Gosnay
Gosnay est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Gosnay | |||||
La chartreuse des Dames (monument historique). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Virginie Souilliart 2020-2026 |
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Code postal | 62199 | ||||
Code commune | 62377 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gosnaysiens | ||||
Population municipale |
949 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 429 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 30′ 29″ nord, 2° 35′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 61 m |
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Superficie | 2,21 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Béthune (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nœux-les-Mines | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Lawe, cours d'eau naturel de 40,97 km, qui prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte et se jette dans la Lys au niveau de la commune de La Gorgue[1].
Milieux naturels et biodiversité
Une friche industrielle (ancien site Carbolux avec d'anciens bassins de décantation et lieux de stockage des goudrons et d'autres sous-produits de la cockerie) a fait l'objet d'un long chantier de dépollution, puis d'une requalification paysagère (avec l'aide de la communauté d'agglomération Artois Comm), qui permettrait à terme de l'intégrer dans la trame verte locale. En 2007 et 2008 plus de 1000 arbustes ont été plantés sur le site (buddleias, argousiers, oliviers de Bohême, bouleaux verruqueux, saules Marsault, genêts à balais, ajoncs, prunelliers, églantiers, cornouillers mâles et sanguins, viornes lantane et obier, fusains d'Europe, aulne, sureau noir, saule commun, troëne..), avec en 2009 une animation par un paysagiste[2].
La commune de Gosnay (ainsi que celles de Labeuvrière, Lapugnoy, Labuissière, Bruay-en-Artois) abrite une partie du bois des Dames, qui s'étend sur près de 401 hectares [3]). C'est l'une des deux seules forêts de protection de la région Nord-Pas-de-Calais, instituée en 1984 en application du code forestier[4] - [5]. C'est un élément important de la trame verte régionale, qui doit aussi être connecté à la trame bleue dans le cadre du Sage de la Lys, via le corridor de la vallée de la Lawe à connecter à la ceinture verte de Béthune[6] dans le cadre d'un SAGE.
Urbanisme
Typologie
Gosnay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[10] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), zones urbanisées (20,5 %), forêts (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Gosnacum (vers 1000) ; Gotnai (1135) ; Cosnes (1152) ; Gothnai (1152) ; Gornay (1198) ; Gonay (1312) ; Ghosnay (1321) ; Gosnayum (1321) ; Gosnay (1323) ; Gonnay (1329) ; Gomnés (1329) ; Gosgnay (1333) ; Gosnaium (1394) ; Gosnoy (xve siècle)[17].
Histoire
D'après la maire Virginie Souillart, « nous sommes dans le seul endroit au monde où deux couvents ont cohabité. Il reste encore la Chartreuse Sainte-Marie avec ses vestiges médiévaux. Et Le Val Saint-Esprit qui est devenu un haut lieu gastronomique et hôtelier. C'est une référence pour le tourisme international. Nous avons aussi un château fortifié, ancien hôpital dont il reste une empreinte au sol Le nid du moulin Ce moulin à eau avec sa roue a traversé les siècles. Il accueille depuis 1979 l'association le nid du Moulin qui mène une action centrée sur l'accueil, le soutien, et le réconfort des personnes marquées par le handicap »[18].
Politique et administration
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Liste des maires
Équipements et services publics
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Gosnaysiens[26].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2020, la commune comptait 949 habitants[Note 3], en diminution de 0,21 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 477 hommes pour 478 femmes, soit un taux de 50,05 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Patrimoine mondial
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 92 de Gosnay est formé par la cité de corons du Château des Dames à Gosnay, utilisée par la Compagnie des mines de Bruay pour y loger les mineurs de sa fosse no 1 - 1 bis[33] - [34].
- Le bâtiment principal.
- Un corps de ferme reconverti en habitations.
Monuments historiques
- L'ancienne chartreuse des Dames fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [35]. L'ensemble est composé : des restes de l'église ; façades et toitures du bâtiment de la porterie, des bâtiments adjacents à l'église, de la maison du jardinier, des bâtiments situés en équerre au nord-ouest ; anciens murs de clôture avec la tourelle Sud ; sol compris à l'intérieur de l'enceinte ; boiseries subsistantes.
