Formation en ligne
La formation en ligne, terme recommandé en France par la DGLFLF[1], ou encore l'apprentissage en ligne (au Canada), l'e-formation ou l'e-learning, désignent l'ensemble des solutions et moyens permettant l'apprentissage par des moyens électroniques. La formation en ligne inclut de cette façon des sites web éducatifs, la téléformation, l'enseignement télématique, ou encore l'e-training, notamment.
La formation en ligne est une des technologies de l'information et de la communication pour l'Ă©ducation (TICE), intĂ©grĂ©e dans la cyberculture[2]. C'est aussi un des Ă©lĂ©ments et enjeux de ce que certains, comme M. Toupin, dĂ©signent comme le « cybermarchĂ© de la formation »[3], marchĂ© Ă©valuĂ© selon la commission europĂ©enne Ă plus de deux milliards de dollars en 2000[4]. PrĂšs de 80 % des ressources en ligne viennent aujourd'hui des Ătats-Unis[5], pour les logiciels, de produits et services multimĂ©dias Ă©ducatifs destinĂ©s Ă la formation et Ă lâĂ©ducation mais une part importante de ces services se construit hors des services marchands (dans les campus virtuels, les espaces virtuels europĂ©ens du programme Socrates (Comenius, Erasmus, Minerva, Lingua, Grundtvig), ou par exemple via Moodle ou les outils de la Wikimedia Foundation et beaucoup d'autres initiatives dans le monde).
- La dĂ©finition de l'Union europĂ©enne est : « lâe-learning est lâutilisation des nouvelles technologies multimĂ©dias de lâInternet pour amĂ©liorer la qualitĂ© de lâapprentissage en facilitant dâune part lâaccĂšs Ă des ressources et Ă des services, dâautre part les Ă©changes et la collaboration Ă distance »[7].
- La définition du LabSET est : « apprentissage en ligne centré sur le développement de compétences par l'apprenant et structuré par les interactions avec le tuteur et les pairs ».
Dans tous les cas, la méthode de formation/d'éducation permet théoriquement de s'affranchir de la présence physique d'un enseignant à proximité. En revanche, le rÎle du tuteur distant apparaßt, avec des activités de facilitateur et de médiateur. Dans le cadre d'un tutorat omniprésent, on parle alors de formation téléprésentielle.
Terminologie
Dans le monde anglophone
En anglais, l'expression e-learning, largement diffusée dans les années 1990, associe sémantiquement plusieurs notions :
- l'Open and Distance Learning (ODL) qui qualifie sa dimension ouverte, et qui vient du monde de la formation Ă distance ;
- la notion de Computer-Mediated Communication (CMC), qui fait référence aux nouvelles technologies de communication (TIC) (au moment de l'invention et de la diffusion de cette expression, il s'agissait d'abord des courriels, puis de forums et groupwares) ;
- ces deux concepts sont appliqués à la formation Web-Based Training (WBT).
L'expression e-learning désigne ainsi à la fois des technologies nées de l'Internet pour la formation, Distributed Learning et une approche pédagogique les utilisant, de type constructiviste et s'appuyant sur une Cognition Distribuée (Grabinger et al., 2001).
L'apprentissage en ligne est une modalitĂ© pĂ©dagogique et technologique qui a d'abord concernĂ© la formation continue, lâenseignement supĂ©rieur puis la formation en entreprise, câest-Ă -dire au service d'un apprenant adulte ayant une certaine autonomie dans lâorganisation de son processus dâapprentissage. Cependant, aux Ătats-Unis notamment, dans des textes officiels le e-Learning a Ă©tĂ© Ă©largi (Enhanced-Learning through Information Technologies) Ă un service offert Ă tout public, de la maternelle Ă la formation continue, incluant les didacticiels, CD-Rom, hypermĂ©dias, tuteur intelligentâŠ(US DoE, 2000). Dans ce pays, des mesures de rĂ©duction des coĂ»ts d'accĂšs Ă l'internet (dont haut-dĂ©bit) pour les centres dâĂ©ducation et de formation ont contribuĂ© au succĂšs de ce concept[6].
Le vocable e-Learning Ă©voque donc une synergie nouvelle entre des pratiques pĂ©dagogiques et des technologies Ă©ducatives existantes ; synergie permise par lâexplosion de la Toile (2000/2001) et de son potentiel dâ« ubiquitĂ© ».
Il semble cependant, comme pour les évolutions récentes des organisations, que l'e-learning tel qu'il évolue possÚde maintenant des caractéristiques émergentes (organisation et gestion de la connaissance, approches collaboratives) qui le rendent différent des outils pédagogiques antérieurs.
En Europe
La Commission européenne a lancé une « initiative eLearning » et un « projet de campus européen virtuel et multilingue »[8].
Elle vise à « mobiliser les communautĂ©s Ă©ducatives et culturelles ainsi que les acteurs Ă©conomiques et sociaux europĂ©ens afin d'accĂ©lĂ©rer lâĂ©volution des systĂšmes dâĂ©ducation et de formation ainsi que la transition de l'Europe vers la sociĂ©tĂ© de la connaissance »[6], avec 4 prioritĂ©s : amĂ©liorer les infrastructures, la formation, les contenus et les services.
Elle peut bĂ©nĂ©ficier de fonds structurels et de la Banque europĂ©enne d'investissement (BEI)[8], du programme de recherche IST (Information Society Technologies) et s'inscrit dans les programmes culturels et Ă©ducatifs europĂ©ens (Socrates, Leonardo da Vinci, Culture 2000...)[8], mais aussi dans le cadre du processus de Luxembourg, du Plan dâaction eEurope, d'une rĂ©solution visant Ă soutenir les logiciels multimĂ©dias Ă©ducatifs et de formation[9], et de sa volontĂ© de promouvoir la compĂ©titivitĂ©[10].
