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Formation en ligne

La formation en ligne, terme recommandé en France par la DGLFLF[1], ou encore l'apprentissage en ligne (au Canada), l'e-formation ou l'e-learning, désignent l'ensemble des solutions et moyens permettant l'apprentissage par des moyens électroniques. La formation en ligne inclut de cette façon des sites web éducatifs, la téléformation, l'enseignement télématique, ou encore l'e-training, notamment.

La formation en ligne est une des technologies de l'information et de la communication pour l'Ă©ducation (TICE), intĂ©grĂ©e dans la cyberculture[2]. C'est aussi un des Ă©lĂ©ments et enjeux de ce que certains, comme M. Toupin, dĂ©signent comme le « cybermarchĂ© de la formation »[3], marchĂ© Ă©valuĂ© selon la commission europĂ©enne Ă  plus de deux milliards de dollars en 2000[4]. PrĂšs de 80 % des ressources en ligne viennent aujourd'hui des États-Unis[5], pour les logiciels, de produits et services multimĂ©dias Ă©ducatifs destinĂ©s Ă  la formation et Ă  l’éducation mais une part importante de ces services se construit hors des services marchands (dans les campus virtuels, les espaces virtuels europĂ©ens du programme Socrates (Comenius, Erasmus, Minerva, Lingua, Grundtvig), ou par exemple via Moodle ou les outils de la Wikimedia Foundation et beaucoup d'autres initiatives dans le monde).

Depuis les annĂ©es 1990/2000, les enfants - souvent rĂ©unis en une mĂȘme classe d'Ăąge, Ă  l'Ă©cole notamment - forment l'une des communautĂ©s apprenantes utilisant l'internet pour apprendre (ici, dans l'espace multimĂ©dia de l'Alliance Française de Moldavie
Le Conseil de l'Europe encourage[6] à mutualiser les installations et salles d'informatique des écoles, cybercentres, cyberplateformes, cybercafés, etc., qui peuvent aussi bénéficier d'outils partagés ou « libres » de formation en ligne
En présence, ou éventuellement à distance, le vidéoprojecteur et/ou le tableau numérique permettent au formateur d'interagir avec le groupe
Salle de classe d'une Ă©cole de commerce (Jansons School of Business) Ă  Coimbatore (Inde)
Diagramme coût-efficacité. Le e-learning (vert) nécessite un investissement informatique initial le rendant d'abord plus coûteux. Au-delà d'un seuil, la formation en présence devient plus coûteuse. Selon les contextes (degré d'expertise voulu, mutualisation ou non des moyens, etc.), la position du point change.
  • La dĂ©finition de l'Union europĂ©enne est : « l’e-learning est l’utilisation des nouvelles technologies multimĂ©dias de l’Internet pour amĂ©liorer la qualitĂ© de l’apprentissage en facilitant d’une part l’accĂšs Ă  des ressources et Ă  des services, d’autre part les Ă©changes et la collaboration Ă  distance »[7].
  • La dĂ©finition du LabSET est : « apprentissage en ligne centrĂ© sur le dĂ©veloppement de compĂ©tences par l'apprenant et structurĂ© par les interactions avec le tuteur et les pairs ».

Dans tous les cas, la méthode de formation/d'éducation permet théoriquement de s'affranchir de la présence physique d'un enseignant à proximité. En revanche, le rÎle du tuteur distant apparaßt, avec des activités de facilitateur et de médiateur. Dans le cadre d'un tutorat omniprésent, on parle alors de formation téléprésentielle.

Terminologie

Dans le monde anglophone

En anglais, l'expression e-learning, largement diffusée dans les années 1990, associe sémantiquement plusieurs notions :

  • l'Open and Distance Learning (ODL) qui qualifie sa dimension ouverte, et qui vient du monde de la formation Ă  distance ;
  • la notion de Computer-Mediated Communication (CMC), qui fait rĂ©fĂ©rence aux nouvelles technologies de communication (TIC) (au moment de l'invention et de la diffusion de cette expression, il s'agissait d'abord des courriels, puis de forums et groupwares) ;
  • ces deux concepts sont appliquĂ©s Ă  la formation Web-Based Training (WBT).

