Eckwersheim
Eckwersheim est une commune française de l'Eurométropole de Strasbourg, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie de l'Aire urbaine Nord de Strasbourg.
Eckwersheim | |
Temple protestant d'Eckwersheim. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Camille Bader 2020-2026 |
Code postal | 67550 |
Code commune | 67119 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Eckwersheimois [1] |
Population municipale |
1 378 hab. (2020 ) |
Densité | 185 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 55″ nord, 7° 41′ 42″ est |
Altitude | Min. 139 m Max. 183 m |
Superficie | 7,46 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Brumath |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.eckwersheim.fr |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
GĂ©ographie
Eckwersheim est située à une dizaine de kilomètres environ au nord de Strasbourg. Cette commune fait partie de Strasbourg Eurométropole, ce qui lui permet d'être desservie par la ligne de bus 71 de la Compagnie des transports strasbourgeois.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Eckwersheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,9 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), forêts (1,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Infrastructures de transport
La ligne à grande vitesse est-européenne aboutit à Eckwersheim, pour rejoindre la ligne ferroviaire classique à Vendenheim. Entre Eckwersheim et Vendenheim, le Grand Contournement Ouest de Strasbourg passerait à proximité des maisons[9], ce qui explique l'opposition d'un grand nombre d'habitants d'Eckwersheim et de Vendenheim[10] - [11].
Histoire
Eckwersheim apparaît pour la première fois dans un document sous le nom de Eccfrydesheim comme propriété de l'évêché de Metz lors du partage de l'empire de Charlemagne en 814. Ce domaine fut ensuite transmis à l'abbaye de Saint-Étienne en 850.
Au XIVe siècle, l'évêque de Metz donna le village en fief aux Ochsenstein. Il passa ensuite de familles en familles (Deux-Ponts-Bitche, Lichtenberg, Hanau-Lichtenberg). Les deux croix chrétiennes sur l'écusson du village commémorent les Hanau-Lichtenberg.
En 1554, les habitants furent touchés par la Réforme et se convertirent. En 1780, Eckwersheim passa sous l'autorité du Roi de France. À la suite de cet épisode historique, la fleur de lys fut rajoutée sur l'écusson. En 1793, durant la Révolution française, les troupes françaises incendièrent la moitié du village. Pendant près d'un siècle, une baisse importante de la population fut constatée. Une stabilisation puis une augmentation de la population ramena ce nombre à environ 1 500 habitants en 2009. Faisant partie de Strasbourg Eurométropole, Eckwersheim s'est transformé en village-résidence où l'activité agricole s'est réduite comme dans beaucoup d'autres villages alsaciens.
Le premier déraillement mortel de l'histoire du TGV s'est produit sur la commune le [12].
HĂ©raldique
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Les armes d'Eckwersheim se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2020, la commune comptait 1 378 habitants[Note 3], en augmentation de 2,61 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église protestante d'Eckwersheim date du XVe siècle. Sa nef a été reconstruite au XVIIIe siècle. Elle possède deux cloches dont le bourdon a été fondu à Strasbourg en 1735 par Mathias Edel. On peut y lire le nom du seigneur Ludwig Wurmser von Vendenheim. L'horloge de l'église date de 1922 et a été réalisée par Ungerer[19].
Personnalités liées à la commune
- Frédéric Horning (1809-1882), pasteur et théologien, né à Eckwersheim.
- Christian Schweitzer, instituteur d'Eckwersheim mort en 1851. C'est l'arrière-grand-père du docteur Albert Schweitzer. Son tombeau, ainsi que celui de sa femme Catharina (morte en 1819) et de sa fille Carolina (morte en 1840), se trouve devant l'église d'Eckwersheim.
- Henry Wolf (1852-1916), graveur sur bois américain d'origine française, est né à Eckwersheim.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- carte GCO Eckwersheim - Vendenheim sur gcononmerci.org
- sur eckwersheim.fr
- sur vendenheim.fr
- « Le premier déraillement mortel de l'histoire du TGV », sur Le Figaro (consulté le ).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no IA001192, base Mérimée, ministère français de la Culture.