Dans les pays francophones
Plusieurs termes francophones traduisent e-learning. La traduction la plus fidÚle serait apprentissage en ligne, considéré comme une spécialisation de la formation à distance, concept plus général incluant entre autres les cours par correspondance, et tout autre moyen d'enseignement en temps et lieu asynchrone.
Le « e » comme dans e-Learning est une référence explicite aux technologies de l'information et de la communication.
L' apprentissage mixte conjugue les notions d'apprentissage en ligne et d'apprentissage hors ligne. Cette notion regroupe les mĂ©thodes d'acquisition d'un savoir ou de construction de connaissance utilisant des interactions (acteur-acteur ou acteurs-ressources) relayĂ©es par un systĂšme tĂ©lĂ©matique (informatique connectĂ© Ă un rĂ©seau). Lâapprentissage Ă©lectronique peut avoir lieu Ă distance (« en ligne »), en classe (« hors ligne » et/ou en ligne) ou les deux.
Typologies de l'apprentissage en ligne
Différentes typologies cohabitent, principalement selon deux axes :
- L'axe formateur - apprenant. Quand le professeur (formateur, personne ressource, coach..) est physiquement proche de ses étudiants, on parle de formation en présence. S'il n'est pas en contact direct avec l'apprenant, on parlera de « formation à distance ».
- L'axe du temps de la communication. Si la communication est directe, immédiate, on parle d'outil « synchrone » (par exemple pour un professeur face à ses étudiants, une séance de chat ou une visioconférence. Au contraire, si un délai existe entre une question et sa réponse, le systÚme est dit « asynchrone » (Le forum, le courrier électronique sont des outils de communication asynchrone).
- 100 % apprentissage en ligne : dans cette typologie de formation, l'apprenant va suivre sa session d'apprentissage en ligne entiÚrement à distance. Il n'interagira pas directement en vis-à -vis avec le ou les formateurs. Il pourra néanmoins bénéficier de tutorat à distance via des outils de type webconferencing, forum, tchat, téléphone, courriel.
- Technique combinée : un mode d'apprentissage mixte (Blended Learning en anglais) combine la formation en ligne à un apprentissage classique (alors dit « en présence »).
- L'apprenant alterne des sessions à distance en ligne, en face-à -face avec le (ou les) formateur(s). Souvent il prépare (seul ou en groupe) une introduction au sujet, avec des ressources distantes. Puis, en présence d'un enseignant son travail est analysé et discuté, corrigé et orienté afin de le faire progresser. Des débriefings et reformulation périodiques permettent de vérifier qu'ils se comprennent bien.
- Une autre approche, dite en « overblended learning » combine ces deux ou trois phases dans d'une mĂȘme sĂ©ance de formation, en prĂ©sence d'un formateur, ou en mode distant (via visioconfĂ©rence ou chat par exemple).
- Les Wikis et certaines plateformes numériques de travail permettent aux apprenants de coopérer entre eux et avec d'autres (étrangers éventuellement), en structurant leur savoir de maniÚre plus pluridisciplinaire et interdisciplinaire ; tout en étant suivis par les enseignants via l'« historique des contributions » et/ou les « pages de discussion » associées.
E-Learning 2.0
L'expression E-Learning 2.0[11] - [12] est un néologisme désignant les systÚmes de CSCL (Computer-supported collaborative learning) nés de l'émergence du Web 2.0[13] - [14]. Voir aussi (Seely Brown et Adler 2008)[15].
Tendances : Avant le Web 2.0, l'informatique Ă©tait surtout un « lieu de stockage » de donnĂ©es, et un moyen de les mĂ©diatiser[16] - [17]. Des « paquets de connaissance » Ă©taient ainsi dĂ©livrĂ©s en classe (dans les universitĂ©s essentiellement dans un premier temps, dans les annĂ©es 1990[18]), par disciplines et par « niveaux de formation », avec des didacticiels amĂ©liorĂ©s[19]. L'informatique Ă©tait aussi un moyen d'Ă©valuer et noter le niveau de connaissance de l'Ă©lĂšve, par son professeur ou de permettre, via les mails[20] - [21] - [22] des Ă©changes plus rapide et plus interactifs[23], dont en formation continue[24] et formation de formateurs (formation des maĂźtres d'Ă©cole par exemple[25]). Ces outils, et notamment les courriels ont rapidement montrĂ© des limites Ă©ducatives[26], notamment en ce qui concerne la dĂ©perdition, le temps passĂ© et la surcharge informationnelle[27] nĂ©cessitant une pĂ©dagogie de la gestion des messagerie Ă©lectronique[28], alors que dans le mĂȘme temps, la puissance des moteurs de recherche augmentait de maniĂšre exponentielle l'accĂšs Ă l'infosphĂšre.
Le Web 2.0 a ensuite permis un changement de paradigme[29], avec l'émergence, l'auto-organisation et autogestion de formes et de plus en plus complexes de réseaux de communautés apprenantes. Certaines ont construit leurs propres outils collaboratifs, éventuellement multilingue (comme Wikipédia et ses projets-frÚres), parfois plus vite et mieux que les entreprises et systÚmes éducatifs existants. Les pédagogues utilisant ces outils s'appuient sur l'efficacité d'une connaissance et compréhension coconstruite et socialement construites. Les apprenants (avec ou sans formateurs) participent à l'amélioration continue des savoirs et savoir-faire. Ils les explorent, mais ils peuvent aussi les reclasser, les réorganiser et les traduire en langues étrangÚre.
