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Hostens

Hostens (prononcĂ© [ɔstɛ̃s]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Gironde, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Hostens
Hostens
La mairie (août 2015).
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Gironde
Maire
Mandat
Jean-Louis Dartiailh
2020-2026
Code postal 33125
Code commune 33202
DĂ©mographie
Gentilé Hostensois
Population
municipale
1 482 hab. (2020 en augmentation de 10,43 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 26 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 29â€Č 39″ nord, 0° 38â€Č 17″ ouest
Altitude Min. 49 m
Max. 100 m
Superficie 57,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton des Landes des Graves
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.hostens.fr

    GĂ©ographie

    La commune est situĂ©e dans les Landes de Gascogne, dans la Haute-Lande-Girondine, Ă  l'extrĂȘme ouest du l'arrondissement de Langon et en limite du dĂ©partement des Landes. On y trouve une base de loisirs dĂ©partementale oĂč plusieurs activitĂ©s sont proposĂ©es autour des cinq lacs.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes en sont Saint-Magne au nord, Louchats Ă  l'est, Le Tuzan au sud-est, Mano (Landes) au sud, et Belin-BĂ©liet Ă  l'ouest.

    Communes limitrophes de Hostens[1]
    Saint-Magne
    Belin-BĂ©liet Hostens Louchats
    Mano
    (Landes)
    Le Tuzan

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 026 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belin-BĂ©liet », sur la commune de Belin-BĂ©liet, mise en service en 1993[8] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 931,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă  39 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  14,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Hostens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (86,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (86,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (36,5 %), eaux continentales[Note 7] (4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,3 %), zones urbanisĂ©es (2,4 %), terres arables (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,1 %), prairies (0,5 %), zones humides intĂ©rieures (0,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siÚcle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Hostens est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[23] - [21].

    Hostens est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt[24]. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[25] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Hostens.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 85,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 708 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 698 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Toponymie

    Le toponyme est attesté sous les formes médiévales Austen en 1228, Austens en 1273, Osten en 1289, Austens, Aust[ensis] en 1333, Osten, Austen au XIVe siÚcle[29].

    D'un point de vue phonétique, les initiales en O- sont systématiquement traitées en Au- dans les parlers occitans dont le gascon. Le H- initial et le -s final ne sont pas étymologiques. Il est prononcée « Austen » en gascon, mais écrit Ostens.

    L'étymologie de Hostens ne fait pas l'unanimité chez les toponymistes :

    • Albert Dauzat envisage une formation germanique basĂ©e sur un le nom de femme Osta, de Aust- et le suffixe locatif -ing[30]. Ce suffixe latinisĂ© en -ingos, explique des terminaisons -ens, -ans, -eins, un peu partout en France. Cependant, la forme primitive Austen de 1228 semble montrer (ainsi que certaines formes postĂ©rieures) que le -s est en rĂ©alitĂ© postiche.
    • Ernest NĂšgre propose le nom de personne germanique Austindus[29], pris absolument, selon un mode de formation des toponymes commun dans le sud de la France. Bien qu'il n'y ait pas de trace d'un [d] dans les formes anciennes, la chute de celui-ci en cette position est un phĂ©nomĂšne rĂ©gulier. Enfin cet anthroponyme prĂ©sente l'avantage d'ĂȘtre attestĂ© dans la rĂ©gion et connu notamment grĂące Ă  Austinde d'Auch, archevĂȘque d'Auch au milieu du XIe siĂšcle et Ă©galement appelĂ© saint Ostent (Austindus en latin). Ce nom de personne est vraisemblablement une altĂ©ration ancienne par mĂ©tathĂšse du nom wisigothique Autsindus, portĂ© Ă©galement par un clerc, Ă  savoir Autsinde de Limoges (VIIe siĂšcle).
    • BĂ©nĂ©dicte Boyrie-FĂ©niĂ© suggĂšre l'idĂ©e d’un nom de domaine basĂ© sur le cognomen latin Augustus + suffixe aquitain -ain / -en[31]. La principale objection Ă  cette thĂ©orie est l'absence de trace d'un [g] sous quelque forme que ce soit dans les attestations anciennes.

