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Haillicourt

Haillicourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Haillicourt
Haillicourt
La mairie.
Blason de Haillicourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement BĂ©thune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Grégory Foucault
2022-2026
Code postal 62940
Code commune 62400
DĂ©mographie
Gentilé Haillicourtois
Population
municipale
4 864 hab. (2020 en diminution de 2,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 091 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 28â€Č 36″ nord, 2° 35â€Č 06″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 93 m
Superficie 4,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction NƓux-les-Mines
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de NƓux-les-Mines
LĂ©gislatives 10e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Haillicourt
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Haillicourt
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Haillicourt

    Haillicourt, située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a été choisie par la Compagnie des mines de Bruay pour l'installation des fosses nos 2 bis, 6 - 6 bis - 6 ter, dont les vestiges sont d'immenses terrils.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Haillicourt est une ville du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais situĂ©e dans les collines de la rĂ©gion de l'Artois, jouxtant au sud-est Bruay-la-BuissiĂšre Ă  12 km Ă  l'ouest de BĂ©thune et Ă  30 km au nord d'Arras, desservi notamment par le tracĂ© initial de l'ancienne RN 41 (actuelle RD 941).

    Il est proche du Sentier de grande randonnée de pays (GRP) du bassin minier Nord-Pas-de-Calais auquel se raccorde un chemin de randonnée qui permet d'accéder à la commune.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

    Communes limitrophes d’Haillicourt
    Bruay-la-BuissiĂšre Hesdigneul-lĂšs-BĂ©thune Houchin
    Haillicourt
    Houdain Ruitz

    Urbanisme

    Typologie

    Haillicourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de BĂ©thune, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 94 communes[4] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de NƓux-les-Mines, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (60,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (59,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (39,7 %), zones urbanisĂ©es (38,5 %), mines, dĂ©charges et chantiers (16 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[10].

    Habitat et logement

    Les corons.

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 170, alors qu'il Ă©tait de 2 136 en 2014 et de 2 067 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,1 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,5 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Haillicourt en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1 %) inférieure à celle du département (6,4 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,1 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Haillicourt en 2019.
    Typologie Haillicourt[I 1] Pas-de-Calais[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 93,6 85,9 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,1 6,4 9,7
    Logements vacants (en %) 6,3 7,7 8,2

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Dahellicurt (1097) ; Davellicurt (vers 1154) ; Davillicurtis (1154-1159) ; Hallicourt (1166) ; Heillicourt (1274) ; Hallicort, Dehaillecort (XIIIe siÚcle) ; Haillecort (1329) ; Dehaillecourt (1331) ; Haillecourt (1356) ; Dehallicourt (1367) ; Haillicort (1407) ; Dehaillicourt (1408) ; Haillicour (1503) ; Daillicourt (1517) ; Dailheourt [lire : Daillicourt (1720) ; Hallicourt (1729)[11].

    On retrouve les mots hall, hallier signifiant buisson, petit bois, « lieu couvert » et l'appellatif toponymique suffixĂ©, caractĂ©ristique de la partie septentrionale (nord et nord est) de la France, -court au sens Ă©tymologique de « ferme, exploitation agricole » → voir -ville de villa.

    Autrefois cet endroit était entouré de titards et de bois, à l'exception du noyau du village qui était en culture.

    Histoire

    Antiquité

    Des vestiges, découverts lors d'extractions miniÚres, attestent de son passé gallo-romain.

    Moyen Âge

    Haillicourt est le siÚge d'une seigneurie avant la Révolution française.

    Époque contemporaine

    Jean Baptiste Joseph Wastelier est le dernier seigneur de Haillicourt. Il naßt à Béthune le , fils de Jean Baptiste Florent, seigneur de Busnes et de Marie Joseph Angélique Alby, et épouse à Douai le AgnÚs Françoise Wacrenier, née à Douai en février 1773 (baptisée le ), fille d'André Charles François, seigneur de Rilly, conseiller au Parlement de Flandres, et de ThérÚse Françoise Joseph Remy.
    Jean Baptiste Joseph Wastelier utilise l'un des acquis liés à la Révolution : le 22 fructidor an IV () (), il divorce d'Adélaïde Joseph Delebecq[12].

