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La Chapelle-Gauthier (Seine-et-Marne)

La Chapelle-Gauthier est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

La Chapelle-Gauthier
La Chapelle-Gauthier (Seine-et-Marne)
Le château, siège de la mairie.
Blason de La Chapelle-Gauthier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie nangissienne
Maire
Mandat
Farid Mebarki
2020-2026
Code postal 77720
Code commune 77086
DĂ©mographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
1 428 hab. (2020 en diminution de 2,53 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 82 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 33′ 02″ nord, 2° 54′ 00″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 129 m
Superficie 17,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nangis
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Chapelle-Gauthier
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La Chapelle-Gauthier
Liens
Site web lachapellegauthier77.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La Chapelle-Gauthier est situĂ© Ă  environ 7,8 km par la route[1] - [Note 1], au sud de Mormant[Carte 1].

    Localisation de la commune de La Chapelle-Gauthier dans le département de Seine-et-Marne.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 88 mètres Ă  129 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 94 mètres d'altitude (mairie)[4]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[5].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de La Chapelle-Gauthier.
    La fontaine publique de la rue Grande.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de dix cours d'eau référencés :

    • la rivière l’Almont (ou ru d'AncĹ“ur ou ru de Courtenain), longue de 42,15 km[6], affluent de la Seine en rive droite ;
      • le ru du Goulot, 7,51 km[7], et ;
      • le ru de Bouisy, 11,66 km[8], affluents de l’Almont, y prennent leur source ;
        • le canal 01 de la Pièce des Mares, 2,39 km[9], et ;
        • le canal 01 de la Puterie[10], 1,24 km[11], et;
        • le canal 01 de la Grange du Bois[10], 0,80 km[12], qui confluent avec le ru de Bouisy ;
      • le fossĂ© 01 de la Commune de la Chapelle-Gauthier, 1,89 km[13], qui conflue avec l’Almont ;
    • le ru GuĂ©nin[10], 5,39 km[14], qui conflue avec le ru du Châtelet ;
      • le canal 02 de la Puterie[10], 0,27 km[15], qui conflue avec le ru GuĂ©nin ;
    • le ru de Chaumont, 14,74 km[16], qui conflue avec la Seine.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,42 km[17].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 713 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[19], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[20] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[23] :

    • le « Massif de Villefermoy », d'une superficie de 4 790 ha, un site oĂą entre 1976 et 1997, un minimum de 122 espèces d’oiseaux ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es sur l’ensemble du massif forestier de Villefermoy, dont 93 qui ont nichĂ© au moins une fois durant la pĂ©riode 1990-1997, ce qui reprĂ©sente environ 60 % du peuplement avien rĂ©gional[24] - [25].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Chapelle-Gauthier comprend un ZNIEFF de type 2[Note 3] - [26], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[27].

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-Gauthier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [28] - [29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31] - [32].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 100 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[33] (source : le fichier Fantoir) dont Grand Villiers, la Mauperthuis.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,4% ), forêts (16,9% ), zones agricoles hétérogènes (5,5% ), zones urbanisées (4,2 %)[34].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[35] - [36] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[37]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 602 dont 79,7 % de maisons et 20,1 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 93 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 76,6 % contre 22,9 % de locataires[38] dont, 12,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 0,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    La commune est traversée par l'Autoroute A5, d'où elle est facilement accessible depuis l'échangeur no 16 Melun / Châtillon-la-Borde, ainsi que par la LGV Sud-Est.

    Toponymie

    Le nom le plus anciennement connu est probablement Capella de Sarnai en 1147[39] - [40] ; Le bourg a ensuite été appelé Capella de Sernaio en 1173[41] ; Capella domini Galteri camerarii en 1213[42] ; La Chappelle messire Gauchier vers 1380[43] ; La Chappelle Gaultier en 1455[44] - [45] ; La Chapelle Thiboust de Berry en 1695[46] ; La Chapelle Tiboust de Bery vulgairement appelée la Chapelle Gaultier en Brie en 1728[47] ; La Chapelle Gauthier ou Thiboust de Berry en 1774[48] ; Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de La Chapelle-en-Brie[49].

    Du nom d'un des seigneur du lieu, Gauthier de Villebéon, chambrier du roi.

    Histoire

    Au Moyen Âge, La Chapelle-Gauthier est le siège d'une seigneurie.

    Le village donna son nom à Étienne de la Chapelle puis passa dans les mains de son frère Gauthier de Villebéon, soit en 1161 lorsqu'Étienne devint évêque de Meaux, soit en 1174 lors du décès de ce dernier. Les moines de l'Abbaye de Barbeau, installés sur la Seine au sud-ouest de son domaine, cherchèrent querelle à Gauthier de Villebéon pour des questions de chasse et de limites dans les bois de Villefermoy. La terre passa ensuite à son fils Gauthier de Nemours dit Gautier le Jeune, qui en fit sa terre de prédilection et n'eut pas à affronter les moines comme son père avait dû le faire : il fit construire une église dont il subsistait encore des restes au XIXe siècle, et la dota de riches redevances sur ses propriétés. Le village prit son nom.