L'expression e-learning désigne ainsi à la fois des technologies nées de l'Internet pour la formation, Distributed Learning et une approche pédagogique les utilisant, de type constructiviste et s'appuyant sur une Cognition Distribuée (Grabinger et al., 2001).

L'apprentissage en ligne est une modalitĂ© pĂ©dagogique et technologique qui a d'abord concernĂ© la formation continue, l’enseignement supĂ©rieur puis la formation en entreprise, c’est-Ă -dire au service d'un apprenant adulte ayant une certaine autonomie dans l’organisation de son processus d’apprentissage. Cependant, aux États-Unis notamment, dans des textes officiels le e-Learning a Ă©tĂ© Ă©largi (Enhanced-Learning through Information Technologies) Ă  un service offert Ă  tout public, de la maternelle Ă  la formation continue, incluant les didacticiels, CD-Rom, hypermĂ©dias, tuteur intelligent
(US DoE, 2000). Dans ce pays, des mesures de rĂ©duction des coĂ»ts d'accĂšs Ă  l'internet (dont haut-dĂ©bit) pour les centres d’éducation et de formation ont contribuĂ© au succĂšs de ce concept[6].

Le vocable e-Learning Ă©voque donc une synergie nouvelle entre des pratiques pĂ©dagogiques et des technologies Ă©ducatives existantes ; synergie permise par l’explosion de la Toile (2000/2001) et de son potentiel d’« ubiquitĂ© ».

Il semble cependant, comme pour les évolutions récentes des organisations, que l'e-learning tel qu'il évolue possÚde maintenant des caractéristiques émergentes (organisation et gestion de la connaissance, approches collaboratives) qui le rendent différent des outils pédagogiques antérieurs.

En Europe

La Commission européenne a lancé une « initiative eLearning » et un « projet de campus européen virtuel et multilingue »[8].

Elle vise Ă  « mobiliser les communautĂ©s Ă©ducatives et culturelles ainsi que les acteurs Ă©conomiques et sociaux europĂ©ens afin d'accĂ©lĂ©rer l’évolution des systĂšmes d’éducation et de formation ainsi que la transition de l'Europe vers la sociĂ©tĂ© de la connaissance »[6], avec 4 prioritĂ©s : amĂ©liorer les infrastructures, la formation, les contenus et les services.

Elle peut bĂ©nĂ©ficier de fonds structurels et de la Banque europĂ©enne d'investissement (BEI)[8], du programme de recherche IST (Information Society Technologies) et s'inscrit dans les programmes culturels et Ă©ducatifs europĂ©ens (Socrates, Leonardo da Vinci, Culture 2000...)[8], mais aussi dans le cadre du processus de Luxembourg, du Plan d’action eEurope, d'une rĂ©solution visant Ă  soutenir les logiciels multimĂ©dias Ă©ducatifs et de formation[9], et de sa volontĂ© de promouvoir la compĂ©titivitĂ©[10].

Dans les pays francophones

Plusieurs termes francophones traduisent e-learning. La traduction la plus fidÚle serait apprentissage en ligne, considéré comme une spécialisation de la formation à distance, concept plus général incluant entre autres les cours par correspondance, et tout autre moyen d'enseignement en temps et lieu asynchrone.

Le « e » comme dans e-Learning est une référence explicite aux technologies de l'information et de la communication.

L' apprentissage mixte conjugue les notions d'apprentissage en ligne et d'apprentissage hors ligne. Cette notion regroupe les mĂ©thodes d'acquisition d'un savoir ou de construction de connaissance utilisant des interactions (acteur-acteur ou acteurs-ressources) relayĂ©es par un systĂšme tĂ©lĂ©matique (informatique connectĂ© Ă  un rĂ©seau). L’apprentissage Ă©lectronique peut avoir lieu Ă  distance (« en ligne »), en classe (« hors ligne » et/ou en ligne) ou les deux.

