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Gigondas (Vaucluse)

Gigondas [ʒiɡɔ̃das] est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Gigondas
Gigondas (Vaucluse)
Blason de Gigondas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Michel Meffre
2020-2026
Code postal 84190
Code commune 84049
Démographie
Gentilé Gigondassiens, Gigondassiennes
Population
municipale
432 hab. (2020 en diminution de 19,1 % par rapport à 2014)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 53″ nord, 5° 00′ 19″ est
Altitude 400 m
Min. 87 m
Max. 698 m
Superficie 27,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vaison-la-Romaine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Gigondas
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Gigondas
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Gigondas
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Gigondas
Liens
Site web http://www.gigondas-dm.fr/officetourisme/indexoffice.asp

    Géographie

    Gigondas représente la principale porte d'entrée à l'ouest des dentelles de Montmirail, qui se situent sur son territoire et constitue ainsi une ville étape recherchée par les amateurs d'escalade et de randonnée.

    Accès et transports

    Le village se trouve à 15 km au sud de Vaison-la-Romaine, 15 km à l'est de Orange (autoroute A7, sortie no 21 « ORANGE Centre ») et 12 km au nord-est de Carpentras.

    Les routes départementales 7, 8, 79 et 80 passent sur la commune, mais seules les deux dernières s'approchent de l'entrée du bourg.

    Géologie et paléontologie

    Eugène Raspail, dans un ouvrage dédié à son oncle François-Vincent, a donné une description toujours actuelle du terroir de Gigondas à l'intérieur des Dentelles de Montmirail :

    « Le relief du territoire de Gigondas présente trois chaînes principales et parallèles, courant de l'ouest au nord-est, suivant une courbe dont le centre serait au nord-ouest. La ligne de faîte de ces trois chaînes se compose d'un calcaire gris appartenant au terrain jurassique. Du côté du midi, la première ligne recouvre les argiles noires de l'oxfordien. Au nord, la troisième ligne est recouverte par le terrain néocomien inférieur, par le gault, les grès verts et la craie chloritée. Les deux vallées intermédiaires (col d'Assault, la Buissière) appartiennent exclusivement au terrain néocomien inférieur. Dans cette seconde vallée, au quartier du Queyron, les marnes argileuses alternent avec des bancs d'un calcaire bleu et jaune[1]. »

    La partie communale située hors des Dentelles est essentiellement composée d'un substrat détritique constituant le piémont du massif et d'alluvions quaternaires (limon et galets roulés) charriées par l'Ouvèze.

    Neustosaurus gigondarum, découvert en 1842 par Eugène Raspail.

    Dans le même ouvrage, il décrit le neustosaurus gigondarum, un reptile marin qui vivait au Crétacé inférieur, il y a environ 140 à 136 millions d'années. Il appartient à l'ordre des crocodylomorphas et ses restes fossiles ont été trouvés dans les Dentelles de Montmirail sur la commune de Gigondas. Ce saurien carnivore marin du valanginien a été découvert en 1842. Le nom neustosaurus, qui lui a été donné par Eugène Raspail, son inventeur, signifie lézard de natation, et est dérivé du grec ancien neustos (natation) et sauros (lézard). Il n'existe qu'une seule espèce décrite et seulement dans sa partie postérieure (tronc et queue) qui seule a été retrouvée[2]. Ce fossile été rattaché aux metriorhynchidae, un groupe de reptiles liés aux crocodiles marins[3]. En 2009, Young et Andrade, dans une nouvelle étude sur le Geosaurus et la validité des espèces regroupées dans ce genre, ont conclu que Neustosaurus serait le synonyme plus ancien de Cricosaurus[4].

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[5].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Trignon.

    Climatologie

    Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[6]. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :

