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Brumath

Brumath (qui se prononce [bʁymat] ) est une commune française situĂ©e dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est.

Brumath
Brumath
HĂŽtel de ville de Brumath.
Blason de Brumath
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Haguenau-Wissembourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Haguenau
Maire
Mandat
Étienne Wolf
2020-2026
Code postal 67170
Code commune 67067
DĂ©mographie
Gentilé Brumathois [1]
Population
municipale
10 061 hab. (2020 en diminution de 1,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 341 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 43â€Č 58″ nord, 7° 42â€Č 33″ est
Altitude Min. 136 m
Max. 189 m
Superficie 29,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Brumath
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Brumath
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Brumath
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Brumath
GĂ©olocalisation sur la carte : Bas-Rhin
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Brumath
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Brumath
Liens
Site web www.brumath.fr

    La ville de Brumath est situĂ©e au nord de l’Alsace dans le dĂ©partement du Bas-Rhin, Ă  17 km au nord de Strasbourg et Ă  13 km au sud-ouest de Haguenau. Cette commune compte selon l’INSEE, plus de 10 000 habitants.

    Depuis 1970, elle est jumelée avec la ville de Dingolfing en Allemagne. Brumath fait partie de la communauté d'agglomération de Haguenau.

    GĂ©ographie

    Pont sur la Zorn en 1932.

    Brumath se trouve sur la route nationale 63 Ă  17 km au nord de Strasbourg et Ă  13 km au sud-ouest de Haguenau. Elle est Ă©galement desservie par l'autoroute A4 qui la contourne par l'ouest.

    La Zorn traverse la ville et le canal de la Marne au Rhin la longe par le sud-ouest.

    Elle est le chef-lieu du canton de Brumath dans l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg.

    Son territoire est Ă©galement traversĂ© par sept ruisseaux, tel que le Schlohengraben, traversant le sud de la ville vers l'est ou encore le Rottgraben situĂ© au sud du prĂ©cĂ©dent et s'Ă©coulant dans la mĂȘme direction. Il y a aussi le Seltenbach qui contourne la ville au nord-ouest. D'autres ruisseaux se trouvent Ă©galement Ă  proximitĂ© tel que l'Hellergraben, le Muhlbach, le Schlossgraben ou encore le Rissbach. La plupart de ces ruisseaux sont des affluents de la Zorn[2].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Brumath est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Brumath, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[6] et 11 321 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (53,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), forĂȘts (31,6 %), prairies (12,6 %), zones urbanisĂ©es (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,2 %), cultures permanentes (4,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[12].

    Voies ferrées

    Brumath est traversée par la ligne Paris - Strasbourg. Sur son ban communal, elle dispose de deux gares : la gare de Brumath et la gare de Stephansfeld toutes deux desservies par les trains TER Grand Est la reliant à Strasbourg en moins de 15 minutes[13].

    Transports en commun

    La ville est désservie par les bus Ritmo de la ville d'Haguenau. Trois lignes ont pour point de départ la gare de Brumath et la relient à Haguenau ainsi que Mommenheim[14].

    RĂ©seau routier

    Brumath dispose d'un réseau routier bien développé comportant une voie rapide, une autouroute ainsi que de nombreuses départementales.

    La commune est traversée à l'ouest par l'autouroute A4 la reliant à Paris et Strasbourg. La voie rapide A340/D1340 débute à Brumath et la relie à Haguenau. Parmi les routes départementales, on peut noter la D263G traversant la commune et qui permet de rejoindre Vendenheim et Kriegsheim, deux communes voisines.

    Trafic fluvial

    La ville est traversée par le canal de la Marne au Rhin à l'ouest de la ville. Elle dispose ainsi d'un petit port de plaisance pouvant également occasionnellement servir pour le transport de vrac (graviers, sable, etc.). Le port de Brumath fut mise en service avant 1945[15] - [16].

    Mobilité active

    Brumath dispose d’un rĂ©seau cyclable d’environ 15 km amĂ©nagĂ© pour des liaisons Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur de la ville. Elle est notamment traversĂ©e au sud par la vĂ©loroute du canal de la Marne au Rhin partant de Strasbourg et allant jusqu’à Sarrebourg en Moselle en passant par Saverne[17].

