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ForĂȘts mixtes atlantiques

Les forĂȘts atlantiques mixtes forment une des Ă©corĂ©gions dĂ©finie par le WWF, qui couvre l'Europe de l'Ouest et plus prĂ©cisĂ©ment des parties de la Belgique, du Danemark, de la France, de l'Allemagne et les Pays-Bas. Elle se classe dans la catĂ©gorie de biome forĂȘts tempĂ©rĂ©es d'arbres Ă  feuilles caduques de l'Ă©cozone palĂ©arctique. Elle couvre une superficie de 399 100 km2 et est considĂ©rĂ©e par celle-ci comme Ă©tant dans un Ă©tat de conservation critique, voir menacĂ©.

ForĂȘts mixtes atlantiques
ÉcorĂ©gion terrestre - Code PA0402[1]
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
GĂ©ographie et climat
Superficie[2] :
400 447 km2
min.max.
Altitude[2] :−6 m832 m
TempĂ©rature[2] :−1 Â°C21 Â°C
PrĂ©cipitations[2] :32 mm157 mm
Conservation
Statut[4] :
Critique / En danger
Aires protégées[5] :
5,9 %
Anthropisation[5] :
77,1 %
EspÚces menacées[5] :
17
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Ecoregion PA0402.svg.

Caractéristiques géographiques

On caractĂ©rise cette Ă©corĂ©gion par ses cĂŽtes sableuses oĂč se forment des dunes, qui, plus on s'enfonce dans le continent, deviennent des forĂȘts mixtes. Ses dunes abritent une faune et une flore absolument unique, et les forĂȘts sont surtout constituĂ©es de pins et/ou de hĂȘtres. On trouve Ă©galement quelques forĂȘts de chĂȘnes. La Loire, la Gironde, la Seine, le Rhin, l'Ems, la Weser, et l'Elbe sont les riviĂšres qui traversent la rĂ©gion.

Les menaces

Cette rĂ©gion contient quelques-uns des sols agricoles les plus productifs d'Europe. Ceux-ci Ă©taient Ă  la base des landes et des forĂȘts mixtes. L'Ă©cologie de cette Ă©corĂ©gion est menacĂ©e en raison de l'intensification de l'agriculture et de l'urbanisation favorisant toutes deux la fragmentation Ă©copaysagĂšre, mais aussi en raison de la pollution.

Actions visant Ă  sa sauvegarde

Plusieurs organismes lancent des campagnes visant Ă  sauvegarder ce patrimoine biologique exceptionnel, qui est en train de perdre 40 % de ses espĂšces vĂ©gĂ©tales. Ils encouragent par exemple tout-un-chacun Ă  amĂ©nager son jardin de maniĂšre Ă  attirer une faune et une flore spĂ©cifiquement locale ; c'est ce qu'on appellerait du jardinage Ă©cologique. Plus dans les rĂ©gions continentales que cĂŽtiĂšres de la rĂ©gion PA0402, il est avant tout conseillĂ© de n'implanter que des vĂ©gĂ©taux originaires de la rĂ©gion et de n'amener aucun animal, mais de les laisser venir (par exemple, pas de poissons dans une mare ou un Ă©tang). On conseille l'implantation de haies, d'Ă©tangs et de mares, de prairies de fauche Ă  terres pauvres et d'arbres tĂȘtards. Si l'on veut des haies coupĂ©es, l'on n'a pas grand choix dans l'espĂšce d'arbuste choisi ; pour la plupart des rĂ©gions seul le houx convient comme plante endogĂšne. Il est plutĂŽt conseillĂ© d'implanter des haies sauvages Ă  trois rangĂ©es de hauteur diffĂ©rentes (buissons et arbres), qui ont l'avantage d'abriter fortement du vent. Toute piĂšce d'eau doit ĂȘtre Ă  proximitĂ© d'une zone semi-naturelle, oĂč les insectes et amphibiens peuvent se rĂ©fugier. Une berge Ă  pente douce de la mare doit y permettre un accĂšs facile pour ceux-ci. La mare doit ĂȘtre ensoleillĂ©e. Et finalement, la prairie de fauche s'obtient en grattant la terre afin de mettre Ă  ciel des semences ensevelies depuis parfois longtemps si on se trouve sur une ancienne prairie, ou en Ă©trepant (c'est-Ă -dire dĂ©capant) si on se trouve dans un sol enrichi pour obtenir un sol assez pauvre, sur lequel les espĂšces envahissantes ne savent pas prolifĂ©rer. La prairie doit ĂȘtre coupĂ©e une fois par an et le foin emportĂ©, soit mi-juillet, soit mi-septembre, pour obtenir respectivement une floraison printaniĂšre et une floraison estivale.

Parcs naturels

Zones protégées

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11,‎ , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. KĂŒper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32,‎ , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), donnĂ©es et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.

Articles connexes

Lien externe

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