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Esquennoy

Esquennoy [ekɛnwa] est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Esquenouillards et les Esquenouillardes.

Esquennoy
Esquennoy
L'église Saint-Pierre et son clocher carré à coupole.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de l'Oise Picarde
Maire
Mandat
Sylvain Germain
2020-2026
Code postal 60120
Code commune 60221
Démographie
Gentilé Esquenouillards, Esquenouillardes
Population
municipale
719 hab. (2020 en diminution de 2,31 % par rapport à 2014)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 25″ nord, 2° 16′ 10″ est
Altitude Min. 74 m
Max. 170 m
Superficie 9,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Breteuil
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Esquennoy
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Esquennoy
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Esquennoy
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Esquennoy
Liens
Site web http://www.esquennoy.fr/

    Géographie

    Localisation

    La route nationale et l'église.

    Esquennoy est un bourg rural du nord de l'Oise, située dans la vallée de la Noye et sur l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001) entre Beauvais et Amiens, à une distance d'environ 110 km au nord de Paris.

    En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].

    En 1843, Louis Graves indiquait que la « commune occupe la plus grande partie du bassin qui s'étend entre la côte à galets, les hauteurs boisées de Fléchy et de Villers-Vicomte, la ville de Breteuil et la vallée de la Noye. Sa superficie est tourmentée, inégale, découverte, à l'exception d'un bois situé vers l'angle nord-est.
    Le chef-lieu formé d'une seule et large rue en lignes brisées se trouve à-peu-près au centre; il est assez bien bâti[2] ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Esquennoy
    Fléchy Bonneuil-les-Eaux Paillart
    Villers-Vicomte Esquennoy
    Hardivillers Breteuil

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 730 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 24 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Esquennoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Breteuil dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,5 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (1,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Le village comprend un hameau, Saint-Sauveur.

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 333, alors qu'il était de 329 en 2014 et de 315 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Esquennoy en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,6 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Esquennoy en 2019.
    Typologie Esquennoy[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 88,8 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,8 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 9,4 7,1 8,2

    Toponymie

    La localité a été désignée comme Esquesnoy, Esquenoy, Esquennoye, Esquenois, Esquennois, Esquenoy, Esquernoy, Les Quaisnois, Le Quesnois, Equennoy[2].

    Le toponyme Esquennoy est issu du gaulois cassanos signifiant chêne[23].

    Histoire

    Moyen Âge

    La paroisse d'Esquennoy, origine de l'actuelle commune, est fondée en 1239 par Mathieu, abbé de Breteuil, Mathieu, sur le site d'une forêt défrichée dont les restes existaient encore en 1843 sous le nom de bois d'Esguennoy[2].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Une maison de l'ordre du Temple se trouvait à Esquennoy. Un acte d'amortissement de 1212 indique que Catherine, comtesse de Blois et de Clermont avait donné aux Templiers « sa ville » d'Esquennoy, non loin de Breteuil, avec tous ses droits, à cette condition que l'anniversaire du feu comte et le sien, seraient célébrés au Temple à Paris[24].

    Après la dissolution de l'Ordre du Temple, la maison est reprise par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui y fonde un hôpital dénommé Saint-Pantaléon et qui dépendait de la commanderie de Sommereux. « Cet établissement possédait le bois dit de la commanderie, avec des terres sur Blancfossé , Bonneuil, Flers, et une redevance de vingt muids de blé froment à prendre sur les moulins de Moreuil[2] ».

    C'est lors des travaux sur la nationale 1 qu'on redécouvre un complexe réseau de souterrains appartenant à l'ancienne commanderie des hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[25], qui avait été transformée en grange à la suite de la confiscation des biens de l'Ordre. La grange, elle-même tombée en ruine, s'était fait oublier depuis la Révolution française.

    Temps modernes

    Lors des Guerres de Religion, en 1589, « de nombreux partis de huguenots ravageant les environs, les habitons d'Esquennoy entourèrent leur village de murailles percées de meurtrières pour se défendre. Cinq des plus hardis montèrent sur le clocher après avoir muré les fenêtres de l'église; ils se défendirent quelque temps avec des couleuvrines qui portaient jusque dans Saint-Sauveur. Comme ils interceptaient le passage sur la grande route et sur le chemin de Conty, les huguenots s'emparèrent de force du village, et la population se réfugia dans le fort ; le vicaire fut surpris et massacré en voulant reconnaître l'ennemi. Ceux qui étaient dans le clocher ne capitulèrent qu'à condition d'avoir la vie sauve et après avoir tué beaucoup de monde; on a conservé les noms de quatre de ces citoyens courageux, de Marsy (Germain), Lambert (Gaudofroy), Pillon, et Bazin de Bosaudemer seigneur de Saint-Sauveur. Les huguenots détruisirent les galeries qui couronnaient la plate-forme de la tour afin qu'on ne pût s'abriter derrière. Le clocher porte encore les traces de quelques boulets qu'il reçut dans cette occasion[2] ».

