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Justine Triet

Justine Triet, née le à Fécamp (Seine-Maritime), est une réalisatrice, scénariste et actrice française.

Justine Triet
Description de cette image, également commentée ci-après
Naissance
FĂ©camp, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession RĂ©alisatrice
Scénariste
Actrice
Films notables Victoria
Sibyl
Anatomie d'une chute

Après avoir réalisé plusieurs documentaires, un court métrage (Vilaine Fille, mauvais garçon) primé à la Berlinale 2012 et des longs métrages remarqués au festival de Cannes durant les années 2010, son premier succès en salles Victoria, est nommé cinq fois aux Césars 2017.

Elle obtient la Palme d'or au Festival de Cannes 2023 avec son film Anatomie d'une chute.

Biographie

Enfance et formation

Née le 17 juillet 1978 à Fécamp, en Seine-Maritime, Justine Triet grandit par la suite à Paris. Son père est souvent absent et sa mère travaille et élève trois enfants, dont deux qui ne sont pas les siens[1] - [2].

Justine Triet est diplômée de l'école des Beaux-Arts de Paris où elle avait passé le concours d'entrée avec la volonté de devenir par la suite artiste peintre. Après deux ans d’études dans cette école, elle décide de se consacrer plutôt à la vidéo et au montage[2]. Ce n'est que plus tard qu'elle se dirige vers le cinéma.

Influence

Elle revendique l'influence de John Cassavetes et de son film Opening Night mais aussi de James L. Brooks et son Tendres Passions (1983), drame aux cinq Oscars, dont celui du meilleur film, avec Shirley MacLaine et Jack Nicholson[3].

Près de quinze ans après ses débuts, elle reconnaît lors de sa Palme d'or de 2023 qu'à cette époque il était « encore possible de se tromper et de recommencer »[4].

Carrière

Documentaires

Après ses études, elle opère dans un premier temps une série de documentaires au cours de ses quatre premières années, avec en 2007, Sur place puis en 2008, Solférino et en 2010, Des ombres dans la maison.

Le premier de ces trois documentaires, Sur place, est en grande partie filmé pendant le mouvement social contre le projet de contrat première embauche (CPE) qui se déroule au début de l'année 2006, puis complété par un montage qui prend du recul pour réfléchir à une théâtralisation du réel et ouvrir la porte à une interrogation sur la place de l'individu dans le groupe[2].

Le documentaire suivant, Solferino, est tourné aussi pendant une période de forte actualité, au siège du Parti socialiste à Paris, rue de Solferino, au cours des deux soirées électorales de l'élection présidentielle de 2007, qui oppose principalement Ségolène Royal à Nicolas Sarkozy, pour analyser le déroulement d’une telle journée et collecter des anecdotes sur les à-côtés turbulents[5]. Elle reviendra sur les lieux cinq ans après pour tourner son premier long métrage.

Des ombres dans la maison est tourné lui au Brésil, en banlieue de São Paulo, dans un centre social géré par l'Église évangéliste brésilienne, avec un personnage principal dont la mère a des problèmes d'alcoolisme[6]. C'est sa première collaboration avec Emmanuel Chaumet, qui produira son premier long métrage La Bataille de Solférino mais aussi des films d'Antonin Peretjatko, Sophie Letourneur et Benoît Forgeard.

Court métrage primé à la Berlinale 2012

Lors de la Berlinale 2012, 62e édition du festival du film de Berlin, elle reçoit le prix EFA du meilleur film européen par le jury présidé par le britannique Mike Leigh pour son court métrage intitulé Vilaine Fille, mauvais garçon, qui raconte la rencontre puis le duo [7] d'un peintre fauché et d'une comédienne, confrontés à des rebondissements de leur situation[8] - [9], avec dans sa distribution Thomas Lévy-Lasne, Laetitia Dosch et Serge Riaboukine. Ce court métrage obtient aussi le Grand Prix la même année au Festival Premiers Plans d'Angers 2012 et au Festival du film de Belfort - Entrevues[10] - [11] - [12].

Premier long métrage

Son premier long métrage, La Bataille de Solférino est remarqué par la critique mais ne perce pas encore. L'intrigue se déroule le , le jour du second tour de l'élection présidentielle française, avec pour héroïne une journaliste travaillant au service de la chaîne d'information en continu I-Télé[13], qui couvre l'évènement rue de Solférino, devant le siège du Parti socialiste, qui vient de gagner l'élection. Il a été tourné principalement sur les lieux et « montre à quel point un rassemblement peut être oppressant et même violent, surtout quand l’individu noyé dans la masse est en plein drame personnel »[13].

