fabrique des boĂźtes de vitesses et des moteurs). À l'origine, le premier atelier fabriquait des piĂšces mĂ©caniques destinĂ©es au montage des boĂźtes de vitesses de la Dauphine avec une soixantaine d'employĂ©s. Vingt ans aprĂšs, plus de 9 millions de moteurs et 16 millions de boĂźtes de vitesses ont Ă©tĂ© produites Ă  ClĂ©on.

    Le nom de la ville sera utilisé pour nommer 2 motorisations emblématiques de la marque au losange, le mythique « moteur Cléon-Fonte » et le « moteur Cléon-Alu ». Pour les collectionneurs de voitures anciennes, le nom « Cléon » évoque surtout ces deux motorisations qui animent leurs véhicules de collection [29].

    Pendant Mai 68, c'est une des premiÚres usines en grÚve. Jeudi 16 mai à 5 heures, l'équipe du matin trouve portes fermées, la grÚve ayant été déclenchée le mercredi 14 mai à 15 heures[30]. Plusieurs centaines de salariés de l'équipe de nuit restent enfermés dans les bùtiments administratifs et le directeur de l'usine refuse de quitter l'entreprise.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Elbeuf[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Caudebec-lÚs-Elbeuf

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatriÚme circonscription de la Seine-Maritime.

    Intercommunalité

    Cléon était membre de la communauté d'agglomération d'Elbeuf (appelée jusqu'en 2005 communauté d'agglomération Elbeuf - Boucle de Seine), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    L'Agglo d'Elbeuf a fusionnĂ© avec trois autres structures intercommunales pour former la communautĂ© le la communautĂ© d’agglomĂ©ration Rouen Elbeuf Austreberthe (CREA), qui regroupait :

    La CREA a été transformée le en métropole sous le nom de Métropole Rouen Normandie, dont est désormais membre Cléon.

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste DVG menĂ©e par le maire sortant FrĂ©deric Marche[32] — Ă©lu en 2015 aprĂšs la dĂ©mission d'Alain Ovide — remporte l'Ă©lection, avec seulement une voix de plus que la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s (721 voix, 50,13 %, 21 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 mĂ©tropolitain), devançant largement les listes menĂ©es respectivement par[33] :
    - Laëtitia Lefebvre Bellegueulle (DVG, 276 voix, 19,19 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Ibrahim Dem (SE, 239 voix, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - MichĂšle Burel (202 voix, 14,04 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    lors d'un scrutin marquĂ© par la pandĂ©mie de Covid-19 en France oĂč 53,44 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Le résultat des élections municipales de 2020 a été contesté par MichÚle Burel et Laetitia Lefebvre Bellegueulle alléguant que la liste menée par Frédéric Marche aurait enfreint de nombreuses rÚgles durant la campagne électorale et aurait notamment « diffamé » à leur encontre.

    Le Conseil d’État a effectivement retenu la diffusion tardive d'un tract dans un dĂ©lai ne laissant pas suffisamment de temps aux adversaires de la liste menĂ©e par FrĂ©dĂ©ric Marche pour rĂ©pondre pour annuler, le , l'Ă©lection municipale[34].

    Des élections municipales sont donc organisées le 30 mai 2021, qui ont vu le succÚs dÚs le premier tour de la liste DVG menée par le maire invalidé Frédéric Marche, qui a obtenu 758 voix (58,67 % des suffrages exprimés et 23 conseillers municipaux élus), devançant les listes menées respectivement par[35] - [36] :
    - Laetitia Lefebvre-Bellegueulle (DVG, 350 voix, 27,09 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus) ;
    - Ibrahim Dem : (SE, 184 voix, 14,24 % 2 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 58,81 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1852 Ferdinand Potel
    Jacques-Isidore Quesney
    Les données manquantes sont à compléter.
    1936 Jules Cabut Rad.
    1940 1945 Marcel Juvénal
    1945 1947 Pierre Deboos Ouvrier des produits chimiques
    1947 1959 Lucien Hainneville SFIO Chef de fabrication
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 juin 1995 Alain Rhem PS Technicien
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Caudebec-lĂšs-Elbeuf (1982 → 1994)
    juin 1995 juillet 2015 Alain Ovide PS Ancien membre de l’Éducation nationale
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[37]
    DĂ©missionnaire
    juillet 2015[38] En cours
    (au 6 juin 2021)
    FrĂ©dĂ©ric Marche PS → DVG Charge de mission Ă  la Caisse d'Épargne Normandie
    Conseiller dĂ©partemental de Caudebec-lĂšs-Elbeuf (2015 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[39] - [40]
    Élection municipale de 2020 annulĂ©e par le Conseil d'État
    RĂ©Ă©lu lors de l'Ă©lection municipale partielle du 30 mai 2021.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[42].

