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Hochfelden (Bas-Rhin)

Hochfelden (prononcĂ© [oxfɛldən] ; signifie champs Ă©levĂ©s en allemand ; alsacien : 'Hohfalde' [ˈhoˌfaldə]) est une commune française de la plaine d'Alsace situĂ©e Ă  30,3 km[1] au nord-ouest de Strasbourg dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est.

Hochfelden
Hochfelden (Bas-Rhin)
Mairie de Hochfelden.
Blason de Hochfelden
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Zorn
(siĂšge)
Maire
Mandat
Georges Pfister
2020-2026
Code postal 67270
Code commune 67202
DĂ©mographie
Gentilé Hochfeldenois
Population
municipale
4 045 hab. (2020)
DensitĂ© 257 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 45â€Č 37″ nord, 7° 34â€Č 15″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 218 m
Superficie 15,76 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Hochfelden
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bouxwiller
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Hochfelden
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Hochfelden
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Hochfelden

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    En 2013, la population lĂ©gale est de 3 516 habitants. Bourg de milieu rural, Hochfelden est le chef-lieu de la communautĂ© de communes du Pays de la Zorn et ancien chef-lieu d'un canton Ă©ponyme. Le la commune fusionne avec Schaffhouse-sur-Zorn pour former une commune nouvelle, de mĂȘme nom.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
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    Hochfelden est une bourgade alsacienne du nord-est de la France situĂ©e Ă  382,5 km Ă  l'est de Paris ; entre Metz (108,6 km) et Strasbourg (30,3 km). Au niveau dĂ©partemental, les villes les plus proches sont Brumath (10,5 km) et Haguenau (17,5 km) puis Saverne (15,5 km)[2].

    Un paysage de collines

    Les montagnes du massif des Vosges et la plaine d'Alsace ont pour prolongement en Allemagne, la plaine du Pays de Bade et le massif de la ForĂȘt-Noire. Cet ensemble a pour origine le bombement d'une pĂ©nĂ©plaine post-hercynienne. Cette dĂ©formation fut causĂ©e par une compression engendrĂ©e par la formation (ou orogenĂšse) des Alpes. Ce bombement s'est vu suivre par un effondrement tectonique central oĂč le Rhin, de BĂąle Ă  Francfort, constitue le graben central[3]. Du cĂŽtĂ© alsacien, le piĂ©mont des Vosges est formĂ© par les collines dites sous-vosgiennes dont les sols sont constituĂ©s de roches calcaires. C’est une zone de transition entre les grĂšs et les granites des Vosges et les alluvions de la plaine d‘Alsace. Ces collines s’étirent Ă  l'est des Vosges sur plus de cent kilomĂštres du nord au sud de l’Alsace sur une largeur allant de deux Ă  vingt kilomĂštres. Les montagnes vosgiennes constituent une barriĂšre aux prĂ©cipitations atmosphĂ©riques venant de l'ouest. La pluviomĂ©trie est donc moins importante sur les collines sous-vosgiennes que sur le versant lorrain, le climat y est plus sec et plus chaud[Note 1].

    Altitudes

    Le territoire de Hochfelden est situĂ© sur le champ de fracture de Saverne ; ceci fait que son relief se caractĂ©rise par les vallonnements des collines sous-vosgiennes[4]. Les altitudes observĂ©es Ă  Hochfelden se situent entre 153 et 218 mĂštres. La majeure partie des habitations de la bourgade sont construites sur un mĂȘme flanc de colline. La mairie situĂ©e au centre-ville est construite Ă  une altitude de 180 mĂštres. Un peu plus haut, l'Ă©glise catholique est Ă©difiĂ©e au sommet de cette Ă©minence ; ceci fait que son haut clocher est visible de loin. L'altitude la plus haute se signale sur la colline du Scherlenheimerberg (218 m) mais son sommet se situe sur le finage de Scherlenheim Ă  222 m. Les points les plus bas se rencontrent dans le lit de la riviĂšre de la Zorn, 159 mĂštres vers Melsheim et 153 mĂštres vers Schwindratzheim. À l’est du bourg, le flanc de la colline du Galgenberg s'Ă©lĂšve Ă  partir de 158 mĂštres au niveau du ruisseau Bachgraben jusqu'Ă  202 mĂštres en limite avec le finage de Schwindratzheim[5].