    • Le mistral assainit le vignoble ;
    • La saisonnalité des pluies est très marquée ;
    • Les températures sont très chaudes pendant l'été.
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 9 11 14 18 22 26 30 29 25 20 13 10 18,9
    Températures minimales moyennes (°C) 1 3 4 7 11 14 17 16 14 10 5 2 8,7
    Températures moyennes (°C) 5 7 9 13 16 20 23 23 19 15 9 6 13,8
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 44.4 57.5 61.1 58.9 72.4 43.6 27.8 56.3 67.6 97.4 57.7 48.9 693.4
    Source : Archives climatologiques mensuelles - Orange (1961-1990)
    Tableau comparatif des précipitations relevées en nord Vaucluse lors de l'année 2006[7].
    Pluie. Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars. Avril. Mai Juin Juil. Août Sept.
    % de précipitations
    comparé à la normale[8]
    90 % 100 % 48 % 103 % 61 % 84 % 16 % 42 % 5 % 174 % 60 % 175 %
    Fort orage
    (grêle)
    0 0 0 0 0 0 0 0 0 7 2 2
    Températures relevées en nord Vaucluse lors de l'année 2006[7].
    Température. Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars. Avril. Mai Juin Juil. Août Sept.
    t° la plus chaude
    (date)
    25,2°
    (le 09)
    21,7°
    (le 03)
    14,2°
    (le 04)
    13,3°
    (le 19)
    15,5°
    (le 13)
    23,9°
    (le 31)
    26,7°
    (le 26)
    30,9°
    (le 17)
    35,2°
    (le 28)
    38,9°
    (le 21)
    34,1°
    (le 01)
    34,2°
    (le 04)
    Nombre de jours
    t° > à 30°
    0 0 0 0 0 0 0 2 16 31 2 8
    t° la plus froide
    (date)
    6,6°
    (le 05)
    -5,8°
    (le 28)
    -6,9°
    (le 30)
    -6,8°
    (le 15)
    -4,7°
    (le 03)
    -3,2°
    (le 02)
    -2,8°
    (le 08)
    4,9°
    (le 01)
    9,4°
    (le 02)
    17°
    (le 07)
    11,1°
    (le 15)
    10,3°
    (le 01)
    Nombre de jours
    t° < à -6° (forte gelée)
    0 1 2 5 0 0 0 0 0 0 0 0
    Tableau des différentes vitesses du mistral enregistrées et à sa fréquence au cours de l'année 2006. Une partie du vignoble est protégée du mistral par les arêtes rocheuses des Dentelles de Montmirail.
    Mistral. Oct. Nov. Dec. Jan. Fev. Mars. Avril. Mai Juin Juil. Août Sept.
    Vitesse maximale relevée sur le mois 87 km/h 91 km/h 118 km/h 96 km/h 97 km/h 112 km/h 97 km/h 94 km/h 100 km/h 90 km/h 90 km/h 90 km/h
    Tendance : jours
    avec une vitesse >
    16 m/s (58 km/h)
    --- = ++ -- +++ --- ++++ ++++ = = ++++ +
    "=" : idem à la normale ; "+" : supérieur à la normale ; "-" : inférieur à la normale.

    Urbanisme

    Typologie

    Gigondas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (60,6 %), forêts (35 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Histoire

    Antiquité

    Si la colonisation romaine fut effective à Gigondas, comme les fouilles ou les déterrements accidentels par labourage de tombeaux en plomb pour incinération, d'urnes lacrymatoires, de statuettes, de lampes, de tuiles plates, etc.[16], le prouvent, les vestiges archéologiques ayant trait à la vigne ou au vin sont rares. Seule une tête de Bacchus a été mise au jour, en 1866, par Eugène Raspail[17], le neveu de François-Vincent Raspail, sur les terres de son château Raspail[18].

    Moyen Âge

    Vers 1120, Rostang III, évêque de Vaison, donna à son église cathédrale, un manse qui comprenait une vigne sise à Gigondas près de l'Ouvèze[19]. Il le fait en ces termes :

    « Petro vero Alberto Gigundatis pro vinea quoe sita est juxta viam publicam est inter (... otam)) episcopalem et fluvium Ovicœ solidis ordo dedit[20]. »

    C'est l'acte le plus ancien confirmant l'existence d'un vignoble sur ce terroir.

    Il faut attendre le XIVe siècle pour connaître l'évolution de ce vignoble, fief des princes d'Orange. Un de ceux-ci, Raymond V des Baux, en juillet 1341, tout en se réservant les droits de haute et basse justice, accorda aux Gigondassiens certaines libertés contre un droit de vingtain sur le vin de ce terroir pendant sept ans[21].

    En 1376, au lieu-dit les Bosquets, les registres notariaux indiquent l'existence de « vinea culta » ; puis ceux des notaires d'Oussan, dans un acte daté de l'an 1380, font état de vignes qui couvraient un territoire descendant de la chapelle Notre-Dame des Pallières jusqu'à l'Ouvèze[19].

