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Moteur Cléon-Fonte

Le moteur Cléon-Fonte, de son vrai nom « moteur Sierra », connu également sous le code « moteur C » ou « bloc C »[1] (C pour Cléon), est un moteur thermique automobile à combustion interne, essence quatre temps, avec quatre cylindres en ligne chemisés, bloc en fonte, refroidi par eau, doté d'un vilebrequin cinq paliers, avec arbre à cames latéral (avec culbuteurs et tiges de culbuteurs), commandé par une chaîne de distribution, avec une culasse en aluminium, huit soupapes en tête, développé et produit par Renault au début des années 1960 et présenté au Salon de Genève de 1962 avec la Renault Floride S et la Renault 8. Ce moteur est réputé pour sa robustesse et sa longévité.

Moteur Cléon-Fonte

Autres noms
Moteur Sierra, Moteur C, Bloc C, Type C, Moteur CF
Constructeur
Caractéristiques techniques
Refroidissement
Eau

Histoire

Source[2].

NĂ© en 1962, ce quatre cylindres aura animĂ© des gĂ©nĂ©rations de modèles, passant au fil des ans de 956 Ă  1 565 cm3, de la Floride Ă  la Twingo en passant par la Renault 11 Turbo et la Renault 5 Turbo 2.

Ce moteur animait encore la Twingo à son lancement en 1993, plus de trente ans après sa présentation à la presse spécialisée au Salon de Genève 1962. À l'époque, on loua la conception moderne du moteur Sierra, bientôt rebaptisé Cléon-Fonte du nom de l'usine Renault ultra-moderne où il fut tout d'abord fabriqué.

Les adaptations techniques ont permis la production de ce moteur en de nombreuses cylindrées, à carburateur simple et double corps, ainsi qu'à injection avec ou sans turbo. Le « Cléon-Fonte » fut accouplé à des boîtes manuelles à quatre, puis à cinq vitesses et boîtes automatiques en fonction de ses applications et du progrès de la construction automobile.

Il a ainsi équipé sous une forme ou une autre une liste de modèles au losange, soit en position arrière, centrale ou avant, soit disposé en long ou bien en travers : Floride, Caravelle, Alpine A110, R4, R5, Le Car, Super 5, R6, R7 (Siete), R8/R10, R9/R11, Alliance/Encore, R12, R15, R18, Fuego, R19, R21 (Export), Express (Rapid/Extra), Estafette, Trafic I, Twingo I, Clio I. Sans oublier la gamme Dacia à compter de 1971.

C'est Ă  partir de cette annĂ©e-lĂ  en effet que Renault Ă©tend la fabrication du moteur « C » Ă  l'usine de son partenaire roumain, Ă  PiteČ™ti. Dernièrement, ce quatre cylindres n'Ă©quipait plus que ses vĂ©hicules utilitaires dĂ©rivĂ©s de la R12 : Pick Up 1.6i, Drop Side 1.6i, Double Cab 1.6i, traction, propulsion et 4 Ă— 4. Une gamme qui poursuit sa route avec le quatre cylindres 1.9 Diesel atmosphĂ©rique.

Le lundi , Dacia a produit le tout dernier moteur « C » de l'histoire. Il s'agissait d'un 1.6 i de 68 chevaux portant le numĂ©ro de sĂ©rie 2 527 155.

L'arrêt du moteur « C », quatre mois après celui de la Berlina (ex-R12), permet à la gamme Dacia de répondre à l'évolution de la réglementation roumaine sur les émissions adoptée dans le cadre du projet d'adhésion à l'Union Européenne. Dacia continuera à fabriquer les composants du bloc « Cléon-Fonte » pour les besoins de son service après-vente, en Roumanie comme à l'international.

Au total, ce sont plus de 27 millions de blocs « Cléon-Fonte » qui ont été produits par Renault et par Dacia depuis son lancement, dont 15 millions en France[3]. Ce moteur a également été assemblé au Portugal, en Espagne, en Turquie, en Colombie et en Argentine.

