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Ferme des mille vaches

La ferme des mille vaches est une exploitation bovine laitière industrielle, construite sur le territoire des communes de Buigny-Saint-Maclou et de Drucat, près de l'aĂ©rodrome d'Abbeville, dans le dĂ©partement de la Somme, en France. Conçue pour exploiter environ 1 000 vaches laitières (Ă  l'origine de son surnom) ainsi qu'une unitĂ© de mĂ©thanisation d'environ 1,5 mĂ©gawatt, elle commence son activitĂ© en 2014 Ă  une plus petite Ă©chelle, mais n’obtient pas les autorisations administratives pour atteindre un tel cheptel. Cette taille de ferme, nouvelle en France, est Ă  l’origine d’oppositions activistes et de dĂ©bats publics qui conduisent Ă  l’abandon de l’activitĂ© laitière sur la ferme en 2021.

Ferme des mille vaches
Vue aérienne des bâtiments d'élevage, en 2016.
Installations
Type d'usine
Fonctionnement
Opérateur
Matthieu Ramery[1] - [2]
Date d'ouverture
2014
Date de fermeture
2021
Production
Produits
lait et électricité
Localisation
Situation
Coordonnées
50° 08′ 33″ N, 1° 50′ 03″ E
Carte

Historique

Projet

Ă€ partir de 2009, des producteurs laitiers des rĂ©gions du Vimeu et du Ponthieu dĂ©cident de monter un projet de ferme industrielle de 1 000 vaches pour la production laitière et une unitĂ© de mĂ©thanisation, Ă  600 mètres des premières habitations. Parmi ces Ă©leveurs, la figure de proue est Michel Ramery, fondateur d'une entreprise de BTP Ă  la retraite et fils d’agriculteur picard, propriĂ©taire d'une ferme de 200 vaches laitières près de la commune d'Airaines. Ils sont regroupĂ©s en une SociĂ©tĂ© civile d'exploitation agricole (SCEA) dite « CĂ´te de la justice[3] », et prĂ©sentent un dossier concernant 1 000 vaches laitières et leurs suivantes soit 1 750 animaux au total[4]. Le terrain est acquis Ă  l'insu de la SociĂ©tĂ© d'amĂ©nagement foncier et d'Ă©tablissement rural (SAFER) Picardie, par un montage financier basĂ© sur la transmission de parts sociales[5]. Par ailleurs, l'exploitation est membre d'une coopĂ©rative d'utilisation de matĂ©riel agricole (CUMA), alors prĂ©sidĂ©e par Michel Ramery[6].

La première demande administrative du projet est dĂ©posĂ©e en . Le projet initial souhaite mettre en place un mĂ©thaniseur de 1,48 mĂ©gawatt[7] (dont la puissance sera finalement moindre[8], soit 1,338 mĂ©gawatt[9]).

En , un voyage est organisé par Michel Ramery, avec des élus locaux, en Allemagne pour notamment montrer des méthaniseurs[7].

En , une enquête publique démarre. À l'issue de celle-ci, les commissaires enquêteurs émettent un avis favorable au projet en [9]. Le même mois, des habitants, opposés au projet, décident de créer l'association Novissen (NOs VIllages Se Soucient de leur ENvironnement).

Le , une première manifestation rĂ©unit entre 600 et 700 personnes Ă  Abbeville[9].

Construction et mise en service

En , les services administratifs n'autorisent qu'une capacitĂ© de 500 vaches, via la limitation de la surface d'Ă©pandage associĂ©e. En , un permis de construire est dĂ©livrĂ© par la prĂ©fecture[9]. La longueur prĂ©vue du bâtiment principal est de 230 mètres.

En mai de la même année, un recours vis-à-vis de la préfecture et un référé-suspension au tribunal administratif d'Amiens, déposés par l'association Novissen, sont déboutés[9].

Le , des agriculteurs du syndicat Confédération paysanne s'introduisent dans le chantier de la future exploitation, afin de tenter de le bloquer[9].