    Renaissance

    Tout au long du XVe siècle, les mêmes registres indiquent que le vignoble s'étendait alors des « Garrigues » au « Trignon », en passant par la « Beaumette » et la « Coste de Saint-Cosme »[19].

    Au siècle suivant, la Communauté rédigea ses statuts et les approuva le . L'article 45 intitulé « De ceux qui vendent du vin en gros qu'ils en vendent aux autres habitans » indique avec précision les conditions de ce négoce :

    « Toute personne qui voudra vendre du vin en gros aux estrangiés sera tenue de vendre aux habitans dudit lieu, à quatrs ou à pichet, pour le prix qu'ils l'auront vendu auxdits estrangiés, à peine y contrevenant, de payer, pour chaque personne et fois XII deniers ; et qui aura du vin à vendre, et le vendra aux habitans en gros, sera tenu de le vendre à tous habitans, à quarts ou à pichets, pour emplir ses tonneaux, au prix qu'il l'aura vendu en gros pour ouiller lesdits tonneaux, à peine de contravention pour le regard des habitans de payer II sols applicables[19]. »

    L'année suivante, cet article fut repris en faisant, cette fois, expressément mention du vin blanc. C'est un des rares textes faisant mention de ce type de vin sur le terroir gigondassien[19].

    Époque moderne

    Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    Même si Jean-Joseph Expilly[22] note que la commune est « fertile en vin », le XVIIIe siècle marqua une mutation importante dans les cultures. De plus en plus d'habitants délaissèrent la vigne pour se consacrer à la culture de l'olivier et du mûrier[19]. Ce qui n'empêcha point de proclamer la ban des vendanges sur tout le territoire de la commune. Un acte communal daté de 1771 décréta d'ailleurs que tout contrevenant à cette interdiction serait passible d'une amende de cinq livres[23].

    Chateau Raspail à Gigondas.

    Ce fut la famille Raspail, et plus particulièrement Eugène, qui prit sa retraite politique à Gigondas, qui relança la viticulture sur place. Au cours de l'année 1861, il fit l'acquisition du domaine des Bosquets, revalorisa les 37 hectares déjà existant, en fit planter neuf autres l'année suivante, puis 26 les années qui suivirent[24]. Par héritage paternel, il reçut le domaine du Colombier qu'il transforma en Château Raspail tout en valorisant son vignoble.

    Dès 1864, la production de ses domaines fut telle qu'il put l'expédier, par le port de Roquemaure sur le Rhône, à des négociants de Valence, Lyon, Saint-Étienne et Paris[25], qui la lui avait acheté sur la base de 16, 50 l'hectolitre[24]. Des résultats assez probants pour qu'il reçut, en dépit de ses idées républicaines, et avec l'aval de Napoléon III, une prime d'honneur pour son exploitation[24]. Fier de ses résultats, le savant vigneron put noter :

    Les vins de Gigondas.

    « Les vins de Gigondas doivent à leur proportion d'alcool une valeur qui les fait rechercher. Au printemps de 1865, ils étaient tous achetés quand le Languedoc se plaignait de ne pas les vendre. »

    Il put alors se consacrer à ses passions qu'étaient l'archéologie, la géologie et la paléontologie. Les vins de ses vignobles se vendant de mieux en mieux, il constata :

    « Toujours est-il que la localité de Gigondas jouit du privilège de produire avec une main-d'œuvre peu élevée, des vins fort apprécié par le commerce et qui le seront bien plus encore lorsque leur réputation naissante sera plus étendue[25]. »

    L'émulation qu'il parvint à susciter déboucha même sur les premières mises en bouteille[23]. Mais l'arrivée du phylloxéra et l'anéantissement du vignoble, au début des années 1870, réduisirent à rien ces efforts.

    L'appellation d'origine contrôlée gigondas est apparue à la fin des années 1960.

    Toponymie

    La plus ancienne graphie documentée est Jocundatis, datée de 951. Elle tire son origine du vocable latin Jucundus (agréable, utilisé comme surnom) auquel a été adjoint le suffixe -atis[26].

    En provençal, la ville se dit /Gigoundas/ (Gigoundas en graphie mistralienne, Gigondàs en graphie classique).

    Héraldique

    Blason de Gigondas Blason
    D'azur au cor d'or lié de gueules[27].
    Détails
    Officiel[28].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 ? Roger Chapalain DVG
    mars 1989 2014 Rolland Gaudin
    mars 2014 En cours Eric Ughetto
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Gigondas est jumelée avec Anderlues (Belgique).