Typologies de l'apprentissage en ligne

Différentes typologies cohabitent, principalement selon deux axes :

  1. L'axe formateur - apprenant. Quand le professeur (formateur, personne ressource, coach..) est physiquement proche de ses étudiants, on parle de formation en présence. S'il n'est pas en contact direct avec l'apprenant, on parlera de « formation à distance ».
  2. L'axe du temps de la communication. Si la communication est directe, immédiate, on parle d'outil « synchrone » (par exemple pour un professeur face à ses étudiants, une séance de chat ou une visioconférence. Au contraire, si un délai existe entre une question et sa réponse, le systÚme est dit « asynchrone » (Le forum, le courrier électronique sont des outils de communication asynchrone).
    • 100 % apprentissage en ligne : dans cette typologie de formation, l'apprenant va suivre sa session d'apprentissage en ligne entiĂšrement Ă  distance. Il n'interagira pas directement en vis-Ă -vis avec le ou les formateurs. Il pourra nĂ©anmoins bĂ©nĂ©ficier de tutorat Ă  distance via des outils de type webconferencing, forum, tchat, tĂ©lĂ©phone, courriel.
    • Technique combinĂ©e : un mode d'apprentissage mixte (Blended Learning en anglais) combine la formation en ligne Ă  un apprentissage classique (alors dit « en prĂ©sence »).
      • L'apprenant alterne des sessions Ă  distance en ligne, en face-Ă -face avec le (ou les) formateur(s). Souvent il prĂ©pare (seul ou en groupe) une introduction au sujet, avec des ressources distantes. Puis, en prĂ©sence d'un enseignant son travail est analysĂ© et discutĂ©, corrigĂ© et orientĂ© afin de le faire progresser. Des dĂ©briefings et reformulation pĂ©riodiques permettent de vĂ©rifier qu'ils se comprennent bien.
      • Une autre approche, dite en « overblended learning » combine ces deux ou trois phases dans d'une mĂȘme sĂ©ance de formation, en prĂ©sence d'un formateur, ou en mode distant (via visioconfĂ©rence ou chat par exemple).
      • Les Wikis et certaines plateformes numĂ©riques de travail permettent aux apprenants de coopĂ©rer entre eux et avec d'autres (Ă©trangers Ă©ventuellement), en structurant leur savoir de maniĂšre plus pluridisciplinaire et interdisciplinaire ; tout en Ă©tant suivis par les enseignants via l'« historique des contributions » et/ou les « pages de discussion » associĂ©es.

E-Learning 2.0

L'expression E-Learning 2.0[11] - [12] est un néologisme désignant les systÚmes de CSCL (Computer-supported collaborative learning) nés de l'émergence du Web 2.0[13] - [14]. Voir aussi (Seely Brown et Adler 2008)[15].

Tendances : Avant le Web 2.0, l'informatique Ă©tait surtout un « lieu de stockage » de donnĂ©es, et un moyen de les mĂ©diatiser[16] - [17]. Des « paquets de connaissance » Ă©taient ainsi dĂ©livrĂ©s en classe (dans les universitĂ©s essentiellement dans un premier temps, dans les annĂ©es 1990[18]), par disciplines et par « niveaux de formation », avec des didacticiels amĂ©liorĂ©s[19]. L'informatique Ă©tait aussi un moyen d'Ă©valuer et noter le niveau de connaissance de l'Ă©lĂšve, par son professeur ou de permettre, via les mails[20] - [21] - [22] des Ă©changes plus rapide et plus interactifs[23], dont en formation continue[24] et formation de formateurs (formation des maĂźtres d'Ă©cole par exemple[25]). Ces outils, et notamment les courriels ont rapidement montrĂ© des limites Ă©ducatives[26], notamment en ce qui concerne la dĂ©perdition, le temps passĂ© et la surcharge informationnelle[27] nĂ©cessitant une pĂ©dagogie de la gestion des messagerie Ă©lectronique[28], alors que dans le mĂȘme temps, la puissance des moteurs de recherche augmentait de maniĂšre exponentielle l'accĂšs Ă  l'infosphĂšre.