La vie privée de l'héroïne est placée au dessus de l'intrigue politique, le père de ses deux filles s'invitant par surprise chez elle dans la journée pour les visiter alors qu'elle l'a quitté pour refaire sa vie. Le compagnon de la réalisatrice dans la vie, lui-même réalisateur connu par ailleurs, a un petit rôle dans le film, celui d'un homme appelé à la rescousse par le père pour tenter de rester dans l'appartement.

La diffusion en salles reste modeste avec seulement 30 951 entrĂ©es[14].

Avec Antonin Peretjatko, Guillaume Brac, Sébastien Betbeder, Djinn Carrenard ou encore Vincent Macaigne, elle fait partie d'une génération de jeunes cinéastes français mise en avant par les Cahiers du cinéma en et révélée au festival de Cannes de la même année[15] - [16], car elle y présente pour la première fois dans la programmation de l'Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID).

Premier succès en salles en 2016

Victoria est son premier succès en salles, avec 700 000 entrées au cours de l'année 2016[17].

L'héroïne est une jeune avocate amenée à défendre un ami soupçonné d'avoir blessée d'un coup de couteau sa compagne, puis à embaucher un ancien dealer sorti d’affaire comme « homme au pair » pour garder ses deux petites filles en raison du surcroît d'activité professionnelle, tout en découvrant que son ex a publié sur Internet un récit inspiré de leur histoire en l'accablant de tous les maux. Ce film fait l'ouverture de la 55e Semaine de la critique en 2016.

L'année suivante, ce film est nommé cinq fois aux Césars 2017[2] avec notamment le César du meilleur film et en particulier les nominations de Meilleur acteur dans un second rôle pour Vincent Lacoste dans le rôle de Sam et Melvil Poupaud pour le rôle de Vincent.

C'est au cours du tournage que se créé le lien entre Virginie Efira et Justine Triet.

Première sélection en compétition à Cannes en 2019

Au cours du festival de Cannes 2019, elle est sélectionnée en compétition avec Sibyl[18], film dont elle a coécrit le scénario avec son compagnon et père de ses deux enfants, l'acteur et réalisateur français Arthur Harari. L'actrice allemande Sandra Hüller, qui sera à nouveau à l'affiche dans le film suivant, joue le rôle de Mikaela « Mika » Sanders, une réalisatrice.

Sibyl raconte l'histoire d'une psychothérapeute qui revient à sa première passion, l'écriture, avec une source d'inspiration bien trop tentante : sa nouvelle patiente, une actrice troublée en devenir. L'héroïne s’impliquant de plus en plus dans la vie tumultueuse de cette patiente, elle ravive, à cette occasion, ses propres souvenirs difficiles, la mettant en difficulté, tandis que sa sœur qui lui fait des reproches contribue encore au poids qui pèse sur elle, selon la revue Le Rayon vert[19].

Le film est une « révélation du Festival de Cannes » et salué pour « montrer enfin les femmes dans toute leur complexité »[20] via « le portrait d'une femme complexe et multidimensionnelle », qui est « à la fois sûre d'elle et pas du tout »[20]. Il confirme un axe principal de travail de la cinéaste: « les héroïnes de Justine Triet semblent toujours porter le monde à bout de bras »[20], caractéristique observées dans chacun de ses trois premiers films[20] et qui sera notée aussi par la critique pour le quatrième mais à un moindre degré.

C'est le premier film de Justine Triet tourné en paysage naturel, dans l'île volcanique italienne de Stromboli, avec pour "idée" de "se servir de ce décor pour faire exploser tout le film" et aussi un clin d’œil au film italien de Roberto Rossellini sorti en 1950, considéré comme un classique du néoréalisme italien.

Palme d'or 2023

En 2023, Justine Triet est la troisième femme et la deuxième française de l'histoire du festival de Cannes à recevoir la Palme d'or, après en 1993 la néo-zélandaise Jane Campion pour La Leçon de piano et en 2021 la française Julia Ducournau pour Titane[21]. Cette dernière, quadragénaire aussi, fait comme Justine Triet partie de la quinzaine de réalisatrices animant le collectif 50/50, fondé en février 2018 à l’initiative de l'association féministe Le Deuxième regard, qui promeut l'égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel[22] par le recours à des études chiffrées sur les inégalités salariales ou la proportion de femmes par métiers de la production cinématographique.