    Révolution française et Empire

    Lors de la Révolution française, les biens des Hospitaliers sont vendus comme biens nationaux[26].

    Époque contemporaine

    En 1843, on comptait à Esquennoy un moulin à vent et une carrière[2].

    Le bourg avait encore vers 1850 une activité textile importante (filage et tissage de la laine)[27]. L'entreprise Sellier-Delaforge d'Esquennoy participe à l'exposition universelle de 1867, dans la catégorie des fils et tissus de laine peignée[28]. En 1894 a lieu une grève d'ouvriers tisseurs à Esquennoy[29]

    • Esquennoy au tout début du XXe siècle
    • L’église.
      L’église.
    • Le château d'Esquennoy.
      Le château d'Esquennoy.
    • La Rue de Breteuil
      La Rue de Breteuil

    Durant la Première Guerre mondiale, la commune accueillait un aérodrome militaire français[30]. Le village a été bombardé par l'aviation allemande en août 1918, tuant un pilote et quatre soldats français, et détruisant vingt avions ainsi que des hangars Bessonneau[31]. Le camp d'aviation existait encore en 1920, et pouvait être exceptionnellement utilisés par l'aviation civile[32] - [33].

    La route nationale 1, qui traverse le village, s'affaisse au beau milieu de celui-ci, durant l'année 2004[34]. La circulation y a été impossible durant plusieurs mois.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Breteuil[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Saint-Just-en-Chaussée

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[36], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[37], et notamment celle de CrèvecÅ“ur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[38].

    Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[39], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise Picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [40].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    septembre 1839 juin 1850 Pierre Payen
    Les données manquantes sont à compléter.
    1925 Léon Colin
    Les données manquantes sont à compléter.
    1961 mars 2001[42] Arthur Millot Vice-président de la CC Vallées de la Brèche et de la Noye
    mars 2001 30 octobre 2012[43] Françoise Rivière[44] DVG Retraitée
    Démissionnaire
    décembre 2012[45] 2020[46] Jean-Marc Évrard[47] Médecin
    mai 2020[48] En cours
    (au 21 mars 2022)
    Sylvain Germain Professeur

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].

    En 2020, la commune comptait 719 habitants[Note 8], en diminution de 2,31 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6916087688659579271 0001 0111 012
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9509259289191 0171 2521 2141 1511 029
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    756958907819806683654641682
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    737806936885876881783733723
    2020 - - - - - - - -
    719--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 362 hommes pour 352 femmes, soit un taux de 50,7 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    0,9
    7,0
    75-89 ans
    9,2
    16,8
    60-74 ans
    15,0
    23,1
    45-59 ans
    23,8
    14,9
    30-44 ans
    14,6
    13,8
    15-29 ans
    17,3
    23,9
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    L'usine Airelec, du groupe Muller se trouve à l'emplacement des anciens tissages de la commune, occupés ensuite par la Société Industrielle d’Articles d’Eclairage (SIAE) qui fabrique des lampes à pétrole ainsi que des articles de cuivrerie artistique, locaux cédés après les destructions de la seconde guerre mondiale à la société Pigeon qui produira ses fameuses lampes ainsi que des réchauds jusqu’en 1960. A cette époque, l'usine est acquise par Radial qui y fabrique des radiateurs de chauffage central en aluminium, puis, progressivement, des appareils de chauffage électrique[26].

    On note également l'entreprise ERISAP, située dans le centre de la commune et y perpétue une activité de tôlerie en fabriquant des structures métalliques[26].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre.
    • Église Saint-Pierre : datant de 1540, la tour carrée de style Renaissance culmine à 40 m de haut. La nef a été reconstruite en 1834 et se poursuit par un beau chÅ“ur de la fin du gothique, doté de belles voûtes structurées par une croisée d’ogives traditionnelle complétée par des liernes dotées de dix-neuf clefs pendantes de tailles variées qui émaillent son réseau.
      Le mobilier comprend un retable et une chaire baroques, des statues du XVIe siècle. Sur les murs de l'édifice, il est possible de voir deux boulets de canon qui se sont incrustés dans la pierre. Quelque statues et les fonts baptismaux sont classés monument historique[54].
      L'église, après une dizaine d'années de chantier, a été rouverte en 2019[55].
    • Château d'Esquennoy : on y trouvait encore au XIXe siècle dans le parc les ruines d'un château ancien.
    • Château de Saint-Sauveur (XVIIIe siècle) : situé au hameau du même nom, il date de la fin du XVIIIe siècle. Il est agrémenté d'une chapelle datant de 1841.
    • Granges d'origine templière.
    • Ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem transformée en ferme.
    • Chapelle Sellier-Delaforge à l'entrée du cimetière.
    • Souterrains-refuges.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Esquennoy », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Breteuil, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 67-69.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Rouvroy-les-Merles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Esquennoy et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Rouvroy-les-Merles - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Esquennoy et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Breteuil », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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