ForĂȘt en Suisse
L'ensemble des forĂȘts de Suisse couvre 1,3 million d'hectares soit 32 % de la surface du pays en 2012. Les rĂ©gions de Suisse les plus boisĂ©es sont les massifs du Jura et du sud des Alpes.
DĂ©finition
En Suisse, la forĂȘt est dĂ©finie comme[1] « toutes les surfaces couvertes d'arbres ou d'arbustes forestiers Ă mĂȘme d'exercer des fonctions forestiĂšres. » Ceci inclut : « les forĂȘts pĂąturĂ©es, les pĂąturages boisĂ©s, les peuplements de noyers et de chĂątaigniers; les surfaces non boisĂ©es ou improductives d'un bien-fonds forestier, telles que les vides ou les surfaces occupĂ©es par des routes forestiĂšres ou d'autres constructions ou installations forestiĂšres ; les biens-fonds faisant l'objet d'une obligation de reboiser. » Cela exclut « les groupes d'arbres ou d'arbustes isolĂ©s, les haies, les allĂ©es, les jardins, les parcs et les espaces verts, les cultures d'arbres en terrain nu destinĂ©es Ă une exploitation Ă court terme ainsi que les buissons et les arbres situĂ©s sur ou Ă proximitĂ© immĂ©diate des installations de barrage. » La surface minimale pour qu'un peuplement d'arbres soit considĂ©rĂ© comme une forĂȘt et non un groupe isolĂ© est dĂ©finie par les cantons.
Taille et répartition privée/public
En 2012, la surface boisée en Suisse occupe 1 258 658 ha. Sa répartition dans les différentes aires géographique du pays est de 18 % dans le Jura, 18 % sur le plateau, 19 % dans les préalpes, 31 % dans les Alpes et 14 % au sud des Alpes. Quant à ses propriétaires, 363 000 ha, soit 29 %, appartiennent à environ 250 000 propriétaires privés[2] et respectivement 896 000 ha, soit 71 %, à des propriétaires publics. En constante évolution, elle a augmenté de taille d'environ 3 % depuis 1991 de maniÚre trÚs inégale selon les régions[3].
La surface totale augmente légÚrement à 1 266 423 ha en 2015, dont 1 110 433 ha de surfaces productives, 155 990 ha de surfaces improductives et 66 027 ha de réserves forestiÚres[4]. La répartition et le nombre de propriétaires privés et publics reste similaire à 2012.
Peuplements des forĂȘts suisse
Les forĂȘts de Suisse abritent plus de 30 000 espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales diffĂ©rentes, soit prĂšs de 40 % de la biodiversitĂ© suisse[5].
Arbres
Les forĂȘts du pays sont composĂ©es d'un volume total de bois d'environ 422 millions de mĂštres cubes. On y trouve 67 % de rĂ©sineux, principalement des sapins et des Ă©picĂ©as, et 33 % de feuillus, avec principalement du hĂȘtre. Depuis les annĂ©es 2010, on trouve une dominance des peuplements mĂ©langĂ©s dans la forĂȘt suisse, avec seulement 19 % de peuplements purs. Selon l'inventaire forestier national, 92 % des peuplements en rĂ©gĂ©nĂ©rations proviennent d'ensemencement naturel. Il y a 120 types de forĂȘts diffĂ©rentes en Suisse[5].
Le volume de bois moyen des forĂȘts est de 351 m3 par hectare, ce qui reprĂ©sente un volume de plus Ă©levĂ© que l'Autriche qui prĂ©sente des conditions naturelles comparables. Le bois mort reprĂ©sente un volume moyen de 18,5 m3 par hectare, avec environ 8 m3 par hectare d'arbres secs sur pied (selon l'IFN).
Au niveau des arbres pour chaque famille, on trouve plusieurs espĂšces, qui peuvent parfois s'hybrider entre elles. Du cĂŽtĂ© du droit, la ConfĂ©dĂ©ration dresse la liste des genres qui sont considĂ©rĂ©es comme forestiers et peuvent ĂȘtre librement plantĂ©s en forĂȘt. Cette liste comprend six genres de rĂ©sineux et quinze genre de feuillus. Elle exclut le Prunus et deux espĂšces de noyers : le noyer royal et le noyer noir[6].