En France, ce moteur terminera sa carrière en sur les Twingo, Clio et Express avec le C3G de 1 239 cm3, sur les Super 5 « Bye Bye » avec le C3J de 1 390 cm3 et par la mĂŞme occasion l'arrĂŞt de la production de la Super 5.

Un moteur mythique

Pas moins de 27 277 306 moteurs furent fabriquĂ©s en 42 ans. Un record, du moins en Europe, car certains V8 amĂ©ricains l'ont largement dĂ©passĂ©. Au-delĂ  de ce record, l’exploit du moteur Renault est d’avoir pu animer une kyrielle de voitures très diffĂ©rentes, montĂ© dans toutes les positions imaginables : Ă  l’arrière, Ă  l’avant, en porte Ă  faux ou en central, en longitudinal, ou en transversal et mĂŞme moteur avant et propulsion sur les Daf 55/Daf 66 Ă  variateur et Volvo 340 et dĂ©rivĂ©e Ă  variateur ou Ă  boite-pont.

Moteur « Sierra »

Source[4].

Tout commence Ă  la fin des annĂ©es 1950, quand le bureau d’études Renault, dirigĂ© par l’ingĂ©nieur Fernand Picard, dĂ©cide de dĂ©velopper pour la future Renault 8 un groupe plus moderne que le « moteur Billancourt » 845 cm3 de la Dauphine. L'ingĂ©nieur RenĂ© Vuaillat Ă©labore un petit quatre-cylindres entièrement nouveau de conception dont la cylindrĂ©e devait Ă©voluer de 956 cm3 Ă  1 108 cm3. CoulĂ© en fonte, coiffĂ© d’une culasse en aluminium, ce groupe se caractĂ©risait par son arbre Ă  cames placĂ© très haut dans le bloc et surtout par son vilebrequin Ă  cinq paliers. Dès les premiers essais, il montre une souplesse de bon aloi et surtout davantage de puissance que le 845 cm3 « Billancourt », dont la conception datait de 1944. Il fut baptisĂ© « Sierra », car Ă  cette Ă©poque Ă  la RĂ©gie, on n’appelait pas encore les moteurs par une lettre, mais par un nom. C’est plus tard qu’il prit le surnom de « ClĂ©on », oĂą il Ă©tait fabriquĂ©, accolĂ© Ă  la « Fonte » afin de le distinguer du moteur « ClĂ©on-Alu » de la Renault 16, puis enfin « moteur C ».

Il fit ses dĂ©buts officiels au salon de Genève 1962 dans la Renault Floride S en remplacement du 845 cm3 40 ch de la Dauphine Gordini. Le sens de rotation de ce moteur est horaire (cĂ´tĂ© distribution), tandis que le « moteur Billancourt » tourne dans le sens anti-horaire, pour obtenir le mĂŞme sens de rotation aux roues, le diffĂ©rentiel de la boĂ®te de vitesses est retournĂ©. Ce 956 cm3, qui dĂ©livrait une dizaine de chevaux supplĂ©mentaires, soit 51 ch aux normes SAE, Ă©quipa quelques mois plus tard la nouvelle berline R8. Entre-temps, en position centrale arrière, il avait fait ses grands dĂ©buts sur la piste, notamment aux 24 Heures du Mans dans le Djet RenĂ© Bonnet, Ă  l'Ă©poque Ă©curie officielle de la RĂ©gie.

C’est AmĂ©dĂ©e Gordini qui s’est chargĂ© de le prĂ©parer en le coiffant, soit d’une culasse hĂ©misphĂ©rique, soit d’une culasse Ă  deux arbres Ă  cames en tĂŞte autorisant 85-90 ch en 1 000 cm3 contre 70 pour la version 700. Jusqu’en 1963 dans le Djet RenĂ© Bonnet de compĂ©tition, il rĂ©vĂ©la quelques faiblesses affectant la rigiditĂ© du bloc, entraĂ®nant une propension certaine Ă  claquer les joints de culasse qui poussa Renault Ă  le rigidifier lĂ©gèrement.

