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Excalibur

Excalibur est l'épée magique légendaire du roi Arthur, le roi des Bretons dans les textes de la légende arthurienne de la matière de Bretagne rédigés à l'époque du Moyen Âge.

Excalibur
Image illustrative de l'article Excalibur
L'Épée Excalibur, illustration d'Howard Pyle (1902).
Présentation
Pays d'origine Royaume de l'île de Bretagne
Type Épée
Époque fin du Ve siècle ou début du VIe siècle
Propriétaire(s) le Roi Arthur
Accessoire(s) Sa gaine rend son porteur invincible
Autre(s) nom(s) « Caledfwlch » (en gallois)
« Excalibor »
« Escalibor »
« Excaliber »
« Calibourne »

Certains considèrent qu'Excalibur et l'Épée du Rocher (preuve du lignage d'Arthur) ne sont qu'une seule et même arme mais, dans la plupart des versions de la légende, ce sont bien deux épées distinctes.

Excalibur a la réputation d'être incassable et de trancher toute matière. Son fourreau protège son porteur de toute blessure. Le roi Arthur, détenant les deux artéfacts, était donc invincible sur les champs de bataille.

Étymologie et historique

La première mention de l'épée d'Arthur sous le nom d'« Excalibur » est due à Chrétien de Troyes.

L'étymologie de ce nom ancien, connu sous plusieurs variantes (Excalibor, Escalibor, Excaliber, Calibourne) n'est pas déterminée avec certitude, d'autant que « Excalibur » n'est pas le seul nom connu pour cette épée : par exemple, dans le conte Le Chevalier au papegau, elle s'appelle Chastiefol. Le mot « Excalibur » semble une altération savante d’éléments linguistiques issus du brittonique.

Arthur retirant l'épée Excalibur du rocher. Illustration de A. S. Forrest (1906).

L'épée d'Arthur s'appelle Caledfwlch en gallois (prononcé kalètvoulr), à rapprocher du breton Kaledvoulc'h ou Kaled foulch (« Dure Entaille »)[1]. Ces mots sont composés de caled, kalet qui signifie « dur » et de bwlch, boulc'h, qui signifie « entaille ». Ce terme se rapproche phonétiquement de l'irlandais Caladbolg / Galatbrog (« dure-foudre »), qui selon la légende fut le nom de l'épée de Nuada, roi des dieux de l'Irlande, les Tuatha Dé Danann. Pour Bromwich et Evans, spécialistes de la littérature médiévale galloise, ces deux variantes du nom ont une origine commune[2]. L'un des plus anciens documents donnant Caledvwlch comme nom à l'épée d'Arthur est le texte gallois du XIe siècle Culhwch ac Olwen (Culhwch et Olwen), qui la présente comme une des plus précieuses possessions du roi breton.

Au XIIe siècle, Geoffroy de Monmouth est le premier auteur à nommer cette épée dans une autre langue que le gallois[3]. Dans son Historia regum Britanniae, il latinise le nom en Caliburnus, altération du celtique peut-être d'après le mot chalybs, terme latin signifiant « acier » et issu du grec[4] - [5] - [6]. Le mot est repris par les poètes français peu après, et la forme évolue en Escalibor puis Excalibur. L'altération de l'initiale en Ex- est faite d'après le latin Ex cal[ce] liber[atus] (« libéré du caillou »)[7].

Cette invention est destinée à donner à la dynastie des Plantagenêts, rois d'Angleterre d’origine continentale, une légitimité prestigieuse en Grande-Bretagne, opposant à Charlemagne, l’ancêtre des rois de France, un mythique roi Arthur : le roi Henri II fait chercher le tombeau d'Arthur à Glastonbury et des moines assurent l'avoir trouvé. Ils prétendent aussi avoir trouvé Excalibur, l'épée du roi Arthur.