    Toponymie

    Brumath, prononcĂ© [bʁymat], apparait au IIe siĂšcle sur la carte du gĂ©ographe PtolĂ©mĂ©e sous le nom de Brokomagos puis au IIIe siĂšcle dans l'itinĂ©raire d'Antonin sous Brocomagus de broco (blaireau) + magos (plaine ou marchĂ© agricole). Durant les IIe et IVe siĂšcles, on trouve aussi la forme latine de Brocomagos. Plus tard en l'an 770, le nom de la ville est Brocmagad et en l'an 889 Bruochmagad. Les toponymes plus tardifs sont en 973 Pruomat, en 979 Bruomade et enfin en 1165 Brumat. Ces derniers se sont transformĂ©s pour donner le nom actuel de Brumath. Elle est citĂ©e sur la table de Peutinger sous le nom de Breucomagus[18].

    Histoire

    Brumath fait partie des quelques rares sites d’Alsace qui ont Ă©tĂ© habitĂ©s et frĂ©quentĂ©s sans interruption depuis plus de cinq mille ans. Le sous-sol de Brumath a livrĂ© de remarquables cĂ©ramiques ornĂ©es de mystĂ©rieux dĂ©cors dont le ruban forme le thĂšme principal. Un palais y est attestĂ© en 770[19].

    AprĂšs la dĂ©faite d'Arioviste, battu par Jules CĂ©sar en 58 av. J.-C., les Triboques furent autorisĂ©s par les Romains Ă  s'Ă©tablir sur la rive gauche du Rhin, oĂč ils formĂšrent la Civitas Tibocorum (citĂ© des Triboques) dont la capitale fut Brocomagus. Pendant prĂšs de quatre siĂšcles, la ville se dĂ©veloppa dans le cadre de la paix romaine, puis dĂ©clina avec l'affaiblissement de l'Empire[20].

    Au XIIIe siÚcle, Brumath devint la capitale du landgraviat de Basse-Alsace puis fut élevée au rang de ville au XIVe siÚcle et donc entourés de remparts dont il ne reste rien aujourd'hui. En plus des remparts, la ville possédait au moins deux tours-portes ainsi qu'un fossé. Les villes de Haguenau et Strasbourg incendient Brumath en 1389 et font abattre les murs d'enceinte sans doute définitivement. Cependant deux tours-portes et une partie du fossé sont toujours présents en 1702 ainsi qu'un pan de mur visible jusqu'au XIXe siÚcle.

    Partagée entre les familles de Lichtenberg et les Linange, la seigneurie fut l'objet de guerres incessantes entre ces deux maisons[21].

    La ville a comptĂ© en ses murs jusqu'Ă  trois chĂąteaux dont le plus ancien est mentionnĂ© en 1319 en tant que « hus » et Ă©tant une possession du chevalier Simon FĂŒrst. Entre 1332 et 1361 deux autres chĂąteaux sont construits par les Lichtenberg et destinĂ©s Ă  servir de rĂ©sidence pour la famille. L'un est dĂ©truit en 1389 par les villes de Strasbourg et Haguenau puis Ă  nouveau en 1450 par les Lichtenberg. Le troisiĂšme chĂąteau est Ă©galement dĂ©truit en 1389 et mentionnĂ© comme ruine en 1517. Il est reconstruit en style RĂ©gence par le comte Jean Reinhard entre 1723 et 1728[22]. Il fut rachetĂ© en 1804 par la communautĂ© protestant et transformĂ© en Ă©glise, ce qu'il est encore aujourd'hui. De nos jours, le chĂąteau abrite Ă©galement le musĂ©e archĂ©ologique de Brumath[23].

    HĂ©raldique

    Blason de Brumath

    Les armes de Brumath se blasonnent ainsi :
    « De gueules Ă  une branche de chĂȘne de sinople fruitĂ©e d'or. »[24].
    Autre blasonnement : « De gueules Ă  la branche de chĂȘne cousue de sinople englantĂ©e de quatre piĂšces d'or. »[25].

    * Il y a là non-respect de la rÚgle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur gueules).

    À l'origine au XIIe siĂšcle, les blasons des chevaliers qui rĂ©sidaient Ă  Brumath portaient une Ă©toile.

    On retrouve cette Ă©toile sur les armoiries de la commune en 1670 oĂč le blasonnement indiquĂ© dans l'Armorial d'Alsace est le suivant : « porte d'azur Ă  une dextrochĂšre d'argent, tenant une banniĂšre d'or chargĂ©e d'une Ă©toile d'azur ».