L'apprentissage donne alors plus de place aux conversations sur le contenu, le sens et la forme, aux l'interaction Ă la terre sur les problĂšmes et les actions, et cherche Ă produire de la « donnĂ©e ouverte », qui pourra Ă son tour librement ĂȘtre exploitĂ©e et amĂ©liorĂ©e par d'autres.
Les promoteurs de ce que les anglophones appellent l'« apprentissage social » (social learning) estiment que l'un des meilleurs moyens d'apprendre quelque chose, et de bien le comprendre, est de l'enseigner à d'autres[30]. Ils ont d'abord utilisé les blogs, puis les wikis, le podcast et une large palette d'outils informatiques permettant les interactions entre apprenants, une meilleure valorisation des données archivées et une autre gestion du temps de l'apprentissage et de la production de savoir.
Parmi les premiers « cours en ligne », tels que ceux dĂ©veloppĂ©s par Murray Turoff et Starr Roxanne Hiltz dans les annĂ©es 1970 et 80 au Nouveau Jersey Institute of Technology[31], des cours Ă l'UniversitĂ© de Guelph (Canada)[32], la British Open University[32], et les cours Ă distance en ligne de l'UniversitĂ© de Colombie-Britannique (oĂč le Web CT, maintenant incorporĂ© dans le Blackboard Inc. a Ă©tĂ© inventĂ©)[33], nombreux Ă©taient ceux qui ont toujours fait un usage intensif de discussion en ligne entre Ă©tudiants, si ce n'est avec les formateurs. En outre, dĂšs le dĂ©but, les praticiens comme Harasim (1995)[34] ont mis fortement l'accent sur l'utilisation des rĂ©seaux d'apprentissage pour la construction des connaissances, bien avant le terme e-learning, et encore plus d'e-learning 2.0, a mĂȘme Ă©tĂ© considĂ©rĂ©. Le Web 2.0 a cependant considĂ©rablement permis d'Ă©largir les potentialitĂ©s de l'apprentissage collaboratif, ainsi que d'accroĂźtre le nombre des apprenants-sachants connectĂ©s.
On assiste aussi Ă un usage croissant des plates-formes numĂ©riques de travail, et des salles de classe virtuelles (prĂ©sentations en ligne livrĂ©es en direct, plus ou moins organisĂ©es) utilisĂ©es comme plateforme d'apprentissage en ligne par et pour un ensemble diversifiĂ© de fournisseurs de services Ă©ducatifs tels que (aux Ătats-Unis, parmi les prĂ©curseurs) les collĂšges d'Ătat et universitĂ© du Minnesota ou le district scolaire de Sachem[35] - [36].
Outre les environnements de classe virtuelle, les réseaux sociaux prennent dans les années 2000 une importance grandissante dans le E-learning 2.0[37].
Ils ont été testés et parfois encouragés avec des communautés d'apprentissage en ligne autour de sujets aussi divers que la préparation aux examens ou l'enseignement des langues (projet « Linguanet Europa »[8]). L'apprentissage assisté et mobile des langues (ou Mobile Assisted Language Learning (MALL), pour les anglophones) est l'expression qui désigne l'utilisation d'ordinateurs portables et/ou de téléphones cellulaires pour faciliter l'apprentissage des langues. Pour plus de détails concernant les différentes applications des technologies mobiles pour l'apprentissage des langues, consulter cet article[38].
Caractéristiques entre le tuteur à distance par rapport au tuteur en présentiel
L'animation d'un groupe Ă distance ne se fait pas de la mĂȘme maniĂšre qu'en prĂ©sentiel. GĂ©nĂ©ralement, la gestion de ce dernier comporte trois axes : "le leadership dâun groupe peut sâexercer partiellement :
âą Ă la tĂąche Ă produire (aider Ă apprendre)
âą Ă lâorganisation de la procĂ©dure de travail
âą aux relations entre les personnes[39]."
Cependant, un nouvel axe fait surface et est rendue « inhabituellement complexe du fait de la difficultĂ© de gĂ©rer une activitĂ© organisĂ©e de groupe dans un environnement Ă©crit. Les Ă©checs et les ruptures apparaissent bien plus souvent au niveau des relations sociales quâau niveau technique » (Feenberg, 1989, p. 28)[39]. C'est pourquoi un bon leadership doit pouvoir contrebalancer le manque de signaux non verbaux de communication. Un bon leadership permet Ă©galement d'entretenir une bonne interaction dynamique et cela est nĂ©cessaire afin de maintenir un cadre propice Ă la biensĂ©ance de l'apprentissage.
Avantages de la formation en ligne
Les avantages souvent cités sont :
- AccĂšs Ă un large panel (gratuit ou payant), d'approche formative et de stratĂ©gies d'apprentissage ; adaptĂ©es aux types de personnalitĂ©s cognitives (type d'apprentissage) ; L'e-learning utilise notamment les pĂ©dagogies actives, la formation participative, la mĂ©tacognition, l'apprentissage par problĂšmes, par le jeu, par la rĂ©solution de conflits, etc. Certains outils intĂšgrent l'Ă©valuation chemin faisant (Ă©valuation des prĂ©requis, autoĂ©valuation, Ă©valuation formative, sommative ou certifiante, etc.), et produisent des retours d'expĂ©rience automatiques (immĂ©diats ou diffĂ©rĂ©s, synthĂ©tiques ou complets). De nouveaux outils gratuits tels que WikiversitĂ© permettent mĂȘme - Ă certaines conditions - de collaborativement produire du contenu de formation tout en se formant.
- AccĂšs facile et peu coĂ»teux au contenu de formation (on se forme Ă partir de nâimporte oĂč, si on a accĂšs Ă l'Internet[40]).