Le , des membres de ce même syndicat agricole s'introduisent une nouvelle fois dans le chantier, pour démonter la machine de traite. Cinq agriculteurs sont interpelés à la suite de cette action, et sont placées 48 h en garde à vue[9]. Le , le conseiller présidentiel à l'agriculture, Philippe Vinçon, est retenu plusieurs heures, par des membres de la Confédération paysanne, alors que ses militants sont en cours de libération[9].

En , le Conseil d'État rejette les demandes de pourvoi de Novissen[9].

Le , une veille, organisée par Novissen et la Confédération paysanne, guettant l'arrivée des vaches, est organisée à proximité de la ferme, entre les communes de Drucat, Buigny-Saint-Maclou et Abbeville[10] - [11].

DĂ©but de l'exploitation et augmentation progressive du nombre de vaches

La première traite a lieu le , après que 150 vaches ont rejoint la ferme[12]. Ă€ partir du , et pendant trois jours, des militants de l'association Novissen et de la ConfĂ©dĂ©ration paysanne bloquent l'entrĂ©e de l'exploitation qui a commencĂ© sa production[13]. Les forces de l'ordre interviennent pour les dĂ©loger au moment de la première collecte du lait[14].

Les et , Claude Dubois (vice-président de Novissen) constate, lors de vols effectués en ULM, le décès de deux vaches de l'exploitation, les animaux concernés gisant à terre à l'extérieur des bâtiments[15].

Le , neuf agriculteurs de la ConfĂ©dĂ©ration paysanne, qui Ă©taient entrĂ©s sur le chantier de la ferme plus d'un an auparavant, sont condamnĂ©s Ă  des peines allant de l'amende Ă  5 mois de prison avec sursis ; l'avocat de Michel Ramery Ă©tait Frank Berton. Une manifestation de soutien a rĂ©uni entre 2 000 et 4 000 personnes Ă  Amiens, oĂą s'est dĂ©roulĂ© le procès[16] - [17]. Le syndicat agricole a profitĂ© de cette tribune pour dĂ©noncer l'industrialisation de l'agriculture[18].

Les neuf agriculteurs de la Confédération paysanne condamnés font appel[19] et le ils voient leurs peines de prison, prononcées près d'un an auparavant, annulées par la cour d'appel d'Amiens ; seules des amendes leur restent infligées[20].

Dépassement du nombre de 500 vaches autorisées

En , un employĂ© licenciĂ© rĂ©vèle que le site dĂ©passe le plafond de 500 vaches. Cet ancien employĂ© dĂ©crit Ă©galement de mauvaises conditions sanitaires dans l’élevage (traites trop nombreuses, vĂŞlages mal conduits et manque d'hygiène) ainsi qu’un rythme de travail intensif[21].

Le directeur d'exploitation reconnait, après un contrĂ´le engendrĂ© par ces rĂ©vĂ©lations, dĂ©passer — avec 794 individus — le nombre de 500 vaches autorisĂ©es[22].

Sanction financière

En consĂ©quence du dĂ©passement du nombre de vaches, la prĂ©fète de la Somme, Nicole Klein, dĂ©cide d'appliquer des sanctions, dĂ©taillĂ©es dans un communiquĂ© de presse le : 7 800 euros d'amende, Ă  laquelle s'additionne une astreinte quotidienne de 780 euros jusqu'au retour Ă  500 animaux ; par ailleurs, une Ă©tude sur le bien-ĂŞtre des vaches doit ĂŞtre effectuĂ©e par un vĂ©tĂ©rinaire indĂ©pendant[23].

Le gérant de la ferme conteste cette décision et dépose un recours sur le fond, ainsi qu'un recours en référé, au tribunal administratif d'Amiens dans les jours qui suivent[24]. Ce dernier accepte le référé en : l’amende est suspendue (en attente du jugement sur le fond) et la préfète condamnée[25]. La préfecture est soutenue par Novissen lors d'une manifestation organisée à Amiens le [26].

La ministre et des associations de protection de l'environnement contestent, auprès du Conseil d'État, les ordonnances du juge des référés, mais celui-ci rejette leur recours le . La suspension de l'amende et de l'astreinte financière infligées à l'exploitant par la préfecture est donc confirmée jusqu’au jugement sur le fond[27] (qui doit être rendu en ).