Le Web 2.0 a ensuite permis un changement de paradigme[29], avec l'émergence, l'auto-organisation et autogestion de formes et de plus en plus complexes de réseaux de communautés apprenantes. Certaines ont construit leurs propres outils collaboratifs, éventuellement multilingue (comme Wikipédia et ses projets-frÚres), parfois plus vite et mieux que les entreprises et systÚmes éducatifs existants. Les pédagogues utilisant ces outils s'appuient sur l'efficacité d'une connaissance et compréhension coconstruite et socialement construites. Les apprenants (avec ou sans formateurs) participent à l'amélioration continue des savoirs et savoir-faire. Ils les explorent, mais ils peuvent aussi les reclasser, les réorganiser et les traduire en langues étrangÚre.

L'apprentissage donne alors plus de place aux conversations sur le contenu, le sens et la forme, aux l'interaction Ă  la terre sur les problĂšmes et les actions, et cherche Ă  produire de la « donnĂ©e ouverte », qui pourra Ă  son tour librement ĂȘtre exploitĂ©e et amĂ©liorĂ©e par d'autres.

Les promoteurs de ce que les anglophones appellent l'« apprentissage social » (social learning) estiment que l'un des meilleurs moyens d'apprendre quelque chose, et de bien le comprendre, est de l'enseigner à d'autres[30]. Ils ont d'abord utilisé les blogs, puis les wikis, le podcast et une large palette d'outils informatiques permettant les interactions entre apprenants, une meilleure valorisation des données archivées et une autre gestion du temps de l'apprentissage et de la production de savoir.

Parmi les premiers « cours en ligne », tels que ceux dĂ©veloppĂ©s par Murray Turoff et Starr Roxanne Hiltz dans les annĂ©es 1970 et 80 au Nouveau Jersey Institute of Technology[31], des cours Ă  l'UniversitĂ© de Guelph (Canada)[32], la British Open University[32], et les cours Ă  distance en ligne de l'UniversitĂ© de Colombie-Britannique (oĂč le Web CT, maintenant incorporĂ© dans le Blackboard Inc. a Ă©tĂ© inventĂ©)[33], nombreux Ă©taient ceux qui ont toujours fait un usage intensif de discussion en ligne entre Ă©tudiants, si ce n'est avec les formateurs. En outre, dĂšs le dĂ©but, les praticiens comme Harasim (1995)[34] ont mis fortement l'accent sur l'utilisation des rĂ©seaux d'apprentissage pour la construction des connaissances, bien avant le terme e-learning, et encore plus d'e-learning 2.0, a mĂȘme Ă©tĂ© considĂ©rĂ©. Le Web 2.0 a cependant considĂ©rablement permis d'Ă©largir les potentialitĂ©s de l'apprentissage collaboratif, ainsi que d'accroĂźtre le nombre des apprenants-sachants connectĂ©s.

On assiste aussi Ă  un usage croissant des plates-formes numĂ©riques de travail, et des salles de classe virtuelles (prĂ©sentations en ligne livrĂ©es en direct, plus ou moins organisĂ©es) utilisĂ©es comme plateforme d'apprentissage en ligne par et pour un ensemble diversifiĂ© de fournisseurs de services Ă©ducatifs tels que (aux États-Unis, parmi les prĂ©curseurs) les collĂšges d'État et universitĂ© du Minnesota ou le district scolaire de Sachem[35] - [36].

Outre les environnements de classe virtuelle, les réseaux sociaux prennent dans les années 2000 une importance grandissante dans le E-learning 2.0[37].

Ils ont été testés et parfois encouragés avec des communautés d'apprentissage en ligne autour de sujets aussi divers que la préparation aux examens ou l'enseignement des langues (projet « Linguanet Europa »[8]). L'apprentissage assisté et mobile des langues (ou Mobile Assisted Language Learning (MALL), pour les anglophones) est l'expression qui désigne l'utilisation d'ordinateurs portables et/ou de téléphones cellulaires pour faciliter l'apprentissage des langues. Pour plus de détails concernant les différentes applications des technologies mobiles pour l'apprentissage des langues, consulter cet article[38].

Caractéristiques entre le tuteur à distance par rapport au tuteur en présentiel

L'animation d'un groupe Ă  distance ne se fait pas de la mĂȘme maniĂšre qu'en prĂ©sentiel. GĂ©nĂ©ralement, la gestion de ce dernier comporte trois axes : "le leadership d’un groupe peut s’exercer partiellement :

‱ à la tñche à produire (aider à apprendre)

‱ Ă  l’organisation de la procĂ©dure de travail

‱ aux relations entre les personnes[39]."