ĂpicĂ©a
L'Ă©picĂ©a est le conifĂšre qui compte le plus grand volume de bois sur pieds des forĂȘts en Suisse. Il reprĂ©sente 44 % de l'ensemble des arbres des forĂȘts en Suisse[5]. Il est constituĂ© de pratiquement une seule espĂšce : l'Ă©picĂ©a commun. Il est globalement prĂ©sent dans toute la Suisse, quoi qu'en proportions plus faibles au sud des Alpes oĂč il ne reprĂ©sente que 18,5 % de l'ensemble des arbres et au nord oĂč ce taux est de 15,7 %. A contrario, il est trĂšs prĂ©sent dans les Alpes oĂč il reprĂ©sente 59,5 % de l'ensemble des arbres dans les Alpes bernoises, 60,5 % aux Grisons et mĂȘme 61,4 % dans les PrĂ©alpes vaudoises et fribourgeoises[7].
HĂȘtre
Le hĂȘtre est le feuillu qui compte le deuxiĂšme plus grand volume de bois sur pied des forĂȘts en Suisse derriĂšre l'Ă©picĂ©a. Il est majoritairement formĂ© d'une seule espĂšce : le hĂȘtre commun. Il reprĂ©sente 18 % de l'ensemble des arbres des forĂȘts en Suisse[5]. Ne poussant pas au-dessus de 1 300 m d'altitude[8], il est peu prĂ©sent dans les rĂ©gions alpines avec seulement 4,3 % de l'ensemble des arbres aux Grisons ou 4 % en Valais. Ce taux est plus important sur le Plateau oĂč il est en moyenne de 24 %. Sa culture est plus importante sur le massif du Jura oĂč il atteint un taux de 31 %, voire de 42,4 % au nord[9].
Sapin
Le sapin est le deuxiĂšme conifĂšre qui compte le troisiĂšme plus grand volume de bois sur pied des forĂȘts en Suisse. Il reprĂ©sente 15 % de l'ensemble des arbres des forĂȘts en Suisse[5]. Il est constituĂ© de pratiquement une seule espĂšce : le sapin blanc. En Suisse, il est surtout prĂ©sent dans les zones situĂ©es entre 800 m et 1 000 m d'altitude et son aire de rĂ©partition est donc bien plus limitĂ©e que celle de l'Ă©picĂ©a[10]. Pratiquement absent des Alpes, on le trouve surtout dans la rĂ©gion bernoise et dans le Jura, oĂč il reprĂ©sente 21,9 % de l'ensemble des arbres sur pied[11].
MĂ©lĂšze
Le mĂ©lĂšze est un conifĂšre qui est majoritairement formĂ© d'une seule espĂšce : le mĂ©lĂšze d'Europe. Il reprĂ©sente 5,5 % de l'ensemble des arbres des forĂȘts en Suisse[5]. Capable de pousser en altitude avec 73 % des mĂ©lĂšzes suisses poussant Ă une altitude supĂ©rieure Ă 1 400 m, il est surtout prĂ©sent en Valais, au Tessin et dans les Grisons[12]. Il reprĂ©sente 8,9 % des arbres sur pied au Tessin, 9,5 % aux Grisons et 19,7 % en Valais. Dans le reste de la Suisse, son taux est gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 1 %[13].
FrĂȘne
Le frĂȘne est le deuxiĂšme feuillu le plus rĂ©pandu dans les forĂȘts en Suisse aprĂšs le hĂȘtre[14] avec 3,7 % de l'ensemble des arbres des forĂȘts en Suisse[5]. NĂ©anmoins, il est menacĂ© de disparaĂźtre. En effet, arrivĂ© en Suisse dans la rĂ©gion bĂąloise en 2008, le champignon Chalara fraxinea venu d'Asie essaime dans l'ensemble du pays. Il atteint la Suisse romande en 2011. Il provoque une maladie nommĂ©e flĂ©trissement : l'arbre n'est alors plus alimentĂ© en eau et finit par mourir. L'observation de ce champignon est difficile car il ne prĂ©sente que peu de traits typiques et se laisse vite envahir par d'autres espĂšces de champignons[15]. Jusqu'en 2014, aucun remĂšde contre ce champignon n'est connu. Durant cette annĂ©e, une Ă©quipe de chercheurs de l'Institut fĂ©dĂ©ral de recherches sur la forĂȘt, la neige et le paysage WSL cherche un virus capable d'affaiblir, voire de tuer le champignon sans affecter l'arbre afin de pouvoir en stopper la progression[16].
