Accueil🇫🇷Chercher

FĂ©licette

Félicette est la première chatte lancée dans l'espace le dans le cadre du programme spatial français, dans une fusée Véronique AGI no 47, lancée à 8 h 9 du Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux à Hammaguir dans le Sahara algérien.

FĂ©licette
FĂ©licette, premier chat dans l'espace (CERMA 1963).
Informations
Espèce
Couleur
Sexe
Date de naissance
inconnue
Lieu de naissance
Date de décès
1964
Lieu de décès
Cause de décès
Euthanasiée pour études
Occupation
Animal dans l'espace (en)
Fait notable
Premier chat à effectuer un vol suborbital et récupéré vivant

C'est l'une des quatorze chattes entraĂ®nĂ©es pour les vols spatiaux. Des Ă©lectrodes lui sont implantĂ©es sur le crâne afin de pouvoir suivre son activitĂ© neurologique tout au long du vol. Des impulsions Ă©lectriques sont appliquĂ©es au cerveau et Ă  une patte pendant le vol afin de stimuler les rĂ©ponses. La capsule est rĂ©cupĂ©rĂ©e 13 minutes après le dĂ©part. La plupart des donnĂ©es de la mission sont de bonne qualitĂ©, et FĂ©licette survit au vol, le seul chat Ă  avoir survĂ©cu Ă  un vol spatial.

Félicette a la désignation C 341 avant le vol, et après le vol les médias lui donnent le nom de Félix, d'après Félix le Chat. Le Centre d’enseignement et de recherche de médecine aéronautique (CERMA) modifie ce nom en le remplaçant par le féminin Félicette et l'adopte comme nom officiel. Elle est commémorée sur des timbres-poste dans le monde entier et une statue à son effigie est exposée à l'Université internationale de l'espace.

Félicette fait partie du programme de biologie spatiale à Hammaguir supervisé par le CERMA.

Contexte

Le , l'Union soviétique lance Laïka, une chienne errante trouvée dans les rues de Moscou, dans l'espace sur Spoutnik 2[1]. Elle meurt dans l'espace, mais est le premier animal à tourner en orbite autour de la Terre. Le colonel de l'armée brésilienne Manuel dos Santos Lage avait prévu de lancer un chat nommé Flamengo à bord de la fusée Félix I le , mais le vol est annulé pour des raisons éthiques concernant l'utilisation d'un chat[2] - [3]. Le , dans le cadre du programme Mercury, le chimpanzé Ham devient le premier hominidé lancé dans l'espace pour un vol suborbital[4]. Le , Enos devient le deuxième chimpanzé lancé dans l'espace, et le troisième hominidé après les cosmonautes Youri Gagarine et Gherman Titov, à atteindre l'orbite terrestre[5].

Le programme de fusée français débute en 1961[6]. Les vols de la fusée Véronique ont été rétablis en 1959 et sont gérés par le Comité des Recherches Spatiales (CRS)[7]. La base française au Sahara lance un rat nommé Hector le , faisant de la France le troisième pays à lancer des animaux dans l'espace[7] - [8]. Il est implanté des électrodes sur le crâne d'Hector afin de pouvoir surveiller son activité neurologique. Deux autres fusées avec des rats suivent, les 15 et . Les scientifiques français veulent utiliser de plus grands mammifères et choisissent les chats, car ils disposent déjà d'une quantité importante de données neurologiques sur eux[9] - [10].

Programme de biologie spatiale

Une fusée Véronique en 1963.

Félicette fait partie d'un programme, avec d'autres chats, visant à améliorer les connaissances en biologie spatiale sous la conduite du médecin général des armées Robert Grandpierre[11] - [12]. Après trois lancements réussis de rats (dont le plus notable est Hector), il décide d'utiliser un chat, car c'est l'animal le plus utilisé en neurophysiologie[13]. Le programme d'entraînement comprend de nombreuses séances de conditionnement afin d'habituer les chats aux vols spatiaux : immobilisation dans une boîte pendant plusieurs heures, accoutumance au bruit de la fusée et aux vibrations, séance en centrifugeuse[14].