Anatomie d'une chute est une « dissection chirurgicale d’une relation de couple », via le récit du procès d'une écrivaine accusée d'avoir tué son mari, tombé de la fenêtre du grenier d'un chalet dans un village de la vallée de la Maurienne, en Savoie. Coécrit avec Arthur Harari[23], il est interprété par l'allemande Sandra Hüller pour le rôle principal de la veuve mise en accusation, avec également Swann Arlaud, Antoine Reinartz et Samuel Theis dans la distribution.

La cinéaste reconnaît être « devenue incollable sur le juge des libertés, grâce à la complicité d’un ami avocat et cinéphile »[24] quand la trame de ce film de procès[24] inspiré de faits divers est dévoilée en janvier dans une enquête du Monde[25]. Le journal note « une atmosphère à double fond, vénéneuse »[24] lors de la première projection le 19 mai à Cannes et plusieurs villes. Juste après, il arrive en tête du panel de critiques compilé par la revue Screen International, ex-aequo avec May December de Todd Haynes[26].

Le règlement du festival empêchant le jury d'attribuer plus d’un prix à une même production, Sandra Hüller n'a pas obtenu celui d'interprétation féminine, auquel s'était préparée la critique du film[4].

Lors de la traditionnelle prise de parole des remerciements, Justine Triet dédie sa Palme d'or aux « jeunes réalisatrices et réalisateurs », appelant à leur « donner une place dans ce monde »[27], par un soutien public selon elle indispensable mais qui doit être mieux défendu[28]. Elle apporte son soutien au mouvement social contre la réforme des retraites en France de 2023, l'estimant « nié et réprimé de façon choquante »[29] mais sans entrer dans le contenu de la réforme[28].

Reconnaissance

La Palme d'or de Justine Triet est saluée dans la presse internationale comme la troisième pour une femme, en 79 ans de festival de Cannes, où les questions de parité au cinéma sont sur le devant de la scène depuis les enquêtes accusant le producteur californien Harvey Weinstein d'agressions sexuelles en 2017-2018. En l'annonçant, le quotidien américain Los Angeles Times[30] souligne que les réalisatrices sont en proportion plus nombreuses en France que dans de nombreux autres pays, y compris les États-Unis[30]. Le magazine Variety note qu'elles portaient pour la première fois le tiers des films en compétition.

Alors qu'il avait « promptement félicité Julia Ducournau en 2021 »[31], le président de la République Emmanuel Macron suscite « comme un malaise » pour n'avoir pas, plusieurs jours après sa Palme d’or, félicité Justine Triet[32] - [33] - [34], qui a pourtant reçu le soutien de la Société des réalisatrices et réalisateurs de films et les félicitations de la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs. Maxime Saada, PDG du groupe Canal+, a relayé ses inquiétudes, au sujet des plateformes de vidéos en ligne qui monopolisent « attention et discours » de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, alors qu'elles « consacrent la quasi-totalité de leurs 20 % d’obligations au financement de séries télévisées et non de films »[31], comme la ministre de la Culture leur en « a donné la possibilité », selon lui[31] et ouvrant ainsi « la boîte de Pandore », selon une enquête de Médiapart[35], alors qu'« aucune n'a souhaité signer un accord avec les organisations du cinéma français, à l’exception notable de Netflix »[31]. Questionnée sur le plateau de l'émission Quotidien, présentée par Yann Barthès sur TMC, Rima Abdul Malak répond qu'elle n'en a pas parlé avec Emmanuel Macron. Face à ce silence des députés LFI comme Sarah Legrain dénoncent un manque de reconnaissance suite au discours politique de la réalisatrice.

Polémique

Au moment où elle remercie pour sa Palme d'or, Justine Triet la dédie aux jeunes réalisateurs et ajoute quelques phrases[36] - [37] de défense du mécanisme conçu en 1946 pour les encourager, puis renforcé dans les années 1980[38] - [39] - [40] - [41], en s'inquiétant de la « marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend »[42], qu'elle juge être « en train de casser cette exception culturelle française[39] - [43] […] sans laquelle je ne serais pas là aujourd'hui devant vous[43] », allusion au rapport Calvez-Magne[44] et à la politique de Dominique Boutonnat[45] - [46] - [47].

Dans la même soirée, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak twitte qu'elle est « estomaquée »[43] car, selon elle, seules des aides publiques ont permis au film de voir le jour. Le lendemain matin, la ministre dénonce à nouveau un discours « ingrat et injuste »[48], selon elle au « fond idéologique d'extrême gauche ». Ministres et députés la soutiennent[49].