Cependant, un nouvel axe fait surface et est rendue « inhabituellement complexe du fait de la difficultĂ© de gĂ©rer une activitĂ© organisĂ©e de groupe dans un environnement Ă©crit. Les Ă©checs et les ruptures apparaissent bien plus souvent au niveau des relations sociales qu’au niveau technique » (Feenberg, 1989, p. 28)[39]. C'est pourquoi un bon leadership doit pouvoir contrebalancer le manque de signaux non verbaux de communication. Un bon leadership permet Ă©galement d'entretenir une bonne interaction dynamique et cela est nĂ©cessaire afin de maintenir un cadre propice Ă  la biensĂ©ance de l'apprentissage.

Avantages de la formation en ligne

Les avantages souvent cités sont :

  • AccĂšs Ă  un large panel (gratuit ou payant), d'approche formative et de stratĂ©gies d'apprentissage ; adaptĂ©es aux types de personnalitĂ©s cognitives (type d'apprentissage) ; L'e-learning utilise notamment les pĂ©dagogies actives, la formation participative, la mĂ©tacognition, l'apprentissage par problĂšmes, par le jeu, par la rĂ©solution de conflits, etc. Certains outils intĂšgrent l'Ă©valuation chemin faisant (Ă©valuation des prĂ©requis, autoĂ©valuation, Ă©valuation formative, sommative ou certifiante, etc.), et produisent des retours d'expĂ©rience automatiques (immĂ©diats ou diffĂ©rĂ©s, synthĂ©tiques ou complets). De nouveaux outils gratuits tels que WikiversitĂ© permettent mĂȘme - Ă  certaines conditions - de collaborativement produire du contenu de formation tout en se formant.
  • AccĂšs facile et peu coĂ»teux au contenu de formation (on se forme Ă  partir de n’importe oĂč, si on a accĂšs Ă  l'Internet[40]).
  • FlexibilitĂ© de la gestion du temps de formation, notamment en situation de tĂ©lĂ©travail ; avec possibilitĂ© de revenir en arriĂšre ou du « juste-Ă -temps » quand il faut et au niveau requis[40], ce qui permet d'apprendre Ă  son propre rythme[40].
  • AccĂšs informel ou formel Ă  des ressources et formation provenant d'experts[40], autrefois ou autrement souvent inaccessibles.
  • Contenu et stratĂ©gies innovantes pour l'apprentissage, avec mĂ©tacognition facilitĂ©e.
  • PossibilitĂ© d'exploiter et dĂ©velopper des interactions de qualitĂ©.
  • Contenu et support de formation est hĂ©bergĂ© et sĂ©curisĂ© ailleurs[40] (pas de maintenance de la part de l'apprenant).
  • Moindre coĂ»t de la formation (pas systĂ©matiquement[40] notamment dans certaines spĂ©cialitĂ©s).
  • Économies de temps[40].
  • Économies de transports.
  • RĂ©ponse possible au manque de compĂ©tences en matiĂšre de formation en interne (dans une entreprise)[40].
  • Dans les entreprises : partage des informations acquises facilitĂ© par le rĂ©seau de la sociĂ©tĂ©[41].

Dans le cadre de la formation en ligne, e-formation, les capacitĂ©s Ă  mobiliser par l'apprenant en situation d’apprentissage sont de nature psychologique, pĂ©dagogique et technologique.

Ces dimensions peuvent entacher la réussite des apprenants.

Les dimensions environnementales assurant le succĂšs de l’apprentissage en ligne rejoignent celles relatives Ă  la formation en prĂ©sentiel.