Six chats sont prĂ©sĂ©lectionnĂ©s parmi les membres du programme[14]. Certaines sources parlent d'un chat de gouttière de Paris, appelĂ© FĂ©lix, choisi pour le vol spatial, mais qui se serait enfui, ou qui n'aurait jamais existĂ©[15]. Comme le confirme le Dr GĂ©rard Chatelier, qui a Ĺ“uvrĂ© au sein du CERMA en 1963, il n'y a pas de chat s'appelant officiellement « Felix Â» dans le programme, certainement pas le chat tigrĂ© communĂ©ment associĂ© Ă  ce dernier et encore moins FĂ©licette elle-mĂŞme. Il n'y a aucune information connue ou fiable sur le nom ou l'apparence du chat du vol no 50[15].

Félicette est une chatte noir et blanc. Le nom de « Félicette » est une référence à Félix le Chat[14].

Le , elle est placĂ©e dans une capsule spĂ©ciale sur la fusĂ©e VĂ©ronique AGI n° 47[16], Ă  partir de du CIEES d'Hammaguir. Le tir s’effectue Ă  8 h 9. FĂ©licette est rĂ©cupĂ©rĂ©e vivante après 10 min 32 s de vol (Ho + 633 secondes)[13] dont cinq minutes en impesanteur[17] après avoir culminĂ© Ă  157 km d'altitude[13]. L'Ă©tat de santĂ© du fĂ©lin, qui a subi 9,5 g[13], est surveillĂ© au moyen d'encĂ©phalogramme[14]. Elle est rĂ©cupĂ©rĂ©e, en bonne santĂ©, treize minutes après que sa capsule est retombĂ©e Ă  2,4 km du pas de tir (pour un point initialement prĂ©vu Ă  65 km)[13].

Les scientifiques Ă©tudient l'animal pendant deux Ă  trois mois dans un laboratoire puis l'euthanasient en 1964 pour rĂ©cupĂ©rer les Ă©lectrodes implantĂ©es dans son cerveau[18] - [19]. Ces Ă©lectrodes permettent d'avoir des donnĂ©es sur son activitĂ© cĂ©rĂ©brale et de mettre en Ă©vidence un Ă©tat de somnolence appelĂ© « inhibition centrale Â». Cet Ă©tat serait dĂ» Ă  une perte de rĂ©fĂ©rence sensorielle. Les scientifiques pensent pendant un temps que cet Ă©tat apparaĂ®trait Ă©galement chez l'Homme, mais cela n'est pas le cas. Peut-ĂŞtre Ă  cause du fait que les astronautes sont occupĂ©s Ă  diverses tâches et en contact permanent avec d'autres personnes[20].

Un second chat est envoyĂ© vers l'espace le avec la fusĂ©e VĂ©ronique AGI n° 50 (après deux annulations Ă  cause de la mĂ©tĂ©o), mais la fusĂ©e est dĂ©viĂ©e dès le dĂ©part, Ă  cause d'un incident de guidage, et s'Ă©crase Ă  120 km du pas de tir dans le djebel[13]. La capsule est localisĂ©e le lendemain et rĂ©cupĂ©rĂ©e le . L'animal n'a pas survĂ©cu[16].

Mission

Sélection et entraînement

En 1963, le Centre d’enseignement et de recherche de mĂ©decine aĂ©ronautique (CERMA) achète 14 chats Ă  un marchand d'animaux de compagnie pour les tester, les animaux individuels Ă©tant sĂ©lectionnĂ©s en fonction de leur tempĂ©rament ; tous les chats sont des femelles, pour leur comportement plus calme. Les chats n'ont pas Ă©tĂ© nommĂ©s avant le lancement afin de rĂ©duire la probabilitĂ© que les scientifiques s'attachent Ă  eux[21]. Elles ont toutes des Ă©lectrodes permanentes implantĂ©es chirurgicalement dans leur cerveau pour Ă©valuer l'activitĂ© neurologique[22]. L'entraĂ®nement des chats aux vols spatiaux est parfois similaire Ă  celui des humains. Cela est rĂ©alisĂ© par le CERMA et comprend l'utilisation de la chaise Ă  trois axes de la centrifugeuse Ă  haut G[23] avec un bruit de fusĂ©e simulĂ©[24]. L'entraĂ®nement spĂ©cifique des chats inclut le confinement dans un conteneur et l'expĂ©rience de la rĂ©sistance du tissu de contention. Les animaux sont entraĂ®nĂ©s pendant environ deux mois ; cette limite est fixĂ©e Ă  cause risque de polarisation des Ă©lectrodes[25].