Selon Roger de Hoveden, le roi d'Angleterre Henri Beauclerc l'aurait donnée au comte d'Anjou Geoffroy Plantagenêt en l'adoubant en 1127. Elle serait passée aux descendants de celui-ci, Henri II Plantagenêt, puis Richard Cœur de Lion. Sur la route de la croisade, Richard séjourna en Sicile pendant l'hiver 1190 / 1191 et y conclut une alliance avec le roi Tancrède, scellée par les fiançailles à venir de celui qu'il désigna pour son héritier, le jeune duc Arthur de Bretagne, avec l'une des filles de Tancrède. Et Richard lui céda aussi l'épée Calibourne pour l'octroi d'une vingtaine de navires qui lui étaient nécessaires pour la croisade. À la mort de Tancrède, l'empereur Henri VI s'en empara.

Mythe

Deux traditions légendaires racontent cet événement : soit Arthur retire l'épée d'un rocher dans lequel elle est enfichée, soit il reçoit cette arme de la Dame du Lac.

L'épée dans le rocher

Représentation d'Excalibur fichée dans son rocher. Musée du cinéma de Londres (en).

C'est Robert de Boron qui raconte le premier cet épisode, à la fin du XIIe siècle dans Merlin. Le trône du royaume de Bretagne était vacant et convoité par de nombreux nobles qui se battaient fréquemment pour se l'approprier. Devant cette discorde, le magicien Merlin convoque les barons du royaume à Logres pour la veille de Noël. Dans la nuit, apparaît mystérieusement un bloc de pierre carré supportant une enclume dans laquelle est plantée une épée. Sur la lame est écrit que celui qui parviendrait à l'en retirer deviendrait le roi de toute la Bretagne. Personne n'y parvint, sauf le jeune Arthur.

C'est la version, reprise notamment dans le livre L'Épée dans la pierre de l'écrivain britannique Terence Hanbury White, qui inspira le célèbre dessin animé de Walt Disney, Merlin l'Enchanteur en 1963.

La légende de la Dame du Lac

La Dame du Lac offrant Excalibur Ă  Arthur. Gravure d'Alfred Kappes (1880).

L'autre variante met en scène la Dame du Lac ou fée Viviane : selon Sir Thomas Malory, un chevalier anglais du XVe siècle qui condensa en un seul ouvrage une grande partie de la geste arthurienne, notamment des écrits français, elle aurait été donnée par la première Dame du Lac, qui aurait précédé Viviane, l'épée retirée de la stèle de granit ayant été auparavant brisée dans un combat contre le roi Pellinor, le père de messire Lamorak (considéré comme le troisième meilleur chevalier au monde, après Messires Lancelot du Lac et Tristan) et de Perceval le Gallois.

Pour gagner l'épée, Arthur fait une promesse à la Dame du Lac mais ne tient pas parole, celle-ci ayant été décapitée sous ses yeux dans son château. Merlin aurait demandé à Arthur : « Qui des deux est le plus précieux ? L'épée ou le fourreau ? » Arthur répondit : « L'épée, assurément ». Mais, Merlin lui dit : « — Faux, c'est le fourreau car, tant que tu le posséderas, tes ennemis ne pourront te tuer ».

Disparition de l'épée

Digne fils d'Uther Pendragon, avec Excalibur au côté, le roi Arthur a réuni et pacifié les deux Bretagnes. À sa mort, l'épée est jetée dans un lac magique par Bedivere. Dans La mort du roi Arthur, une main (de la Dame du Lac ?) sort alors du lac et s'empare de l'épée[8].

Cet épisode a été rapproché de la légende de Batradz, héros de la mythologie ossète. En effet, le récit des derniers instants d'Arthur dans la Mort le roi Artu (« Artu », sans « r » à la fin, début du XIIIe siècle ) « suit de manière saisissante la trame narrative de la mort » de Batradz : « Dans les deux cas, le héros mourant demande que son épée soit jetée dans un lac : ses compagnons tentent d’abord de garder l’épée, mais devant l’insistance du héros, ils doivent se résoudre à s’en défaire, provoquant un phénomène extraordinaire qui trouble la surface de l’eau (surgissement d’une main dans le cas d’Arthur, tourbillon et tempête dans le cas de Batradz). »[9]


Excalibur dans la culture populaire

Le nom « Excalibur » a été réutilisé maintes fois dans un bon nombre de domaines, voir l'article : Excalibur Ce lien renvoie vers une page d'homonymie (homonymie).