    RĂ©seau routier

    La grande voie de communication qu'est l'autoroute A4 traverse de part en part, au nord du bourg, le territoire communal. Pour y accĂ©der, il est nĂ©cessaire de se rendre vers la sortie autoroutiĂšre Sortie 46 de Hochfelden au niveau du pĂ©age de Schwindratzheim Ă  km de distance. Une autre rocade est la sortie autoroutiĂšre Sortie 45 de Saverne Ă  15 km de distance.

    Hochfelden est un nƓud routier de plusieurs voies d'importance dĂ©partementale. La route dĂ©partementale 25 (ou RD 25) relie Pfaffenhoffen situĂ©e au Nord Ă  Wasselonne situĂ©e au Sud. Une portion de cette route a Ă©tĂ© transformĂ©e en chemin vicinal entre Hochfelden et le carrefour entre Alteckendorf et Bossendorf. L'origine de ce fait est la mise en service de l'autoroute A4. Cette portion est remplacĂ©e par la RD 32 entre le carrefour prĂ©citĂ© et le pĂ©age autoroutier et par la RD 100 entre le pĂ©age et Hochfelden. La RD 59 relie Hochfelden Ă  Griesbach-le-Bastberg situĂ©e au nord-ouest, tandis que la RD 7 relie Hochfelden Ă  Bouxwiller[6]. La RD 421 relie Saverne Ă  Brumath. Cette voie traverse d'ouest en est le centre-ville de Hochfelden (rue du , rue Lebocq, rue des Manteaux-rouges, route de Strasbourg). Entre le et le cette route fut interdite par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral pour le transit des poids-lourds de plus de 7,5 tonnes entre Dettwiller et Mommenheim[Note 2].

    Voies fluviale et cyclable

    Située sur le canal de la Marne au Rhin entre Saverne et Strasbourg, Hochfelden possÚde un port de plaisance. Le chemin de halage du canal est emprunté par le grand itinéraire cyclable EuroVelo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres à Rome/Brindisi).

    Voies ferrées

    La gare de Hochfelden est située sur la ligne de Paris-Est à Strasbourg-Ville.

    Urbanisme

    Typologie

    Hochfelden est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 3] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Hochfelden, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[10] et 5 662 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13] - [14].

    Toponymie

    La premiÚre mention du bourg remonte à l'an 816 lorsqu'un dénommé Théodoric y établit un acte de donation au profit de l'abbaye de Wissembourg, dans (actum hoc feldis publice...). La premiÚre mention du nom Hochfelden date de 968, bien que le nom soit orthographié de diverses maniÚres dans les documents ultérieurs : Hoffelden en 1200 ou encore Hochveldesdorf[15].

    Hochfelden, prononcĂ© [oxfɛldən] est composĂ© de deux mots d'origine germanique ; hoch « haut » et Feld « champs », avec une dĂ©sinence -en, alors que le pluriel allemand est -er. Le toponyme signifie donc en langue française « le(s) haut(s) champ(s) », le bourg Ă©tant Ă©difiĂ© sur une colline qui surmonte la vallĂ©e de la Zorn. Le toponyme en langue alsacienne est Hohfalde, prononcĂ© [hof'.ɑldɛː][16].

    Histoire

    Préhistoire et antiquité

    Les premiĂšres traces humaines Ă  Hochfelden remontent au PalĂ©olithique supĂ©rieur, sous la forme d’outils en silex, associĂ©s Ă  des ossements de mammouth et d’équidĂ©s. Si ces premiĂšres traces ne sont probablement que les vestiges d’une occupation temporaire liĂ©e Ă  des campements de chasseurs, le NĂ©olithique marque le dĂ©but d’une occupation plus permanente du site, comme semble l’indiquer la dĂ©couverte de sĂ©pultures de cette Ă©poque[17], et notamment les recherches entreprises depuis janvier 2022 par ArchĂ©ologie Alsace avec la mise au jour d'un village, de trois nĂ©cropoles allant jusqu'Ă  l'Ă©poque gallo-romaine[18]

    Moyen Âge

    Le site est densĂ©ment peuplĂ© au Haut Moyen Âge, comme l’attestent le nombre important de sĂ©pultures alamanes et franques dĂ©couvertes sur place. L’une de ces tombes, datĂ©e du Ve siĂšcle, a livrĂ© un trĂšs riche mobilier indiquant que son occupante Ă©tait une femme de trĂšs haut rang, ce qui tend Ă  indiquer que la localitĂ© Ă©tait Ă©galement un lieu de pouvoir Ă  cette Ă©poque[19].