    La commune est située de 1875 à 1990 sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer.

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, la Compagnie des mines de Bruay ouvre dans la commune d'Haillicourt ses fosses nos 2 bis et 6 - 6 bis - 6 ter, et y Ă©tablit de vastes citĂ©s. Quelques terrils ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s sur le territoire communal. Actuellement, le terril d’Haillicourt a Ă©tĂ© renommĂ© « Le Charbonnay », car il a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ© en terril viticole, le premier de France, initiĂ© en 2011 par Olivier Pucek, ancien Bruaysien. La convention a Ă©tĂ© signĂ©e pour 18 ans avec les vignerons qui exigent une culture biologique afin de faire un vin blanc bio Ă  partir de ce terril. Il a fallu 2 ans pour que la vigne permette ses premiĂšres vendanges dont 250 kg de charbonnay rĂ©coltĂ©s Ă  la main. Le terril comporte 2 000 pieds de vignes. Les instigateurs du projet Charbonnay veulent faire de leur bĂ©bĂ© « Le plus grand vin du Nord-Pas-De-Calais ». Le a lieu une dĂ©gustation ludique de la cuvĂ©e 2014 chez Marc Meurin[13].

    • L’exploitation miniĂšre
    • Le chevalet de la fosse 6 de Bruay.
      Le chevalet de la fosse 6 de Bruay.
    • Fosse 2 bis.
      Fosse 2 bis.
    • Fosse 2 bis.
      Fosse 2 bis.
    • Fosse 6 vers 1915.
      Fosse 6 vers 1915.
    • Fosse 6 vers 1955.
      Fosse 6 vers 1955.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie de 1793 Ă  1962 du canton d'Houdain, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Bruay-en-Artois. En 1984, elle est rattachĂ©e au canton de Barlin[14]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les Ă©lections dĂ©partementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de NƓux-les-Mines

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixiÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Haillicourt était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec sa voisine pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration de BĂ©thune-Bruay, Artois-Lys Romane dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1853 1855 Jean Baptiste Dorlencourt
    1856 1870 Philippe Marche
    1871 1884 Adolphe Dumont
    1884 1891 Jules Vaast Bacqueville
    1891 1892 Eugéne Trunet
    1892 1902 Louis Buchart
    1902 1917[Note 3] Ursmar Dourlens Mort en fonction
    1919 1925 Louis Warembourg[15]
    1925 1944 Augustin Boutté[16] Délégué mineur
    1944 mars 1971 Aimable Beauvois[Note 4] PCF
    mars 1971 mars 1983 Charles Litrem
    mars 1983 mars 2008 Alfred Dautriche PS Professeur
    mars 2008 4 janvier 2022[17] GĂ©rard Foucault[18] - [19] - [20] PRG Fonctionnaire
    Mort en fonction
    15 janvier 2022[21] En cours
    (au 13 septembre 2022)
    Grégory Foucault Employé de la fonction publique, fils du précédent

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Haillicourtois[22].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[24].

    En 2020, la commune comptait 4 864 habitants[Note 5], en diminution de 2,45 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350371368379412421411420429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    418448438460454480519604647
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6438091 1344 5236 0625 9705 5765 9435 959
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6 0986 0895 5175 3705 1515 0074 9694 9575 001
    2018 2020 - - - - - - -
    4 8314 864-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges en 2018

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans (19,8 %) est en effet supĂ©rieur au taux national (21,6 %) tout en Ă©tant toutefois Ă©gal au taux dĂ©partemental (19,8 %). À l'instar des rĂ©partitions nationale et dĂ©partementale, la population fĂ©minine de la commune est supĂ©rieure Ă  la population masculine. Le taux (52 %) est du mĂȘme ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'ùge est, en 2018, la suivante :