    Par voie de succession le domaine, quelque peu délaissé après Gauthier de Nemours, arriva vers 1250 dans les mains de sa petite-fille Isabelle de Villebéon, femme de Mathieu de Montmirail. Elle décéda veuve et sans postérité en 1265, et légua la Chapelle-Gauthier à sa nièce, une autre Isabelle de Villebéon, avec qui elle est souvent confondue. Cette nièce se maria avec Robert Ier de Beu dit Robert de Dreux, arrière-petit-fils de Louis VI et lui apporta La Chapelle-Gautier[50].

    À la fin du XIVe siècle, cette seigneurie est aux mains de Jean Jouvenel des Ursins, seigneur de Traînel et de La Chapelle-Gaultier[51]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La Chapelle-Gauthier se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[49], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[52].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

    La commune faisait partie depuis 1817 du canton de Mormant[49]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Grandpuits-Bailly-Carrois intègre le canton de Nangis.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur, créée fin 2005. Celle-ci disparait le et la commune intègre le la communauté de communes de la Brie nangissienne.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[53]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1841 J.L. Dulocq
    Les données manquantes sont à compléter.
    1978 mars 2008 André Luczak
    mars 2008 décembre 2010 Didier Moreau
    3 février 2011 mai 2020 Florent Girardin[54] Consultant formateur
    Vice-président de la CC de l'Yerres à l'Ancœur ( ? → 2016)
    mai 2020[55] En cours
    (au 28 juillet 2020)
    Farid Mebarki[56] Brigadier chef de police
    Vice-président de la CC de la Brie Nangissienne (2020 → ).

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [57] - [58].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de La Chapelle-Gauthier gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[59].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[60]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[59] - [61].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie[59] - [62].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].

    En 2020, la commune comptait 1 428 habitants[Note 9], en diminution de 2,53 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    750790797878943841897902805
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    766767839774774725719727734
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    710732660650625579572569511
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4845185435699271 2691 3411 3741 437
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 4651 4411 428------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 528, reprĂ©sentant 1 387 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 23 850 euros[66].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 126, occupant 720 actifs rĂ©sidants (dont 9,1 % dans la commune de rĂ©sidence et 90,9 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72 % contre un taux de chômage de 5,2 %. Les 22,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,5 % de retraités ou préretraités et 6,3 % pour les autres inactifs[67].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 76 dont 7 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 18 dans la construction, 14 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 2 dans les activités immobilières, 10 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 12 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 12 étaient relatifs aux autres activités de services[68].

    En 2020, 11 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 10 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[69].

    Agriculture

    La Chapelle-Gauthier est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[70].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[71]. Cette tendance n'est pas confirmĂ©e au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 4 en 1988 Ă  6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 123 ha en 1988 Ă  160 ha en 2010[70]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Chapelle-Gauthier, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à La Chapelle-Gauthier entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[70] - [Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 4 6 6
    Travail (UTA) 7 8 6
    Surface agricole utilisée (ha) 490 678 959
    Cultures[72]
    Terres labourables (ha) 469 662 951
    Céréales (ha) 353 448 614
    dont blé tendre (ha) 222 314 399
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 115 102 98
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) s s 140
    Élevage[70]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 11 25 12

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Martin-et-Sainte-Catherine (XIIIe siècle).
    Le château (XII-XVIIe siècle).

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin-et-Sainte-Catherine, du XIIIe siècle. L'Ă©glise fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1931[73].
    • Jardin d'agrĂ©ment dit parc du château avec son plan d'eau traversĂ© par l'AncĹ“ur[74].
    • Château de La Chapelle-Gauthier, datant du XIIe siècle. Il abrite les services de la mairie et la bibliothèque municipale.
      Le site acquis en 1400 est décrit dans l'acte comme : « Le chasteau et maison seigneuriale ancien fort et bien logeable avec donjon ferme de murailles pont-levis, fossez et quatre tours aux quatre angles dont y en a une tombée »[75]. Le château appartint au XIVe siècle à Jean Juvénal des Ursins, prévôt des marchands de Paris. Il fut reconstruit après 1616 par le prince de Condé.
      Le château ; douves ; pont ; clôture ; toiture ; décor intérieur ; grille ; mur de soutènement font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1990[76]. Sa rénovation bénéficie d'un financement du loto du patrimoine en 2018[77].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, devise et logotype

    Blason de la commune ornant le portail en fer forgé du château

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
    Parti de sinople et d’argent à la croix ancrée alésée de l’un en l’autre, au chef d’azur semé de fleurs de lys d’or.

    La devise de la commune est « Labor omnia vincit improbus » , ce qui signifie Le travail vient à bout de tout s'il est acharné[78].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « a Chapelle-Gauthier », p. 1047–1049

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Localisation de La Chapelle-Gauthier » sur Géoportail (consulté le 6 mars 2020)..
    2. « La Chapelle-Gauthier - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. fr.distance.to, consulté le 23 octobre 2021
    2. « Communes limitrophes de La Chapelle-Gauthier » sur Géoportail..
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