- Flexibilité de la gestion du temps de formation, notamment en situation de télétravail ; avec possibilité de revenir en arriÚre ou du « juste-à -temps » quand il faut et au niveau requis[40], ce qui permet d'apprendre à son propre rythme[40].
- AccĂšs informel ou formel Ă des ressources et formation provenant d'experts[40], autrefois ou autrement souvent inaccessibles.
- Contenu et stratégies innovantes pour l'apprentissage, avec métacognition facilitée.
- Possibilité d'exploiter et développer des interactions de qualité.
- Contenu et support de formation est hébergé et sécurisé ailleurs[40] (pas de maintenance de la part de l'apprenant).
- Moindre coût de la formation (pas systématiquement[40] notamment dans certaines spécialités).
- Ăconomies de temps[40].
- Ăconomies de transports.
- Réponse possible au manque de compétences en matiÚre de formation en interne (dans une entreprise)[40].
- Dans les entreprises : partage des informations acquises facilité par le réseau de la société[41].
Dans le cadre de la formation en ligne, e-formation, les capacitĂ©s Ă mobiliser par l'apprenant en situation dâapprentissage sont de nature psychologique, pĂ©dagogique et technologique.
Ces dimensions peuvent entacher la réussite des apprenants.
Les dimensions environnementales assurant le succĂšs de lâapprentissage en ligne rejoignent celles relatives Ă la formation en prĂ©sentiel.
Elles sâarticulent dans divers domaines :
- Lâergonomie selon Nielsen 1993 qui se rĂ©fĂšre Ă lâutilisabilitĂ© de lâoutil. Celui-ci doit faciliter lâapprentissage par sa manipulation et son contenu pour permettre Ă lâapprenant dâinvestir ses ressources cognitives Ă lâapprentissage. LâutilitĂ© pour lâapprenant se dĂ©finit par l'atteinte de l'apprentissage selon lâobjectif dĂ©fini par la formation. LâacceptabilitĂ© se rĂ©fĂšre Ă la perception par lâapprenant du dispositif numĂ©rique. Les auteurs suivants appuient les points dĂ©terminants de lâutilisabilitĂ©, lâutilitĂ© et lâacceptabilitĂ© de lâapprentissage en ligne : A Tricot (Psychologie) âApprentissages et documents numĂ©riquesâ Ă©dition BelinSup 2007 - F Amadieu et A Tricot âApprendre avec le numĂ©rique mythes et rĂ©alitĂ©sâ Ă©dition Retz 2020
La combinaison de ces trois points (utilitĂ©, utilisabilitĂ© et acceptabilitĂ©) favorisera lâapprentissage en ligne pour lâapprenant.
- LâagentivitĂ© : lâapprenant en formation en ligne sollicite fortement son agentivitĂ© propre Ă chacun. Elle se rĂ©fĂšre selon Bandura 2006, 2009 (https://journals.openedition.org/osp/741: A. Bandura. Auto-efficacitĂ©. Le sentiment dâefficacitĂ© personnelle Paris : Ăditions De Boeck UniversitĂ©, 2003) au fait de contrĂŽler les Ă©vĂšnements qui le concernent, dâagir sur ses conditions de vie, celle des autres Ă©galement et sur lui-mĂȘme. Ainsi lâapprenant peut interfĂ©rer sur son environnement. Et lâagentivitĂ© de lâapprenant est particuliĂšrement sollicitĂ©e en formation en ligne puisquâil doit sâautodiriger. En effet, lâapprenant est responsable de son apprentissage, de sa rĂ©ussite et de son Ă©chec. De ce fait, il est nĂ©cessaire de soutenir lâagentivitĂ© par lâautodirection et lâautorĂ©gulation (lâapprenant se fixe des buts Ă atteindre, planifie et articule ses cognitions, Ă©motions et sa conduite pour les atteindre Pintrich 2000, soit un processus cognitif et mĂ©tacognitif. Lâapprenant a donc un fort niveau dâindĂ©pendance) de lâapprenant selon Ph CarrĂ© 2003 (Ph CarrĂ© et P Caspar âTraitĂ© des sciences et des techniques de la formationâ 4e Ă©dition Dunod 2017, P CarrĂ© âDe lâapprentissage Ă la formation. Pour une nouvelle psychopĂ©dagogie des adultesâ Hal Archives Ouvertes dĂ©cembre 2017) pour parvenir Ă lâefficacitĂ© de lâapprentissage en ligne.Et la combinaison de lâautodirection et de lâautorĂ©gulation induit lâefficacitĂ© de lâapprenant, une grande autonomie.
- Lâautonomie : la formation en ligne implique lâautonomie de lâapprenant du fait de la distance, de lâisolement par rapport au formateur et Ă ses pairs. Ceci requiert de la part de lâapprenant un engagement dans la formation, une prise en charge et un autocontrĂŽle de lâassimilation de ses connaissances.
Lâapprenant doit sĂ©lectionner ses ressources, les hiĂ©rarchiser, sâorganiser, prendre des notes pour appuyer sa mĂ©moire et instaurer une rĂ©gularitĂ© du temps
La tĂ©nacitĂ© de lâapprenant est confrontĂ©e Ă la fois aux difficultĂ©s, Ă lâĂ©chec et au progrĂšs qui dĂ©pendent de processus cognitifs, mĂ©tacognitifs et motivationnels.
- La motivation : elle sâinscrit au dĂ©part comme une dĂ©cision, un dĂ©sir puis au dĂ©marrage de la formation, elle devient un engagement (Ph. CarrĂ© et P. Casper). Dans le cadre de la formation en ligne, elle peut ĂȘtre mise en jeu par lâautodĂ©termination soit les motivations intrinsĂšques et extrinsĂšques et par lâacceptation des technologies.