    En 2020, la commune comptait 4 919 habitants[Note 9], en diminution de 3,74 % par rapport Ă  2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    553504533502525527510511501
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    506522566554580562550540513
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    478488473432508534638717784
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 3361 9383 1575 0895 8706 0425 7475 6555 147
    2018 2020 - - - - - - -
    4 9434 919-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    HĂ©raldique

    Armes de Cléon

    Les armes de la commune de Cléon se blasonnent ainsi :

    CoupĂ© au 1) d’azur aux trois Ă©pis de blĂ© d’or issant d’une roue dentĂ©e d’argent, au 2) de gueules Ă  l’épĂ©e d’argent garnie d’or, pointe en bas, sur un manteau Ă©ployĂ© du mĂȘme.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cléon vu par un Cléonnais

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Louviers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Cléon et Louviers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Louviers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Cléon et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Rouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 242.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 194.
    26. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, 2003, p. 117.
    27. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, vol. I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, GenÚve, Librairie Droz, , 708 p. (ISBN 9782600028837, OCLC 889395837, lire en ligne), p. 282
    28. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 60.
    29. « Cléon - Association RENAULT HISTOIRE », sur Association RENAULT HISTOIRE, (consulté le ).
    30. Chronologie sur deux jours, le 18 mai dans Le Monde
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    32. Thomas Rideau, « ClĂ©on n’a pas de budget ! Les associations vont devoir attendre pour toucher les subventions : Un fait rarissime a eu lieu lors du dernier conseil municipal de ClĂ©on, jeudi 5 mars 202, le budget de la ville a Ă©tĂ© rejetĂ© », Le Journal d'Elbeuf,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « en l’espace de quelques mois, la majoritĂ© de FrĂ©dĂ©ric Marche a explosĂ© et le budget, Ă©vĂ©nement rare, a Ă©tĂ© rejetĂ©. FrĂ©dĂ©ric Marche, se retrouvant par la mĂȘme occasion isolĂ©. Avec seulement six ou sept Ă©lus encore fidĂšles, le vote de ce budget relevait d’une Ă©preuve colossale ».
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    34. Thomas Rideau, « Le Conseil d'État a rendu son verdict : Les Ă©lections de ClĂ©on dĂ©finitivement annulĂ©es : C'est terminĂ©. Les Ă©lections municipales de ClĂ©on sont dĂ©finitivement annulĂ©es. Un nouveau scrutin doit se tenir dans un dĂ©lai maximum de trois mois », Le Journal d'Elbeuf,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    36. FrĂ©dĂ©rique Thullier, « Municipales 2021. À ClĂ©on, FrĂ©dĂ©ric Marche Ă©lu haut la main dĂšs le premier tour : Le maire sortant a fait mieux qu’en mars dernier. Il a rĂ©uni 58,67 % des suffrages sur son nom. Un score qui lui donne « une belle marge de manƓuvre pour faire avancer les dossiers » », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. « ClĂ©on : Alain Ovide, dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d’honneur : Alain Ovide a reçu les insignes de chevalier dans l’ordre national de la LĂ©gion d’honneur », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    39. Thomas Rideau, « Municipales 2020. FrĂ©dĂ©ric Marche, le maire sortant de ClĂ©on dĂ©voile son programme : Les candidats de ClĂ©on rĂ©pondent aux questions du Journal d'Elbeuf pour les Ă©lections municipales 2020 », Le Journal d'Elbeuf,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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