    Remarque : comme le montrent les formes anciennes, seuls éléments sur lesquels puisse s'appuyer la recherche de l'étymologie en onomastique et, plus généralement, en linguistique, ce nom n'a aucun rapport avec le nom de personne scandinave Håsteinn / HåstÊinn (rendu par Hastingus dans les chroniques en latin). Ce nom de personne explique en revanche les toponymes normands Hattenville (Seine-Maritime, Hastingi villa en 1032 - 35) / Hattentot (Seine-Maritime, Hastentot en 1456 de *Håsteinntoft cf. William de Hastentoft, baron anglo-normand) et Hatainville (Manche, Hasteinvilla vers 1175). Les toponymistes n'identifient d'ailleurs aucun anthroponyme norrois dans la toponymie aquitaine.

    Histoire

    Le bourg d'Hostens semble avoir été fréquenté depuis trÚs longtemps. Les premiÚres mentions écrites du lieu correspondent au XIIIe siÚcle.

    Un chùteau existait au XIIIe siÚcle, vraisemblablement au lieu-dit le Castéra.

    La population a Ă©tĂ© relativement importante puisque 956 habitants y sont citĂ©s en l'an 1726 puis 1 674 en l'an 1827.

    Pour plus d'information sur la situation de la commune au XVIIIe siĂšcle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[32].

    À la RĂ©volution, la paroisse Saint-Pierre d'Hostens forme la commune d'Hostens. Le , la commune d'Hostens est dĂ©membrĂ©e pour former la commune de Louchats[33] Ă  partir d'un hameau au nord-est de la commune ; celle d'Hostens perd de ce fait 8 Ă  900 habitants sur les 1 885 recensĂ©s en 1861[34].

    Pendant la fin du XIXe siÚcle, la commune s'ouvre, d'une certaine façon, davantage vers l'extérieur, matériellement par les nouveaux moyens de transport et intellectuellement par l'école puis par les moyens de communication. Hostens continue ainsi le changement de mode de vie amorcé au début de ce siÚcle par les plantations de pins et le développement du gemmage.

    L'exploitation de ce bois permet la création de petites industries : scieries, distillerie de résine. Le chemin de fer apparaßt à Hostens en 1880 et dÚs lors prend de l'importance dans la vie du bourg. La décision d'implantation du télégraphe remonte à 1891. L'électrification, quant à elle, est décidée en février 1927 mais le premier éclairage public attendra 1935.

    Exploitation du lignite

    Dans le début des années 1930, la société Minela qui exploitait des concessions de lignite en galerie à Laluque (région d'Arjuzanx) retient le site d'Hostens comme plus avantageux, la profondeur des couches de ce combustible permettant une exploitation à ciel ouvert. Une centrale électrique est implantée à Hostens pour tirer parti de ce gisement daté du PliocÚne (entre -5,3 et -2,6 millions d'années)[35].

    AprĂšs la guerre de 39-45, la centrale et la mine, nationalisĂ©es en 1947, passent sous contrĂŽle de l'EDF. L'activitĂ© ralentit progressivement Ă  partir de 1960 pour cesser complĂštement dĂ©but 1966. Une consĂ©quence de cette perte d'activitĂ© a Ă©tĂ© la diminution de la population de la commune : elle passe de 1 269 habitants lors du recensement de 1954 Ă  728 habitants lors de celui de 1968 et atteint 755 habitants en 2000. Le dĂ©part dĂ©finitif d'EDF en 1967 laisse un grand nombre de logements inutilisĂ©s autour du site de la centrale et des lacs correspondants aux anciens lieux d'extraction. L'idĂ©e de rĂ©cupĂ©rer le site et une partie de ses installations pour crĂ©er un village de vacances placĂ© dans un domaine dĂ©partemental de 650 hectares est attribuĂ©e au prĂ©fet de rĂ©gion[35].