    En 968, la localitĂ©, qui porte dĂ©jĂ  le nom de Hochfelden, fait partie du domaine royal et constitue un Ă©lĂ©ment du douaire d’AdĂ©laĂŻde de Bourgogne lorsqu’elle Ă©pouse Otton Ier. À cette Ă©poque, la ville est un centre administratif et Ă©conomique important Ă  l’échelle rĂ©gionale[15]. Par le jeu des hĂ©ritages, Hochfelden passe aux mains des Saliens en 1025, puis des Hohenstaufen en 1138. Peu de temps aprĂšs, dans la seconde moitiĂ© du XIIe siĂšcle, une Ă©glise de style roman est construite Ă  l’intĂ©rieur de l’enceinte, tandis que les remparts et le chĂąteau sont renforcĂ©s[15].

    Époque contemporaine

    Le soir du , des groupes de jeunes se forment dans les rues. Chantant d’abord des chants alsaciens, puis des chants rĂ©volutionnaires en français ainsi que la Marseillaise, ils se rendent au monument aux morts, sur lequel ils dĂ©posent un drapeau français et une gerbe dĂ©corĂ©e de rubans tricolores. Sur le trajet, le cortĂšge est saluĂ© par les applaudissements de la population. TrĂšs rapidement, la Gestapo arrive sur place et arrĂȘte 206 personnes, qui sont immĂ©diatement internĂ©es au camp de Schirmeck : la plupart seront ensuite enrĂŽlĂ©s de force dans l’armĂ©e allemande et envoyĂ©s sur le front de l’est. Le samedi suivant, un dĂ©tachement de SS arrive de Karlsruhe et fouille toute la ville, maison par maison, et l’administration municipale est remplacĂ©e par un Staatskommissar. Afin d’encourager la rĂ©sistance française, Radio Londres Ă©voque quelques semaines plus tard la manifestation[20].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1947 1966 Oscar Pfister
    1966 Louis Laugel
    Joseph Meyer
    Albert Schott RPR Banquier
    conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Hochfelden (1982 → 1994)
    Gérard Ober RPR puis DVD Technicien - vice-président fondateur com com Pays de la Zorn - président fondateur SICTEU
    En cours
    (au 31 mai 2020)
    Georges Pfister[22] - [23]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    UMP-LR Retraité
    Vice-président de la CC du Pays de la Zorn
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Commune nouvelle

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2020, la commune comptait 4 045 habitants[Note 5].

    Évolution de la population [ modifier ]
    2015 2016 2020
    3 9543 9584 045
    (Sources : Insee Ă  partir de 2015[24].)

    Ancienne commune

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[26] - [Note 6].

    En 2014, la commune comptait 3 528 habitants, en augmentation de 7,53 % par rapport Ă  2009 (Bas-Rhin : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5651 6201 8211 9982 2532 4722 5032 5582 524
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    2 5282 5302 6332 3912 4692 6042 6192 5362 561
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6702 7222 7462 4412 5172 5192 6552 5782 577
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
    2 7552 8952 9422 8772 7812 9443 0363 4533 528
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Premier dimanche du mois de septembre : messti du village.
    Tuile artisanale Lanter.

    Économie

    La brasserie Meteor est fondée à Hochfelden en 1640. Elle est aujourd'hui la premiÚre brasserie indépendante d'Alsace et revendique le titre de plus ancien site brassicole de France.

    La commune héberge une décharge aujourd'hui fermée. La pollution au lindane du site demeure.

    La brasserie Eschenbrenner ouvre en juillet 2021[29].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle gothique de pÚlerinage « Chapelle Saint-Wendelin ».
    Musée du Pays de la Zorn et synagogue.
    • La chapelle Saint-Wendelin est inscrite au registre des monuments historiques le .
      • Tableau reprĂ©sentant saint Wendelin de 1659, offert par Anna Barbara veuve d'Ascagne Albertini, gouverneur et bailli de Benfeld.
      • Cloche datant du XIIIe siĂšcle.
      • Une inscription en allemand indique le dĂ©but des travaux de sa construction, le , et les noms de ses bĂątisseurs, Henri d'Achenheim, Nicolas Schorlin et Jean Lobel :