1963 le vit apparaĂ®tre en 1 108 cm3, cylindrĂ©e mieux adaptĂ©e Ă  l’utilitaire Estafette, oĂą il fut installĂ© pour la première fois en porte-Ă -faux. Puis c’est la Renault Floride, Ă  qui l’on reprochait encore des performances trop timides, qui l’accueillit sous son capot arrière avant d’animer mi-1964 la luxueuse R8 Major. C’est en jouant sur l’alĂ©sage portĂ© Ă  70 mm que la cylindrĂ©e de 1 108 cm3 offrant une meilleure souplesse avait Ă©tĂ© obtenue, en crĂ©ant des entre-axes diffĂ©rents entre les cylindres.

Au Mans et en monoplace

Source[5].

Toujours en compĂ©tition, en 1 000 cm3 Ă  deux ACT, en plus des prototypes Bonnet et Alpine, le « ClĂ©on-Fonte » motorise leurs monoplaces de formule 2 et 3, oĂą il se rĂ©vèle peu convaincant. Il eut plus de bonheur dans la version 1 108 cm3 Ă  culasse hĂ©misphĂ©rique Ă  doubles canaux qui fut montĂ©e de sĂ©rie fin 1964 sur la sportive R8 Gordini. GavĂ© par deux gros carburateurs Solex de 40, le 1 108 cm3 dĂ©livrait 95 ch SAE autorisant 170 km/h, en dĂ©montrant un indĂ©niable caractère explosif qui lui permit d’équiper les Matra Djet et Alpine Berlinette. Le travail des prĂ©parateurs comme Ferry, AmĂ©dĂ©e Gordini et Mignotet fit grimper sa puissance Ă  100, puis 120 ch en version 1 296 cm3. La cylindrĂ©e Ă©volue Ă  1 440 cm3 et mĂŞme 1 530 cm3, pour dĂ©velopper jusqu’à 145 ch.

Ă€ la fin des annĂ©es 1960, c’est le moteur Ă  tout faire de Renault. InstallĂ© aussi bien dans les R8 et R10, berlines Ă  grande diffusion de l’époque, que dans l’Estafette, il fut Ă©galement produit Ă  Valladolid, en Espagne. Fin 1966, pour propulser la nouvelle R8 Gordini 1300, il reçut un nouveau bloc dĂ©sormais Ă  entraxes uniformes entre les cylindres avec un vilebrequin spĂ©cifique Ă  dĂ©port latĂ©ral, cubant cette fois Ă  1 255 cm3 pour 88 ch DIN.

En avant toute !

Fin 1969, Renault lançait sa R12 Ă  traction. DĂ©sormais baptisĂ© « C », le « ClĂ©on-Fonte » reprit du service en porte-Ă -faux avant, profondĂ©ment remaniĂ© pour atteindre 1 289 cm3 et 54 ch DIN et revenu Ă  un Ă©cartement uniforme entre les cylindres. MalgrĂ© ses formidables qualitĂ©s de souplesse, il n’était plus assez puissant pour motoriser les versions sportives de la R12 et de l'Alpine Berlinette. Dans cette cylindrĂ©e de 1 289 cm3, il Ă©quipa les Estafette, les R12 et le coupĂ© R15 TL en 60 Ch. Mais c’est le 956 cm3 qui revint aux affaires montĂ© en position longitudinale avant accouplĂ© Ă  une nouvelle boite, d’abord sous le capot de la R6, puis surtout dans la R5 TL [6].