Les moyens pour maintenir la motivation des apprenants dans le cadre de la formation en ligne sâappuie sur la prĂ©sence dâun soutien organisationnel des proches pour le maintien de la persĂ©vĂ©rance, sur le fait que les attentes initiales de lâapprenant correspondent Ă lâoffre du dispositif de formation et sur le plaisir dâapprendre. Des auteurs, chercheurs appuient lâimportance de maintenir la prĂ©sence Ă distance dont A JĂ©zĂ©gou (sous la direction de) âTraitĂ© de la e-formation des adultesâ Ă©dition Deboeck supĂ©rieur 2019, A Tricot (Psychologie) âApprentissages et documents numĂ©riquesâ Ă©dition BelinSup 2007, F Amadieu et A Tricot âApprendre avec le numĂ©rique mythes et rĂ©alitĂ©sâ Ă©dition Retz 2020, P Matthieu, C. Deaudelin et L Brouillette âLa prĂ©sence en formation Ă distanceâ 2015 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01278228/document A JĂ©zĂ©gou âLe dispositif GEODE pour Ă©valuer lâouverture dâun environnement Ă©ducatifâ 2010 https://edutice.archives-ouvertes.fr/edutice-00489395/document et Les confĂ©rences CAPSULE 2019/2020 : D Peraya âLes dispositifs hybrides de formation vus du cĂŽtĂ© des enseignantsâ 2019 https://www.youtube.com/watch?v=MLwxwLe7K2w , A JĂ©zĂ©gou âLes dispositifs hybrides au prisme de lâapprentissage autodirigĂ© et de la prĂ©senceâ https://www.youtube.com/watch?v=z6svQb_EVLo
Limites et conditions de succĂšs de la formation en ligne
Il existe des limites[42] liĂ©es aux apprenants et Ă l'offre en pĂ©dagogie. L'e-learning ne vise d'ailleurs pas Ă remplacer les fonctions de l'Ă©cole (sociabilisation, lecture, calcul, apprendre Ă apprendre, etc.) et il pourrait peut-ĂȘtre ĂȘtre parfois source de trop de confiance en soi, dans certains mĂ©tiers Ă risque. Faire l'impasse sur certaines formations en pensant que l'information ou un didacticiel est disponible en ligne pose problĂšme en situation de gestion de crise ou d'urgences quand la crise est accompagnĂ©e d'une coupure gĂ©nĂ©rale d'Ă©lectricitĂ© ou d'accĂšs Ă l'internet. MĂȘme avec l'amĂ©lioration des simulateurs distants, apprendre la sculpture, la chirurgie, le massage ou la musique oĂč Ă piloter une voiture sans la prĂ©sence d'un apprenant reste difficile ou dangereux ; la formation en ligne permet cependant de prĂ©parer et accompagner ces pratiques.
La formation en ligne nécessite :
- une bonne motivation de la part de l'apprenant, et une certaine assiduité si la formation est formalisée (le tutorat - ou coaching - réduit sensiblement le risque d'abandon et de décrochage).
- que les écoles (ou autres apprenants) aient un accÚs à l'Internet (l'Europe a pour cela favorisé un réseau paneuropéen à trÚs haut débit[6], d'abord pour les communications scientifiques entre instituts de recherche, universités, bibliothÚques scientifiques puis - progressivement - vers les écoles ).
L'accĂšs Ă l'internet et Ă la culture numĂ©rique, encore difficile pour une partie de la population dans de nombreux pays. - des ressources multimĂ©dias accessibles Ă tous. MĂȘme dans les pays riches, une partie de la population n'a pas d'accĂšs Ă la culture numĂ©rique (« minoritĂ©s, personnes ĂągĂ©es, personnes handicapĂ©es, personnes de « bas niveaux de qualification »[43]). La langue est Ă©galement un problĂšme, alors que l'essentiel des ressources est en anglais, une formation est gĂ©nĂ©ralement mieux acquise dans la langue maternelle ou la plus familiĂšre de l'apprenant.
- des enseignants ou encadrants formĂ©s et en nombre suffisant. En l'absence de e-learning centers, ou en complĂ©mentaritĂ©, les cybercentres, cyberplate-formes et certains cybercafĂ©s peuvent contribuer Ă cet objectif, de mĂȘme que la mutualisation des moyens, salles d'informatique notamment. La Commission europĂ©enne propose ainsi « que les Ă©coles et centres de formation deviennent des centres locaux dâacquisition des connaissances polyvalents et accessibles Ă tous, en ayant recours aux mĂ©thodes les plus adaptĂ©es en fonction de la grande diversitĂ© des groupes cibles »[43], avec crĂ©ation d'un « diplĂŽme europĂ©en pour les compĂ©tences de base en technologies de lâinformation, avec des procĂ©dures de dĂ©livrance dĂ©centralisĂ©es »[43].
- Le renforcement des services dâorientation professionnelle (CIO en France), selon la commission europĂ©enne[44], pour rĂ©pondre Ă de nouveaux besoins, plus complexes.
- La « promotion de l'employabilitĂ© par le dĂ©veloppement des qualifications et des compĂ©tences associĂ©es Ă la mise en place et Ă lâutilisation des technologies de lâinformation et de la communication, augmentation du potentiel de lâĂ©ducation et de la formation tout au long de la vie »[8].
- La « stimulation de l'Ă©panouissement personnel et la motivation des âapprenantsâ par l'amĂ©lioration de la qualitĂ© des matĂ©riaux multimĂ©dias et la pertinence des technologies pour crĂ©er des synergies entre travail autonome et travail en groupe, le dialogue avec lâenseignant ou le formateur et tutorat Ă distance... »[8].
