Guillaume Brac
Guillaume Brac est un réalisateur et producteur de cinéma français né en 1977 à Paris.
Naissance |
Paris |
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Nationalité | Française |
Profession | RĂ©alisateur, producteur |
Films notables |
Un monde sans femmes Tonnerre |
Biographie
Son père a fait l'ENA, sa mère est professeur de français. Guillaume Brac étudie d'abord à HEC. À cette époque il est président du ciné-club de l'école et fait des stages dans le milieu du cinéma, en production[1]. Il s'inscrit au concours de La Fémis sans le dire à ses parents, puis entre dans l'institution (section production) en 2005. En sortant de l'école il écrit un long-métrage qui n'aboutira pas.
Il est ensuite quelques années assistant-réalisateur pour Arnaud des Pallières et Emmanuel Mouret, avant de fonder la société de production Années Zéro avec Stéphane Demoustier et Benoît Martin[2]. Il réalise alors successivement Le naufragé (court-métrage) et Un monde sans femmes (moyen-métrage). Ce dernier est diffusé en salles au début de l'année 2012, et totalise 24 000 entrées[3].
Le premier long métrage de Guillaume Brac, Tonnerre (2013), a été sélectionné au festival du film de Locarno.
Avec Antonin Peretjatko et Justine Triet, il fait partie d'une génération de jeunes cinéastes français mise en avant par les Cahiers du cinéma en et révélée au festival de Cannes de la même année[4] - [5].
Dans ses sources d'influence, Guillaume Brac cite notamment Elia Kazan, Dino Risi, Gérard Blain, Jacques Rozier (en particulier Du côté d'Orouët), Maurice Pialat, Emmanuel Bove, John Cheever[6].
Vie privée
Il est en couple avec la réalisatrice Laura Laperrousaz avec laquelle il a une petite fille, Irina[7], née en 2019.
Prises de position
Il co-signe en , parmi 1 400 personnalités du monde de la culture, la tribune « Nous ne sommes pas dupes ! », publiée dans le journal Libération, pour soutenir le mouvement des Gilets jaunes et affirmant que « Les gilets jaunes, c'est nous »[8].
Filmographie
- 2004 : Regarde-moi (le joli corps) (court métrage d'école)
- 2005 : Le Funambule (court métrage)
- 2009 : Le Naufragé (court métrage)
- 2011 : Un monde sans femmes (moyen métrage)
- 2014 : Tonnerre (long métrage)
- 2016 : Le Repos des braves (court métrage documentaire)
- 2017 : Contes de juillet (long métrage composé des courts métrages L'Amie du dimanche et Hanne et la fête nationale)
- 2018 : L'Île au trésor (long métrage documentaire)
- 2020 : À l'abordage (long métrage)
Distinctions
- 2011 : Festival international du film Entrevues de Belfort : Prix du Public pour Un monde sans femmes
- 2012 : Nomination au César du meilleur court métrage pour Un monde sans femmes
- 2012 : Lutin du meilleur film pour Un monde sans femmes
- 2012 : Prix du Syndicat Français de la Critique de Cinéma du meilleur court-métrage pour Un monde sans femmes
- 2013 : Lune d'or au Festival international du film indépendant de Bordeaux pour Tonnerre[9]
- 2013 : Orchidée d'or au Festival du film de La Réunion[10]
- 2018 : Prix Jean-Vigo du court métrage pour L'Amie du dimanche
Notes et références
- Jérémie Couston, « Guillaume Brac :« Ce qui me plaît le plus dans le cinéma, c'est l'accident » », Télérama,‎ (lire en ligne)
- « Rencontre avec Guillaume Brac », sur Le Blog du cinéma,
- « Un monde sans femmes », sur Base Lumière (consulté le )
- Michael Ghennam et Nicolas Marcadé, « Rencontre avec Antonin Peretjatko pour La Fille du 14 juillet », fichesducinema.com,‎ (lire en ligne)
- Dossier : "Jeunes cinéastes français, on n'est pas morts" dans les Cahiers du cinéma no 688, avril 2013, lire en ligne
- Aureliano Tonet, « Guillaume Brac, athlète et poète du jeune cinéma français », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Jérémie Couston, « Guillaume Brac le conquérant », Télérama, no 3723,‎ , p. 71–73 (lire en ligne )
- Des personnalités du monde de la culture, « Gilets jaunes : nous ne sommes pas dupes  ! », Libération, (consulté le )
- Laura Pertuy, « FIFIB 2013 : Au diable la frontière », Revue Zinzolin,‎ (lire en ligne)
- « Festival du film : Tonnerre remporte l'Orchidée d'Or », L'Info,‎ (lire en ligne)