C’est dorĂ©navant cette petite berline qui devait reprĂ©senter la marque au losange en course. Pour ce faire, Renault recommença, en somme, le travail de Gordini dix ans plus tĂ´t, mais avec un prix de revient bien infĂ©rieur. PoussĂ© Ă  1 397 cm3, le « ClĂ©on-Fonte », coiffĂ© d’une nouvelle culasse hĂ©misphĂ©rique, annonçait 93 ch en 1976 dans la R5 Alpine avant de monter Ă  110 dès 1981 dans la R5 Alpine Turbo.

Entre-temps, il avait Ă©quipĂ© la R4 GTL en 1 108 cm3 avant que le modèle de base qui conserva son antique « moteur Billancourt » de 845 cm3 Ă  3 paliers y vienne Ă  son tour, mais en 956 cm3, en 1986. En 1 397 cm3, coiffĂ© d’une culasse normale, proposĂ© en plusieurs puissances, il prit place sous le capot des R18, qui succĂ©dait Ă  la R12. C’est dans cette cylindrĂ©e, mais glissĂ© en position transversale avant, qu’il revit le jour en 1981 sous le capot de la R9, Ă©lue "voiture de l’annĂ©e 1982" et sa sĹ“ur la R11 en 1983, puis sous celui des Super 5 en 1984.

Les Renault 9 et Renault 11 sont des modèles charnières pour Renault car elles inaugurent une nouvelle base technique qui sera utilisée sur de nombreux modèles. En effet, leur châssis est réutilisé sur les Renault 19, Mégane I et Scénic I, et dérivé pour les Super 5, Express, Clio I, Clio II, Kangoo I et Twingo II. Les Renault 9 et Renault 11 sont les premières voitures à utiliser un moteur Renault en position transversale, ce qui donnera naissance aux boîtes de vitesses JB qui équiperont encore la Twingo II (La Renault 14 était la première Renault avec groupe motopropulseur en position transversale, mais avec un train avant dérivé de la Peugeot 104, son « moteur X » était issu de la Société Française de Mécanique commun à Peugeot et Renault, moteur également utilisé sur des modèles Peugeot, Talbot et Citroën). Les « moteurs F » apparus sur les Renault 9 et Renault 11 équiperont encore la Mégane III notamment avec le F4RT sur la Mégane III RS.

Il y avait dĂ©jĂ  20 ans que le « moteur ClĂ©on-Fonte » Ă©tait produit ! Avec son arbre Ă  cames latĂ©ral et ses 8 soupapes, il faisait dĂ©jĂ  son âge par comparaison avec ses jeunes concurrents. Mais, sans cesse amĂ©liorĂ©, il Ă©tait encore compĂ©titif. Et c’était compter sans le turbocompresseur, organe miracle gĂ©nĂ©rateur de chevaux-vapeur !

Près de 400 ch !

Fin 1980, grâce Ă  un gros turbo, il envoyait l’impressionnante puissance de 160 ch aux roues arrière de la spectaculaire R5 Turbo. MontĂ© en position centrale arrière pour la première fois, ce 1 397 cm3 Ă©tait accouplĂ© Ă  la grosse boĂ®te de la R30 TX. En rallye, la R5 Turbo engagĂ©e en groupe B vit progressivement sa puissance grimper de 200 Ă  300 ch pour culminer Ă  360 en 1 527 cm3 dans la Maxi de 1985, avant de frĂ´ler les 400 (385 exactement) en 1987 sur les versions circuit du championnat de Superproduction. Une mĂ©canique qui bĂ©nĂ©ficiait de la technologie du 1500 turbo de la F1, notamment l’injection d’eau dans l’admission[7].

Après avoir motorisé les R19 et Clio I de base, tout le monde pensait, au début des années 1990, que ce moteur, qui ne s’était pas si mal adapté aux normes antipollution et au catalyseur, vivait néanmoins ses derniers jours, avec l’arrivée du « moteur Energy ».