Ărable
L'Ă©rable est un feuillu qui reprĂ©sente 2,9 % de l'ensemble des arbres des forĂȘts en Suisse[5]. Trois espĂšces forment la majoritĂ© des Ă©rables de Suisse : l'Ă©rable sycomore, l'Ă©rable plane et l'Ă©rable champĂȘtre.
L'Ă©rable sycomore est l'espĂšce principale d'Ă©rables avec environ 17 112 000 tiges sur environ 19 149 000[17], soit 89,4 % de l'ensemble des Ă©rables. Il est presque absent des Alpes avec un taux de moins de 1 % Ă l'exception des Alpes bernoises oĂč il reprĂ©sente 5,9 % de l'ensemble des arbres sur pied. Dans les PrĂ©alpes appenzelloises ce taux est de 8,2 %. Il est aussi prĂ©sent au nord du Plateau avec un taux de 5,1 %[18].
L'érable plane représente 4,7 % de l'ensemble des érables avec environ 906 000[17] tiges. Il est totalement absent des Grisons, du Tessin, des Préalpes vaudoises et fribourgeoises. Dans toutes les autres régions, il représente moins de 1 % de l'ensemble des arbres. Son taux le plus élevé se situe au nord de la Suisse avec 0,7 %[19].
Quant Ă l'Ă©rable champĂȘtre, il reprĂ©sente 5,9 % de l'ensemble des Ă©rables avec environ 1 131 000[17] tiges. Il est presque totalement absent du Plateau Ă l'exception de la rĂ©gion vaudoise oĂč il reprĂ©sente 0,6 % de l'ensemble des arbres et la rĂ©gion zurichoise oĂč ce taux est de 0,2 %. Partout ailleurs en Suisse le taux est infĂ©rieur Ă 1 % Ă l'exception du nord de la Suisse oĂč il est de 1,1 %[20].
ChĂȘne
Quatre espĂšces de chĂȘnes sont indigĂšnes des forĂȘts de Suisse : le chĂȘne pĂ©donculĂ©, le chĂȘne sessile, le chĂȘne pubescent et le chĂȘne chevelu. Les trois premiers sont particuliĂšrement prĂ©sents sur le plateau, dans le massif du Jura, au sud des Alpes et aussi en Valais. Le chĂȘne chevelu ne se trouve par contre pratiquement qu'au Tessin. Ă ces quatre espĂšces de chĂȘnes, il faut ajouter le chĂȘne rouge d'AmĂ©rique qui est introduit dans les forĂȘts en Suisse lors du XVIIe siĂšcle[21]. La grande partie de la population de chĂȘnes se trouve dans l'ouest du plateau. La proportion atteint localement 60 % du nombre de tiges dans le canton de GenĂšve pour une moyenne nationale de 9 %. Dans le canton de Vaud, la rĂ©gion oĂč dominent les chĂȘnes se trouve entre La Sarraz et Yverdon-les-Bains. D'autres lieux importants se trouvent dans le nord de la Suisse, autour de la vallĂ©e du Rhin, dans les cantons de BĂąle, Argovie, Zurich et Thurgovie[22]. Dans le canton de Vaud, les chĂȘnaies se rĂ©partissent sous trois formes[23] :
- les chĂȘnaies buissonnantes oĂč le chĂȘne pubescent prĂ©domine. On les trouve notamment sur le pied du Jura et dans le Chablais. Les sols sont gĂ©nĂ©ralement constituĂ©s de croupes rocheuses.
- les chĂȘnaies Ă charme. Elles se trouvent principalement dans les rĂ©gions sub-montagnardes oĂč le hĂȘtre n'a pas pu s'implanter.
- Les chĂȘnaies acidophile oĂč prĂ©dominent les chĂȘnes sessiles et pĂ©donculĂ©s. Elles sont gĂ©nĂ©ralement confinĂ©es Ă de petits espaces le long de promontoires, de crĂȘtes ou de ravins.
Le chĂȘne reprĂ©sente 2,24 % de l'ensemble des arbres des forĂȘts en Suisse. Ce pourcentage est formĂ© de 55 % de chĂȘnes sessiles, 39 % de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s, 4 % de chĂȘnes pubescents, 1,5 % de chĂȘnes rouges et 0,5 % de chĂȘnes chevelus[21].