- L'ancienne chartreuse des Hommes, Logis des Hôtes, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [36], dit château Gamot comprenant : portail et grille d'entrée sur rue avec les six piliers ; quatre piliers sur cour ; façades et toitures du château proprement dit y compris les remises (mais à l'exclusion de la partie récemment refaite sur la façade arrière) ; escalier principal avec sa rampe en fer forgé et sa cage. Ancienne sucrerie : façades et toitures sur rue et sur cour du porche d'entrée et des deux bâtiments qui l'encadrent ; façade et toiture sur cour du bâtiment correspondant aux parcelles AB 28 à 33 ; parties subsistantes du mur de clôture ; sol compris à l'intérieur de l'enceinte.
Autres lieux et monuments
- L'église Saint-Léger. Elle héberge 5 éléments patrimoniaux classés au titre d'objet des monuments historiques[37].
- Le monument aux morts[38].
- Le terril no 259.
- La chartreuse des Dames.
- La chartreuse des Hommes.
- L'église Saint-Léger.
- Le terril no 259.
Personnalités liées à la commune
- Thierry Larchier d'Hirson (1270-1328) évêque d'Arras, à l'origine de la chartreuse des Hommes
- Mathilde d'Artois dite Mahaut (1268-1329), comtesse d'Artois et de Bourgogne pair de France et petite nièce de Saint-Louis, à l'origine de la chartreuse des Dames
- Madeleine Guillemant-Sintitive (1917-2010), résistante française inhumée dans la commune. Elle est chevalier de l’ordre national du mérite, commandeur de l’ordre des Palmes académiques, médaille des déportés internés et de la Résistance, elle est nommée chevalier dans l’ordre national de la Légion d'honneur par décret du [39].
Héraldique, logotype et devise
Blason | D'argent à la fasce de gueules, à deux crosses de sable, les crosserons vers senestre, passées en sautoir, enfilées en abîme dans une couronne de comte d'or et brochant sur le tout[40]. |
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Détails | Adopté par la municipalité le . |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Lawe (E3660600 ) » (consulté le )
- page de ArtCatalyse
- Journal officiel, page relative aux forêts de protection du Nord/Pas-de-Calais
- Classement par décret du 9 juillet 1984 portant création de la forêt de protection du Bois-d'Epinoy (Pas-de-Calais) JO 21-07-1984, p. 2379-2380.
- Les forêts de protection sur Légifrance
- Projet de reconquête environnementale du Fossé d'Avesnes (Résumé non technique) ; Rapport final, SYMSAGEL, 21 octobre 2003, consulté 2010 08 01.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béthune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- « Les 5 bonnes raisons de voter pour Gosnay », sur lavenirdelartois.fr, (consulté le ).
- La Voix du Nord, « Gosnay : Paul Tournel, maire honoraire et doyen du village, est mort samedi », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Cécile Rubichon, « Le bilan de Francis Verloo, maire de Gosnay : la lutte contre les inondations se termine, celle contre la dépopulation se poursuit : Maire de Gosnay depuis 1989, Francis Verloo, 72 ans, n’est pas décidé à prendre sa retraite. Pourtant gérer une commune possédant des monuments classés aux bâtiments de France est un véritable casse-tête selon lui. C’est justement parce qu’il connaît les rouages du système qu’il veut rempiler. Il a encore quelques dossiers à boucler et une baisse démographique à enrayer », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- http://www.politiquemania.com/forum/elections-senatoriales-2017-f47/elections-senatoriales-2017-pas-calais-t5839-20.html
- Anne Baraniek (CLP), « Gosnay : la première maire du village élue, Francis Verloo démissionne : Assistante sociale de 36 ans, maman de deux garçons, parent d’élève, gosnaysienne depuis quatorze ans, son mari l’étant depuis toujours, elle s’est engagée dans la campagne « parce que le village s’éteignait et que j’avais une vraie envie de le redynamiser. » Pour ce faire, elle a choisi d’être accompagnée de trois adjoints. Ont été élus à cette fonction Joëlle Chorlay (associations, sports, loisirs, jeunesse et culture), Jean-Paul Gallet (travaux, urbanisme, voiries et environnements), Sophie Haraut (finances, budget et ressources humaines). », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gosnay (62377) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Bassin minier du Nord-Pas de Calais », sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
- « Liste des 109 lieux et des 353 sites qui les composent » [PDF] (217 Mo), sur le site du patrimoine mondial de l'Unesco (consulté le ).
- « Ancienne chartreuse des Dames », notice no PA00108292, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne chartreuse des Hommes », notice no PA00108293, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Base Palissy - mobiliers inscrits et/ou classés », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- lire en ligne|lien=http://www.morinie.com/J&E_2.pdf
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).