Sortie de route

Quand la Renault 14 est sortie en 1976, on pensait que le « moteur ClĂ©on-Fonte Â» allait disparaĂ®tre puisque celle-ci Ă©tait Ă©quipĂ©e du « moteur X Â» de la SociĂ©tĂ© Française de MĂ©canique, commun Ă  Peugeot et Renault (moteur Ă©galement utilisĂ© sur des modèles Peugeot, Talbot et CitroĂ«n). Cette « hybridation Â» avec le principal concurrent d'alors aurait Ă©tĂ© assez mal perçue par la clientèle et par le rĂ©seau d'entretien Renault de l'Ă©poque. ConsĂ©quemment, pour les Renault 9 et Renault 11 destinĂ©es Ă  remplacer la Renault 14, Renault revient vers son « moteur ClĂ©on-Fonte Â» qui Ă©tait dĂ©jĂ  considĂ©rĂ© ancien avec son arbre Ă  cames latĂ©ral, au dĂ©but des annĂ©es 1980. La Renault 9 redonne une seconde vie Ă  ce moteur, elle est la première voiture Ă  utiliser un moteur Renault en position transversale, donc le « ClĂ©on-Fonte Â» sera montĂ© pour la première fois en position transversale sous un capot, accouplĂ© Ă  la boĂ®te de vitesses JB.

On s’apprĂŞtait Ă  l’enterrer dĂ©finitivement quand la Twingo pointa son regard en 1993, marquant son retour aux affaires, cette fois rĂ©alĂ©sĂ© Ă  1 239 cm3. Les journalistes reprochèrent beaucoup Ă  la Twingo d’utiliser ce moteur. Le « moteur Energy » des R19 et Clio, de par sa conception avec sa culasse hĂ©misphĂ©rique qui place l'Ă©chappement Ă  l'avant de la culasse ne pouvait pas rentrer sous le capot de la petite Twingo. Il a laissĂ© dĂ©finitivement place fin 1996, au tout nouveau « moteur D » (type D7F) de 1 149 cm3, plus moderne. Le moteur D7F remplacera simultanĂ©ment le moteur 1.2 « ClĂ©on-Fonte » de la Twingo et le moteur 1.2 « Energy » sur la Clio. Le « ClĂ©on-Fonte » continuera Ă  ĂŞtre fabriquĂ© par Dacia jusque fin 2004, pour Ă©quiper les Berlina dĂ©rivĂ©es de R12.

Le « moteur ClĂ©on-Fonte Â» aura donc connu deux rebonds alors qu’on le croyait en bout de course, une première fois grâce Ă  la Renault 9 en 1981 et une seconde fois avec la Twingo en 1993.

Versions sportives

Renault Sport - Alpine - Gordini

Ce moteur sera monté dans la plupart des sportives Renault des années 1960, 70 et 80, préparé par Gordini, Alpine et Renault Sport:

Matra Sports

  • RenĂ©-Bonnet Djet 1, Djet 2, Djet 3 et Djet 4
  • Matra Bonnet Djet 5 et Djet 5S
  • Matra Sports Jet 5 et Jet 6

Les différentes cylindrées

Les cylindrées les plus courantes

Selon le manuel d'atelier Renault pour le « moteur C » (édition française)[8].

Types moteurs689 - C1C688 - 804 - C1EC1GC3G812810 - C1H *C3J840 - 847 - C1J -
C2J - C3J - C6J - C7J **
C7K
CylindrĂ©e956 cm31 108 cm31 237 cm31 239 cm31 255 cm31 289 cm31 390 cm31 397 cm31 430 cm3
Alésage (mm)657071,57474,57375,87676
Course (mm)727277727277777779

* En Argentine : M.1300.