Littérature

  • Dans Excalibur (en) (1938), un manuscrit non publiĂ© de L. Ron Hubbard.
  • Dans la sĂ©rie de livres-jeux QuĂŞte du Graal (1984-1987) de J.H. Brennan, l'Ă©pĂ©e Excalibur junior (surnommĂ©e « E.J. ») est une Ă©pĂ©e magique parlante, crĂ©Ă©e par Merlin Ă  l'image de l’épĂ©e du roi Arthur.
  • Dans « Excalibur » (2001), le troisième tome de La Saga du roi Arthur de Bernard Cornwell.
  • Dans Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel (2007–2012), une sĂ©rie en six tomes de Michael Scott mĂŞlant diverses mythologies.
  • Dans « Le Dragon et l’ÉpĂ©e » (2010), le premier tome de la sĂ©rie L'Apprentie de Merlin de Fabien Clavel.
  • Dans RaphaĂ«l 2 et l'ÉpĂ©e du Prince de R.J.P. Toreille, l'Ă©pĂ©e magique du prince est inspirĂ©e d'Excalibur.

Cinéma

Excalibur fichée dans une enclume, comme dans le film d'animation Merlin l'Enchanteur de 1963 (parc Hong Kong Disneyland, 2006).

Films d'animation

Télévision

  • Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Charmed, celle-ci consacre une place particulière Ă  Excalibur. Piper Halliwell est la seule Ă  parvenir Ă  retirer l'Ă©pĂ©e lĂ©gendaire de son rocher après la mort de la Dame du Lac. Elle dĂ©couvrira par la suite qu'elle n'est pas rĂ©ellement l'Ă©lue de l'Ă©pĂ©e mais seulement sa gardienne. Son fils Wyatt, Ă  qui les prophĂ©ties accordaient d'immenses pouvoirs et un destin formidable, est en rĂ©alitĂ© l'ĂŞtre digne d'Excalibur. Alors qu'il n'est encore qu'un enfant, l'Ă©pĂ©e est entreposĂ©e dans le grenier du manoir, pourtant il s'en servira quelquefois Ă  l'aide de son don de tĂ©lĂ©kinĂ©sie, et les visions du futurs montrent aux sĹ“urs qu'il sera plus tard très attachĂ© Ă  cette arme ;
  • Dans le jeu tĂ©lĂ©visĂ© Fort Boyard, une Ă©preuve dĂ©nommĂ©e « Excalibur » est prĂ©sente. Cette Ă©preuve de force consiste pour le candidat, une fois entrĂ© dans la cellule, Ă  retirer une Ă©pĂ©e profondĂ©ment enfoncĂ©e dans une souche de bois. Après avoir extrait cette Ă©pĂ©e de 25 kg, il doit s'en servir pour couper un cordage afin de libĂ©rer un anneau auquel est attachĂ© une clĂ©, celle-ci avec six autres permet le dĂ©verrouillage de la « salle du trĂ©sor » en fin d'Ă©mission ;
  • Dans la sĂ©rie Kaamelott, celle-ci s’inspire de la lĂ©gende arthurienne, et se passe sur l'Ă®le de Bretagne Ă  la chute de l'Empire romain, sur laquelle règne le roi Arthur, ayant Excalibur, en son château de Kaamelott, entourĂ© de ses Chevaliers de la Table ronde. Dans cette sĂ©rie, Excalibur est capable de revenir d'elle-mĂŞme Ă  son propriĂ©taire lĂ©gitime. De plus, l'Ă©pĂ©e flamboie lorsqu'elle reconnaĂ®t « l'exceptionnelle destinĂ©e de son porteur » ;
  • Dans la sĂ©rie Merlin, une Ă©pĂ©e forgĂ©e, Ă  l'initiative de Merlin, par le souffle d'un dragon, semble dotĂ©e d'une force unique. Aucun nom ne lui est pour le moment donnĂ© mais le titre de l'Ă©pisode est bien « Excalibur ». Une inscription est gravĂ©e sur les deux versants de la lame : « prenez-moi » / « jetez-moi ». Seul Arthur a l'autorisation de l'utiliser, mais son père Uther s'en sert. Devant les risques qu'elle prĂ©sente, Merlin lance l'Ă©pĂ©e au fond d'un lac oĂą elle semble prĂŞte Ă  reposer pour un temps. Puis Merlin, pour redonner du courage Ă  Arthur, va inventer la lĂ©gende de l'Ă©pĂ©e dans la roche. Cela permet de faire concorder les deux lĂ©gendes : celle du lac et celle du rocher ;
  • Dans Les Aventures de Flynn Carson : Le Mystère de la lance sacrĂ©e.
  • Dans la sĂ©rie Once Upon A Time, Excalibur est le Saint Graal transformĂ© en Ă©pĂ©e magique par le sorcier Merlin.
  • La sĂ©rie animĂ©e Xcalibur met en scène l'ÉpĂ©e de Justice Xcalibur, inspirĂ©e d'Excalibur, dans une version revue et corrigĂ©e du mythe arthurien.
  • Dans Kamen Rider Saber, plusieurs Ă©lĂ©ments font rĂ©fĂ©rence Ă  Excalibur.
    • Le King of Arthur Wonder Ride Book est basĂ© sur les contes arthuriens, et Ă©quipe King of Excalibur si utilisĂ©.
    • Kamen Rider Calibur tire son nom de l'Ă©pĂ©e.
    • Le premier Kamen Rider Calibur scelle l'ÉpĂ©e EmbrasĂ©e Rekka (l'ÉpĂ©e sacrĂ©e de Saber) dans le Seiken Swordriver de Kamen Rider Saber. Il doit alors essayer de la dĂ©sceller en allant Ă  Avalon, une dimension instable oĂą divers Wonder Ride Books mystĂ©rieux existent.