Demande officielle d’extension à 880 vaches

Afin de pouvoir officiellement dĂ©passer la limite de 500 vaches et donc atteindre les 880 animaux, l'exploitant dĂ©pose un dossier auprès de la prĂ©fecture, ce qui dĂ©clenche le lancement d'une enquĂŞte publique durant un mois Ă  partir du . Laurent Pinatel, porte-parole de la ConfĂ©dĂ©ration paysanne, dĂ©sapprouve cette possibilitĂ© d'extension du cheptel[28]. En , cette procĂ©dure, dont les conclusions vont ĂŞtre examinĂ©es par le conseil dĂ©partemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST), est considĂ©rĂ©e comme inutile, en raison d'un accord tacite permis par la loi du relative Ă  la « simplification administrative » (l'État ayant en effet pris trop de temps Ă  examiner la demande d'extension par regroupement d'Ă©levages), mais Ă©galement parce que l'augmentation du nombre de vaches « n’entraĂ®ne pas de modification substantielle des conditions d’exploitation prises en compte dans l’arrĂŞtĂ© du 1er fĂ©vrier 2013, qui autorise la sociĂ©tĂ© requĂ©rante Ă  exploiter un Ă©levage de 500 vaches laitières »[8].

Le , la commission d'enquĂŞte donne un avis favorable Ă  l'extension, au grand dam de Novissen ; cela n'Ă©tant que consultatif, la dĂ©cision finale revient au prĂ©fet[29]. Cependant, SĂ©golène Royal, ministre de l'Environnement, demande au prĂ©fet une nouvelle enquĂŞte publique (ainsi qu'une Ă©tude d'impact) en [30], date Ă  laquelle l'exploitation compte environ 850 animaux selon son propriĂ©taire[31]. Michel Welter conteste la lĂ©galitĂ© de l'arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral[32], mais le tribunal rejette le recours concernĂ© en [33].

Demande de visite sanitaire par des associations

Par ailleurs, en , les associations L214 et Écologie sans frontière réclament une visite de l'établissement par un expert. Les conditions d'élevages sont médiocres selon elles, d'après le témoignage d'un ancien salarié[34] (cf. ci-dessus). Michel Welter, le directeur du site, refuse, car une expertise avait déjà été réalisée par un vétérinaire mandaté par le ministère de l'Agriculture. Un procès se déroule le [35] - [34] ; le tribunal de grande instance d'Amiens décide de rejeter la demande des deux associations deux semaines plus tard[36]. L214 fait appel « à titre conservatoire » de cette décision en avril[37]. En , L214 abandonne son appel.

Limites du projet et boycott

Le projet de mĂ©thaniseur, pas encore construit en , est abaissĂ© Ă  une puissance de 0,8 mĂ©gawatt[38].

En , des éleveurs du département de la Manche, militants de la section lait de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA), visitent l’exploitation ; Michel Welter leur explique son fonctionnement. Selon celui-ci, le modèle n'est pas transposable dans ledit département[39].

La production de l'exploitation (oĂą se dĂ©roulent trois traites quotidiennes) devrait ĂŞtre de 9 millions de litres de lait, sur l'ensemble de l'annĂ©e 2016. Elle est alors vendue Ă  la coopĂ©rative belge Milcobel[40].

Une pétition en ligne est lancée en pour demander aux enseignes françaises de la grande distribution de ne pas acheter de transformations agroalimentaires à base du lait produit dans la ferme des mille vaches. En effet, une partie de celui-ci serait vendu à la société Ysco, qui l'utiliserait alors pour fabriquer des glaces de marques de distributeur (dont des bûches de Noël)[41].

Appels de la sanction financière : abrogée puis confirmée

La sanction financière, infligée par la préfecture en et contestée par l’exploitant, est levée par le tribunal administratif dans sa décision du [42]. Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, fait appel de cette décision le devant la cour administrative d'appel de Douai, qui rejugera l'affaire[43] - [44].