Vol

L'équipe de lancement a commencé à se préparer sur le site de lancement le . Le , la balise de direction est testée en la plaçant dans un hélicoptère et en la suivant à l'aide de stations au sol. Le lendemain, la télémétrie dans le cône nasal (en) est testée sans succès, puis le jour suivant, avec succès. Il y a des problèmes lors du test de la balise de direction les 14 et 15, mais toute l'électronique fonctionne à un niveau satisfaisant le [26].

Le , six finalistes fĂ©lins sont sĂ©lectionnĂ©s comme candidats pour le vol, et une chatte bicolore portant la dĂ©signation C 341 est choisi pour le vol le jour du lancement, ainsi qu'un substitut. Pesant 2,5 kilogrammes, C 341 est sĂ©lectionnĂ© comme la meilleure des six finalistes en raison de son comportement calme et de son poids appropriĂ©[22] - [26]. Des Ă©lectrodes sont fixĂ©es Ă  ses pattes arrières pour surveiller son activitĂ© cardiaque. Neuf Ă©lectrodes ont Ă©tĂ© prĂ©alablement implantĂ©es sur son crâne : deux dans le sinus frontal, une dans la zone somatique, deux dans l'hippocampe ventral, deux dans la zone rĂ©ticulaire et deux dans le cortex d'association. Deux Ă©lectrodes sont fixĂ©es sur une patte avant afin que des impulsions Ă©lectriques puissent ĂŞtre utilisĂ©es pour les stimuler pendant le vol. Deux microphones, un sur la poitrine et un sur le cĂ´ne nasal de la fusĂ©e, surveillent sa respiration. Le vĂ©hicule de lancement utilisĂ© est la fusĂ©e-sonde VĂ©ronique AGI 47, fabriquĂ©e Ă  Vernon, en Haute-Normandie[6] - [16]. La fusĂ©e VĂ©ronique est issue de la famille de fusĂ©es allemandes Aggregat, de la Seconde Guerre mondiale[27], dĂ©veloppĂ©e pour l'AnnĂ©e gĂ©ophysique internationale en 1957, pour la recherche biologique[9].

Le Ă  8 h 9, la fusĂ©e avec C 341 Ă  bord est lancĂ©e dans l'espace depuis le site du Centre interarmĂ©es d'essais d'engins spĂ©ciaux en AlgĂ©rie[12] - [19]. La mission est un vol suborbital et dure 13 minutes. Le moteur de la fusĂ©e s'est allumĂ© pendant 42 secondes lors de l'ascension et C 341 connaĂ®t une accĂ©lĂ©ration de 9,5 g[12]. Le cĂ´ne nasal se sĂ©pare de la fusĂ©e avant d'atteindre une hauteur de 152 kilomètres et le chat est soumis Ă  cinq minutes d'apesanteur[28] - [29]. Avant le dĂ©ploiement du parachute, la rotation et les vibrations du cĂ´ne nasal provoquent une accĂ©lĂ©ration de g. Les parachutes se dĂ©ploient 8 minutes et 55 secondes après le lancement. Treize minutes après l'allumage de la fusĂ©e, un hĂ©licoptère arrive au point d'amerrissage[2]. C 341 est saine et sauve, et la mission fait d'elle la première chatte Ă  atteindre l'espace[30] - [31].

Résultats et conséquences

Des données de haute qualité sont enregistrées tout au long du vol, en dehors des mesures réticulaires et les données enregistrées lors de la rentrée dans l'atmosphère. Des chocs électriques sont administrés à C 341 à un taux plus élevé que prévu. Elle est surveillée pendant la phase d'ascension, car elle est une charge utile dans une fusée. Pendant la phase de microgravité, son rythme cardiaque ralentit et sa respiration devient nominale. La rentrée turbulente provoque une augmentation de son rythme cardiaque, mais de mauvaises données rendent l'analyse difficile[32]. Les données biologiques du vol sont communiquées aux médias, qui ont nommé C 341 « Félix » d'après la série de dessins animés « Félix le chat ». Le CERMA le change pour le féminin « Félicette » et adopte le nom comme officiel[33]. Félicette est euthanasiée deux mois après le lancement afin que les scientifiques puissent effectuer une nécropsie pour examiner son cerveau[34].