EspĂšces rares
Parmi les espĂšces rares, figure le cormier dans les forĂȘts en Suisse. Dans les annĂ©es 1990, l'office fĂ©dĂ©ral de lâenvironnement, des forĂȘts et du paysage[24] recensait 500 individus dont le diamĂštre Ă hauteur de poitrine est supĂ©rieur Ă 10 cm rĂ©partis sur le canton de GenĂšve, le canton de Vaud, celui de BĂąle-Campagne et celui de Schaffhouse. En raison de son extrĂȘme raretĂ© et du morcellement de sa population, il a Ă©tĂ© classĂ© menacĂ© d'extinction en Suisse[25].
Faune
En Suisse, les chĂȘnes sessiles et pĂ©donculĂ©s servent notamment d'abris pour les martres et les noctules communes chez les mammifĂšres ; la chouette hulotte et le pic mar chez les oiseaux ou encore les frelons, les lucanes cerf-volant et les grands capricornes du chĂȘne chez les insectes[26].
Gestion des forĂȘts suisses
En Suisse, la gestion de la forĂȘt est assurĂ©e par l'office fĂ©dĂ©ral de l'environnement (OFEV). Depuis 1985, l'inventaire Sanasilva assure le suivi de la santĂ© des forĂȘts de Suisse par l'observation des houppiers et de d'autres caractĂšres indicateurs de l'Ă©tat des arbres. Ces organismes de gestion ont placĂ© les forĂȘts du pays sous protection afin de permettre un dĂ©roulement non perturbĂ© des processus naturels ou pour sauvegarder les habitats d'espĂšces menacĂ©es. En 2007, 3,2 % de la surface forestiĂšre Suisse disposait d'un statut contractuel de rĂ©serve forestiĂšre.
Les rĂšglements concernant les forĂȘts et l'abattage des arbres sont du ressort des communes, qui ont en principe un rĂšglement distinct pour les arbres en forĂȘts et les autres.
ForĂȘts primaires
Il existe deux forĂȘts primaires en Suisse, dĂ©finies comme ne comportant « aucune trace dâexploitation antĂ©rieure du bois ». Ces forĂȘts constituent moins de 0,01 % de la surface forestiĂšre suisse et se situent Ă Derborence, en Valais, et Ă ScatlĂš, dans les Grisons. Un facteur important de ces forĂȘts est le taux de bois mort[27].
Prix Binding pour la forĂȘt
Depuis 1987, la gestion de la forĂȘt en Suisse est rĂ©compensĂ©e par le prix Binding pour la forĂȘt. Le prix est dotĂ© de 50 000 CHF plus 150 000 CHF pour les activitĂ©s liĂ©s Ă la gestion. Un cahier des charges prĂ©cis permet d'Ă©valuer les laurĂ©ats. Les conditions doivent ĂȘtre, globalement, un bon Ă©quilibre en Ă©cologie, Ă©conomie et aspects sociĂ©taux[28].
En 2015, ce prix revient Ă la commune vaudoise de Baulmes pour la gestion de son domaine forestier de 1 300 ha qui contient plus de 7 000 arbres de plus de 200 ans. La commune compte crĂ©er une chĂȘnaie de 2 ha avec l'argent du prix[29]. La remise de ce prix ne fait nĂ©anmoins pas l'unanimitĂ© et est mĂȘme qualifiĂ© de « farce ». En effet, le biologiste et ornithologue Pierre-Alain Ravussin rapporte que la gestion de la forĂȘt de la Limasse, qui est une des forĂȘts de la commune situĂ©e Ă l'ouest de la commune sur la frontiĂšre entre la France et la Suisse, est catastrophique : la population de Nyctale de Tengmalm a diminuĂ© de prĂšs de 90 % et le Grand TĂ©tras a presque disparu. Ce constat ne remet toutefois pas le prix en question[30].
Ăconomie
Une partie des forĂȘts exploitĂ©es en sylviculture font partie du secteur primaire de l'Ă©conomie de la Suisse. Pour qu'une forĂȘt ou un bois puisse ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une exploitation forestiĂšre, sa surface doit avoir une certaine taille minimale qui varie en fonction de son emplacement sur le territoire du pays. Dans le Jura, la surface minimale est de 200 ha ; sur le plateau, elle est de 150 ha ; dans les prĂ©alpes, elle est de 150 ha ; quant aux alpes et au sud des alpes, elle est de 500 ha[31]. L'ensemble des surfaces productives est de prĂšs de 1,1 million d'hectares en 2015 rĂ©partis en 713 exploitations forestiĂšres[4].