    En 1876, la banniÚre seigneuriale du blason est transformée en banniÚre ecclésiastique. Cette tendance se retrouve dans des extraits de registre de l'époque mais son origine est inconnue.

    En 1890, la banniĂšre est remplacĂ©e par la branche de chĂȘne qui est le symbole d'une ville propriĂ©taire d'une grande forĂȘt[26].

    Logo de la Ville de Brumath prĂ©sentant la branche de chĂȘne, prĂ©sente dĂšs le XVIIe siĂšcle sur son blason qui est le symbole d’une Ville propriĂ©taire d’une grande forĂȘt et proche de son environnement
    Logo de Brumath.

    Jumelage

    Fanfare de Dingolfing en 2008 - troupe de musiciens dans la rue
    Fanfare de Dingolfing en 2008.

    La charte de jumelage a été signée en 1970 entre la ville de Brumath et la ville de Dingolfing située en Basse-BaviÚre en Allemagne, à 100 km au nord-est de Munich.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Brumath − photo noir et blanc
    Mairie de Brumath en 1905.
    Liste des maires successifs[27]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1947 Charles Christ Employé de banque
    Charles Metzger Greffier de tribunal
    Victor Fischer MRP Commerçant
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Brumath (1958 → 1964)
    Bernard Schreiner RPR Professeur d'allemand
    DĂ©putĂ© de la 9e circonscription du Bas-Rhin (1988 → 2007)
    Conseiller rĂ©gional d'Alsace (1986 → 1989)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Brumath (1988 → 2008)
    En cours
    (au 31 mai 2020)
    Étienne Wolf[28] - [29]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    UMP-LR Professeur de religion catholique
    Conseiller gĂ©nĂ©ral (2008 → 2015) puis dĂ©partemental (2015 →) du canton de Brumath
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    Depuis plusieurs annĂ©es, la ville de Brumath est engagĂ©e dans une dĂ©marche de ville verte. Cet engagement lui vaut d’ĂȘtre labellisĂ©e « Commune nature 2 libellules »[30] - [31] pour sa dĂ©marche ZĂ©ro Pesticides[32]. De plus, la ville de Brumath est aussi reconnue « Ville Fleurie 3 fleurs »[33].

    Fleurs prĂ©sentent sur le rond-point du Tilleul. Illustration de la gestion diffĂ©renciĂ©e des espaces verts Ă  Brumath. Objectif : intĂ©grer la nature au cƓur de la Ville.
    Fleurs sur le rond-point du Tilleul.

    Depuis 2016, l’utilisation des produits phytosanitaires a Ă©tĂ© bannie au bĂ©nĂ©fice du dĂ©sherbage thermique ou bio, laissant place aux herbes folles et prairies fleuries[34] - [35].

    Économie

    Avec prĂšs de 5 000 emplois pour une population totale de plus de 10 000 habitants, Brumath est un pĂŽle Ă©conomique et d’emplois, notamment grĂące Ă  l’industrie et la logistique, mais surtout du fait d’un tissu artisanal et d’un secteur tertiaire et commercial en pleine mutation.

    Ville de Brumath. Vue sur la rue principale de la Ville. Photo prise en hauteur depuis un bĂątiment.
    Ville de Brumath.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[36] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 10 061 habitants[Note 5], en diminution de 1,14 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3002 6713 3394 2034 0624 1313 7614 2044 427
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    5 1695 5145 6195 6125 4965 5455 6285 5485 368
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 5305 6555 5425 2775 7435 9456 2095 7326 273
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 8017 3576 8887 7028 1828 9309 7379 9769 913
    2020 - - - - - - - -
    10 061--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville de Brumath présente un total de sept établissements scolaires, gérées par la communauté d'agglomération de Haguenau. Ces écoles sont réparties sur le territoire selon une sectorisation :

    • deux Ă©coles maternelles publiques : Arc-en-Ciel, Les Cigognes ;
    • trois Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques : Les Remparts, Pierre-Pflimlin, Robert-Schuman ;
    • une Ă©cole privĂ©e maternelle et Ă©lĂ©mentaire hors contrat : Ă©cole parentale Davidia ;
    • un collĂšge public : collĂšge de Brumath.
    Biodiversité Ecole Arc-en-ciel
    Biodiversité à l'école Arc-en-Ciel.

    Certaines, comme les écoles maternelles Les Cigognes et Arc-en-Ciel ainsi que les écoles élémentaires Pierre-Pflimlin et Rober- Schuman proposent un enseignement bilingue paritaire en allemand et en français.