La cour administrative d'appel de Douai rend, le , un arrêt annulant le jugement du tribunal administratif de 2017, qui avait estimé que l'exploitant bénéficiait d'une autorisation tacite pour étendre son exploitation. L’amende et les astreintes journalières prononcées par l'ancienne préfète de la Somme en 2015 sont donc rétablies[45]. L'exploitant se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État[46].

Parallèlement, il demande au tribunal administratif de condamner l'État Ă  l'indemniser pour les prĂ©judices qu'il estime avoir subis, « en raison de la longueur anormale du dĂ©lai d’instruction, prĂ©judice d’image, d’atteinte Ă  la rĂ©putation et prĂ©judice moral », soit 33 millions d'euros[47]. Cette demande est rejetĂ©e le , le tribunal jugeant que ces longues procĂ©dures n'ont pas causĂ© de prĂ©judice Ă  l'exploitant[48].

Par ailleurs, un incendie d'origine accidentelle dĂ©truit 220 tonnes de paille stockĂ©es dans un hangar du site, le [49].

Fin de l’élevage

En , la ferme annonce l'arrêt de sa production de lait pour , ne gardant qu'une activité de grande culture (blé, lin, betteraves, pommes de terre), sur les mille hectares qu'elle exploite[50].

Le , le Conseil d'État confirme dĂ©finitivement l’amende infligĂ©e pour le dĂ©passement du nombre de 500 vaches sans accord explicite[51].

Critiques et oppositions

Parmi les opposants à cette exploitation, on peut trouver l'association d'habitants Novissen (dissoute en )[52], le syndicat agricole Confédération paysanne[53], des associations de protection animale telles que L214[54] ou Écologie sans frontière[34], ainsi que des partis politiques (Europe Écologie Les Verts, Parti de gauche[55], La France insoumise[56] et Les Patriotes[57]), ou encore le philosophe Alain Finkielkraut[58].

La production en grande quantité de lait dans un espace confiné étant vue négativement par le syndicat agricole précité et ces différentes associations écologistes, ceux-ci menacent d'appeler à boycotter la marque Senoble. Selon eux, Senoble détiendrait, avec le groupe normand Agrial, la coopérative Senagral, qui serait la première consommatrice du lait produit dans cette usine. La chaîne de magasins bio Biocoop a décidé de « déréférencer » les produits de la marque Senoble[59] - [60].

Selon Barbara Pompili (secrétaire d'État chargée de la Biodiversité), interviewée en , le site va aggraver les effets de la crise du lait rencontrée par les agriculteurs français, en aggravant la baisse des prix du lait, et représente un modèle économique non viable. En outre, le fonctionnement de la ferme génère des nuisances pour les riverains, comme celles du trafic routier[61].

Filmographie

  • Élevage intensif : attention danger !, documentaire rĂ©alisĂ© par FrĂ©dĂ©rique Mergey (diffusĂ© le sur France 5)[62].