    • 48 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 21,5 %, 15 Ă  29 ans = 19 %, 30 Ă  44 ans = 19,9 %, 45 Ă  59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 20,4 %) ;
    • 52 % de femmes (0 Ă  14 ans = 19,6 %, 15 Ă  29 ans = 16,9 %, 30 Ă  44 ans = 19,5 %, 45 Ă  59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 25,4 %).
    Pyramide des Ăąges de la ville d'Haillicourt en 2018 (en %)[26]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,3
    90 ans ou +
    1,1
    4,5
    75 Ă  89 ans
    7,6
    15,6
    60 Ă  74 ans
    16,7
    19,2
    45 Ă  59 ans
    18,7
    19,9
    30 Ă  44 ans
    19,5
    19
    15 Ă  29 ans
    16,9
    21,5
    0 Ă  14 ans
    19,6
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 (en %)[27]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ans ou +
    1,5
    5,4
    75 Ă  89 ans
    8,9
    15,9
    60 Ă  74 ans
    17,3
    20,2
    45 Ă  59 ans
    19,4
    19,1
    30 Ă  44 ans
    18,2
    18,6
    15 Ă  29 ans
    16,3
    20,3
    0 Ă  14 ans
    18,3

    Manifestations culturelles et festivités

    • Parmi les animations proposĂ©es Ă  l'occasion de la fĂȘte communale (3e dimanche de septembre), une course cycliste rĂ©unit les meilleurs amateurs et quelques coureurs professionnels venus du Grand Prix d'Isbergues.
    • Chaque premier week-end d'octobre se tient la foire Ă  la brocante, dans les rues et la salle des fĂȘtes.
    • En mars et octobre se tiennent des tournois de javelot.

    Sports et loisirs

    Le club de football d’Haillicourt possĂšde 5 Ă©quipes : seniors A, seniors B, U15, U13 et U15 fĂ©minines. Les matchs se dĂ©roulent sur le stade municipal[28].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine mondial

    Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, rĂ©partis sur 109 lieux inclus dans le pĂ©rimĂštre du bassin minier, le site no 87 d'Haillicourt est composĂ© de la citĂ© de corons des Fleurs[29] - [30].