Le compte Instagram de Justine Triet subit « des dizaines de commentaires Ă  la violence dĂ©filtrĂ©e »[50] après des Ă©ditoriaux aux attaques personnelles parfois virulentes[51] - [52], elles-mĂŞmes dĂ©noncĂ©es[50] par plusieurs critiques de cinĂ©ma qui prennent sa dĂ©fense[53] - [28] ou rappellent le « principe de rĂ©serve » ou discrĂ©tion des ministres lors des rĂ©compenses aux artistes[50]. Ses propos sont aussi soutenus par la SociĂ©tĂ© des rĂ©alisatrices et rĂ©alisateurs de films[31], l'ex-ministre de la Culture AurĂ©lie Filipetti[54], des Ă©lus du RN et tous les partis de gauche[55] - [39] qui dĂ©noncent un chantage aux aides[41] en mode « prends le fric et tais-toi  »[36]. « La main qui nourrit les artistes n’est pas la vĂ´tre. C’est celle de la communautĂ© nationale », rĂ©pond Ă  la ministre Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018[36]. Pierre Lescure ex-prĂ©sident du festival (2014-2022) rappelle les commissions indĂ©pendantes accordant les aides[39] ou les discours très militants, en cĂ©rĂ©monie de clĂ´ture, de Bertrand Tavernier en 1997 ou Ken Loach en 2016[56]. Des Oscars d’Hollywood au festival de Berlin, les « discours des laurĂ©ats sont souvent politiques », observe la presse[57] en rappelant que sur un budget total de 6,2 millions[58], la rĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes, théâtre du tournage, a investi 250 000 €[59] contre 500 000 € pour l'avance sur recettes du CNC, lui-mĂŞme financĂ© par les contributions obligatoires des tĂ©lĂ©visions et non les impĂ´ts[39] - [31] - [56].