Notes et références

  1. D. T., « La ferme des 1000 vaches continue », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  2. Note : le propriétaire initial, Michel Ramery, est mort le ; cf. lefigaro.fr avec AFP, « Décès du créateur de la "Ferme des 1000 vaches" », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. « SCEA COTE DE LA JUSTICE », sur societe.com (consulté le ).
  4. « Ferme des « 1000 vaches » : l'exploitation a démarré », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  5. Julie LallouĂ«t-Geffroy, « Les Safer gèrent-elles bien les terres agricoles ? », sur reporterre.net, (consultĂ© le ) : « Un exemple majeur de ce type de montage financier est la ferme-usine des Mille Vaches. C’est par le biais de transmission de parts sociales que Michel Ramery est parvenu Ă  acquĂ©rir ses terres Ă  l’insu de la Safer. RĂ©sultat : les pouvoirs publics se retrouvent devant le fait accompli, sans possibilitĂ© juridique de casser les ventes effectuĂ©es. »
  6. Lise Monteillet, « Qui l’eut cru ? La ferme des 1000 vaches en cuma », sur entraid.com, (consultĂ© le ) : « Le gĂ©rant ajoute aussitĂ´t : «Nous avons Ă©galement crĂ©Ă© la cuma des 1000 pour partager le matĂ©riel des huit structures qui se sont rapprochĂ©es pour former la ferme des 1000 vaches. Nous sommes convaincus que le matĂ©riel est lĂ  pour ĂŞtre utilisĂ© au maximum. Nous songeons Ă  ouvrir ce groupe aux exploitations voisines, sur du matĂ©riel de rĂ©colte du lin par exemple.» Cette cuma est prĂ©sidĂ©e par Michel Ramery. »
  7. « Ferme des mille vaches : le détail du projet », Fabrice Nicolino, Reporterre, Rue89, (consulté le ).
  8. Denis Desbleds, « MILLE VACHES Une enquête publique jugée inutile », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  9. Audrey Garric, « « Ferme des mille vaches » : les raisons du conflit », sur lemonde.fr, 16 septembre 2014 (mis à jour le 23 février 2016) (consulté le ).
  10. Le Courrier picard, Ă©dition d'Abbeville, , p. 6.
  11. Camille Martin, « Mille vaches : Ramery tente le coup de force, plus de 50 bovins sont arrivés dans la nuit », sur reporterre.net (consulté le ).
  12. « "Ferme des 1000 vaches": démarrage de l'exploitation après l'arrivée des premiers bovins », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  13. « Le blocage s'organise autour de la ferme des mille vaches », Le Monde, .
  14. « Première traite agitée à la « ferme des milles vaches », sur Le Monde, .
  15. Barnabé Binctin, « Décès inattendus à la ferme-usine des 998 vaches », sur reporterre.net, (consulté le ).
  16. Morgane Tual, « Au procès des « mille vaches », la convergence des luttes », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  17. Sylvain Mouillard, « Les opposants à la ferme des «1 000 vaches» écopent de prison avec sursis et d'amendes », sur liberation.fr, (consulté le ).
  18. « Ferme des 1.000 vaches: 2 à 4 mois avec sursis requis », sur challenges.fr, (consulté le ).
  19. MG avec AFP, « Ferme des mille vaches VS Confédération paysanne : bientôt une manifestation et des procès », sur France 3 Picardie, (consulté le ).
  20. Sophie Chapelle, « Les opposants à la ferme-usine des Mille vaches échappent à la prison », sur bastamag.net, (consulté le ).
  21. Marie Astier, « Aux Mille vaches : « Ils m’ont traité comme un chien et ils maltraitent les vaches » », sur reporterre.net, (consulté le ).
  22. « La « ferme des mille vaches » dépasse le nombre d’animaux autorisés », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  23. « Mille Vaches : Dépassement du cheptel : la préfète de la Somme prend des sanctions », courrier-picard.fr, (consulté le ).
  24. Camille Dicrescenzo, « Ferme des 1000 vaches : le propriétaire conteste les sanctions devant le tribunal administratif », sur France 3 Picardie, (consulté le ).
  25. « Le tribunal administratif donne raison à la ferme des Mille vaches », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  26. Denis Desbleds, « MILLE VACHES Novissen au secours du préfet », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  27. « MILLE VACHES Amende et astreinte financière : un répit pour l’exploitant », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  28. Eric Turpin, « Ferme des 1000 vaches : une nouvelle enquête publique est lancée », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  29. CĂ©cilia Sanchez, « Ferme des 1.000 vaches : l'enquĂŞte publique favorable Ă  l'extension du cheptel », sur france3-regions.francetvinfo.fr/picardie, 23 – 24 fĂ©vrier 2016 (consultĂ© le ) : « Ils sont favorables "Ă  l'unanimitĂ©" et "sans rĂ©serve" Ă  l'extension du cheptel de l'exploitation ainsi que la reconfiguration de son unitĂ© de mĂ©thanisation du site. »