    Autres lieux et monuments

    • L'Ă©glise Notre-Dame. Elle hĂ©berge 9 Ă©lĂ©ments patrimoniaux classĂ©s ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques[31].
      On peut voir des fonts baptismaux en pierre dans l'Ă©glise Notre-Dame datant de 1539 provenant de la chartreuse du Val-Saint-Esprit Ă  Gosnay, une chaire Ă  prĂȘcher sculptĂ©e en bois du XVIIIe siĂšcle et la cloche en bronze datant de 1584. Il y a quatre registres (chambre du sonneur, chambre des cloches ouvertes sur ses quatre cĂŽtĂ©s par des baies en plein cintre sommĂ©s d'un cadran d'horloge datant de 1773). Les matĂ©riaux utilisĂ©s sont la pierre de calcaire et grĂšs d'Artois apparent, bĂ©ton pour les abat-sons. La nef et ses collatĂ©raux sont couverts de tuiles mĂ©caniques.
      La construction de l'édifice par l'entreprise de Jean François Gourdin sur les plans de l'architecte Antoine Duchoquet dure de 1771 à 1776 (église, clocher, nef et collatéraux), sur un terrain au lieu-dit Wionval donné par JérÎme Segon, seigneur local. L'horloge à trois cadrans est installée en 1786 par le maßtre horloger houdinois Clément Morguet.
      Pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire l'Ă©glise fut vendue Ă  un chaufournier et un foreur de puits artĂ©siens. Les murs de la nef sont dĂ©truits, mais une partie du chƓur subsiste.
      En 1800, l'Ă©glise est rachetĂ©e par RaphaĂ«l Dambrine pour la cĂ©der en 1812 Ă  la commune. En 1817 on reconstruit des parties dĂ©truites avec les murs de clĂŽture de l'ancien cimetiĂšre, et en 1822/25 a lieu la reconstruction des murs extĂ©rieurs (extraction de pierres locales dans les carriĂšres). En 1843/58, on refait les murs intĂ©rieurs, pour reloger dans le chƓur le maĂźtre-autel de la Vierge en Gloire.
      En 1960 , les quatre cadrans de l'horloge sont réalisés.
      AprĂšs l'incendie du chƓur le , la toiture de la tourelle d'escalier est restaurĂ©e[32].
    • Sur la place de la mairie se trouve un kiosque de style Art dĂ©co datant de 1933.
    • Le monument aux morts se trouvait en bordure de la RD 86 (rue du premier mai), devant l’église. À la suite de la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du , il a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© sur le cĂŽtĂ© de l'Ă©glise, face Ă  la place[33].
    • Les terrils. À Haillicourt, il y a deux terrils qui reposent sur trois communes ( Haillicourt, Ruitz et Maisnil-lez-Ruitz ). Ils s’élevĂšrent en 1953 pour le premier, en 1964 pour le second, suite Ă  l’amoncellement de matiĂšres inutiles mĂȘlĂ©es au charbon, lors de son extraction dans les puits de la fosse 6.
      Ces terrils font partie des plus imposants du bassin minier Ouest Nord-Pas de Calais, et trois sentiers de 1,9 km, 2,6 km et 11 km, y ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es par Eden 62 ( Espaces DÉpartementaux Naturels)[34].
      En 2011, 3 000 pieds de vigne chardonnay sont plantĂ©s sur le terril de la fosse no 2 bis. En 2016, 400 bouteilles de la cuvĂ©e dite "Charbonnay" sont recoltĂ©es. En 2017, la recolte sera d'environ 900 bouteilles[35] - [36].
    • L'Ă©glise.
      L'Ă©glise.
    • Le kiosque.
      Le kiosque.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • La salle des fĂȘtes.
      La salle des fĂȘtes.
    • Le terril no 9.
      Le terril no 9.
    • Les vignes du terril no 9.
      Les vignes du terril no 9.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Haillicourt Blason
    De gueules à trois croisettes ancrées d'argent[37].
    DĂ©tails
    Adopté par la municipalité le

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. En raison de la PremiÚre Guerre Mondiale, et de la décision de Georges Clémenceau de reporter les élections municipales à fin 1919, la commune se retrouve sans maire.
    4. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Noeux-les-Mines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    11. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 180.
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    18. « Bilan des maires: GĂ©rard Foucault, maire d’Haillicourt, « solide et prĂȘt Ă  repartir malgrĂ© les attaques subies » : Élu depuis trente ans dans sa ville natale, GĂ©rard Foucault, 67 ans, s’apprĂȘte Ă  se reprĂ©senter pour un second mandat de maire. L’Haillicourtois n’affiche aucun regret et est satisfait du travail accompli. Quant aux turbulences politiques qu’il a affrontĂ©es depuis 2008, il les balaye d’un revers de la main, en lançant : « Je suis solide. J’adore les challenges et ça ne m’a pas empĂȘchĂ© de dormir. » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    19. « Projets du maire d’Haillicourt: d’ici 2018, « il faut repasser au-dessus des 5000habitants » : Au dernier recensement, Haillicourt n’a plus que 4 947 habitants. Cent vingt-quatre Ăąmes perdues, ce sont 800 000 € de dotation de solidaritĂ© urbaine envolĂ©s. Les rĂ©cupĂ©rer est un des enjeux du second mandat de GĂ©rard Foucault. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    20. RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026 : Pierre-Louis Curabet Pawlak, « GĂ©rard Foucault repart pour un troisiĂšme mandat Ă  Haillicourt : Samedi matin, Ă  la salle des fĂȘtes rĂ©novĂ©e, le maire sortant haillicourtois GĂ©rard Foucault a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu sans difficultĂ©. Son fils GrĂ©gory a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu adjoint, en premiĂšre position cette fois. L’opposition est, elle, Ă©clatĂ©e en trois groupes pour quatre Ă©lus », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    21. « AprĂšs le dĂ©cĂšs de GĂ©rard Foucault, son fils GrĂ©gory a Ă©tĂ© Ă©lu maire d’Haillicourt ce matin », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
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