- Les grandes entreprises ont plus d'accÚs à ces outils que leurs sous-traitants. Certaines entreprises ou écoles ont offert en ligne une partie de leur contenu de formation interne ou « bibliothÚque d'apprentissage » (Belgacom par exemple[45]), ce qui leur permet de mieux faire partager leur culture interne.
- Dans le cas des PME, « CrĂ©er une culture d'apprentissage au sein de lâentreprise »[45], adaptĂ©e aux besoins de lâentreprise, qui doivent donc ĂȘtre correctement apprĂ©hendĂ©s. Alors que l'internet Ă©tend les possibilitĂ©s, une part importante de cet apprentissage sera « informelle »[45].
Un dĂ©bat existe sur la question de savoir si l'Ă©cole doit ou non « rattraper » la tendance gĂ©nĂ©rale au rĂ©seautage social. Sans nier son importance, il peut aussi ĂȘtre pour l'Ă©lĂšve et le cours, une source de dispersion, un frein Ă la concentration sur un sujet, importance du travail individuel[46]. Peu d'Ă©ducateurs traditionnels favorisent le rĂ©seautage social, hormis pour communiquer avec leurs propres collĂšgues[47], mais de nombreuses expĂ©rimentations existent et des supports comme WikipĂ©dia ont Ă©mergĂ© spontanĂ©ment sans portage direct des communautĂ©s Ă©ducatives Ă©tablies. Jimmy Wales pense que le projet WikiversitĂ© (« projet-frĂšre de WikipĂ©dia ») est l'un des plus prometteurs, mĂȘme s'il devrait mettre une trentaine d'annĂ©es Ă se dĂ©velopper[48] - [49].
En France, la plateforme d'apprentissage en ligne « Moodle » est retenu par la plupart des universitaires. Elle fonctionne en plus de 100 langues (à comparer à Wikipédia disposant en 2020 de 300 langues).
Enjeux socio-Ă©cologiques
Les outils et réseaux informatiques évoluent rapidement, en raison des progrÚs de l'informatique (loi de Moore), mais aussi de stratégies commerciales d'obsolescence programmée.
Des enjeux importants se dessinent, en matiÚre de soutenabilité du e-learning, concernant :
- la consommation croissante et le gaspillage de produits polluants et de matiÚre non-renouvelables (métaux rares, composants coûteux) ;
- une consommation électrique globale en augmentation constante, malgré les progrÚs des matériels. Des logiciels et matériels informatiques plus efficients et efficaces pourraient optimiser la consommation d'énergie des processeurs et serveurs, des réseaux (internet, mais aussi réseaux internes) et de la climatisation des serveurs informatiques. à ce jour ces progrÚs ne compensent pas l'usage croissant de serveurs, bande passante et moteurs de recherche ;
- des performances encore insuffisantes en matiÚre de recyclage, réutilisation, écoconception des matériels et systÚmes informatiques ;
- la fracture numérique[50].
Un espoir est que le « E-Learning 2.0 », par exemple via une approche de responsabilitĂ© sociale et environnementale et une mutualisation accrue de services et bases de donnĂ©es, et d'innovations par la communautĂ© utilisatrice, puisse peut-ĂȘtre lui-mĂȘme gĂ©nĂ©rer une partie des rĂ©ponses aux problĂšmes qu'il gĂ©nĂšre en matiĂšre de soutenabilitĂ©.
Notes et références
- Journal officiel du 14/05/2005), voir FranceTerme.
- LĂ©vy, P. (1997). Cyberculture. Paris: Odile Jacob
- Toupin, M. (1996). Un cybermarché de la formation. Distances, 1(2), 35-47.
- Source : IDC (International Data Corporation), citée par la Commission européenne (voir p. 5/14)
- Source : Observatoire des ressources pour la formation, citée par la Commission européenne (voir p. 5/14)
- Commission europĂ©enne, e-Learning â Penser l'Ă©ducation de demain, Communication de la Commission ; Bruxelles, 2000-05-24 COM(2000) 318 final, 14 p., PDF
- AWT (Agence Wallonne des Télécommunications) Qu'est-ce que l'e-learning ?, version mise jour 2008-01-28, consultée 2012-07-07.
- Commission EuropĂ©enne, e-Learning â Penser l'Ă©ducation de demain, Communication de la Commission ; Bruxelles, 2000-05-24 COM(2000) 318 final« pour renforcer lâindustrie europĂ©enne du contenu multimĂ©dia dans les domaines de l'Ă©ducation et de la formation » (voir p. 12/14)
- JO C 195 du 6.7. 1996, p. 8. RĂ©solution exprimant les enjeux europĂ©ens et esquissant un cadre commun d'action. Cf. Rapport "Penser l'Ă©ducation de Demain. Promouvoir l'innovation avec les nouvelles technologies" â COM (2000) 23 final â et la Communication "StratĂ©gie pour lâEmploi dans la SociĂ©tĂ© de lâInformation" â COM (2000) 48 final
- cf. Conseil européen de Lisbonne et "Stratégie de Lisbonne"
- Karrer, T (2006), What is eLearning 2.0 ? ; Elearning Tech
- Karrer, T (2007) Understanding eLearning 2.0 ; Learning circuit
- (en) Christine Redecker, « Review of Learning 2.0 Practices: Study on the Impact of Web 2.0 Innovations on Education and Training in Europe », JRC Scientific and technical report, no EUR 23664 EN â 2009,â (lire en ligne)
- Karrer, T (2008) Corporate Long Tail Learning and Attention Crisis, Elearning Tech
- (en) John Seely Brown et Richard P. Adler, « Minds on Fire:Open Education, the Long Tail, and Learning 2.0 », Educause review, no January/February 2008,â , p. 16â32 (lire en ligne).