Bande dessinée et manga

  • Le Chant d'Excalibur est le titre d'une sĂ©rie humoristique de Christophe Arleston et Éric HĂĽbsch (1998).
  • Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque), manga de Masami Kurumada (1986-1990) : Shura, le Chevalier d'Or du Capricorne est dĂ©tenteur de l'Ă©pĂ©e Excalibur. Celle-ci n'a pas de forme matĂ©rielle, et ne se manifeste qu'au travers des coups extrĂŞmement tranchants que porte Ă  mains nues le chevalier. Dans Saint Seiya: The Lost Canvas, le prĂ©dĂ©cesseur de Shura, le chevalier d'Or du Capricorne El Cid, a affinĂ© une attaque Ă  l'Ă©pĂ©e (main nue) qu'il finit par nommer Excalibur.
  • Dans Soul Eater, l'arme la plus puissante au monde se nomme Excalibur. Il s'agit en rĂ©alitĂ© d'un petit ĂŞtre Ă©trange vĂŞtu d'un costume blanc et d'un haut-de-forme blanc cassĂ©, ayant une personnalitĂ© tellement excentrique que jamais personne n'a pu devenir son « meister » (terme allemand, qui signifie « maĂ®tre », dans le manga et l'anime).
  • Dans La QuĂŞte du Graal, une bande-dessinĂ©e française qui raconte la quĂŞte de Merlin rassemblant les plus grands hĂ©ros de la mythologie arthurienne pour trouver le Graal et guĂ©rir le monde. L'histoire va très vite se tourner vers Arthur Pendragon qui va rĂ©ussir Ă  s'emparer d'Excalibur se retrouvant par la suite confrontĂ© Ă  bien des dangers et ennemis inspirĂ© des lĂ©gendes celtiques.
  • Dans Sword Art Online, une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e japonaise qui parle d'un jeune homme, Kazuto Kirigaya, qui entre dans un jeu de rĂ´le en ligne massivement multijoueur (MMORPG) en rĂ©alitĂ© virtuelle (VRMMORPG). Après sa rencontre avec une joueuse, Asuna Yuki, il dĂ©couvre qu'il ne peut plus sortir du jeu, comme les autres joueurs. C'est dans le deuxième acte de la deuxième saison qu'on parle d’Excalibur dans une des quĂŞtes ; il faut dĂ©tacher l'Ă©pĂ©e d'un bloc de glace.
  • Dans le manga High School DxD New, les « ÉpĂ©es SacrĂ©es de Lumière » se nomment Excalibur.
  • Dans Fate/stay night, un visual novel japonais, adaptĂ© ensuite en sĂ©rie animĂ©e et qui relate l'histoire d'âmes hĂ©roĂŻques (les servants) invoquĂ©es par des mages (les masters) pour la guerre du Saint-Graal, on y retrouve le roi Arthur, sous une forme fĂ©minine dĂ©nommĂ©e Arthuria. Le scĂ©nario mĂ©lange les deux traditions lĂ©gendaires, Ă  savoir l'Ă©pĂ©e dans le rocher lorsque Arthuria retire l'Ă©pĂ©e, et la Dame du Lac lorsque Bedivere la jette dans le lac. .
  • Dans Dragon Ball, sur le monde des dieux, la Z-Sword est piĂ©gĂ©e dans un rocher et personne n'a rĂ©ussit Ă  l'en extirper avant Son Gohan. Dans la VF de l'animĂ©, il dira mĂŞme qu'une lĂ©gende semblable existe sur terre, faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la lĂ©gende Arthurienne et Excalibur.
  • Dans Blue Exorcist, le Saint-Paladin Arthur Auguste Angel possède une Ă©pĂ©e dĂ©moniaque du nom de Caliburn, possĂ©dant une conscience propre.
  • Dans le webcomic Homestuck, le personnage de Dave obtient une Ă©pĂ©e lĂ©gendaire du nom de « Caledfwlch », seule arme capable de blesser Lord English.
  • Dans le manga Seven Deadly Sins, Le jeune roi Arthur Pendragon, nouveau roi de Camelot (le deuxième plus grand royaume de Britania derrière Liones) possède le trĂ©sor sacrĂ© Excalibur (l'auteur du manga prĂ©sente son Ĺ“uvre comme une adaptation Ă  sa manière de la lĂ©gende arthurienne).King (l'un des Seven Deadly Sins) possède un TrĂ©sor SacrĂ© appelĂ© « Lance spirituelle Chastiefol ». MĂŞme si l'arme prĂ©sentĂ©e est une lance, on ne peut s'empĂŞcher de noter que ce nom est donnĂ© Ă  l'Ă©pĂ©e dans le conte Le Chevalier au papegau.