Un deuxième chat est lancé dans l'espace par les Français le . Un boulon explosif qui doit libérer la fusée de la plateforme de lancement ne fonctionne pas, provoquant le lancement de la fusée à un angle extrême. Le transpondeur radio cesse de fonctionner sur la plateforme de lancement, ce qui crée des difficultés pour trouver la fusée. Un hélicoptère repère le parachute mais ne peut pas atterrir, l'agence dépêche donc des véhicules terrestres. Ils sont bloqués par des fils barbelés présents sur les lieux. Le lendemain, un hélicoptère est de nouveau envoyé et peut se poser sur le site. Le cône de nez où est logée la charge utile est très endommagé et le chat est mort[16] - [35].

Sur les 12 chats restants qui ont Ă©tĂ© dressĂ©s, on connaĂ®t le sort de onze d'entre eux. La santĂ© d'un des chats se dĂ©tĂ©riore après l'opĂ©ration aux Ă©lectrodes, les scientifiques les font donc enlever. Le groupe l'adopte comme mascotte et lui donne le nom de « Scoubidou », car elle avait une tresse en forme de scoubidou autour du cou, un style populaire Ă  l'Ă©poque[36]. Les neuf autres chats sont retirĂ©s Ă  la fin du programme[33].

La France poursuit ses recherches sur la charge utile biologique, en utilisant des singes. L'un d'eux, connu sous le nom de Martine, est lancé le et un autre, nommé Pierrette, six jours plus tard. Ils ont tous deux été récupérés avec succès. La France conclut la recherche sur les charges biologiques au niveau national avec ces vols, mais travaille ensuite avec l'Union soviétique dans les années 1970[33].

Postérité

Un reportage sur les aventures de Félicette est produit et diffusé par la RTF le . Il est réalisé à partir des images du Centre d'études et de recherches de médecine aérospatiale (CERMA) et comprend différentes interviews des membres du projet[37].

Selon un article de Space.com du , la participation de Félicette à la course à l'espace « ... n'est certes pas volontaire, mais c'est une étape importante pour la France, qui vient de créer la troisième agence spatiale civile au monde (après l'Union soviétique et les Etats-Unis). La mission de Félicette contribue à faire entrer la France dans la course à l'espace »[38]. Le vol de Félicette est beaucoup moins populaire que les autres vols spatiaux de l'époque. Colin Burgess et Chris Dubbs pensent que cela est dû aux photos d'elle avec des électrodes implantées sur son crâne et au nouveau mouvement pour les droits des animaux[39].

Les anciennes colonies françaises créent des timbres pour commémorer le vol de Félicette. Les Comores émettent un timbre en 1992 dans le cadre d'une série représentant des animaux impliqués dans des vols spatiaux ; il utilise par erreur le nom de Félix. En 1997, des timbres-poste commémorant Félicette et d'autres animaux dans l'espace sont émis au Tchad, utilisant à nouveau le nom de Félix. Un timbre de 1999 au Niger utilise également le nom erroné[38] - [40] - [41].

Si certains animaux qui ont voyagĂ© dans l'espace sont cĂ©lĂ©brĂ©s en hĂ©ros — le chimpanzĂ© Ham est enterrĂ© au Temple international de la renommĂ©e spatiale au Nouveau-Mexique, aux États-Unis, et le chien soviĂ©tique LaĂŻka a un monument en bronze au Centre d'entraĂ®nement des cosmonautes Youri Gagarine, près de la CitĂ© des Ă©toiles en Russie — plus de 50 ans après sa mission, il n'y a pas de monument pour FĂ©licette[38].