    Des travaux d'amĂ©nagement, avec apport de sable blanc et plantations, permettent de transformer le lac de Lamothe en une plage ouverte Ă  la baignade au dĂ©but des annĂ©es 1970. Le lac du Bousquey constitue une rĂ©serve pour la pĂȘche et l'ornithologie. Des aires de pique-nique sont ouvertes en divers emplacements pour faciliter l'accueil des familles qui viennent nombreuses passer le dimanche Ă  Hostens Ă  la belle saison. Cet ensemble touristique est complĂ©tĂ© par des sentiers de randonnĂ©e pĂ©destre, cavaliĂšre et VTT ainsi que par la piste cyclable Mios-Bazas construite sur l'emprise de l'ancienne voie ferrĂ©e[35].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1894 ? Paul Hazera Sylviculteur
    1919 1944 André Hazera
    (né en 1882)
    RG MĂ©decin
    mars 2001 mars 2008 Jacques Dartiailh
    mars 2008 mars 2014 Michel Viallesoubranne
    mars 2014 En cours Jean-Louis Dartiailh[36] DVG Retraité, suppléant du conseiller départemental
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Le , la communauté de communes du Pays paroupian ayant été supprimée, la commune d'Hostens s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à MazÚres.

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Hostensois[37].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[39].

    En 2020, la commune comptait 1 482 habitants[Note 8], en augmentation de 10,43 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5071 3261 3691 6771 7191 6741 6631 7301 824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8121 8851 1111 0771 0941 0591 1011 1331 146
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1241 1301 1531 0631 0751 0781 1011 0771 269
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1907276927147217401 0891 1271 337
    2015 2020 - - - - - - -
    1 3231 482-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Dans son Ă©tat actuel, le village date essentiellement de la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle avec quelques maisons de maĂźtre et des habitations plus simples.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre, d'aspect gĂ©nĂ©ral nĂ©o-gothique, a Ă©tĂ© pratiquement entiĂšrement reconstruite entre 1850 et 1863 avec quelques remplois d'un prĂ©cĂ©dent Ă©difice ; en 1903, le clocher a Ă©tĂ© reconstruit et deux bas-cĂŽtĂ©s ajoutĂ©s[41].
    • À 6 km au sud-ouest du village, la petite chapelle Sainte-Catherine du hameau de RĂȘtis possĂšde une architecture simple mais nettement plus attachante[42].
    • Une maison bourgeoise bĂątie dans un parc au centre du village pour le Dr Pirinski, un mĂ©decin originaire de Bulgarie, est une reproduction exacte d’un chĂąteau bulgare avec Ă©chauguette, donjon et encorbellements[43].
    • Cercle de l'Union DĂ©mocratique.
    • Vue du centre-bourg.
      Vue du centre-bourg.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre (aoĂ»t 2015).
      L'église Saint-Pierre (août 2015).
    • Le chevet de l'Ă©glise (aoĂ»t 2015).
      Le chevet de l'église (août 2015).
    • Maison bourgeoise, chĂąteau bulgare (aoĂ»t 2007).
      Maison bourgeoise, chùteau bulgare (août 2007).

    Patrimoine naturel

    • Un des lacs.
      Un des lacs.
    • Plage sur un lac.
      Plage sur un lac.
    • Le lac de Lamothe (aoĂ»t 2015).
      Le lac de Lamothe (août 2015).

    Personnalités liées à la commune

    • Catherine Arnaud, championne de France, d'Europe (1987 Ă  1990) et du monde (1987 et 1989) de judo.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Hostens sur Géoportail, consulté le 8 août 2015.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Belin-Béliet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Hostens et Belin-Béliet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Belin-Béliet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Hostens et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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