Musique

Statue représentant la Dame du Lac donnant Excalibur au roi Arthur. Lac de Kingston Maurward, Angleterre.

Jeu vidéo

Dans la série de jeux vidéo The Legend of Zelda, Excalibur est désignée comme l'épée pourfendeuse du mal.

  • Le hĂ©ros et personnage principal, Link, doit dans la plupart des Ă©pisodes rĂ©cupĂ©rer cette Ă©pĂ©e afin de sauver le royaume d'Hyrule et la princesse Zelda. Il est le seul Ă  pouvoir sortir Excalibur de son socle. Dans l'Ă©pisode A Link to the Past, Link rĂ©cupère Excalibur afin de briser le sceau qui scellait l'antre du sorcier Aghanim. Dans Ocarina of Time, Link s'empare de l'Ă©pĂ©e de lĂ©gende afin d'Ă©liminer Ganon (le mĂ©chant rĂ©current de la sĂ©rie) ; l'Ă©pĂ©e lui sert Ă©galement Ă  voyager dans le temps.
  • Dans The Wind Waker, Link rĂ©utilise une nouvelle fois Excalibur (le nom « Ă©pĂ©e de lĂ©gende » est rĂ©tabli dans The wind waker HD sur WiiU) pour chasser Ganon. Dans Twilight Princess, Zelda conseille Ă  Link de rĂ©cupĂ©rer l'Ă©pĂ©e pour se dĂ©faire de la malĂ©diction qui pèse sur lui, avant de se sacrifier pour soigner Midona.
  • Dans Breath of the Wild, Link rĂ©cupère l'Ă©pĂ©e de lĂ©gende dans la forĂŞt Korogu. Elle y a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par Zelda Ă  la suite du dĂ©cès de Link lors des Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs au jeu.
  • La reprĂ©sentation de l'Ă©pĂ©e diffère selon les Ă©pisodes, et le nom Excalibur est utilisĂ© dans A Link to the Past, The Wind Waker et Twilight Princess ; depuis Nintendo a Ă©tabli la traduction dĂ©finitive « l'Ă©pĂ©e de lĂ©gende », corrigeant notamment les Ă©pisodes HD sortis sur WiiU.