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

    En 2020, la commune comptait 432 habitants[Note 2], en diminution de 19,1 % par rapport à 2014 (Vaucluse : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7547768339649459419579801 042
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 051983928900870800732702677
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    637641608637579624613700751
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    792746703648612648590598559
    2014 2019 2020 - - - - - -
    534434432------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les vignes de Gigondas avec en ligne de fond les dentelles de Montmirail.

    Agriculture

    L'agriculture, dont la production viticole, est le point le plus important de l'économie locale. Les oliviers (coopératives oléicoles) et autres arbres fruitiers complètent les productions du territoire.

    Le gigondas[33] est l'une des six appellations locales (ou cru) des côtes-du-rhône méridionales. En 1924, la commercialisation des vins plafonnait à 4 784 hl, elle passa en 1967 à 25 887 hl[23], pour atteindre actuellement 40 000 hl[34].

    Tourisme

    Le lieu est touristique, de par son patrimoine et sa position géographique. Le tourisme, et notamment le tourisme viticole (route des vins), joue un rôle important dans l'économie locale.

    Commerce

    Le bar-restaurant À l'ombre des Dentelles a ouvert en ; bar de délégation de service public, il a été le projet de la commune pour faire revivre l'esprit de village et améliorer l'accueil de tous les visiteurs.

    Autres

    L'artisanat local est principalement tourné vers le bâtiment et les différents travaux agricoles, ainsi que de l'artisanat d'art (atelier d'éditions) et de bouche (chocolaterie).

    Vie locale

    Enseignement

    Une école communale existe dans le village. Les collèges, lycées (classique ou d'enseignement professionnel) se trouvent sur Vaison-la-Romaine, Carpentras et Orange.

    Sports

    Le cadre des dentelles de Montmirail est propice aux randonnées pédestres, cyclotouristiques et à VTT, ainsi qu'à la pratique de l'escalade.

    Tennis et centre équestre.

    Santé

    Les médecins et la pharmacie les plus proches sont à Sablet. Les spécialistes, hôpitaux et cliniques se trouvent sur Vaison-la-Romaine, Carpentras et Orange.

    Écologie et recyclage

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

    La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du ministère de l'écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et du MNHN (service du patrimoine naturel)[35].

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Eugène Raspail : description des étages géologiques du terroir de Gigondas à l'intérieur des Dentelles de Montmirail
    2. Le neustosaurus gigondarum
    3. E. Fraas, Die Meer-Krocodilier (Thalattosuchia) des oberen Jura unter specieller Berücksichtigung von "Dacosaurus" und "Geosaurus". Paleontographica, 1902, p. 49..
    4. Mark T. Young et Marco Brandalise de Andrade, What is Geosaurus? Redescription of Geosaurus giganteus (Thalattosuchia : Metriorhynchidae) from the Upper Jurassic of Bayern, Germany, in Zoological Journal of the Linnean Society, 2009.
    5. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    6. La climatologie du Vaucluse
    7. Source : Services techniques d'Inter Rhône Données météorologiques concernant le millésimes 2006
    8. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras (Sources : Services techniques d'Inter Rhône).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Joseph Sautel, Carte archéologique de la Gaule romaine : le Vaucluse, Éd. Lerroux, Paris, 1936, p. 45, n° 79.
    17. Eugène Raspail, archéologue, géologue et paléontologue
    18. Robert Bailly, op. cit., p. 8.
    19. Robert Bailly, op. cit., p. 70.
    20. Louis Anselme Boyer de Sainte-Marthe, Histoire de l’Église cathédrale de Vaison, Avignon, 1731.
    21. Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la Maison des Baux, Marseille, 1882, charte, 1 198.
    22. Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique des Gaules et de la France, 1762-1770, 6 vol. Reprint : Éd. de Paris, Desaint et Saillant, (ISBN 3262000450).
    23. Robert Bailly, op. cit., p. 71.
    24. Robert Bailly, op. cit., p. 86.
    25. Robert Bailly, op. cit., p. 114.
    26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1798.
    27. http://www.vitrinelli.com/sommellerie/Images/ConfidenceGigondasWeb.fr.pdf
    28. « Commune de GIGONDAS - Site officiel », sur gigondas-dm.com (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
    34. Présentation de l'AOC Gigondas
    35. Responsabble Natura 2000
    36. La Messe aux truffes sur le Site La Provence.com

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

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