Sur l'ensemble du territoire national, le chiffre d'affaires total de l'économie forestiÚre directe est de 520 562 CHF pour un coût de 555 371 CHF, soit un déficit 34 809 CHF. La somme des investissements se monte à 67 086 CHF dont 38 % sont financés par des prestations publiques. En 2014, la Suisse compte 532 sociétés de sylviculture qui emploient 3 313 ETP et 854 sociétés d'exploitation et de services forestiers qui emploient 2 931 ETP[4].
Ce sont plus de 4,5 millions de m3 de bois qui ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s en 2015 dont 2,8 millions de m3 de rĂ©sineux, soit 68 % et 1,6 million de m3 de feuillus ou 32 %. Les trois essences les plus exploitĂ©es sont l'Ă©picĂ©a qui reprĂ©sente 44 % des bois sur pieds en 2015, suivie par le hĂȘtre avec 18 % et le sapin avec 15 %[32]. 1,8 million de m3 de bois a Ă©tĂ© transformĂ© dans des scieries. 62 % pour du sciage, 18 % a servi de matiĂšre premiĂšre pour le papier, 15 % comme source d'Ă©nergie et les 5 % restants ont servi de matiĂšre premiĂšre Ă d'autres utilisations diverses[33].
Aspects sociétaux
En plus de servir de lieu de biodiversitĂ©, la forĂȘt joue d'autres rĂŽles, notamment liĂ©s aux populations humaines. En Suisse, cinq grandes propriĂ©tĂ©s sont attribuĂ©es Ă la forĂȘt. Elle est[2] :
- un lieu de loisirs et de détente ;
- un Ă©tage tampon qui protĂšge des dangers naturels ;
- un abri pour la biodiversité ;
- un filtre Ă eau ;
- un puits de carbone.
Notes et références
- Suisse. « Loi fĂ©dĂ©rale sur les forĂȘts », 921.0, art. 2. (version en vigueur : 1er juillet 2013) [lire en ligne (page consultĂ©e le 19 juin 2015)]
- « Les prestations de la forĂȘt » [html], sur wvs.ch, Ăconomie forestiĂšre Suisse (consultĂ© le )
- Annuaire La forĂȘt et le bois, 2013, Surface forestiĂšre, p. 11
- L'Ă©conomie forestiĂšre en Suisse : Statistique de poche 2016, p. 2
- BiodiversitĂ© dans la forĂȘt, 2011, Les forĂȘts ne sont pas toutes semblables, p. 2
- Suisse. « Ordonnance sur la protection des végétaux », 916.20, art. Annexe 11. (version en vigueur : 1er janvier 2015) [lire en ligne (page consultée le 19 juin 2015)]
- « Proportion du nombre d'épicéas dans les régions économiques » [html], sur lfi.ch, (consulté le )
- « HĂȘtre, foyard (Fagus sylvatica L.) » [html], sur lfi.ch, (consultĂ© le )
- « Proportion du nombre de hĂȘtres dans les rĂ©gions Ă©conomiques » [html], sur lfi.ch, (consultĂ© le )
- « Abies alba Mill. (A. pectinata DC.) » [html], sur lfi.ch, (consulté le )
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- « MélÚze (Larix decidua Mill., L. europaea DC.) » [html], sur lfi.ch, (consulté le )
- « Proportion du nombre de mélÚzes dans les régions économiques en % de l'ensemble des arbres à partir de 12cm de DHP » [html], sur lfi.ch, (consulté le )
- Pascal Bourquin, « La Suisse se mobilise pour sauver le frĂȘne, frappĂ© par une grave maladie » [vidĂ©o], 19h30, sur RTS Info, (consultĂ© le )
- Roland Engesser, Valentin Queloz, Franz Meier, Tadeusz Kowalski et Ottmar Holdenrieder (trad. MichĂšle Kaennel Dobbertin), « Le flĂ©trissement du frĂȘne en Suisse » [html], sur waldwissen.net, (consultĂ© le )
- Jost von Reding, « Les frĂȘnes suisses sont menacĂ©s de disparition » [vidĂ©o], 12h45, sur RTS Info, (consultĂ© le )
- L'erreur relative est de ± 3 %.