Hormis Zelda, d'autres jeux vidéo reprennent le nom de l'épée.

  • Dans Tomb Raider: Legend, Lara Croft rĂ©cupère des reliques qui s'avèrent ĂŞtre des morceaux d'Excalibur ; Ă  la fin du jeu, l'Ă©pĂ©e sera reconstituĂ©e entièrement grâce Ă  une clĂ©.
  • Dans Final fantasy VIII, Excalibur est le nom d'une des quatre Ă©pĂ©es de la G-force Gilgamesh.
  • Dans Final fantasy IX, Excalibur peut ĂŞtre obtenue après une quĂŞte pour Steiner, et une Excalibur 2 Ă©galement en rĂ©alisant le jeu rapidement.
  • Dans Final Fantasy XI, Excalibur, l'Ă©pĂ©e « Relic Weapons », est obtenue par la collecte de monnaies anciennes et d'objets rares en dynamis.
  • Dans Fire Emblem, Excalibur est un sort magique de vent lĂ©gendaire.
  • Dans Tales Of Symphonia, Excalibur est une Ă©pĂ©e rĂ©cupĂ©rable Ă  Meltokio.
  • Dans Sonic et le Chevalier Noir, Excalibur est la fusion des Quatre ÉpĂ©es SacrĂ©es, permettant Ă  Sonic de se transformer en Excalibur Sonic.
  • Dans Magicka, Excalibur est une Ă©pĂ©e fournie avec son rocher.
  • Dans Might and Magic VI : Le Mandat cĂ©leste, Excalibur peut ĂŞtre arrachĂ©e d'un rocher par les aventuriers dans la rĂ©gion des Eaux des Anguilles (Eel Infested Waters).
  • Dans Excalibur 2555 A.D., Excalibur apparaĂ®t aussi et est volĂ©e par des robots venus du futur.
  • Elle apparaĂ®t dans Castlevania: Aria of Sorrow en tant qu'arme Ă  dĂ©bloquer dans le mode Boss Rush. En revanche, l'Ă©pĂ©e est encore bloquĂ© dans la pierre et le joueur est obligĂ© de l'utiliser comme si c'Ă©tait une masse.
  • Dans la sĂ©rie Golden Sun, Excalibur est une Ă©pĂ©e forgeable grâce Ă  un minerai fantastique : l'orihalcon. On l'obtient en apportant ce minerai au forgeron de Yallam, l'obtention de l'Ă©pĂ©e n'est pas garantie du premier coup et peut nĂ©cessiter plusieurs tentatives. C'est une des meilleures armes du jeu.
  • Dans Mystic Quest Legend, Excalibur est la plus puissante des Ă©pĂ©es, rĂ©cupĂ©rĂ©e au sein de la tour de Pazuzu.
  • Dans la saga Assassin's Creed, Excalibur est un artefact de la première civilisation et sera utilisĂ©e, en plus d'Arthur, par d'autres personnages historiques tels que Attila, Gengis Khan ou Jeanne d'Arc.
  • Plus prĂ©cisĂ©ment dans Assassin's Creed Valhalla, le joueur peut rĂ©cupĂ©rer, une fois les TrĂ©sors de Bretagne collectĂ©s, l'Ă©pĂ©e situĂ©e dans les ruines de la grotte de Myrddin dans le Hamtunscire.
  • Dans Fate Stay Night, Excalibur est le nom de l'artefact et du noble phantasm (l'attaque la plus puissante) du servant Saber.
  • Dans Inazuma Eleven, Excalibur est le nom de l'attaque d'Edgard Partinus, qui consiste Ă  tirer droit au but en formant une Ă©pĂ©e ; l'attaque est plus dĂ©vastatrice quand elle est tirĂ©e de loin.
  • Dans The Secret World, le sorcier Freddy Beaumont rĂ©ussit Ă  rĂ©cupĂ©rer Excalibur. Elle a le pouvoir d'ouvrir le cĹ“ur noir de l'Ă®le de Kingsmouth. Elle est finalement rĂ©cupĂ©rĂ©e par Cassandra King quand Beaumont est vaincu par le joueur.
  • Dans Inflation RPG, Excalibur/Holy Sword est une puissante Ă©pĂ©e que le joueur peut obtenir dans une zone bonus.
  • Dans Warframe, Excalibur est une warframe que le joueur peut acquĂ©rir, expert dans le maniement des Ă©pĂ©es.
  • Dans la sĂ©rie Soul Calibur, Excalibur est l'un des noms de l'Ă©pĂ©e Soul Calibur qui d'après des lĂ©gendes a Ă©tĂ© utilisĂ© par le Roi Arthur pour repousser les saxons qui possĂ©daient une arme malĂ©fique, Soul Edge.
  • Dans Terraria, Excalibur est une arme fabricable Ă  partir de lingots sacrĂ©s, et peut ĂŞtre amĂ©liorĂ©e pour devenir le "VĂ©ritable Excalibur". Cette version est, Ă  son tour, utilisĂ©e dans la fabrication de la puissante "Lame Terra", quand associĂ©e avec sa version malĂ©fique, la "Vraie Ă©pĂ©e des tĂ©nèbres".