    Culture

    Photo présentant la façade de la médiathÚque Les Triboques à Brumath
    MĂ©diathĂšque Les Triboques Ă  Brumath.

    Brumath dispose de lieux culturels, notamment la mĂ©diathĂšque Les Triboques qui fait partie du RĂ©seau Lecture Publique de l’AgglomĂ©ration regroupant les bibliothĂšques de Donnenheim, Mommenheim et la mĂ©diathĂšque de Brumath. Il existe aussi une Ă©cole de musique et des associations culturelles.

    Inauguré en 1999, le cinéma Pathé Brumath est situé à l'ouest de la ville et comporte 14 salles dont une proposant la 4DX[39] - [40].

    Sports

    Complexe Sportif RĂ©my Huckel vue d'ensemble car photo prise avec un drone
    Complexe sportif RĂ©my-Huckel.

    La ville de Brumath dĂ©veloppe sa politique sportive autour de trois axes que sont le sport pour tous, le sport de compĂ©tition et le sport santĂ©. Les actions mises en place s’inscrivent dans une dĂ©marche de labellisation. AprĂšs avoir obtenu en 2019 la labellisation « Ville Sportive »[41] attribuĂ©e par le ComitĂ© RĂ©gional Olympique et Sportif du Grand-Est, la ville de Brumath obtient le label « Terre de Jeux 2024 »[42] - [43] par le ComitĂ© d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Par l’obtention de ce label, la ville est candidate pour devenir Centre de PrĂ©paration aux Jeux et accueillir des dĂ©lĂ©gations Ă©trangĂšres au sein de ses infrastructures.

    RĂ©novĂ© et inaugurĂ© en 2020, le complexe sportif RĂ©my-Huckel[44] propose des infrastructures ; il comprend trois terrains de football ainsi qu'une piste d'athlĂ©tisme Ă  8 couloirs en revĂȘtement synthĂ©tique[45]. Ce site accueille Ă©galement une aire multi-glisse avec skatepark et pumptrack ainsi qu’un city stade. Le complexe est dotĂ© d’un parcours de cross fitness de plus de 2 km avec des agrĂšs sportifs. L’ensemble de ses infrastructures est disponible en libre accĂšs.

    Le plan d’eau est un site pour les loisirs et la dĂ©tente pendant la pĂ©riode estivale. Depuis 2021, un nouvel exploitant, Alsafun, est chargĂ© de sa gestion et de son exploitation. Les travaux rĂ©alisĂ©s par ce nouvel exploitant ont permis de rajeunir le site et de dĂ©velopper les activitĂ©s. DĂ©sormais appelĂ© Fun Parc Brumath, le site prĂ©sente diverses activitĂ©s : plage, terrains de volleyball et de pĂ©tanque, accrobranche, paintball, mini golf, water-jump, ou jeux gonflables aquatiques.

    Santé

    Journée des fleurs
    Journée des fleurs.

    La ville de Brumath dispose d'une rĂ©sidence seniorĂ©e. Se trouve Ă©galement Ă  Brumath, l’hĂŽpital La Grafenbourg qui est un Ă©tablissement public de santĂ© ayant une activitĂ© principalement axĂ©e sur l’accueil et le soin en gĂ©rontologie. Enfin, situĂ© Ă  Brumath, L'EPSAN est un centre hospitalier spĂ©cialisĂ© dans la prise en charge des adultes, adolescents et enfants atteints de troubles psychiatriques.

    ÉvĂ©nement

    La Foire aux oignons est une fĂȘte populaire organisĂ©e chaque annĂ©e au sein de la ville de Brumath et accueillant fĂȘte foraine, marchĂ© du terroir et marchĂ© aux puces. Cet Ă©vĂ©nement a lieu sur deux jours, toujours le dernier dimanche de septembre[46] - [47] - [48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Statue Marcus Ulpius Tertius Ă  Brumath
    Statue de Marcus Ulpius Tertius Ă  Brumath.

    Plus de quatre-vingts bùtiments sont recensés sur la base Mérimée[49].

    Le musĂ©e archĂ©ologique consacrĂ© au passĂ© gallo-romain de Brumath est gĂ©rĂ© par la SociĂ©tĂ© d’histoire et d’archĂ©ologie de Brumath et environs (SHABE). La SHABE s’est donnĂ©e pour mission de prĂ©server et mettre en valeur toutes dĂ©couvertes archĂ©ologiques et historiques locales et de veiller Ă  la sauvegarde du patrimoine culturel, historique et archĂ©ologique local.