** En Argentine : M.1400 ; en Roumanie (Dacia) : 102.

Les cylindrées disponibles à l'étranger et versions de compétition

[9]

Types moteursCylindréeAlésage (mm)Course (mm)Notes
813 *852 cm361,472Espagne (Fasa-Renault) R4 F4 (1972-1976)
M.10001 022 cm36577Argentine
8501 037 cm367,772Espagne (Fasa-Renault) R7
M.11001 118 cm36877Argentine
1031 185 cm37077Dacia
8421 250 cm371,977Australie (R12)
1300 S/Super1 296 cm375,772Alpine 1300S - Kit pour R8 Gordini R1135
1 341 cm371,583,5Ford BrĂ©sil
1 372 cm375,377Ford BrĂ©sil
1 419 cm376,677R11 groupe A, R5 Turbo Production
C7K A-7-001 433 cm37679R5 Turbo type 8221
1 434 cm37777Corcel Bino 1440
1 440 cm375,780Alpine & R8 Gordini 1440
1 527 cm37782R5 Maxi-Turbo
1 529 cm37880Alpine & R8 Gordini "1550"
1 555 cm37783,5Ford BrĂ©sil
1061 557 cm37783,6Dacia
C1L - C2L - C3L1 565 cm37784Espagne (Clio/R19) & Argentine
1 596 cm37688Volvo 343 OĂ«ttinger


* Le 852 cm3 (type 813) est le premier « moteur ClĂ©on-Fonte » montĂ© sur la Renault 4 en 1972 (modèle F4 fourgonnette) et seulement vendue en Espagne par Fasa-Renault. En France, le « ClĂ©on-Fonte » apparaĂ®t sur la Renault 4 pour la première fois avec le 1 108 cm3, en 1975, sur la R4 F6 (fourgonnette).

Évolution du moteur

Le « moteur ClĂ©on-Fonte » Ă©voluera pour devenir le « moteur Energy » qui fera son apparition sur la Renault 19. La base est la mĂŞme, mais il adoptera un arbre Ă  cames en tĂŞte entraĂ®nĂ© par une courroie de distribution crantĂ©e. La culasse est entièrement nouvelle. Le 1 390 cm3 « Energy » et le 1 390 cm3 « ClĂ©on-Fonte » ont la mĂŞme course et le mĂŞme alĂ©sage.

Par la suite, le « moteur Energy » évoluera pour devenir le « moteur K » qui fera son apparition sur la Mégane I. La principale modification du « moteur K » est opérée au niveau de l'usinage des cylindres, puisque ce moteur n'a plus de chemises amovibles. La culasse du « moteur Energy » est conservée sur les versions 8 soupapes essences. Le « moteur K » sera développé également en versions 16 soupapes et sera aussi décliné en version diesel (moteur K9K - 1.5 dCi).

Les autres constructeurs

Le « moteur Cléon-Fonte » Renault ne sera pas uniquement monté sur des Renault, Alpine, Matra et des Dacia, mais se retrouvera également sur des Volvo, DAF, ARO, Ford et Volkswagen au Brésil et Manic au Québec[10]

Notes et références

  1. Les codes moteurs Renault, sur planeterenault.com (consulté le 31 décembre 2012)
  2. « Moteur Cléon-Fonte: son histoire », sur https://cleon-fonte.forumactif.com
  3. « Cléon - Association RENAULT HISTOIRE », sur Association RENAULT HISTOIRE (consulté le )
  4. « Cléon-Fonte, le moteur caméléon » par Patrice Vergès - Le Moniteur Automobile, no 1356, 1er décembre 2005, page 84
  5. « Cléon-Fonte, le moteur caméléon » par Patrice Vergès - Le Moniteur Automobile, no 1356, 1er décembre 2005, page 85
  6. « Cléon-Fonte, le moteur caméléon » par Patrice Vergès - Le Moniteur Automobile, no 1356, 1er décembre 2005, page 86
  7. « Cléon-Fonte, le moteur caméléon » par Patrice Vergès - Le Moniteur Automobile, no 1356, 1er décembre 2005, page 87
  8. Manuel d'atelier « Moteur C » Renault - Édition française, 1996, référence 77 11 177 600
  9. "El Motor "Cléon-Fonte" y sus variantes, Club Renault 12 Espagne
  10. « Manic GT à Granby : une aventure de bien courte durée », sur La Voix de l’Est, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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