Hommages

L'astéroïde (9499) Excalibur, découvert en 1973, est nommé en son honneur[11].

Notes et références

  1. Pierre-Yves Lambert, Les Quatre Branches du Mabinogi et autres contes gallois du Moyen Age, Plessis, Gallimard, , p. 130/369
  2. (en) Rachel Bromwich & D Simon Evans, Culhwch and Olwen. An Edition and Study of the Oldest Arthurian Tale University of Wales Press, Cardiff, 1992, p. 65 ; voir aussi T. Green, Concepts of Arthur, Stroud : Tempus, 2007, p. 156
  3. « il ceignit son excellente épée, nommée Caliburn, forgée en l'île d'Avalon », traduction par Emmanuèle Baumgartner et Ian Short, La Geste du roi Arthur, éditions 10/18, Paris, 1993.
  4. (en) The American Heritage Dictionary of the English Language, 4e Ă©dition.
  5. (de) François Muller (dir.), Angewandte Linguistik : Linguistique appliquée, Francfort-sur-le-Main, Peter Lang, , 386 p. (ISBN 978-3-631-63476-9), Eine griechische Etymologie von "Excalibur", pp 163-69
  6. François Muller, « Une étymologie grecque d'Excalibur », Bulletin de l'Association Guillaume Budé,‎ , p. 79-95 (ISSN 0004-5527)
  7. (en) Dictionnaire Brewer's Dictionary of Phrase and Fable.
  8. Joël Grisward, « Le motif de l’épée jetée au lac : la mort d’Arthur et la mort de Batradz », Romania, 90, 1969, p. 289-340 et p. 473-514.
  9. Mark Adderley et Alban Gautier, Les origines de la légende arthurienne : six théories, Médiévales, 59, automne 2010, mis en ligne le 20 mars 2013, consulté le 23 octobre 2020
  10. (en) Stephen Holden, « 'The Illusionist': How Does a Man of Mystery Survive? It’s Magic », sur The New York Timescom, .
  11. (en) « (9499) Excalibur », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_7549, lire en ligne), p. 696–696

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Peter Bartrum, A Welsh classical dictionary: people in history and legend up to about A.D. 1000, Aberystwyth, National Library of Wales, , p. 108 : « CALEDFWLCH, Arthur's Sword »
  • Deux articles de JoĂ«l H. Grisward :
    • JoĂ«l H. Grisward, « Le motif de PĂ©pĂ©e jetĂ©e au lac : la mort d'Artur et la mort de Batradz », Romania, no 359,‎ , p. 289-340 (lire en ligne)
    • JoĂ«l H. Grisward, « Le motif de l'Ă©pĂ©e jetĂ©e au lac : la mort d'Artur et la mort de Batradz (Deuxième article) », Romania, no 360,‎ , p. 473-514 (lire en ligne)
  • Martin Aurell, Excalibur, Durendal, Joyeuse. La force de l'Ă©pĂ©e, PUF, 2021, 317 p.

Articles connexes

Liens externes

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