Elles s’articulent dans divers domaines :

  • L’ergonomie selon Nielsen 1993 qui se rĂ©fĂšre Ă  l’utilisabilitĂ© de l’outil. Celui-ci doit faciliter l’apprentissage par sa manipulation et son contenu pour permettre Ă  l’apprenant d’investir ses ressources cognitives Ă  l’apprentissage. L’utilitĂ© pour l’apprenant se dĂ©finit par l'atteinte de l'apprentissage selon l’objectif dĂ©fini par la formation. L’acceptabilitĂ© se rĂ©fĂšre Ă  la perception par l’apprenant du dispositif numĂ©rique. Les auteurs suivants appuient les points dĂ©terminants de l’utilisabilitĂ©, l’utilitĂ© et l’acceptabilitĂ© de l’apprentissage en ligne : A Tricot (Psychologie) “Apprentissages et documents numĂ©riques” Ă©dition BelinSup 2007 - F Amadieu et A Tricot “Apprendre avec le numĂ©rique mythes et rĂ©alitĂ©s” Ă©dition Retz 2020

La combinaison de ces trois points (utilitĂ©, utilisabilitĂ© et acceptabilitĂ©) favorisera l’apprentissage en ligne pour l’apprenant.

  • L’agentivitĂ© : l’apprenant en formation en ligne sollicite fortement son agentivitĂ© propre Ă  chacun. Elle se rĂ©fĂšre selon Bandura 2006, 2009 (https://journals.openedition.org/osp/741: A. Bandura. Auto-efficacitĂ©. Le sentiment d’efficacitĂ© personnelle Paris : Éditions De Boeck UniversitĂ©, 2003) au fait de contrĂŽler les Ă©vĂšnements qui le concernent, d’agir sur ses conditions de vie, celle des autres Ă©galement et sur lui-mĂȘme. Ainsi l’apprenant peut interfĂ©rer sur son environnement. Et l’agentivitĂ© de l’apprenant est particuliĂšrement sollicitĂ©e en formation en ligne puisqu’il doit s’autodiriger. En effet, l’apprenant est responsable de son apprentissage, de sa rĂ©ussite et de son Ă©chec. De ce fait, il est nĂ©cessaire de soutenir l’agentivitĂ© par l’autodirection et l’autorĂ©gulation (l’apprenant se fixe des buts Ă  atteindre, planifie et articule ses cognitions, Ă©motions et sa conduite pour les atteindre Pintrich 2000, soit un processus cognitif et mĂ©tacognitif. L’apprenant a donc un fort niveau d’indĂ©pendance) de l’apprenant selon Ph CarrĂ© 2003 (Ph CarrĂ© et P Caspar “TraitĂ© des sciences et des techniques de la formation” 4e Ă©dition Dunod 2017, P CarrĂ© “De l’apprentissage Ă  la formation. Pour une nouvelle psychopĂ©dagogie des adultes” Hal Archives Ouvertes dĂ©cembre 2017) pour parvenir Ă  l’efficacitĂ© de l’apprentissage en ligne.Et la combinaison de l’autodirection et de l’autorĂ©gulation induit l’efficacitĂ© de l’apprenant, une grande autonomie.
  • L’autonomie : la formation en ligne implique l’autonomie de l’apprenant du fait de la distance, de l’isolement par rapport au formateur et Ă  ses pairs. Ceci requiert de la part de l’apprenant un engagement dans la formation, une prise en charge et un autocontrĂŽle de l’assimilation de ses connaissances.

L’apprenant doit sĂ©lectionner ses ressources, les hiĂ©rarchiser, s’organiser, prendre des notes pour appuyer sa mĂ©moire et instaurer une rĂ©gularitĂ© du temps

La tĂ©nacitĂ© de l’apprenant est confrontĂ©e Ă  la fois aux difficultĂ©s, Ă  l’échec et au progrĂšs qui dĂ©pendent de processus cognitifs, mĂ©tacognitifs et motivationnels.

  • La motivation : elle s’inscrit au dĂ©part comme une dĂ©cision, un dĂ©sir puis au dĂ©marrage de la formation, elle devient un engagement (Ph. CarrĂ© et P. Casper). Dans le cadre de la formation en ligne, elle peut ĂȘtre mise en jeu par l’autodĂ©termination soit les motivations intrinsĂšques et extrinsĂšques et par l’acceptation des technologies.