    Pour entretenir la mĂ©moire du prestigieux passĂ© de la ville en tant que capitale de citĂ© pendant la pĂ©riode de l’AntiquitĂ© gallo-romaine, une statue en bronze a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e Cour du ChĂąteau. Cette Ɠuvre reprĂ©sente Marcus Ulpius Tertius. Elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l’artiste polonais Piotr Bogdaszewski dans le cadre d’une opĂ©ration de mĂ©cĂ©nat.

    Patrimoine religieux

    Brumath dispose de nombreux Ă©difices religieux plus ou moins anciens tel que la nĂ©cropole protohistorique et gallo-romaine situĂ©e dans la forĂȘt Ă  proximitĂ© de la commune et inscrit au monuments historiques depuis 2015. On y trouve Ă©galement plusieurs Ă©glises tel que l'Ă©glise des saints Nazaire et Celse de style nĂ©o-classique datant du XIXe siĂšcle, Ă©glise Notre-Dame de Stephansfeld datant du XIe siĂšcle.

    Il y a également une église luthérienne dans l'ancien chùteau, érigé de 1720 à 1726 pour le comte Jean Reinhardt III de Hanau-Lichtenberg, transformée en église luthérienne en 1803 à Brumath et disposant d'une orgue datant 1810 par Michel Stiehr et classé monument historique en 1973[50].

    Le chùteau de Brumath transformé en église luthérienne.

    Une église évangélique est également présente depuis 1889 ainsi qu'une chapelle protestante à Stephansfeld. Enfin, Brumath est siÚge de rabbinat dÚs le XIXe siÚcle et une synagogue fut construite en 1801 puis remplacée par la synagogue actuelle en 1846. Endommagée et profanée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut transformée en dépÎt de vivres ; elle fut rendue au culte en 1957[51].

    Patrimoine environnemental

    Fleurissement rond-point du Tilleul
    Fleurissement du rond-point du Tilleul.
    • Le jardin de l'Escalier.
    • ForĂȘt communale de 458,31 ha[52] au cƓur de laquelle se trouve le sentier d’ici et d’ailleurs.
    • Arboretum.
    • Abfluss Brumath.
    • Jardin du Tilleul.
    • Parc de Stephansfeld.
    • Plan d'eau de la Hardt.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. « Ville de Brumath, la Mairie de Brumath et sa commune (67170) », sur Annuaire-Mairie (consulté le )
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Brumath », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

    Ouvrages cités dans le texte

    • Charles Muller et François Ritter (prĂ©f. Charles-Gustave Stoskopf), Brumath : Regard sur un passĂ© rĂ©cent, Strasbourg, CarrĂ© Blanc, coll. « MĂ©moire de Vies », , 1re Ă©d. (1re Ă©d. 2001), 224 p., 21,3 Ă— 30,1 cm, couverture couleur, reliĂ© [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2-84488-029-0, ISSN 1292-1645)
    • Pascal FlottĂ©, Jean-Baptiste Gervreau, Clotilde Allonsius, CĂ©cile BĂ©bien, Mathias Higelin, Olivier Putelat et Sophie Vauthier, « Un quartier antique de Brocomagus/Brumath (7-9 rue du GĂ©nĂ©ral Rampont), Bas-Rhin », Revue archĂ©ologique de l'Est, vol. 65, no 188,‎ , p. 27-59 (ISSN 1760-7264, lire en ligne)

    Autres ouvrages

    • Claude Muller, « Radio Strasbourg P.T.T
 le centre Ă©metteur de Brumath », in Bulletin - SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie de Brumath et des environs, 2012, no 40, p. 26-33
    • Antoine Fischer (dir.), Victor Beyer, François Brockmann, Louis-Marie Coyaud, Philippe Dollinger, Victor Albin Gebus, Willy GuggenbĂŒhl, Jean-Jacques Hatt, Roger Henninger et al. (prĂ©f. Victor Fischer, ill. Jean Nicolas), Brumath : Destin d'une ville, Strasbourg, Saisons d'Alsace, coll. « Connaissance de l'Alsace », , 1re Ă©d. (1re Ă©d. 1958), 267 p., 18,1 Ă— 23,3 cm, couverture couleur, reliĂ© [dĂ©tail des Ă©ditions] (OCLC 7520963).

    Articles connexes

    Liens externes

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