- Baldwin, G.D. (1994). Designing computer-mediated communication. Education at a Distance, 8(1), J5-J12
- Kaye, A.R. (1987). Introducing computer-mediated communication into distance education system. Canadian Journal of Educational Communication, 16(2), 153-166.
- Loiselle, J. (1999). Lâexploitation du multimĂ©dia et du rĂ©seau Internet dans lâenseignement universitaire : analyse dâune expĂ©rience de dĂ©veloppement et dâimplantation. In J.P. BĂ©chard et D. GrĂ©goire (dir.), Actes du 16e Colloque de lâAssociation internationale de pĂ©dagogie universitaire (Tome 1, p. 205-211). MontrĂ©al: Ăcole des hautes Ă©tudes commerciales
- Barchechath, E. et Pouts-Lajus, S. (1990). PostfaceâSur lâinteractivitĂ©. In K. Crossley et L. Green (dir.), Le design des didacticiels (p. 25-34). Paris: Observatoire des technologies Ă©ducatives
- Anderson, M.D. (1996). Using computer conferencing and electronic mail to facilitate group projects. Journal of Educational Technology Systems, 24(2), 113-118
- Burpee, P., Wilson, B. et Aumdsen, C. (1989). Electronic mail in distance education: A Canadian perspective ; Province de Québec: Clearinghouse no RC017276. (ERIC Document Reproduction Service no ED 315 220).
- Frederickson, S. (1992). Telecommunications and distance education: Using electronic mail to teach university courses in Alaska (Report no IR015549). Arizona: Twelfth Annual Microcomputer in Education Conference. (ERIC Document Reproduction Service no ED 346 820).
- Bourdeau, J. (1999). La question de lâinteractivitĂ© et les formules pĂ©dagogiques de prĂ©sentation en tĂ©lĂ©prĂ©sentation interactive. In J.P. BĂ©chard et D. GrĂ©goire (dir.), Actes du 16e Colloque de lâAssociation internationale de pĂ©dagogie universitaire (Tome 1, p. 154-155). MontrĂ©al: Ăcole des hautes Ă©tudes commerciales
- Bourgeois, E. et Nizet, J. (1997). Apprentissage et formation des adultes. Paris: Presses universitaires de France
- Karsenti, T. (1999). Cours médiatisés sur le Web en formation des maßtres en formation et profession. Formation et profession, 6(1), 14-24.
- Myrdal, S. (1994). Teacher education on-line: What gets lost in electronic communications ? Educational Media International, 31(1), 46-52.
- Myrdal, S. (1994). Teacher education on-line: What gets lost in electronic communications? Educational Media International, 31(1), 46-52.
- Richer, J. et Deaudelin, C. (1999). DĂ©veloppement dâune stratĂ©gie de soutien Ă lâapprentissage intĂ©grant la messagerie Ă©lectronique. In J.P. BĂ©chard et D. GrĂ©goire (dir.), Actes du 16e Colloque de lâAssociation internationale de pĂ©dagogie universitaire (Tome 1, p. 154-155). MontrĂ©al: Ăcole des hautes Ă©tudes commerciales
- Marchand, L. (1998). Un changement de paradigme pour un enseignement universitaire moderne. Distances, 2(2), 7-25
- (en) John Seely Brown et Richard P. Adler, « Minds on Fire:Open Education, the Long Tail, and Learning 2.0 », Educause review, no January/February 2008,â , p. 16â32 (lire en ligne)
- Hiltz, S. (1990) â'Evaluating the Virtual Classroom'â, in Harasim, L. (ed.) Online Education: Perspectives on a New Environment New York: Praeger, p. 133â169
- Mason. R. and Kaye, A. (1989) Mindweave: Communication, Computers and Distance Education ; Oxford, UK ; Pergamon Press
- Bates, A. (2005), Technology, e-Learning and Distance Education ; London: Routledge
- Harasim, L., Hiltz, S., Teles, L. et Turoff, M. (1995), Learning Networks: A Field Guide to Teaching and Learning Online ; Cambridge, MA: MIT Press.
- (en), Sachem School District (en), Wikipedia anglaise
- Webex, Plate-forme WebEx Education
- Dunlap, J. C., & Lowenthal, P. R. (2009), Horton Hears a Tweet ; Educause review on line. Educause Quarterly, 32(4).