  30. J. Rauch, « Ségolène Royal remet en cause l'enquête publique favorable à l'extension des "1000 vaches" », sur lejournaldabbeville.fr, (consulté le ).
  31. AFP, « Ferme des "1.000 vaches": Ségolène Royal demande une nouvelle enquête publique », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  32. Denis Desbleds, « MILLE VACHES Un recours contre le préfet de la Somme », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  33. Denis Desbleds, « MILLE VACHES Le tribunal administratif rejette un recours contre le préfet », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  34. Yann Defacque, « 1000 vaches : L 214 et Ecologie sans Frontière veulent une visite », sur lejournaldabbeville.fr, (consulté le ).
  35. « MILLE VACHES L214 et Écologie sans frontière répondent à Michel Welter », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  36. Denis Desbleds, « MILLE VACHES Le tribunal refuse l’expertise réclamée par L214 et Écologie sans frontière », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  37. « MILLE VACHES Visite de la ferme: L214 fait appel à titre conservatoire », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  38. Denis Desbleds, « DRUCAT (80) Statu quo aux Mille vaches », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  39. S. Bossière, « La ferme des 1 000 vaches s’ouvre aux visiteurs », sur agriculteur-normand.com, (consulté le ).
  40. Denis Desbleds, « CRISE DU LAIT Et les Mille vaches dans tout ça? », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  41. Célia Mascre, « Noël : une pétition contre la commercialisation du lait des mille-vaches », sur france3-regions.francetvinfo.fr/picardie, (consulté le ).
  42. G.R, « Ferme des 1000 vaches : la justice donne raison à l’exploitant contre la préfecture », Courrier picard, (consulté le ).
  43. Denis Desbleds, « Dépassement du cheptel: le ministre Nicolas Hulot fait appel de la décision du tribunal administratif d’Amiens », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  44. Jennifer Alberts, « Ferme des 1000 vaches : Nicolas Hulot fait appel de l'annulation des amendes », sur france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france, (consulté le ).
  45. Denis Desbleds, « Mille vaches: un choc de calendriers dans un dossier aux volets multiples », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  46. Denis Desbleds, « Dépassement de cheptel: les Mille vaches contre-attaquent », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  47. Denis Desbleds, « Les Mille vaches attaquent l’État pour excès de zèle », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  48. Denis Desbleds, « Mille vaches: il n’y a pas de faute de l’État, selon le tribunal administratif d’Amiens », Le Courrier picard,‎ .
  49. Alexandra Mauviel, « Incendie en cours à la ferme des Mille vaches à Drucat », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  50. AFP, « La ferme des mille vaches arrête son activité laitière », Les Échos, (consulté le ).
  51. Yann Defacque, « Ferme des 1 000 vaches Ă  Abbeville : l'exploitation dĂ©finitivement dĂ©boutĂ©e par le Conseil d'État », Le Journal d'Abbeville, (consultĂ© le ).
  52. « Abbevillois : la fin de la ferme opposition aux mille vaches », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  53. « Les premières vaches arrivent à la ferme des Mille vaches [VIDEO] », Le Courrier picard, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  54. « Maltraitance à la ferme des 1000 vaches », sur l214.com (consulté le ).
  55. Laurent Levard et Mathieu Agostini, « Ferme des Mille Vaches : Le PG apporte son soutien à la Confédération paysanne et à ses militants », sur lepartidegauche.fr, (consulté le ).
  56. Geoffroy Clavel, « Le contre-salon de l'Agriculture de Jean-Luc Mélenchon », sur huffingtonpost.fr, 25 – 26 février 2017 (consulté le ).
  57. « Protection animale : Les animaux d’élevage et de compagnie » [PDF], sur les-patriotes.fr (consultĂ© le ) : « Interdire les fermes-usines (comme la ferme des mille vaches) », p. 3.
  58. Denis Desbleds, « PICARDIE Contre les Mille vaches, l’alliance de la carpe et du lapin », sur courrier-picard.fr, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  59. Barnabé Binctin, « La compagnie Senoble menacée de boycott si elle achète le lait des Mille vaches », Reporterre, (consulté le ).
  60. Sophie Chapelle, « Ferme-usine des 1000 vaches : levée du blocus mais poursuite du boycott sur le lait », sur bastamag.net, (consulté le ).
  61. « Ferme des 1000 vaches : "Une aggravation des problèmes que rencontrent les agriculteurs" (Barbara Pompili) », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  62. Archive de la page sur le site de France 5 (consultée le ).

Annexes

Article connexe

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