Filmographie

Courts-métrages

Documentaires

  • 2008 : SolfĂ©rino
  • 2010 : Des ombres dans la maison

Longs-métrages

Actrice

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

SĂ©lections

Notes et références

  1. Fiche Vodkaster
  2. « Justine Triet, la cinéaste qui ausculte les femmes, sacrée à Cannes », sur L'Union avec l'AFP, (consulté le )
  3. « Festival de Cannes 2019 : dans le labo « ultraféministe » de Justine Triet », sur Le Monde,
  4. Article du journaliste à La Presse de Montréal, Marc-André Lussier
  5. "La Bataille de Solférino » de Justine Triet" par Quentin Grosset le 17 septembre 2013 dans Trois couleurs
  6. Fiche cinémathèque
  7. "Justine Triet, la Palme d’or 2023, avait été primée au festival Premiers Plans d’Angers 2012", artice dans Le Courrier de l'Ouest publié le 28/05/2023 à 17h30
  8. Sens Critique
  9. Palmarès sur le site du festival
  10. France Culture 17 décembre 2012
  11. Palmarès sur le site du festival
  12. Elodie Emery, « Cinéma: une bataille de Solférino rondement menée », sur marianne.net, (consulté le )
  13. JP-Boxoffice.com ; page du film La Bataille de Solférino, consulté le 7 juin 2019.
  14. Michael Ghennam et Nicolas Marcadé, « Rencontre avec Antonin Peretjatko pour La Fille du 14 juillet », sur fichesducinema.com,
  15. Dossier : "Jeunes cinéastes français, on n'est pas morts" dans les Cahiers du cinéma no 688, avril 2013, lire en ligne
  16. AFP, 28 mai 2023
  17. Valentin Pérez. Justine Triet, anatomie d'une bande. M, le magazine du Monde, n°608, 13 mai 2023, pp. 65-71.
  18. Revue Le Rayon vert
  19. «Sibyl», un film qui montre enfin les femmes dans toute leur complexité par Anaïs Bordages, Slate— 26 mai 2019
  20. Clarisse Fabre et Jacques Mandelbaum, « Cannes 2023 : en remportant la palme d'or pour « Anatomie d’une chute », Justine Triet devient la troisième réalisatrice sacrée dans l’histoire du Festival », sur Le Monde, (consulté le )
  21. « 300 personnalités du cinéma lancent le collectif "5050 pour 2020" pour l'égalité dans le cinéma », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  22. « Virginie Efira et Justine Triet, filles en paire », sur Libération,
  23. Le Monde
  24. Le Monde [lemonde.fr/culture/article/2021/02/02/justine-triet-cineaste-ecrire-a-deux-c-est-un-jeu]
  25. DĂ©pĂŞche de l'Agence France-Presse, le 22 mai 2023 sur Radio-Canada.
  26. « Justine Triet Palme d'or pour "Anatomie d'une chute" (discours complet) - Cérémonie du Palmarès » (consulté le )
  27. « Pourquoi ce qu’a dit Justine Triet à Cannes est légitime », par Jean-Michel Frodon, membre du comité éditorial de la revue américaine Cineaste, le 29 mai 2023.
  28. Luc Chessel, Élisabeth Franck-Dumas, Marie Klock, Olivier Lamm, Sandra Onana et Didier Péron, « Cannes 2023 : «Anatomie d’une chute» de Justine Triet remporte la palme d'or », sur Libération,
  29. « Cannes Palme d'Or for 2023 goes to "Anatomy of a Fall" » par Justin Chang, le 27 mai 2023 dans le Los Angeles Times.
  30. "Discours de Justine Triet Ă  Cannes : le PDG de Canal+ recadre la ministre de la Culture" par Didier PĂ©ron, le 31 mai 2023
  31. Radio France
  32. Ouest-France
  33. Libre belgique
  34. Si, si, le cinéma français fait bien face à une offensive néolibérale" par Mathias Thépot le 31 mai 2023, enquête de Médiapart
  35. « Cannes. La Macronie ne décolère toujours pas contre Justine Triet » le 30 mai 2023 dans L'Humanité, par Emilio Meslet.
  36. La séquence a duré moins d'une minute, rappelle L'Humanité.
  37. « Des propos qui ont fait l'effet d'une bombe et relancé le débat sur le financement du cinéma tricolore » souligne un article dans Le Parisien du 29 mai 2023.
  38. « Le cinéma français est-il "biberonné aux aides publiques", comme le disent les critiques de Justine Triet ? » par Olivier Bénis, synthèse/analyse de fond sur France Inter le dimanche 28 mai 2023.
  39. AFP le 28 mai 2023 : voir sur charentelibre.fr.
  40. « Justine Triet applaudie par la gauche », le 29 mai 2923, AFP dans Le Monde
  41. Article de l'envoyée spéciale à Cannes de 20 Minutes, Caroline Vié le .
  42. « Festival de : le récit complet de la soirée, du tapis rouge à la palme d'or » le 28 mai 2023 dans Le Figaro.
  43. Le rapport rendu en 2019 par Céline Calvez et Marie-Ange Magne, préconisait que les aides du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) aillent en priorité aux films les « mieux vus et mieux vendus à l’international pour consolider notre soft power »
  44. critiqué par la Société des réalisatrices et réalisateurs de films pour sa politique de redistribution des aides en faveur de films déjà soutenus par le marché, sur des critères de rentabilité
  45. . En conférence de presse, elle a attiré l'attention sur une "tendance qui va vers la rentabilité" des aides publiques, vers les "plus gros films" au détriment du cinéma de création indépendant
  46. L'exception culturelle "est née sur l'idée de non-rentabilité du cinéma. Ca nous est envié dans le monde entier", a-t-elle insisté
  47. « "Ingrat et injuste" : Rima Abdul-Malak persiste dans sa critique du discours de Justine Triet à Cannes » par Clément Boutin sur BFM le .
  48. Lle ministre de l’industrie Roland Lescure dénonce une « anatomie de l’ingratitude»
  49. « Justine Triet face à la hargne », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  50. « Justine Triet, quand l'aveuglement politique devient embarrassant » par Laurent Sagalovitsch dans Slate le 29 mai 2023.
  51. Eric Chol, directeur de la rédaction, « Festival de Cannes : Justine Triet ou la Palme d’or de la bêtise », sur L'Express, (consulté le ).
  52. « Je ne vois pas en quoi la ministre peut être "estomaquée de ce dont on parle depuis des années" a régi le réalisateur Robin Campillo », tweet d'un passage télévision.
  53. « Aurélie Filippetti : Justine Triet "est complètement dans son rôle, comme n'importe quel citoyen" », sur bfmtv.com (consulté le ).
  54. « Les propos de Justine Triet sur le rôle de l’Etat dans le secteur du cinéma divisent », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Huffington Post
  56. France Inter
  57. Article CNEWS le .
  58. Article par Jean-Christophe Adde, France 3.

Liens externes

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