Anderlues

Le village est cité dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes en 868-869. Au Moyen-âge, Anderlues était partagée en plusieurs seigneuries (Anderlues et le hameau de Lalue) Jusqu'à la Révolution Française aux seigneurs de Fontaine-l'Évêque. En 1486, Anderlues dénombrait pour ces hameaux 75 foyers à Anderlues-centre, 14 pour Hansuelles et 9 pour Goegnies, et en 1711 il en avait 111 feux[3] y compris 41 pour les deux hameaux, en tout, ça faisait 218 habitations.

Lieu de durs combats en août 1914, 70 maisons furent brûlées et les champs d'agriculture et de pâturages furent dévastés. Il y a aucune victime parmi les civils.

Anderlues a constitué pendant des décennies un nœud ferroviaire important pour le réseau de tramway de la SNCV.

Le 11 mars 1892, au puits n^o 3 dit "Aulniats" de la S.A. des Houillères d'Anderlues, eut lieu le plus grave accident minier que connut la Belgique (après celui du Bois du Cazier) : un coup de grisou y tua 160 mineurs[4].

• Brasserie Ponselet.
• Malterie Auguste Lechien.

• Puits n°2, dit Vieille fosse.
• Puits n°3, dit des Aulniats.
• Puits n°4, dit Gendebien.
• Puits n°6, situé rue Jules Destrée.

Fermée le 20 novembre 2002.

La Haine prend sa source sur le territoire de la commune. Anderlues figure d'ailleurs parmi les communes membres du contrat de rivière de ce cours d'eau. Anderlues compte aussi le point culminant (212 m) de la moyenne Belgique, attesté par une borne géodésique située sur le site dit « Planty ».

Borne géodésique du Planty[7].

Anderlues se compose des quartiers :

• Blancs Trieux.
• Gœgnies.
• Hansuelles.
• Herchies.
• Lalue.
• Marais.
• Bruyères.

Alors qu'officiellement, les habitants d'Anderlues sont nommés Anderlusien(ne)s, la plupart des citoyens préfèrent se laisser appeler Bourlèti. Ce nom provient du clocher, appelé Bourlette, qui se situe sur la place Paul Pastur. Ses habitants sont surnommés les Bourlètis.

Outre sa connexion avec le métro léger de Charleroi, la commune est notamment desservie par le bus 30 Anderlues - Morlanwelz - La Louvière - Strépy-Bracquenies - Thieu. Le bus 91 relie Chapelle-lez-Herlaimont à Montigny-le-Tilleul, en passant évidemment par Anderlues. Enfin, le bus 136 relie les communes d'Anderlues-Binche-La Louvière-La Hestre.

Eglise construite au XII^e siècle et démolie à partir de 1928 à la suite des dégâts miniers, sa tour fut reconstruite voire restaurée vers 1650 avec des matériaux provenant du Château des Loges[11]. L'église fut construite après la démolition d'un temple païen[12]. L'église avait été construite en 1937 par l'architecte Leroi, de style néo-gothique et inaugurée en 1939. L'église Saint-Médard a été démolie en juillet 2006.

Ferme du Coq. Formé de bâtiments en briques sous bâtière d'éternit, quadrilatère dont seuls le logis et les étables remontent au XVIII^e s[13]. La ferme avait servi d'église provisoire en attendant la reconstruction de l'église de 1939.

Ferme du Tienne. Ancienne dépendance de l'abbaye de Bonne-Espérance, datée de 1759.

Château des Loges, en partie ruiné, le château remonte au XVII^e transformé au XVIII^e s. et défiguré au XIX^e siècle

Châssis à mollette du puits N°2. Chevalement de mine ou châssis à molette en acier et béton, mis en place en 1952 par la Société Anonyme des Houillères et Cokeries d'Anderlues, société créée en 1867 par fusion de la Société Houillère du Bois de la Haye dite des Anderlues et de la Société Charbonnière du Midi d'Anderlues". Après la fermeture du puits en 1969, captages de grisou puis stockage de gaz, pris en charge depuis 1975 par la Société Distrigaz[14].

Chapelle Sainte-Thérèse de Lisieux, installée dans l'ancienne salle Henriet en 1920, elle fut consacrée en 1969. Elle se situe dans le quartier des Bruyères.

Ancienne chapelle Saint-Sauveur et Saint-Paul, elle se situe dans le quartier de Lalue. Consacrée en 1962, et vendue pour devenir une salle de banquets.

Hôtel de Ville, construit en 1832 et plusieurs fois modifié.

Antenne de la RTBF, culmine à 185 mètres de hauteur, ce pylône date de 1970.

• Région du Centre

• Liste du patrimoine immobilier classé d'Anderlues

• André Lépine, Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes, Cahier du Musée de Cerfontaine n^o 503, 100 vues, 1996. — Au début du XX^e siècle, le bassin houiller de Charleroi était partagé en 31 concessions.
• Willy Guerlement, Anderlues au fil du temps, tome I, II, II, Editions des Trois Sources, 1985, 1986, 1987.
• Michel Dupont, Souvenir d'Anderlues, Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire d'Anderlues, 2009, 150 p.

• Site officiel