- (en) Jaeseok Yang, « Mobile Assisted Language Learning: Review of the Recent Applications of Emerging Mobile Technologies », English Language Teaching, vol. 6, no 7,â (ISSN 1916-4750 et 1916-4742, DOI 10.5539/elt.v6n7p19, lire en ligne, consultĂ© le )
- Amaury Daele et Françoise Docq, « Le tuteur en ligne, quelles conditions d'efficacitĂ© dans un dispositif d'apprentissage collaboratif Ă distance ? », 19Ăšme congrĂšs de l'AIPU (Association Internationale de PĂ©dagogie Universitaire),â (lire en ligne, consultĂ© le )
- DG Education et culture, Commission Européenne, rapport : Le e-learning dans la formation professionnelle continue, en particulier sur le lieu de travail, ciblant les Petites et Moyennes Entreprises (Rapport Final EAC-REP-003, écrit par UNISYS), 31 mars 2005; PDF, (Voir page 30-31/121)
- DG Education et culture, Commission Européenne & UNISYS, Le e-learning dans la formation professionnelle continue, en particulier sur le lieu de travail, ciblant les Petites et Moyennes Entreprises (Rapport Final EAC-REP-003), 2005-03-31; PDF, (Voir page 37/121)
- Bartolic-Zlomislic, S. et Bates, A.W.T. (1999). Investing in on-line learning: Potential benefits and limitations. Canadian Journal of Communication, 24(3), 349-366
- Commission europĂ©enne, e-Learning â Penser l'Ă©ducation de demain, Communication de la Commission ; Bruxelles, 2000-05-24 COM(2000) 318 final PDF (Voir page 7/14)
- Commission europĂ©enne : « Dâici la fin de lâannĂ©e 2002, la capacitĂ© des services dâorientation professionnelle devrait ĂȘtre significativement renforcĂ©e, de façon Ă permettre Ă chaque citoyen dâavoir accĂšs aux informations sur les opportunitĂ©s de formation initiale et continue dans les nouvelles technologies, et sur les compĂ©tences et qualifications demandĂ©es sur le marchĂ© du travail, afin de lui permettre dâorienter ou rĂ©orienter sa trajectoire de formation et dâemploi. », in Commission europĂ©enne, e-Learning â Penser l'Ă©ducation de demain (Voir chap. 3.3. Le dĂ©veloppement de services et de contenus multimĂ©dias de qualitĂ© ; page 9/14)
- DG Ăducation et culture, Commission EuropĂ©enne, rapport : Le e-learning dans la formation professionnelle continue, en particulier sur le lieu de travail, ciblant les Petites et Moyennes Entreprises (Rapport Final EAC-REP-003, Ă©crit par UNISYS), 31 mars 2005; PDF, (Voir page 119/121)
- L Marchand (2001), (pr, Univ. Montréal) , http://www.erudit.org/revue/rse/2001/v27/n2/009939ar.pdf L'apprentissage en ligne au Canada: frein ou innovation pédagogique ?], in L'université, un espace d'innovation pédagogique ? ; (Revue des sciences de l'éducation, volume 27, numéro 2, 2001, p. 403-419) résumé)
- Crane, Beverley E. "Using Web 2.0 Tools in the k-12 Classroom" ; Neal-Shuman Publishers Inc., 2009, p. 3
- Jimmy Wales, conférencier TED
- Clip vidéo de la conférence TED
- « Les dĂ©fis de lâintĂ©gration des TIC dans lâĂ©ducation : la fracture numĂ©rique », sur tematice.org
Voir aussi
Articles et sujets connexes
- Apprentissage hybride
- MOOC
- Télé-enseignement
- Technologies de l'information et de la communication (TIC)
- Technologies de l'information et de la communication pour l'Ă©ducation
- Plateforme d'e-learning
- LMS
- Formation ouverte et Ă distance ou FOAD
- Ressources Ă©ducatives libres
- Travail collaboratif
- Prof Express
- Jeu sérieux
- réseaux (dont Internet)
- Formation multimédia : cours vidéo, cours audio
- Ingénierie pédagogique
- Connectivisme (théorie de l'apprentissage)
- Systématisation
- Apprentissage rapide
- Auto-apprentissage (proche de l'autodidaxie, avec support de cours)
- Microlearning
- Standards : SCORM, AICC, LOM
- Moodle
Bibliographie
- Attwell, G. (2003) The Challenges of e-learning in small enterprises. Issues for policy and practice in Europe. Cedefop Panorama Series, 82. Luxembourg, Office des Publications Officielles des Communautés Européennes (Lien/theknownet.com).
- (en) Haughey, M. et Anderson, T. (1999). Networked learning : The pedagogy of the Internet. Toronto: McGraw Hill.
- (en) Henri, F. et Lundgren-Cayrol, K. (1997). L'apprentissage collaboratif à distance, téléconférence et télédiscussion. Rapport interne no 3. Québec: LICEF et Télé-université
- (fr) Jacquinot, G. (1994). De l(interactivitĂ© transitive Ă lâinteractivitĂ© intransitive: l'apport des thĂ©ories dâinspiration sĂ©miologiques Ă lâanalyse des supports de communication mĂ©diatisĂ©e in G. Jacquinot. et D. Peraya (dir.), Introduction Ă la communication socioĂ©ducative (p. 122-136). Louvain-la-Neuve ; UniversitĂ© catholique de Louvain.
- (en) Ross, J.L. et Schulz, R.A. (1999). Using the world wide web to accommodate diverse learning styles ; College Teaching, 47(4), 123-131.
- Kaplan Andreas M., Haenlein Michael (2016) Higher education and the digital revolution: About MOOCs, SPOCs, social media, and the Cookie Monster, Business Horizons, Volume 59.
- (en) Schrumm, L. (1991). Information technologies in our schools: Telecommunications enhancements for preservice and inservice teacher education. Writing Notebook : Creative Word Processing in the Classroom, 8(3), 17-19.
- DG Education et culture, Commission Européenne, rapport : Le e-learning dans la formation professionnelle continue, en particulier sur le lieu de travail, ciblant les Petites et Moyennes Entreprises (Rapport Final EAC-REP-003, écrit par UNISYS), ; PDF, 121pp.).
- Hellouin, V. (2001). « Internet : nouveaux horizons pour la formation Expériences en Allemagne, Finlande, Italie, Royaume-Uni et SuÚde »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?) (consulté le ). Rapport de synthÚse - .
- Ph Carré et P Caspar Traité des sciences et des techniques de la formation Dunod 4e édition chapitre 26 p. 519-535
- A. Tricot, Apprentissages et documents numériques Belin Sup Psychologie 2007
- F Amadieu et A Tricot Apprendre avec le numérique Mythes et réalités Retz 2014
- A. Tricot L'innovation Pédagogique Mythes et réalités Retz 2017
- A. Jézégou (sous la direction de) Traité de la e-formation des adultes Deboeck Supérieur