Les moyens pour maintenir la motivation des apprenants dans le cadre de la formation en ligne s’appuie sur la prĂ©sence d’un soutien organisationnel des proches pour le maintien de la persĂ©vĂ©rance, sur le fait que les attentes initiales de l’apprenant correspondent Ă  l’offre du dispositif de formation et sur le plaisir d’apprendre. Des auteurs, chercheurs appuient l’importance de maintenir la prĂ©sence Ă  distance dont A JĂ©zĂ©gou (sous la direction de) “TraitĂ© de la e-formation des adultes” Ă©dition Deboeck supĂ©rieur 2019, A Tricot (Psychologie) “Apprentissages et documents numĂ©riques” Ă©dition BelinSup 2007, F Amadieu et A Tricot “Apprendre avec le numĂ©rique mythes et rĂ©alitĂ©s” Ă©dition Retz 2020, P Matthieu, C. Deaudelin et L Brouillette “La prĂ©sence en formation Ă  distance” 2015 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01278228/document A JĂ©zĂ©gou “Le dispositif GEODE pour Ă©valuer l’ouverture d’un environnement Ă©ducatif” 2010 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00489395/document et Les confĂ©rences CAPSULE 2019/2020 : D Peraya “Les dispositifs hybrides de formation vus du cĂŽtĂ© des enseignants” 2019 https://www.youtube.com/watch?v=MLwxwLe7K2w , A JĂ©zĂ©gou “Les dispositifs hybrides au prisme de l’apprentissage autodirigĂ© et de la prĂ©sence” https://www.youtube.com/watch?v=z6svQb_EVLo

Limites et conditions de succĂšs de la formation en ligne

Il existe des limites[42] liĂ©es aux apprenants et Ă  l'offre en pĂ©dagogie. L'e-learning ne vise d'ailleurs pas Ă  remplacer les fonctions de l'Ă©cole (sociabilisation, lecture, calcul, apprendre Ă  apprendre, etc.) et il pourrait peut-ĂȘtre ĂȘtre parfois source de trop de confiance en soi, dans certains mĂ©tiers Ă  risque. Faire l'impasse sur certaines formations en pensant que l'information ou un didacticiel est disponible en ligne pose problĂšme en situation de gestion de crise ou d'urgences quand la crise est accompagnĂ©e d'une coupure gĂ©nĂ©rale d'Ă©lectricitĂ© ou d'accĂšs Ă  l'internet. MĂȘme avec l'amĂ©lioration des simulateurs distants, apprendre la sculpture, la chirurgie, le massage ou la musique oĂč Ă  piloter une voiture sans la prĂ©sence d'un apprenant reste difficile ou dangereux ; la formation en ligne permet cependant de prĂ©parer et accompagner ces pratiques.

La formation en ligne nécessite :