En octobre 2017, une campagne participative est crĂ©Ă©e sur Kickstarter pour financer l'Ă©rection d'une statue de bronze Ă  l’effigie de FĂ©licette ; elle rĂ©colte environ 43000 livres sterling (49 000 euros). Conçue par la sculptrice britannique Gill Parker, spĂ©cialiste des bronzes animaliers. Initialement prĂ©vue pour ĂŞtre Ă©rigĂ©e Ă  Paris[42] - [43], des problèmes pour trouver un lieu public pour installer l’œuvre se posent[44]. En , l'initiateur de la cagnotte, Matthew Guy, annonce que la statue doit ĂŞtre installĂ©e dans l'Est de la France, Ă  l'UniversitĂ© internationale de l'espace. La statue est dĂ©voilĂ©e le , dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration du 25e anniversaire du programme de Master of Space Studies de l'universitĂ©. Elle mesure 1,75 m et reprĂ©sente FĂ©licette « perchĂ©e au sommet de la Terre, regardant vers le ciel qu'elle a autrefois parcouru ». Dans une mise Ă  jour de Kickstarter, Matthew Guy Ă©crit : « C'est fou de penser qu'une vidĂ©o que j'ai mise en ligne... a abouti Ă  cela. Internet est un bon endroit parfois ». La statue de FĂ©licette trĂ´ne dans le hall des pionniers, aux cĂ´tĂ©s notamment du buste de Yuri Gagarine[45].

L'association d'astronomie étudiante UPS in Space de l'Université Toulouse-III-Paul-Sabatier a débuté le projet Félicette en 2018 qui consistait à fonder un observatoire scientifique à la gestion innovante ; le 1er observatoire astronomique 100 % étudiant de France [46] - [47]. Ce concept novateur positionne également la France en pionnière de l'astronomie étudiante. Au vu du nom de l'association, de sa mascotte (un "chastronaute") et de la symbolique de Félicette, l'équipe a souhaité lui rendre hommage. Le projet s'articulait autour de divers axes tels que des demandes de subvention et d'autorisation, le choix de la coupole et de l'instrumentation, une campagne de communication, des présentations lors de manifestations astronomiques et associatives, la constitution d'un réseau de partenariats, une campagne de financement participatif, la constitution d'un pôle observatoire, la mise en place de la gestion et de l'exploitation de l'observatoire et la formation d'adhérents. Après des années de travail par une équipe d'étudiants motivés et passionnés, l'Observatoire Jocelyn Bell de Toulouse (OJBT)[48] voit symboliquement le jour en mai 2023[49] avec la pose de la coupole sur le campus.