    « ANNO DNI M.CCCC.XXXV. UF MITWOCH NOCH SANT ULRICHZ DAG IST DIESZER GEBU ANGEVANGEN UND SINT DIS DIE BUMEISTER MIT NAMEN HEINRICH VON ACHENHEIM GENANT VON LUTENHEIM CLAUS SCHORLIN UND HANS LOBEL PFLEGER »

    • L’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, citĂ©e dĂšs le IXe siĂšcle ; l'Ă©difice actuel date de 1826. Le clocher a Ă©tĂ© surĂ©levĂ© en 1889-1890. Elle faisait partie autrefois du chĂąteau de Hochfelden, dont ne subsiste qu’un fragment de mur Ă  l’arriĂšre de l’église et l’empreinte dans le parcellaire.
    • La synagogue construite en 1841, en remplacement d’un bĂątiment plus ancien, sur des plans de Louis Furst, pour une communautĂ© qui comptait Ă  l’époque 219 Ăąmes. Un bĂątiment annexe abritait un bain rituel ou miqvĂ©, une salle de rĂ©union et une Ă©cole. L'association ARCHE a rĂ©novĂ© la synagogue dĂ©saffectĂ©e en 1995 et l'a transformĂ©e en musĂ©e de pays.
    • Le cimetiĂšre de 1859 (achat des parcelles de terrain) et 1860 (construction du mur de clĂŽture).
    • L’église protestante de 1895 en brique rouge. La communautĂ© est une filiale de la paroisse de Schwindratzheim.
    • La place du MarchĂ© accueille, depuis 2004, Garde corps, une Ɠuvre de Mathieu Mercier.
    • Église Saints-Pierre-et-Paul.
      Église Saints-Pierre-et-Paul.
    • Vue intĂ©rieure de la nefvers le chƓur.
      Vue intérieure de la nef
      vers le chƓur.
    • Vue intĂ©rieure de la nefvers la tribune d'orgue.
      Vue intérieure de la nef
      vers la tribune d'orgue.
    • Orgue de tribune Stiehr-Mockers (1841).
      Orgue de tribune Stiehr-Mockers (1841).

    Personnalités liées à la commune

    • Auguste Kassel, nĂ© en 1862 Ă  Hochfelden, mĂ©decin de campagne et collecteur du folklore, des us et coutumes de l'Alsace, dĂ©cĂ©dĂ© en 1931.
    • Jean-Pierre Hirsch, nĂ© en 1948, historien, professeur d'histoire-gĂ©ographie pendant de nombreuses annĂ©es au collĂšge de Hochfelden, auteur notamment d'un ouvrage sur les dĂ©bits de boisson en Alsace[30].
    • Jean Baptiste Bouffleur, nĂ© le Ă  Hochfelden, prĂȘtre rĂ©fractaire sous la RĂ©volution française, curĂ© Ă  Ingwiller de 1801 Ă  1804 puis curĂ© Ă  Minversheim de 1804 Ă  1824 et enfin curĂ© Ă  Haguenau de 1825 jusqu'Ă  sa mort le Ă  Haguenau. Une rue Ă  Hochfelden porte son nom (rue du Chanoine-Bouffleur)[31].
    • François Joseph Thierse, nĂ© le Ă  Hochfelden, prĂȘtre missionnaire Ă  l'Ăźle Maurice ; supĂ©rieur de la communautĂ© de Notre-Dame du Grand Port, dĂ©cĂ©dĂ© le .
    • Peter Ober nĂ© en 1813, pionnier de l'alpinisme, a largement contribuĂ© Ă  l'essor touristique de Interlaken en Suisse, il Ă©tait appelĂ© "Interlakens Guter Geist", dĂ©cĂ©dĂ© en 1869
    • François-Xavier Corbet, nĂ© en 1836, missionnaire spiritain, prĂ©fet apostolique Ă  PondichĂ©ry (Inde), puis premier Ă©vĂȘque de Madagascar Nord, dĂ©cĂ©dĂ© en 1914 et enterrĂ© en sa cathĂ©drale de Diego-Suarez (Antsiranana).

    HĂ©raldique

    Blason d'Hochfelden

    Les armes d'Hochfelden se blasonnent ainsi :
    « De gueules Ă  saint Pierre de carnation, chevelĂ© et barbĂ© d'argent, aurĂ©olĂ© d'or, habillĂ© d'une tunique aussi d'argent, ceinturĂ©e d'or, et d'un manteau du mĂȘme, tenant de sa dextre une clef d'argent et de sa senestre un livre ouvert du mĂȘme. »[32].