  • une bonne motivation de la part de l'apprenant, et une certaine assiduitĂ© si la formation est formalisĂ©e (le tutorat - ou coaching - rĂ©duit sensiblement le risque d'abandon et de dĂ©crochage).
  • que les Ă©coles (ou autres apprenants) aient un accĂšs Ă  l'Internet (l'Europe a pour cela favorisĂ© un rĂ©seau paneuropĂ©en Ă  trĂšs haut dĂ©bit[6], d'abord pour les communications scientifiques entre instituts de recherche, universitĂ©s, bibliothĂšques scientifiques puis - progressivement - vers les Ă©coles ).
    L'accÚs à l'internet et à la culture numérique, encore difficile pour une partie de la population dans de nombreux pays.
  • des ressources multimĂ©dias accessibles Ă  tous. MĂȘme dans les pays riches, une partie de la population n'a pas d'accĂšs Ă  la culture numĂ©rique (« minoritĂ©s, personnes ĂągĂ©es, personnes handicapĂ©es, personnes de « bas niveaux de qualification »[43]). La langue est Ă©galement un problĂšme, alors que l'essentiel des ressources est en anglais, une formation est gĂ©nĂ©ralement mieux acquise dans la langue maternelle ou la plus familiĂšre de l'apprenant.
  • des enseignants ou encadrants formĂ©s et en nombre suffisant. En l'absence de e-learning centers, ou en complĂ©mentaritĂ©, les cybercentres, cyberplate-formes et certains cybercafĂ©s peuvent contribuer Ă  cet objectif, de mĂȘme que la mutualisation des moyens, salles d'informatique notamment. La Commission europĂ©enne propose ainsi « que les Ă©coles et centres de formation deviennent des centres locaux d’acquisition des connaissances polyvalents et accessibles Ă  tous, en ayant recours aux mĂ©thodes les plus adaptĂ©es en fonction de la grande diversitĂ© des groupes cibles »[43], avec crĂ©ation d'un « diplĂŽme europĂ©en pour les compĂ©tences de base en technologies de l’information, avec des procĂ©dures de dĂ©livrance dĂ©centralisĂ©es »[43].
  • Le renforcement des services d’orientation professionnelle (CIO en France), selon la commission europĂ©enne[44], pour rĂ©pondre Ă  de nouveaux besoins, plus complexes.
  • La « promotion de l'employabilitĂ© par le dĂ©veloppement des qualifications et des compĂ©tences associĂ©es Ă  la mise en place et Ă  l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, augmentation du potentiel de l’éducation et de la formation tout au long de la vie »[8].
  • La « stimulation de l'Ă©panouissement personnel et la motivation des ‘apprenants’ par l'amĂ©lioration de la qualitĂ© des matĂ©riaux multimĂ©dias et la pertinence des technologies pour crĂ©er des synergies entre travail autonome et travail en groupe, le dialogue avec l’enseignant ou le formateur et tutorat Ă  distance... »[8].
  • Les grandes entreprises ont plus d'accĂšs Ă  ces outils que leurs sous-traitants. Certaines entreprises ou Ă©coles ont offert en ligne une partie de leur contenu de formation interne ou « bibliothĂšque d'apprentissage » (Belgacom par exemple[45]), ce qui leur permet de mieux faire partager leur culture interne.
  • Dans le cas des PME, « CrĂ©er une culture d'apprentissage au sein de l’entreprise »[45], adaptĂ©e aux besoins de l’entreprise, qui doivent donc ĂȘtre correctement apprĂ©hendĂ©s. Alors que l'internet Ă©tend les possibilitĂ©s, une part importante de cet apprentissage sera « informelle »[45].

Un dĂ©bat existe sur la question de savoir si l'Ă©cole doit ou non « rattraper » la tendance gĂ©nĂ©rale au rĂ©seautage social. Sans nier son importance, il peut aussi ĂȘtre pour l'Ă©lĂšve et le cours, une source de dispersion, un frein Ă  la concentration sur un sujet, importance du travail individuel[46]. Peu d'Ă©ducateurs traditionnels favorisent le rĂ©seautage social, hormis pour communiquer avec leurs propres collĂšgues[47], mais de nombreuses expĂ©rimentations existent et des supports comme WikipĂ©dia ont Ă©mergĂ© spontanĂ©ment sans portage direct des communautĂ©s Ă©ducatives Ă©tablies. Jimmy Wales pense que le projet WikiversitĂ© (« projet-frĂšre de WikipĂ©dia ») est l'un des plus prometteurs, mĂȘme s'il devrait mettre une trentaine d'annĂ©es Ă  se dĂ©velopper[48] - [49].

En France, la plateforme d'apprentissage en ligne « Moodle » est retenu par la plupart des universitaires. Elle fonctionne en plus de 100 langues (à comparer à Wikipédia disposant en 2020 de 300 langues).

Enjeux socio-Ă©cologiques

Les outils et réseaux informatiques évoluent rapidement, en raison des progrÚs de l'informatique (loi de Moore), mais aussi de stratégies commerciales d'obsolescence programmée.

Des enjeux importants se dessinent, en matiÚre de soutenabilité du e-learning, concernant :

Un espoir est que le « E-Learning 2.0 », par exemple via une approche de responsabilitĂ© sociale et environnementale et une mutualisation accrue de services et bases de donnĂ©es, et d'innovations par la communautĂ© utilisatrice, puisse peut-ĂȘtre lui-mĂȘme gĂ©nĂ©rer une partie des rĂ©ponses aux problĂšmes qu'il gĂ©nĂšre en matiĂšre de soutenabilitĂ©.

Notes et références

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Voir aussi

La wikiversité (Wikiversity)

Articles et sujets connexes

Bibliographie

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