Scoubidou
Le Scoubidou est un loisir créatif qui apparaît en France en 1958 et célébré l'année suivante dans la chanson homonyme de Sacha Distel.
La mode revient dans les années 1980. À l'aide de tuyaux en plastique souple de section millimétrique, on tresse d'interminables boudins colorés – carrés ou polygonaux, droits ou torsadés – qui peuvent être utilisés comme bracelets ou porte-clefs. Il est possible de faire d'autres scoubidous plus complexes (triangulés, en croix…) voire des personnages, objets ou animaux selon l'imagination du créateur.
Histoire
Plusieurs inventeurs revendiquent la paternité[1] - [2] de cet objet composé de plusieurs fils multicolores tressés. L'origine de la tresse à quatre fils est ancestrale, particulièrement dans la marine à voile mais la nouveauté fut de réaliser cette tresse avec la matière plastique colorée qui isole les fils électriques qui arrive sur le marché à Paris en 1958 ; auparavant les isolants sont faits de papier cartonné goudronné. Lorsqu’il fait son apparition dans les cours de récréation, il n'a pas encore de nom, or en 1959, Sacha Distel connaît un grand succès avec son tube Scoubidou (reprise de Apples, Peaches and Cherries). Inspiré du scat « shoo-bee-doo-be-doo ». Tout naturellement, les gens prennent l'habitude d'appeler ce drôle d'objet « un scoubidou »[3].
Le scoubidou est évoqué dans le 62e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.
Notes et références
- Jean-Luc Garcia, « L'inventeur du scoubidou s'attaque à la marée noire », La Dépêche du Midi, (consulté le )
- Patrice Digaud, « L'inventeur H. Courtet se souvient », Le Journal de Gien, (consulté le )
- Alain Reyt, La Boîte jaune des Dinky, Lulu.com, , 275 p. (ISBN 9782952988001), p. 215 à 217