Notes et références

  1. (en) D. C. Malashenkov, « Some Unknown Pages of the Living Organisms' First Orbital Flight », IAF abstracts, 34th COSPAR Scientific Assembly,‎ , p. 288 (lire en ligne, consulté le )
  2. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 6.
  3. (en) Associated Press, « Brazil Getting Ready to Fire Cat into Space », sur Spokane Daily Chronicle, (consulté le ), p. 23
  4. (en) Joseph L. Myler, « Ham, Chimp Astronaut, to Help Scientists Decide Safety of Space Ride for Human Astronaut », The Commercial-Mail, Columbia City (Indiana),‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Operational Trouble Shortens Chimp's Ride », The Daily Advertiser,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « France to Fire Cat into Space », Edmonton Journal,‎ , p. 37 (lire en ligne, consulté le )
  7. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 2-3.
  8. (en) « Space cat back alive », sur The Sydney Morning Herald, (consulté le )
  9. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 3.
  10. « [Hommage] Une statue en bronze pour Félicette, votre avis M. Viso ? », sur spacegate.cnes.fr, (consulté le )
  11. Philippe Varnoteaux, « Hommage à Félicette », sur Air et Cosmos, (consulté le )
  12. Chloé Belleret, « 18 octobre 1963 : il était une fois un chat dans l'espace », sur leparisien.fr, (consulté le )
  13. « Etudes neurophysioques sur les chats en appesanteur par le CERMA », sur Les cinquante ans de nos premières années dans l'espace (consulté le )
  14. Institut National de l’Audiovisuel, « Félicette, la 1ère chatte astronaute », sur Ina.fr (consulté le )
  15. (en) « Purr-n-Fur UK | Felicette the space cat, and the mythical Felix », sur www.purr-n-fur.org.uk (consulté le )
  16. (en) Tara Gray, « A Brief History of Animals in Space », sur history.nasa.gov, National Aeronautics and Space Administration, (consulté le ).
  17. « Les précurseurs - Chatte Félicette », sur Le Musée imaginaire de l'Espace, Centre national d'études spatiales (consulté le ).
  18. (en-US) Allison Meier, « Crowdfunding a Memorial to Félicette, the First Cat Astronaut », sur Hyperallergic, (consulté le )
  19. Nelly Lesage, « Félicette, la première chatte revenue de l'espace, va avoir une statue à son effigie », sur Numerama, (consulté le )
  20. Anne-Sophie Tassart, « VIDEO. Le 18 octobre 1963, la chatte Félicette était envoyée dans l'espace », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  21. Jean-Laurent Cassely, « La France a envoyé le premier chat dans l’espace, et tout le monde l’a oublié », sur Slate.fr, (consulté le )
  22. (en) « Space cats », The Pittsburgh Press,‎ , p. 166 (lire en ligne, consulté le )
  23. Burgess et Dubbs 2007, p. 226-228.
  24. (en) Emily Petsko, « A Brief History of Félicette, the First Cat in Space », sur msn.com, (consulté le )
  25. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 4.
  26. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 5.
  27. Reuter 2000, p. 179.
  28. « Musée imaginaire - Les compagnons de l'Espace : les précurseurs - Exposition », sur www.cnes-observatoire.net (consulté le )
  29. « EXPOSITION SUR L'ESPACE AU PALAIS DE LA DÉCOUVERTE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. (en) Associated Press, « France Sends Cat to Space », The Times Record,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  31. (en) « Fugitive from Paris Alleys Survives 100-Mile Rocket Trip », St. Louis Post-Dispatch,‎ , p. 208 (lire en ligne, consulté le )
  32. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 6-8.
  33. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 9.
  34. Romain Baheux, « Et si Félicette, le premier chat dans l'espace, avait bientôt sa statue ? », sur Le Parisien, (consulté le )
  35. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 8.
  36. Dougherty, Jung et Serra 2018, p. 4-5.
  37. « Félicette, la 1re chatte astronaute », sur ina.fr, Institut national de l'audiovisuel (consulté le ).
  38. (en) Hanneke Weitering, « First Cat in Space to Receive a Proper Memorial », sur Space.com, (consulté le )
  39. (en) « First cat in space Félicette to get memorial statue after successful crowdfund », sur collectSPACE.com, (consulté le )
  40. (en) « The 11 Most Important Cats Of Science », sur Popular Science (consulté le )
  41. (en) « Felicette the space cat, and the mythical Felix », sur Purr-n-Fur UK (consulté le )
  42. (en) A statue to FĂ©licette, the first cat in space., Kickstarter.
  43. Bientôt une statue à Paris en l'honneur de Félicette, la chatte astronaute ?, Sciences et Avenir, 7 décembre 2017.
  44. (en) Hanneke Weitering, « Hail Félicette! French Space Cat Memorial Beginning to Take Shape », sur Space.com, (consulté le )
  45. Claire Gandanger, « Une statue de bronze pour Félicette, la première chatte de l’espace », sur leparisien.fr, (consulté le )
  46. (en) « Observatory » [archive du ], sur UPS in space (consulté le )
  47. « Un observatoire sur le campus pour étudier l'univers » [archive du ], sur La Dépêche, (consulté le )
  48. « OJBT »
  49. Lola POUCH, « L’observatoire Jocelyn Bell de Toulouse arrive à l’université », sur Université Toulouse III - Paul Sabatier (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • (en) Colin Burgess et Chris Dubbs, Animals in Space: From Research Rockets to the Space Shuttle, Springer Praxis, (ISBN 978-0-387-36053-9).
  • (en) K. Dougherty, P. Jung et Jean-Jacques Serra, « FĂ©licette, the only space cat », International Astronautical Congress, .
  • (en) Claus Reuter, The V2 and the German, Russian and American Rocket Program, German Canadian Museum, (ISBN 978-1-894643-05-4).
  • G. Chatelier et coll., « RĂ©actions de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale et des fonctions vĂ©gĂ©tatives chez des animaux placĂ©s dans un champ de gravitation nulle – RĂ©sultats des expĂ©riences biologiques en fusĂ©es portant sur deux chats (Hammaguir, octobre 1963) », Rapport no 910/CERMA,‎ , p. 29.
  • J. Timbal, « Biologie Spatiale Ă  Hammaguir. La chance de la chatte « FĂ©licette » », MĂ©decine aĂ©ronautique et spatiale, vol. 159, t. 42,‎ , p. 29-35.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.