    Distinctions

    Voir aussi

    Alsace

    • Jean-Michel Boehler, Une sociĂ©tĂ© rurale en milieu rhĂ©nan : la paysannerie de la plaine d'Alsace (1648-1789), Strasbourg, PUS, , 2469 p. (ISBN 2-86820-139-3)
    • Collectif et sous la direction de Antoine Pfeiffer, Protestants d'Alsace et de Moselle : lieux de mĂ©moire et de vie, Strasbourg/Ingersheim, Oberlin/SAEP, , 318 p. (ISBN 2-7372-0812-2)
    • (fr + gsw) Hans Lienhart, Surnoms et sobriquets des villes et villages d'Alsace, Steinbrunn-le-Haut, Éditions du Rhin, , 238 p. (ISBN 2-86339-033-3)
    • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck et Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace, La NuĂ©e Bleue, , 676 p. (ISBN 978-2-7165-0250-4 et 2-7165-0250-1)

    Histoire de Hochfelden

    • Georges LĂ©vy-Mertz, « Hochfelden, carrefour antique », Pays d’Alsace, no 72,‎ , p. 3-7 (ISSN 0245-8411, lire en ligne)
    • Bernhard Metz, Hochfelden, lieu central et fortifiĂ©, Saverne, SHASE (Pays d'Alsace, cahier 208), (ISSN 0245-8411)
    • Alphonse Wollbrett, « Le bourg et l’ancien chĂąteau de Hochfelden », Pays d’Alsace, no 72,‎ , p. 9-13 (ISSN 0245-8411, lire en ligne)

    GĂ©ographie et statistiques

    • Jacques Baquol, L'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire gĂ©ographique, historique et statistique du haut et du Bas-Rhin., Strasbourg, Chez l'auteur, annĂ©e 1851
    • Étienne Juillard, La vie rurale en basse-Alsace, Strasbourg, PUS, , 582 p. (ISBN 2-86820-816-9)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Pour illustrer ce propos, on peut signaler les prĂ©cipitations annuelles des deux mĂ©tropoles lorraines, Metz 766 mm/an et Nancy 759 mm/an et celles de l'autre cĂŽtĂ© du Massif des Vosges, de Strasbourg 610 mm/an et surtout de Colmar avec seulement 581 mm/an (Moyenne nationale de 770 mm/an). Chiffres donnĂ©s par le site internet Linternaute.
    2. Cet arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral destinĂ© Ă  rĂ©duire les nuisances causĂ©es aux riverains fut annulĂ© en 2009 par le tribunal administratif de Strasbourg aprĂšs une plainte de l'Union rĂ©gionale du transport d'Alsace. La prĂ©fecture a interjetĂ© appel mais en 2010 la cour administrative d'appel de Nancy n'a pas encore rendue sa dĂ©cision. DerniĂšres Nouvelles d'Alsace, Pages locales (Ă©dition de Saverne) du 28 septembre 2010.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. https://www.viamichelin.fr/web/Itineraires?departure=67270%20Hochfelden%2C%20France&arrival=67000%20Strasbourg%2C%20Bas-Rhin%2C%20France&arrivalTid=city-131328-fra&index=0&vehicle=0&type=0&distance=km&currency=EUR&highway=false&toll=false&vignette=false&orc=false&crossing=true&caravan=false&shouldUseTraffic=false&withBreaks=false&break_frequency=7200&coffee_duration=1200&lunch_duration=3600&diner_duration=3600&night_duration=32400&car=hatchback&fuel=petrol&fuelCost=1.546&allowance=0&corridor=&departureDate=&arrivalDate=&fuelConsumption=
    2. Lion1906, « Hochfelden, distances orthodromiques. », sur lion1906.com (consulté le ).
    3. E.N.S., « La formation du massif vosgien et du fossé rhénan. », sur www.geographie.ens.fr (consulté le ).
    4. R. Niderst, Annales de géographie, volume 39, numéro 220, année 1930, p. 416-420 Notes et comptes rendus/Le pays de Hanau (Alsace)/Le relief.
    5. « cartographie de Hochfelden (I.G.N.) », sur geoportail.fr (consulté le ).
    6. Carte routiĂšre et touristique Michelin, Vosges Alsace 1/200000-cm:km.
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    • Collectif et sous la direction de Alphonse Wollbrett, Pays d'Alsace, Hochfelden, Saverne, SHASE cahier 72,
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