- « Proportion du nombre d'érables sycomores dans les régions économiques » [html], sur lfi.ch, (consulté le )
- « Proportion du nombre d'érables planes dans les régions économiques en % de l'ensemble des arbres à partir de 12 cm de DHP » [html], sur lfi.ch, (consulté le )
- « Proportion du nombre d'Ă©rables champĂȘtres dans les rĂ©gions Ă©conomiques en % de l'ensemble des arbres Ă partir de 12cm de DHP » [html], sur lfi.ch, (consultĂ© le )
- « EspĂšces de chĂȘnes indigĂšnes » [html], sur proquercus.org, (consultĂ© le )
- ChĂȘnaies et forĂȘts riches en chĂȘnes, 2009, Ecologie et distribution des chĂȘnes indigĂšnes, p. 1-2
- ChĂȘnaies et forĂȘts riches en chĂȘnes, 2009, Les chĂȘnaies, point de vue phytosociologique, p. 3
- Devenu l'office fédéral de l'environnement le 1er janvier 2006
- Andreas Rudow, « Cormier Sorbier domestique : Sorbus domestica L. » [PDF], sur ethz.ch, Chaire de sylviculture EPFZ, Direction fĂ©dĂ©rale des forĂȘts OFEFP, (consultĂ© le )
- ChĂȘnaies et forĂȘts riches en chĂȘnes, 2009, Importance biologique, p. 4
- Beate Kittl, RĂ©serves forestiĂšres : PrioritĂ© Ă la nature, Institut fĂ©dĂ©ral de recherches sur la forĂȘt, la neige et le paysage, (lire en ligne), p. 5.
- « Prix Binding pour la forĂȘt » [PDF], sur binding-stiftung.ch (consultĂ© le )
- Yseult ThĂ©raulaz, « Baulmes primĂ©e pour sa gestion des vieux arbres », 24 heures,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Christian Aebi, « Le prix qui sera remis Ă Baulmes irrite des biologistes », 24 heures,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- L'Ă©conomie forestiĂšre en Suisse : Statistique de poche 2016, p. 7
- L'Ă©conomie forestiĂšre en Suisse : Statistique de poche 2016, p. 4
- L'Ă©conomie forestiĂšre en Suisse : Statistique de poche 2016, p. 6
Bibliographie
- Collectif, ForĂȘts vaudoises, Lausanne, Favre, coll. « patrimoine vaudois », , 194 p., 27 Ă 24 cm, reliĂ© (ISBN 978-2-8289-1184-3)
- Collectif, Ăclairages sur les forĂȘts du canton de Vaud : dans le cadre de l'annĂ©e internationale de la forĂȘt, 2011, Lausanne, Service des forĂȘts, de la faune et de la nature, , 12 p. (lire en ligne)
- [A.MAibach 2009] Bureau Ătudes en environnement A.MAibach SĂ rl, « ChĂȘnaies et forĂȘts riches en chĂȘnes » [PDF], Programme « BiodiversitĂ© en forĂȘt » Objectif EspĂšces, sur vd.ch, Service des forĂȘts, de la faune et de la nature Inspection cantonale des forĂȘts, (consultĂ© le )
- [Oberlin 2011] Anne Oberlin et Monica Biondo, « BiodiversitĂ© dans la forĂȘt » [PDF], sur vd.ch, Service des forĂȘts, de la faune et de la nature Inspection cantonale des forĂȘts, (consultĂ© le )
- [Annuaire 2013] « Annuaire La forĂȘt et le bois » [PDF], Ătat de lâenvironnement, sur admin.ch, Office fĂ©dĂ©ral de l'environnement, (consultĂ© le )
- Chantal GuggenbĂŒhl et Jonas Lichtenhahn, L'Ă©conomie forestiĂšre en Suisse : Statistique de poche 2016, vol. 830-1600, NeuchĂątel, Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, coll. « Agriculture et sylviculture » (no 07), , 7 p. (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Economie forestiĂšre Suisse
- Institut fĂ©dĂ©ral de recherches sur la forĂȘt, la neige et le paysage WSL
- Collectif, « ForĂȘt » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .